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Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne    Page 10 sur 13

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France Culture délègue la transmission du savoir - Sam 15 Juil 2017, 13:17

France Culture ne sous-traite pas d'émissions à des boîtes de production comme le fait la BBC, laquelle se voit ainsi pourvue d'excellents programmes, non elle délègue la transmission du savoir aux divers instituts et universités dont elle promeut les conférences sur sa page d'accueil.

À France Culture les discussions, débats, tables rondes qui "décryptent" l'actualité socio-politique avec des producteurs et des invités qui professent de "saines" opinions, et aux institutions culturelles les présentations élaborées du savoir récent avec des chercheurs. Quoique pas toujours, vu les titres des conférences mises en avant sur le site ("Comment rendre l'autre amoureux", etc.).

Mais, comme on le sait, l'enregistrement d'une conférence publique n'est pas une émission de radio, un amphithéâtre avec 200 personnes pas un studio avec un producteur et un réalisateur. En dépit de cela, quelques brillantes individualités, les bons orateurs, les pédagogues, réussissent à intéresser l'auditeur de radio. C'est le cas, qui aurait pu en douter, avec Michel Pastoureau (voir ce nom dans la fenêtre de recherche) dans symbolique et sensibilité dans l'Occident médiéval, conférence de plus d'une heure trente donnée en avril 2017 au Palais de la découverte et Cité des sciences et de l’industrie.

Pour l'écoute d'une émission de radio avec l'historien, voir Les chemins de la connaissance  "Bleu, blanc, rouge : pourquoi ?" de 1994, rediffusée en mars de cette année. Vu comment Michel Pastoureau a été traité ces dernières années à France Culture, notamment lors d'émissions d'été mal préparées par une débutante, on peut imaginer qu'il préfère exposer seul sa grande érudition et répondre à des questions intelligentes dans un cadre plus approprié.

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Inoubliable Abraham Moles (1920-1992) - Dim 24 Sep 2017, 15:03

À l'occasion de la manifestation à la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg du 29 09 au 29 10 2017 Hommage à Abraham Moles, retour sur l'inoubliable voix dans les archives de Regards sur France Culture avec Abraham Moles (...) - le Ven 09 Sep 2011 :
Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t31p60-les-passagers-de-la-nuit-thomas-baumgartner#10124) a écrit: (...) En ce moment même l'invité Alexandre Castant évoque une de ses grandes influences : Abraham Moles, chercheur et curieux, curieux chercheur, que bizarrement tout le monde ce soir semble appeler "Abraham Môle" était-il rugbyman cet ancien de l'INPG qui après Grenoble, partit enseigner un peu partout entre autres à  Mexico et à l'école d'ULM (pas celle du Veme  arrondissement, celle de la ville d'ULM) avant de se poser définitivement à Strasbourg où pendant des années il impressionna son public, par sa pensée originale et son humour.  (...)
et une mémorable série de Chemins de la Connaissance d'octobre 1990 intitulée Les prospérité du kitsch  (Allô, Philippe Garbit ? Avez-vous une place pour Abraham Moles dans une des Nuits de France Culture à venir ?).

* Colloque, exposition, concerts et visite pour explorer l’œuvre du professeur A. Moles (1920-1992) tournée vers la transdisciplinarité entre sciences dures, arts et sciences sociales.

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Le coupe-coupe et le smartphone - Jeu 09 Nov 2017, 12:58

Un reportage de 16 minutes, Mise au point, diffusé par la Radio Télévision Suisse le 29 octobre 2017, qui à la fois désespère et donne de la vigueur grâce à ces jeunes qui s'engagent pour les Tortues marines en danger dans le 101e département français, Mayotte.  C'est aussi un mini reportage sur les conditions de vie dans l'île. À lier à une actualité récente.

Pour une explication du titre de ce post, voir à partir de 10'55.

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Ingénieurs du son, où êtes-vous ? - Mer 24 Oct 2018, 20:10

Lvstvcrv(https://regardfc.1fr1.net/t871-avis-critique#31502) a écrit:(...) on peut écouter cette conférence téléchargeable de l'ENS L'Astrée d'Honoré d'Urfé dans le cycle "La voix d'un texte". Une excellente conférencière (Delphine Denis, professeur à la Sorbonne) à la diction parfaite parvient à donner envie de mieux connaître cette œuvre si peu actuelle et d'une réputation rébarbative. Elle illustre sa présentation avec des extraits lus par Coline Moser, comédienne, par exemple le début de l'œuvre [son mp3="http://savoirs.ens.fr/uploads/sons/2017_03_06_moser_denis.mp3" debut="09:01" fin="11:46"].

