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La Fabrique de l'Histoire    Page 12 sur 20

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Yann Sancatorze 


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Re: La Fabrique de l'Histoire - Jeu 16 Oct 2014, 22:41

Même sentiment. En réalité, comme Séverine Liatard avait préparé ce dossier avec EL, on a l'impression qu'elle devait syndicalement participer à l'entretien, alors que Laurentin seul peut parfaitement mener la barque. Je dis ça parce que Séverine Liatard n'est pas formée à l'exercice et ça s'entend :
- il faut qu'elle pose sa voix, qu'elle finisse ses phrases et qu'elle élimine tous les déchets verbaux ("Est-ce queeeeeeeeeeeeeeeheeeeeeeeuuheeeeeeeu on peut dire queeeeeeeeheuuuuuuuuuuuuuuuh")(il faut imaginer ça avec toutes sortes de modulations)
- elle n'a pas besoin de montrer qu'elle a étudié le sujet : il s'agit pour elle de casser la parole de l'invité pour compléter un propos genre "ah oui je l'ai lu alors je vais signaler qu'il ne faut pas l'oublier", et poser une interminable question qui finit par ne pas en être une car là encore, elle veut prouver qu'elle a lu ses dossiers.
Y a-t-il dans l'organigramme interne de la station une personne, un bureau chargé de veiller au "métier" des producteurs? Suggérer des formations à la prise de parole? Ce n'est pas anodin, cela peut détruire involontairement toute une production.

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Re: La Fabrique de l'Histoire - Jeu 16 Oct 2014, 22:56

Séverine Liatard dit tout le temps "voilà" à la fin de ses questiophrases à la con, et toujours au détriment de la parole des invités, c'est pénible.

Nessie 

Nessie

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Re: La Fabrique de l'Histoire - Lun 27 Oct 2014, 09:18

Une fois n'est pas coutume : la Fabrique de l'histoire annonce un programme hebdomadaire qui a quelque chance d'être historique de A à Z : les indo-européens.

Enfin 'historique', je me comprends. Les dérives vers l'historiographie seront inévitables, et avec jean-Paul Demoule la dérive idéologique est déjà lancée, d'entrée de jeu. On connait Jean-Paul Demoule comme invité régulier du Salon noir, comme conférencier dans l'Eloge du savoir aussi, enfin pour les numéros de plus en plus rares de l'Eloge qui en sont pas de simple recopies charcutée des cours du Collège de France. Il n'a pas sa langue dans sa poche. L'auditeur hésite constamment entre le sentiment d'avoir affaire à un dépoussièreur, et le sentiment inverse d'entendre sinon un simple provocateur, du moins peut-être un shooteur de fourmilière.

Ca commence donc par la contestation archéologique. Espérons que Laurentin ne mettra pas 4 jours à passer des lingouistes aux linguistes pour traiter de la question centrale : que vaut l'hypothèse diffusionniste ? A-t-on une meilleure explication, puisque le structuralisme pur est ici inapplicable, interdit par l'évidente proximité géographique ? A moins encore qu'il ne se montre incapable de ne pas jouer de ses habituelles marottes, par exemple tirer à boulets rouges sur la pseudo-scientificité du racisme anthropologique (autant canarder une ambulance toungouze).



Dernière édition par Nessie le Mar 28 Oct 2014, 21:20, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

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Re: La Fabrique de l'Histoire - Lun 27 Oct 2014, 09:31

Arrivé à la 30e minute, on admet en réserve la piste structuraliste pour l'explication de la trifonctionnalité. Mais pour l'explication des similarités linguistique, on remplace le modèle de l'arbre par un modèle anastomotique. Notons bien que ça reste diffusionniste, hein.  Ah zut c'est déjà fini ?

Une deuxième partie maintenant. Peut-on espérer de l'histoire ou faut-il craindre le pire, par exemple le surgissement de Catherine Clément qui va nous expliquer (ou plutôt nous asséner) que tout cela est une fable waciste ?



