La chronique brosse le tableau d'un secteur économique (l'exploitation forestière au Brésil pour la production de papier) à l'occasion de la rentrée littéraire (ce n'est pas la crise... "Octobre est le mois le plus chargé, car on est encore dans la rentrée littéraire. Or celle de cette année a dépassé toutes les précédentes. Presque 600 romans publiés.").
Bon, le texte lu (à l'écrit il y a des fautes, mais c'est "normal") passe en revue toutes sortes de maux et encore..."Il y aurait encore de terribles choses à dire sur le sujet", selon Marie Viennot, que l'on croit volontiers. On la remercie de ne pas noircir le tableau, mais on lui fera un tout petit, petit, reproche : pourquoi traiter ce sujet uniquement sur le mode de la déploration (c'est une question de pure forme évidemment) et laisser le sentiment que, voilà, "tous coupables" ! Pourquoi ne mentionne-t-elle pas les ONG brésiliennes et internationales qui agissent sur le sujet ? Pourquoi ne pas parler alors d'autres filières papier ? Ou de lectures sur liseuses (certes alimentées à l'électricité nucléaire) ? Il y aurait tellement de voies d'actions possibles à suggérer, même en passant. Mais non, c'est la sempiternelle présentation à charge, fermée, sans perspective de résolution du "problème", mais quand même lue avec énergie, celle du contentement d'avoir dénoncé quelque chose et d'avoir été à l'antenne le juge des affaires du monde.
Dernière édition par Philaunet le Dim 15 Oct 2017, 11:30, édité 2 fois