Dans son roman, d'Urfé, homme d'armes et de lettres dans une époque troublée, propose un honnête programme qu'il annonce dans le sous-titre [son mp3="http://savoirs.ens.fr/uploads/sons/2017_03_06_moser_denis.mp3" debut="06:18" fin="06:44"], et les personnages vivent dans le Forez [son mp3="http://savoirs.ens.fr/uploads/sons/2017_03_06_moser_denis.mp3" debut="20:21" fin="20:50"] pour échapper au tumulte du monde.

Allez, c'est décidé, on fait un effort pour la lecture de l'œuvre. Penser l'activisme et rêver au Forez.
Cette suggestion, faite initialement dans le fil "Avis critique" me  donne l'occasion de revenir sur le précieux savoir-faire de Radio France en matière de prise de son.

En effet, la conférence ci-dessus, comme bien d'autres suggérées par France Culture comme ici ou , cette conférence, donc, est inaudible dans de bonnes conditions.

On ne s'improvise pas "enregistreur".  Les métiers d'ingénieur du son ou de musicien metteur en onde visent en effet à offrir une matière sonore de qualité qui rende justice aux intervenants et qui donne un confort d'écoute à l'auditeur.

On avait remarqué le problème de l'enregistrement de conférences à l'Institut de la mode et sur Canal Académie. On le retrouve dans la plupart des conférences d'universités ou de Grandes écoles signalées sur franceculture.fr.

France Culture se trompe largement en promouvant des produits sonores bas de gamme sur sa page d'accueil. Il serait temps de rappeler (dans une émission ?) l'importance des bonnes conditions techniques d'enregistrement, des choix avisés des professionnels (place de dispositifs acoustiques lors d'enregistrements publics), du traitement adéquat des fichiers numériques avant mise à disposition, dans la création d'une production sonore.

Le brut de décoffrage présenté avec des titres ronflants est un manque de respect et une tromperie sur le produit.

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Philaunet
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La Fondation Singer-Polignac - Mar 05 Fév 2019, 09:44

Merci pour ce rappel. Dommage que vimeo ne se laisse pas facilement convertir en fichier mp3.
Yann Sancatorze(https://regardfc.1fr1.net/t820p20-sous-la-couverture-de-philippe-venturini#32238) a écrit:
Philaunet a écrit:** Fondation Singer-Polignac

Etablissement public national créé en 1928, la Fondation Singer-Polignac se consacre à des activités de mécénat en faveur des arts, des lettres et des sciences et œuvre grâce à ses propres fonds.
A signaler, le compte Vimeo de la fondation, qui regorge de concerts et de conférences en accès gratuit (le format habituel tourne autour des 30mn) . De la matière à podcast ! Les proustiens y trouveront des pépites. Toutes choses que France Culture ne veut plus faire. Pensez-donc, Les lumières de l’univers : de l’astrophysique à la nouvelle musique des sphères, à 14h, c'est intéressant mais bon...
Rappel mésopotamien pour les nouveaux lecteurs : Dans les journaux français & Encore le Pince Oreille.

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La guerre et la paix, feuilleton de René Jentet - Mer 06 Mar 2019, 21:53

Sur le site de l'Institut National de l'Audiovisuel, le patrimoine radiophonique est payant, hélas. Mais ici le prix est raisonnable (15 euros) sachant que les prix pratiqués sur le site de l'INA paraissent complétement incohérents*.

Vient d'arriver une œuvre-monument qui se passe de commentaire :

La guerre et la paix

25 épisodes de plus d'une demi-heure, en gros 15h30. Feuilleton du 17/10 au 18/11/1966
Réalisateur : René Jentet
Bruiteur : Robert Maufras
Adaptateur : Georges Govy
Musique originale : Ivan Semenoff
Interprètes : Jean Topart, Nelly Borgeaud, Robert Murzeau, Jacques Dumesnil, Jean Bollery, Jean Leuvrais, Maria Tamar, Lily Siou, France Descaut, Yves Peneau, Robert Maufras
Choeurs Paul Volochine
Opérateurs de prise de son : Yann Paranthoën, Jean Jusforgues

Extrait de la présentation : "Sa mise en ondes par Georges Govy, d'origine russe et parfait connaisseur de la dramaturgie du micro, conjuguée à la réalisation de René Jentet, en fait un monument de l'art radiophonique servi par des moyens exceptionnels et prestigieux : quelque cent-soixante comédiens, un peloton de la Garde républicaine pour la reconstitution des batailles, et des chœurs russes orchestrés par Paul Volochine"

* Par exemple, Crime et châtiment par la même équipe (Govy/Jentet), d'une durée de 5 h, coûte presque le double...
Par contre, pour l'avoir écouté, ce feuilleton est exceptionnel.