Dernière édition par Nessie le Ven 31 Oct 2014, 07:46, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

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Re: La Fabrique de l'Histoire - Lun 27 Oct 2014, 09:38

Damnation ! Les indo-européens c'est fini pour de bon. Désolé les amis surement que j'étais encore saoul car le programme de la semaine c'est pas les indo-européens mais le sujet de concours du Capès et de l'Agrégation : "Gouverner en Islam du gngn au gngnème siècle". Aujourd'hui : les mameluks. Mais quelle bizarre politique de programme : expliquer à la totalité des français ou en tous cas à tout le public de cette radio, ce que quelques candidats professeurs vont devoir étudier.

Au bout de quelques minutes on comprend : la discussion se porte sur l'esclavage. Bon ben finalement je m'étais bel et bien trompé : Laurentin est incapable d'échapper non seulement à ses marottes, mais tout autant aux sujets imposés par l'idéologie maison.

Quant à moi je me suis simplement laissé tromper par mon enthousiasme, et surtout par ma désaffection de La Fabrique de l'histoire : l'entretien du lundi à 9h05 n'est plus le point de départ de la semaine thématique. C'est un entretien comme ça, pour amuser les gosses peut-être. Les habitués de l'émission ne sont pas tombés dans le panneau. Je  tomberai certainement dans plus d'un autre panneau de la maison Laurentin, car ce que j'entends ne donne guère envie de redevenir un auditeur fidèle de la fabrique...

Ma seule solution : je coupe !! La Fabrique de l'Histoire - Page 12 Bucheron

Nessie 

Nessie

116
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Kafka et le nazisme - Firminy et Paris - Mar 25 Nov 2014, 10:28

Du côté des thématiques et de leur traitement, La Fabrique de l'histoire n'a guère changé. A la fois toujours aussi décousu et souvent puisé dans les thème obsessionnels de France Culture,; par euphémisme et pour le plaisir de placer une scie, eh bien c'est pas génial comme on dit, ou bien comme on l'écrit : /sepaʒenjal/.

Pourtant, comme on le voit dans ce message déposé sur un autre fil, le lundi échappe quelque peu à ce ronronnement. Laurentin invite maintenant deux personnes, pour deux entretiens de 20 à 30 minutes. Et certains lundis, il prend soin de choisir le premier en maintenant quelque lien avec le second. Dans certains cas, c'est assez réussi et l'heure s'écoute avec intérêt. En voici 2 exemples :

- Le 3 novembre, après Kafka, poète de la honte (il s'agit de la honte qui suit le reniement de la judéité), un entretien sur l'imaginaire nazi.
- Le 24 novembre dans une semaine consacrée au monde ouvrier, après avoir reçu Clarisse Lauras pour son ouvrage sur le quartier Firminy, vient l'entretien d'ouverture d'une semaine sur le monde ouvrier. Les deux thèmes restent voisinant puisque ce jour-là Laurentin s'intéresse à l'habitat ouvrier à Paris.

Nessie 

Nessie

117
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Une oeuvre une vie, Maurice Lachâtre - Ven 12 Déc 2014, 09:21

Très bonne surprise aujourd'hui à 9h05 : Jean-Yves Mollier vient présenter son colloque de 2 jours (deux jours !) consacré à Maurice Lachâtre. Allons-nous avoir une émission complète sur ce personnage traditionnellement vanté par le bouquiniste soucieux de fourguer sa marchandise, mais hélas en n'en donnant que quelques traits folkloriques. Résultat : l'acheteur repart avec sous son bras 2  gros volumes il est fort content de son achat mais guère informé sur le personnage. Lachâtre est ainsi à la fois une vieille connaissance (floue) des collectionneurs de dictionnaires, et un tissu de légendes pour qui ne fréquente pas d'assez près les milieux anar-revivalistes nostalgiques des phalanstères et des ateliers d'imprimerie où trainent encore les débris de la montre de Kibaltchiche (Виктор Кибальчич) .

