Après les mamates du 12 consacrés à un sujet hautement culturel (nous sommes sur France Cu, ne l’oublions pas, à moins que nous ayons oublié), soit : un sujet qui fait le buzz et l’actu depuis quelques jours et qui fait le miel des chaînes info,
avec deux invités de choix :
- Hélène Frappat, qui vient pour la trente six milliardième fois donner son avis (pour France Cu, elle a un avis sur absolument tout, faites la recherche vous serez surpris) et surtout donner un trente six milliardième coup de pub pour son dernier livre qui fut promu trente six milliards de fois sur toutes les chaînes du Radio France Group. Rappel : Didine, productrice à France Cu des Midis Didine & Nico, est l'éditrice de ce livre.
- la journaliste de Mediapart, partenaire pub forever de France Cu, qui vient donner son avis sur l’enquête qu’elle sortit sur son site info. Précisons juste que son enquête fut relayée dans tous ses détails sur toutes les chaînes info depuis quelques jours. France Cu, toujours à la remorque de l’actu.
En passant, dans les mamates de vendredi 8,
furent assénées quelques vérités vraies qui sont passées comme des lettres à la poste ou des phishing dans la poubelle d’une messagerie électronique. Pourtant, elles interrogent au niveau de la pertinence de l’existence d’une seconde radio généraliste dans le service public, qui doublonne, triplonne, quadruplonne ses programmes avec la Générale en cheffe Inter.
Citons la synthèse des « mamates vont plus loin » (encore une formule pub qui signifie l’inverse de ce qu’elle proclame, tactique marketing classique) :
« Jean Lebrun a animé Culture Matin de 1987 à 1999, il revient sur la ligne éditoriale de cette matinale : "France Culture c'était la radio de la littérature, la culture générale, l'histoire tandis que l'actualité était assurée par France Inter (...)
Plus tard, cette matinale a imité celle de France Inter
et s'est orientée vers l'actualité tout en conservant une certaine liberté d'action : ''la ligne éditoriale était tournée à l'extérieur, c'était très souple...’’ »
Précisons que depuis, l’ouverture vers l’extérieur s’est refermée sur l’intérieur des studios de la Maison Paris XVième, rendant la mamate encore plus copiée/collée sur celle d’Inter.
Ajoutons la « quouestione of ze jour » : « Qu'est-ce qu’une radio culturelle apporte à l’actualité ? ». Question pertinente parce que quand on l’écoute, on ne sait souvent pas trop, les bavardages d’experts étant les mêmes sur les chaînes info.
« Pour Emmanuel Laurentin, historien et producteur de l’émission “Le Temps du débat”, rappelle [Saint Taxe, priez pour nous...] que les ambitions de cette première antenne étaient de “laisser une place à la vie littéraire, artistique, dramatique et scientifique. (...) Par ailleurs, “la qualité sonore est l'une des marques de fabrique de France Culture. Il y a une attention particulière au son : nous avons inventé dans les années 1970 et 1980 certaines formes de présentation d’émissions pour faire en sorte que le son arrive plus rapidement aux oreilles des auditeurs”, explique le producteur. »
Oui, et dans les années 2000, 10 et 20, tout a foutu le camp. Ces années sont diplomatiquement passées sous silence.
« ...S’il y a toujours eu une méfiance envers l’actualité, la grande marque aujourd’hui est de la traiter avec un regard critique grâce à des chercheurs et des experts ” »
C’est la prétention de tous les médias actuellement. Qui n’a pas son regard critique avec ses chercheurs et ses experts, qui sont d'ailleurs pour l'essentiel les mêmes que sur France Cu ?
En attendant, tout ce qui n’est pas actu est passé à la trappe. Dans l’actu, incluons tous les entretiens promo-cire-pompes.
Revenons à la mamate du 12.
Nous attendons, puisque France Cu se targue de coller au cul de l’actu (mais avec un regard triquitre), nous attendons avec impatience une mamate sur un sujet qui dit peut-être quelque chose sur notre époque actuelle du maintenant d'aujourd'hui,
Parce que c’est pas pour dire, mais sur le sujet, France Cu s’est fait griller, et c’est ailleurs qu’on « va plus loin avec un esprit quirtitre », et pas sur France Cu. Mais pourquoi donc ?
Eh oui, faute de « quouestione of ze jour in ze mamate », nous mourrons tous sans jamais le savoir.