Dernière édition par Curly le Mer 06 Mar 2019, 22:19, édité 2 fois

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C'était mieux avant... - Mer 06 Mar 2019, 22:01

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t8p90-instituts-musees-bibliotheques-les-ressources-en-ligne#32482) a écrit:Sur le site de l'Institut National de l'Audiovisuel, le patrimoine radiophonique est payant, hélas. Mais ici le prix est raisonnable (15 euros) sachant que les prix pratiqués sur le site de l'INA paraissent complétement incohérents*.

Vient d'arriver une œuvre-monument qui se passe de commentaire :

La guerre et la paix

25 épisodes de plus d'une demi-heure, en gros 15h30. Feuilleton du 17/10 au 18/11/1966
Réalisateur : Rene Jentet
Bruiteur : Robert Maufras
Adaptateur : Georges Govy
Musique originale : Ivan Semenoff
Interprètes : Jean Topart, Nelly Borgeaud, Robert Murzeau, Jacques Dumesnil, Jean Bollery, Jean Leuvrais,Maria Tamar, Lily Siou, France Descaut, Yves Peneau, Robert Maufras
Choeurs Paul Volochine
Opérateur de prise de son : Yann Paranthoën, Jean Jusforgues

Extrait de la présentation : "Sa mise en ondes par Georges Govy, d'origine russe et parfait connaisseur de la dramaturgie du micro, conjuguée à la réalisation de René Jentet, en fait un monument de l'art radiophonique servi par des moyens exceptionnels et prestigieux : quelque cent-soixante comédiens, un peloton de la Garde républicaine pour la reconstitution des batailles, et des chœurs russes orchestrés par Paul Volochine"

* Par exemple, Crime et châtiment par la même équipe (Govy/Jentet), d'une durée de 5 h, coûte presque le double...
Par contre, pour l'avoir écouté, ce feuilleton est exceptionnel.
Ce n'est donc pas le découpage en 210 confettis de moins de cinq minutes que lut, sans inspiration aucune, l'indéboulonnable Podalydès en 2014 et 2015... FICTION - Denis Podalydès lit \"La guerre et la paix de Léon Tolstoi\" 210 26/06/2015

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Les feuilletons radiophoniques - Ven 08 Mar 2019, 19:55

Pour compléter le post signalant la sortie récente de La guerre et la paix, quelques grands feuilletons disponibles sur le site de l’Institut National de l’Audiovisuel. Bien sûr tout cela est payant, et les prix sont d’une incohérence la plus totale.
Cela préfigure peut-être l'avenir, c'est à dire le contenu et la qualité à ceux qui paient, et la médiocrité à la gratuité.

Les feuilletons suivants s’écoutent et se réécoutent avec plaisir.
Une petite sélection par ordre chronologique :

- Jacques le Fataliste et son maître (1963) adapté par Roger Pillaudin avec Jean-Pierre Cassel (Jacques) et Jean-Roger Caussimon (le maître). La durée des épisodes est assujettie aux histoires racontées. Par exemple, l’épisode de Mme de La Pommeraye s’étale sur plus d’une heure.
Dans les trois derniers épisodes Jean-Roger Caussimon est ouvertement remplacé par un autre acteur, déjà interprète d’un personnage secondaire.
Réalisation de Henri Soubeyran 10 épisodes

- Crime et châtiment (1965) adapté par Georges Govy, avec Julien Bertheau dans le rôle de Porphyre.
Réalisation de René Jentet. 10 épisodes
Une merveille...

- L’homme qui rit (1967) adapté par Francine Mallet
Réalisation de Henri Soubeyran 13 épisodes (qui s’achètent à l’unité)

- Les fruits du Congo (1973) adapté par Jacqueline Lenoir
Réalisation Bronislaw Horowicz 25 épisodes

- Le chevalier à la charrette (1975) adapté par Claude Duneton
Réalisation de José Pivin 22 épisodes
Déjà évoqué dans un post précédent.