Lachâtre j'ai plusieurs éditions de son dictionnaire en 2 ou 3 volumes selon les années dont une qui nécessite un lutrin : la bête est bien difficile à manier car les volumes sont vraiment trop épais. J'ai toujours été surpris d'y retrouver des notices identiques mot pour mot à celles du dictionnaire Bescherelle ou même du grand Larousse du XIXeme. En ce moment même Jean-Yves Mollier fait le portrait du bonhomme : Lachâtre était un Saint-Simonien, sur le tard devenu traducteur de Marx. Mollier quant à lui c'est un des meilleurs invités réguliers de France Culture depuis 25 ou 30 ans quand il s'agit de l'histoire du livre et surtout dans les deux siècles précédents, d'ailleurs on l'a entendu récemment toute une semaine chez Tewfik Hakem.

On ne parle jamais de Lachâtre, se lamente Laurentin. Aneffet, si Alain Rey a exhumé et célébré les premiers grands auteurs de dictionnaires comme Richelet, Furetière, il n'a jamais été bien bavard sur ceux du XIXe qui semble pour lui se limiter à Larousse et Littré. Il y a donc quelques oubliés comme Napoléon Landais qui pourtant  a publié outre son dictionnaire à lui, mais encore une version abrégée, quasi un poche si on veut, précurseur du Larousse des débutants celui dont Voinchet aurait bien besoin. Oublié aussi Bescherelle en tous cas comme lexicographe ; quant à Dupiney de Vorepierre un des plus excellents pour l'histoire naturelle et fort richement illustré en gravures, il est abondamment célébré dans les chroniques de Vialatte mais toujours à la limite de la farce, comme un pendant au catalogue Manufrance car tous deux sont pleins de choses grandes et magnifiques.

Mollier nous gâte en fin de séquence : les actes du colloque à l'ENS seront généreusement publiés dit-il, et peut-être même aura-t-on les vidéos offertes en ligne ?




(hélas il faut endurer la lourde insistance de Laurentin sur "le total inconnu" et autres "on aimerait que ce soit un fake", décidément le syndrôme voinchet frappe les autres anciens scouts de la patrouille Jean Lebrun ?)



Dernière édition par Nessie le Ven 27 Fév 2015, 20:40, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

118
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Le progrès du bourrage de crâne - Ven 27 Fév 2015, 12:25

Malgré des atouts indéniables dont le métier (certain) et la bonne volonté (évidente), la Fabrique de l'histoire est à bout de souffle, à la fois épuisée et épuisante. Elle ne cherche même plus à masquer son affiliation au paradigme idéologique de la maison. Or que nous dit ce paradigme ? Que tout ce qui est efficacité, profit, gain, modernité ne peut être que moralement condamnable, car antagoniste de la sacro-sainte écologie décroissante, seule politique acceptable comme chacun sait puisque sans elle l'Homme n'a pas d'avenir.