Quand on sait que nous sommes sur la chaîne de toulésavoirs, il y a de quoi s’interroger au niveau de nos neurones interrogatifs.
avec deux invités de choix :
- Hélène Frappat, qui vient pour la trente six milliardième fois donner son avis (pour France Cu, elle a un avis sur absolument tout, faites la recherche vous serez surpris) et surtout donner un trente six milliardième coup de pub pour son dernier livre qui fut promu trente six milliards de fois sur toutes les chaînes du Radio France Group. Rappel : Didine, productrice à France Cu des Midis Didine & Nico, est l'éditrice de ce livre.
- la journaliste de Mediapart, partenaire pub forever de France Cu, qui vient donner son avis sur l’enquête qu’elle sortit sur son site info. Précisons juste que son enquête fut relayée dans tous ses détails sur toutes les chaînes info depuis quelques jours. France Cu, toujours à la remorque de l’actu.
En passant, dans les mamates de vendredi 8,
furent assénées quelques vérités vraies qui sont passées comme des lettres à la poste ou des phishing dans la poubelle d’une messagerie électronique. Pourtant, elles interrogent au niveau de la pertinence de l’existence d’une seconde radio généraliste dans le service public, qui doublonne, triplonne, quadruplonne ses programmes avec la Générale en cheffe Inter.
Citons la synthèse des « mamates vont plus loin » (encore une formule pub qui signifie l’inverse de ce qu’elle proclame, tactique marketing classique) :
« Jean Lebrun a animé Culture Matin de 1987 à 1999, il revient sur la ligne éditoriale de cette matinale : "France Culture c'était la radio de la littérature, la culture générale, l'histoire tandis que l'actualité était assurée par France Inter (...)
Plus tard, cette matinale a imité celle de France Inter
et s'est orientée vers l'actualité tout en conservant une certaine liberté d'action : ''la ligne éditoriale était tournée à l'extérieur, c'était très souple...’’ »
Précisons que depuis, l’ouverture vers l’extérieur s’est refermée sur l’intérieur des studios de la Maison Paris XVième, rendant la mamate encore plus copiée/collée sur celle d’Inter.
Ajoutons la « quouestione of ze jour » : « Qu'est-ce qu’une radio culturelle apporte à l’actualité ? ». Question pertinente parce que quand on l’écoute, on ne sait souvent pas trop, les bavardages d’experts étant les mêmes sur les chaînes info.
« Pour Emmanuel Laurentin, historien et producteur de l’émission “Le Temps du débat”, rappelle [Saint Taxe, priez pour nous...] que les ambitions de cette première antenne étaient de “laisser une place à la vie littéraire, artistique, dramatique et scientifique. (...) Par ailleurs, “la qualité sonore est l'une des marques de fabrique de France Culture. Il y a une attention particulière au son : nous avons inventé dans les années 1970 et 1980 certaines formes de présentation d’émissions pour faire en sorte que le son arrive plus rapidement aux oreilles des auditeurs”, explique le producteur. »
Oui, et dans les années 2000, 10 et 20, tout a foutu le camp. Ces années sont diplomatiquement passées sous silence.
« ...S’il y a toujours eu une méfiance envers l’actualité, la grande marque aujourd’hui est de la traiter avec un regard critique grâce à des chercheurs et des experts ” »
C’est la prétention de tous les médias actuellement. Qui n’a pas son regard critique avec ses chercheurs et ses experts, qui sont d'ailleurs pour l'essentiel les mêmes que sur France Cu ?
En attendant, tout ce qui n’est pas actu est passé à la trappe. Dans l’actu, incluons tous les entretiens promo-cire-pompes.
Revenons à la mamate du 12.
Nous attendons, puisque France Cu se targue de coller au cul de l’actu (mais avec un regard triquitre), nous attendons avec impatience une mamate sur un sujet qui dit peut-être quelque chose sur notre époque actuelle du maintenant d'aujourd'hui,
Parce que c’est pas pour dire, mais sur le sujet, France Cu s’est fait griller, et c’est ailleurs qu’on « va plus loin avec un esprit quirtitre », et pas sur France Cu. Mais pourquoi donc ?
Eh oui, faute de « quouestione of ze jour in ze mamate », nous mourrons tous sans jamais le savoir.
Quand on sait que nous sommes sur la chaîne de toulésavoirs, il y a de quoi s’interroger au niveau de nos neurones interrogatifs.