- Martin Eden (1977) adapté par Driss Chraïbi
Réalisation de Jeanne Rollin-Weiss (A l’unité…)

- Perdus dans la mer de Weidel (1977) de Michel Chaillou
Réalisation de Jean Couturier 9 épisodes d’environ 1/4 d’heure. (Encore à l’unité...)
L’histoire : « Neuf hommes en perdition sur une banquise de l'Antarctique tentent, par le truchement d'un poste émetteur, de gagner la terre ferme.Le navire "L'aventure" est encerclé par la banquise, le capitaine Prieur cherche à se faire entendre des secours...Le capitaine et l'équipage décident d'abandonner le navire et de rejoindre l'Ile de l'Éléphant... ne reste plus que neuf survivants.. »
L’auditeur capte les messages radio de l’équipage.  

- Le mystérieux docteur Cornélius (1977/78) adapté par Edith Loria avec Michel Bouquet, Jean Topart, et Jean Wiener à la musique et dans le rôle du bon professeur Bondonnat.
Réalisation de Alain Barroux 35 épisodes
Diffusé dans les nuits en 2010, avant l’arrivée des podcasts.
Une aventure totalement rocambolesque.


Et enfin, encore disponible sur le site de France Culture, donc gratuit, Le mystère de la chambre jaune réalisé en 1983 par Jean-Jacques Vierne et adapté par Philippe Derrez. 25 épisodes. La longueur permet de suivre les pistes et autres raisonnements de Rouletabille dans les moindres détails.
Peut-être pourrons-nous bientôt entendre dans les Nuits à venir Le parfum de la dame en noir (1985).

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Les nuits du bout du monde - Mer 13 Mar 2019, 08:52

L’Institut National de l’Audiovisuel, un patrimoine radiophonique payant

Stéphane Pizella


Stéphane Pizella est une des plus grandes voix de la radio.
Chacune de ses Nuits du bout du monde s’ouvre par un générique très long, un extrait de la Grand Canyon Suite de Ferde Grofé, qui installe une ambiance propice aux balades les plus cosmopolites, aux contes les plus merveilleux, ou aux récits policiers qui ne manquent pas de digressions envoûtantes.
Chaque histoire, ou promenade, emmène l'auditeur dans un monde proche de celui des rêves. Et ceci avec des moyens d'une grande simplicité : une voix, des disques.
Diffusées tous les mardis soirs sur Inter Variétés, ces émissions n’ont absolument rien perdu de leur superbe.
René Cambien enrobe les récits de S. Pizella de musiques évocatrices, qui ont aussi une fonction totalement descriptive. Certains morceaux, répétés comme des leitmotiv, deviennent comme des signes de connivences avec l'auditeur.
Dans les années 50, l’émission était en direct et l'ingénieur du son René Cambien devait jongler avec beaucoup d’agilité avec les différents disques.
Au début des années 90, une émission estivale du réalisateur Jean-François Remonté, sur France Inter (Radio mémoire), en diffusait des extraits.
Aujourd’hui, l’INA en a mis sur son site pas moins de 130. (Émissions du 06/04/1965 au 11/03/1969)
Les épisodes sont en vente à l'unité (3 euros).
De temps en temps il faut surveiller car de nouvelles émissions se rajoutent discrètement.
Stéphane Pizella adapte toujours de manière très personnelle des récits d’origines diverses, se débrouillant même parfois pour les lier entre eux : Pourquoi ai-je suivi l’homme a la valise ? prépare son adaptation de Monsieur Arkadin d'après Orson Welles. Il s’approprie si bien de l'histoire, l'enrichit de digressions, que l’on en oublie le film.
En plus des deux histoires citées, on peut retrouver des contes extraits d'un recueil de Philippe et Ré Soupault, mais aussi Le monte-charge de Frédéric Dard, des récits d' Alexandre Dumas, et surtout une gigantesque adaptation du roman Bruges la morte de Georges Rodenbach, Quand le jour meurt sur les canaux de Bruges, en 46 épisodes.
Quelques acteurs, comme Evelyne Selena, Jean Topart ou Michel Bouquet, sont parfois appelés en renfort.
L'émission la plus ancienne proposée, Lili de Saïgon commence de manière un peu abrupte, ce qui laisse supposer que l'histoire a été amorcée précédemment.