En application de ce credo, voici la thématique de la semaine dernière (16 au 19 février) : le progrès. Sujet historique s'il en est, mais l'équipe d'Emmanuel Laurentin saura en faire un sujet exclusivement idéologique. Qu'est-ce que le progrès ? Comment le définir ? Quelle est son existence objective ? Quelles en sont les implications idéologiques ? Comment évoluent les mentalités sous l'effet du progrès ? Quelles forces sont en jeu : forces sociales, morales, politiques ? Soyez tranquilles braves gens, vous ne saurez rien de tout ça car nos idéologues de France Culture ont choisi d'organiser à leur façon la problématique du progrès en 4 épisodes. Accrochez-vous, le programme est du niveau d'un "Tout l'univers" de la pensée alter.  Les 4 sujets dans l'ordre de leur diffusion :
- Lundi : Thomas Edison, l'inventeur qui pratiquait le spiritisme.
- Mardi : Le Dr Voronoff qui expérimenta la greffe de testicules de chimpanzés sur l'homme.
- Mercredi : Jean Nocher l'Orson Welles du pauvre, viré de la radio après un canular radiophonique, puis essayiste et pamphlétaire à la fois utopiste et alarmiste, unique auteur d'une feuille de chou "Le pamphlet atomique"
- Après ces trois regards parfaitement neutres qui représentent le progrès dans toute sa vérité, voici le Jeudi et pour redoubler de neutralité nos historiens vont se pencher sur la contestation du progrès, "que les technophiles présentent comme inéluctable". Notez bien cette conclusion de la présentation, qui sous-entend a) qu'il existe des technophiles ; et b) qu'ils vous manipulent. Le mot inéluctable est ici à prendre au sens implicite de "non désirable mais imposé par l'ordre des choses". Au rendez-vous, l'inévitable condamnation des "dominants", ceux qui veulent vous forcer à assimiler le progrès, ils sont vos maitres car les organisateurs de l'esclavage industriel. Ironie : ce débat comme le reste de la semaine est piloté par des enfants gâtés du monde moderne, les militants rousseauistes qui ont la main sur le programme de France Culture sans toutefois se priver de chérir les gadgets techniques qui font d'eux les dominants dans la lower-intelligentsia urbaine.

4 épisodes qu'on peut résumer ainsi :
- portrait en obscurantiste de celui qui fut le plus grand détenteur de brevets de l'époque moderne
- portrait d'un grand médecin (donc homme de progrès merci de suivre) qui proposait de vous greffer des couilles de singe pour vous rendre la jeunesse
- portrait d'un pamphlétaire excité et farfelu, prophète de l'ère atomique à l'esprit gourmand d'anticipation
- discussion à sens unique, valorisant les critiques du progrès depuis la révolution industrielle. Les 3 auteurs invités  présenteront le progrès comme une idéologie et comme une croyance collective, sans laisser supposer un instant qu'il puisse avoir une part concrète, objective. Sans non plus laisser entrevoir que le refus du progrès puisse être son pendant idéologique, comme un obscurantisme qui répondrait à un autre obscurantisme ? Mais non même pas : il n'y a que l'idéologie du progrès, et à France Culture il n'y a pas de paradigme idéologique, tout au plus il y a des gens qui vous alarment contre le soi-disant-progrès, au motif les plus divers : dérive capitaliste, dégâts environnementaux.

Il faut lire sur le site de France Culture les 4 présentations écrites de ces 4 numéros : chacune est en soi une mini-charge contre l'esprit de progrès. Les personnalités ont été bien choisies et comme si ça ne suffisait pas, elles seront présentées comme des loufoques. Mais diable, pourquoi Voronoff et pas Bogomoletz ? Pourquoi Jean Nocher plutôt que Jules Verne ? Pourquoi Edison et pas Steve Jobs ? Heureusement pour rétablir l'équilibre voici 3 intellectuels de notre temps, sérieux, mesurés, lucides. En 4e journée il n'y avait donc plus qu'à donner le coup de grâce aux technophiles (pouah !) sans même évoquer l'existence d'une technophobie idéologique ? Et pourquoi en 4 émissions sur le progrès n'entendra-t-on parler à aucun moment de niveau de vie, ni d'espérance de vie, ni de confort ni de loisirs, ni de recherche scientifique, ni de connaissance, ni d'instruction, ni du recul des maladies ou de la violence ?

A ces questions la réponse tient en quelques mots ou plutôt en quelques formules : France Culture + Paradigme idéologique + Bourrage de crâne + Foutage de gueule. Cette semaine déplorable montre que la relation entre les 4 formules est à l'occasion parfaitement synonymique.



Dernière édition par Nessie le Sam 28 Fév 2015, 11:20, édité 6 fois

Invité 


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119
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L'atelier du « grand n'importe quoi » - Ven 27 Fév 2015, 13:56

Modifié par l'auteur.



Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 14:03, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

120
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Morbacks radiophoniques - Mer 04 Mar 2015, 09:29

Et ça continue les chefs d'oeuvre de la programmation : dans la semaine consacrée à l'intime, visez un peu les 4 angles choisis :

- Lundi : les parasites du corps. Premier coup de maître de votre radio parasitée.
- Mardi : Ménie Grégoire ou l'intime à la radio, le déballage de l'intime sur les ondes
- Mercredi annoncé : le marché de la rencontre, les petites annonces. En fait : un adultère organisé par la correspondance de Cécile et Etienne. Seul intérêt (anecdotique) : le fonds d'un périodique Bordelais de l'entre-deux guerres : "L'intermédiaire discret". Pourquoi pas le Chasseur français ?
- Jeudi : il est permis de craindre le pire : L'intimité du Chef de l'Etat ? La vie de famille dans les 70's révélée par le courrier des lecteurs de Télé-7-jours ? Les vertus documentaires du feuilleton "La famille Duraton" ? Les révélations de la presse pipole sur la rentabilité du mariage de Marc Voinchet et d'Amélie Perrier dans leur tentative pour écraser le record d'Yves Mourousi ? La WebCam à domicile pour tous ? L'intimité dans l'isoloir au moment du vote socialiste ? Reportage inédit dans le terrier des autruches du Zimbabwe pendant la semaine qui suit la ponte ?

On ne sait pas comment résumer cette nouvelle catastrophe de programmation. Comment expliquer un choix aussi aberrant, aussi éloigné du centre du sujet ?
- Réponse indulgente : le sujet est usé, d'avoir été moultement traité il ne reste rait plus donc qu'à le maltraiter. Mais alors, usée aussi l'inspiration de l'équipe qui ne sait plus se trouver un sujet ? Trouver 45 sujets par an est devenu impossible ? En ce cas il est urgent de mettre fin à cette rente de situation émission.
- Réponse sévère : le sujet n'est pas usé. Il est à la fois de tous temps et inépuisable. Les historiens ne manquent pas ni les auteurs ni les chercheurs la seule chose qui manque à France Culture ce sont des gens de radio qui sachent bâtir du programme avec d'autres outils qu'une lorgnette tenue à l'envers.



Dernière édition par Nessie le Mer 04 Mar 2015, 09:57, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

121
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Re: La Fabrique de l'Histoire - Mer 04 Mar 2015, 09:51

Nessie a écrit:
- Lundi : les parasites du corps. Premier coup de maître de votre radio parasitée.
- Mardi : Ménie Grégoire ou l'intime à la radio, le déballage de l'intime sur les ondes
- Mercredi annoncé : le marché de la rencontre, les petites annonces.

C'est tout à la fois un sabotage du sujet de la semaine, et la preuve que d'autres sujets restent, à qui ferait l'effort de les chercher intelligemment. Au lieu de quoi nous avons là dans les 3 premières journées un sabotage de 3 thématiques qui auraient mérité chacune leur semaine dans le programme :

- L'hygiénisme à domicile. La propreté, les parasites, l'équipement domestique, la prise de conscience individuelle et l'effort municipal à la ville et à la campagne
- Histoire de l'intimité exposée à la radio : il n'y avait pas que Ménie Grégoire, il y avait Macha Dérangée, Gonzigue Saint-Brac, et en cherchant dans l'histoire de la radio on pouvait certainement trouver des tentatives bien plus anciennes.
- Le marché de la rencontre méritait en soi une semaine complète, depuis les duègnes entremetteuses jusqu'aux entreprises qui foisonnent dans le monde numérique depuis 25 ans.

De façon générale, un autre élargissement du regard nous donne une idée fumante : histoire de l'incompétence dans le service public de l'audiovisuel. Il faut dire qu'avec le seul vivier de la maison il y a de quoi faire une semaine tous les mois jusqu'à la fin du mandat de Petit-poivre.

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Re: La Fabrique de l'Histoire -

La Fabrique de l'Histoire     Page 12 sur 20

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