Dans les Nuits, quelques miettes de Stéphane Pizella, le meilleur étant sur le site de l’INA.

Journal parlé, Les coulisses de la police judiciaire ou l'énigme de la pochette de soie avec les policiers du quai des Orfèvres (05/08/1951) Il faut descendre un peu sur la page de la nuit rêvée.
Une réussite dans le genre. Sous prétexte d’un reportage, il s’agit en fait d’un vrai récit policier.

Le quart d'heure des grands reportages -  (03/03/1950 Chaîne Parisienne)
24 heures à l'Elysée
Le quart d’heure en question dure le double.

Le Canada, 23/01/1951 (Les nuits du bout du monde) Présentation un brin compassée du pays.

Paysages - La Corse (16/07/1951, Chaîne Parisienne) Du pittoresque, un peu d’humour, et une histoire de brigand [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.12.2016-ITEMA_21167563-3.mp3" debut="21:14" fin="25:42"]

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Sherlock Holmes, Arsène Lupin, Nick Carter & Alfred Hitchcock sélection - Sam 06 Avr 2019, 10:12

Après Stéphane Pizella, La guerre et la paix, et autres feuilletons radiophoniques, Maurice Renault.
Toujours sur le site de l'INA, donc payant.
Maurice Renault a travaillé au sein de l'équipe de Faits divers au début des années 1950 avec Pierre Véry, Germaine Beaumont, Jean Luc, et Pierre Billard. Après un court passage à Radio Luxembourg, il va créer sur France II Régionale une série "d'enquêtes et d'aventures". Les adaptations seront de Jean Marcillac. La réalisation d'Abder Isker, puis de Gilbert Cazeneuve.

D'abord ce seront les enquêtes de Sherlock Holmes :
1- D'octobre à décembre 1958, 12 enquêtes, mais une demeure manquante.
2- De fin avril à fin juillet 1959, 14 enquêtes.
et 3- D'octobre 1959 à janvier 1960, 10 enquêtes, avec Le chien des Baskerville en trois épisodes (déjà adapté par Narcejac pour Faits divers) . Michel Etchevery y endosse le rôle de Holmes.
Maurice Teynac est Sherlock Holmes et Pierre Mondy, puis Pierre Destailles, Watson. A la fin de la troisième série, pour les cinq derniers épisodes, le détective sera interprété par Georges Descrières.
                                                                Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 10 Sherlo11
Maurice Renault sous la loupe de Sherlock Holmes (M. Teynac). Watson (P. Destailles), inquiet, a bien vu qu'il était photographié.


Suivront
Les aventures d'Arsène Lupin, en 51 épisodes. La série commence par l'adaptation de nouvelles. Ensuite les romans sont découpés en plusieurs épisodes. Michel Roux est Arsène Lupin.

Puis
             Les exploits de Nick Carter, de fin septembre 1961 à octobre 1963. 53 épisodes auxquels vient de s'ajouter Dites-le avec du lilas.

            Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 10 Nick_c11
Maurice Renault, avec les lunettes, entouré de Michel Gatineau (Nick Carter) à sa gauche, et de Abder Isker à sa droite.
A genou, Jean Marcillac. Les deux dames restent à identifier.

La série prendra fin avec Hitchcock sélection de janvier 1963 à janvier 1964, adaptations de plusieurs histoires extraites du "Alfred Hitchcock Magazine", diffusées dans un premier temps en alternance avec Nick Carter. Les adaptations de ces récits policiers ne sont plus de Jean Marcillac mais de André-Paul Duchateau, Maurice-Bernard Endrèbe, André Picot, Jean-Jacques Steen, Philippe Hébert, Charles Maître, qui ont aussi écrit pour Les maîtres du mystère, qui présente du coup des points communs avec cette série. Lorsque la dramatique n'est pas trop longue, l'émission s'ouvre par une rubrique d'actualité du genre policier. Contrairement aux autres séries de Maurice Renault, pas de héros récurrents.
A partir de novembre 1963, la série bascule sur la toute nouvelle Inter Variétés.
Certains épisodes sont manquants.

D'une durée de 30 à 40 mn, ces dramatiques mises en onde avec beaucoup de simplicité, doivent beaucoup à l'efficacité des adaptations, et à leurs interprètes, souvent inspirés.

Toutefois, dans les pages des Nuits sont disponibles, gratuitement donc :
- Sherlock Holmes, Le problème du pont de Thor et le vampire du Sussex (22/06/1959)

Plusieurs "Arsène Lupin" :
- Arsène Lupin défie Herlock Sholmès (01/10/1960)
- Arsène Lupin en prison (12/02/1960)
- La dame blonde, (21/01/1961), (28/01/1961) et (04/02/1961)
- Et enfin un morceau de choix, L'aiguille creuse,
Première, deuxième et troisième partie.
"Ici Maurice Renault, bonsoir mes chers amis ..." [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-29.07.2018-ITEMA_21741405-8.mp3" debut="01:19" fin="05:25"] A suivre...

Ajoutons une dramatique qui combine deux aventures de Lupin, Le mariage d'Arsène Lupin ou l'écharpe de soie rouge (11/09/1950) avec Raymond Rouleau, Françoise Lugagne, Noël Roquevert, Pierre Trabaud, Albert Gercourt, Gérard Oury, Henri Nassiet, Annette Poivre, Jean d'Yd, Robert Moor, Janine Denayer, Pierre Marteville et Louis de Funès.
Adaptation : Pierre-Christian Renard, texte et dialogues : Frédéric Grendel, réalisation : Raymond Rouleau
Et, plus ancien encore, une pièce de Maurice Leblanc et Francis de Croisset intitulée sobrement Arsène Lupin (14/09/1948) réalisation : Léon Ruth.
Ces deux pièces, surtout la seconde, n'ont pas l'éclat de la série de Maurice Renault et Jean Marcillac.

Les deux photos sont extraites de l’ouvrage de Jacques Baudou, Radio Mystères, le théâtre radiophonique policier (Encrage/Ina, 1997)

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Gilbert Simondon himself en 1967 et analysé en 2000 par Gilbert Hottois - Mer 31 Juil 2019, 10:23

Suite de trois messages dont le premier incitait, le dim. 28 Juil. 2019, à l'écoute de Avoir raison avec Gilbert Simondon.

La page de cette émission d'une heure ne mentionne pas l'intervenant (ou sont ils plusieurs ?). Nous ne savons pas non plus quelle forme radiophonique prend cette évocation. Tout au plus savons-nous que c'est le sociologue matinalier, baptisé sur ce forum "Il-est-sept-heures-Guillaume-Erner", qui la présente. Qui nous en dira plus ?

En attendant, reportons-nous à l'extrait d'émission télévisée insérée dans le post de blog Entrez dans le monde merveilleux de Gilbert Simondon, vidéo intitulée "Gilbert Simondon et l'amitié de la technicité (1967)". Belle citation de "Du mode d’existence des objets techniques".

Plus proche de nous dans le temps, le 19 01 2000, la conférence de Gilbert HOTTOIS reproduite sur Canal-u-tv La technophilie, le point de vue de Simondon.

Canal-u-tv avait très bien fait les choses en créant des signets indiquant les différentes parties de l'intervention. Celle sur Simondon court de 26'57 à  41'49. Pour les technophiles il est aisé d'en faire un fichier audio...

Le sujet dans lequel est inséré le passage : "La technoscience: entre technophobie et technophilie".
Pour certains penseurs de la science et de la technique contemporaine, Heidegger, Habermas, Ducassé, Ellul, Jonas, Simondon, Engelhardt, Henry, Laffitte, Marcuse, la question de l'autonomie de la technique se pose à des degrés divers et selon des perspectives variées. Une vision plus personnelle de notre civilisation technoscientifique et pluriculturelle, à la charnière de la modernité et de la postmodernité sera également développée par l'auteur.

Pour permettre à Marie Richeux et à Sandrine Treiner de choisir ce podcast d'été à écouter sur une chaise longue devant la mer en sirotant une limonade car la conférence est dite "Tous publics", voici la classification Dewey :
Epistémologie (théorie de la connaissance), Etudes historiques relatives aux technologies de archéologie industrielle, Technologie – Philosophie et théorie
•  Catégorie : Conférences
Niveau : Tous publics / hors niveau
Disciplines : Sciences humaines et sociales pour l'ingénieur, Philosophie des sciences et des techniques - Epistémologie
Collections : Première étape de réflexion et de critique: le savoir, la technique et l'éthique

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Re: Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne -

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