Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 


Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 11, 12, 13

Accueil / Web & médias

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne    Page 13 sur 13

Bas de page ↓   

Philaunet En ligne


Admin

121
Répondre en citant  
''Un bon tuyau pour un appartement'', pièce radiophonique (20-04-1954) - Ven 19 Aoû 2022, 15:55

Sur le site Madelen de l’INA ou sur la chaîne YouTube dédiée, une autre pièce amusante, quoique imprégnée des problèmes de l'époque évoqués dans l'annonce de la pièce et dans celle-là-même (voir plus bas).
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t940-les-maitres-du-mystere-et-autres-series-de-germaine-beaumont-pierre-billard#38103) a écrit:Trois « Faits divers »
(...)
Un bon tuyau pour un appartement (20-04-1954) (second lien ici)
de François Timmory
avec Jacqueline Rivière (Minouche Quidam), Jean-Claude Michel (Jean Quidam), Jane Marken (Augustine Toton), Jeanne Dorival (Maryse Moisi), Becky Rosanes (Madame Plumet), Gaëtan Jot (Monsieur Plumet)
bruitages Gabriel de Rivage
assistant de production Jean Garretto

Le fait divers qui sert de point de départ à l’auteur, mais de point d’arrivée dans le récit, est une escroquerie : faire croire à des habitants d’un appartement qu’il est habité par un fantôme pour pouvoir récupérer le logement.
Un jeune couple va essayer de récupérer de cette manière l’appartement d’une de leur voisine. Dès le début, chaque élément mis en place par l’auteur, même celui qui paraît au départ le plus insignifiant, voire le plus invraisemblable (le journal intime du mari décédé retrouvé par le jeune homme dans l’appartement de la veuve) va servir ensuite le récit. Cet artifice efficace, mais classique, permet à la fiction de gagner en rythme.
L’interprétation est dominée par Jane Marken (la veuve) et Jeanne Dorival (l’occultiste). Le dialogue de cette dernière avec le fantôme est savoureux. (...)
Extrait de l''annonce de la pièce : "Après tant de siècles de marche et de progrès vers la civilisation, voilà où en est réduite l’humanité, à ne pas savoir où reposer sa tête (...) l’homme de 1950 a découvert le secret de l’atome,  mais pour ce qui est de se loger il n’est pas plus avancé que ses lointains ancêtres. (...) Comment s’appelait l’abbé Pierre à l’époque des cavernes ? Hâtons nous d’en rire de peur d’en pleurer".

Appel de l’Abbé Pierre - Prononcé le 1er février 1954 sur les antennes de Radio-Luxembourg



Passage de la pièce qui pourrait presque s'appliquer encore aujourd’hui, de 19'40 à 20'34 : "Enfin bougre de bougre, ce n’est pas un crime de vouloir un toit !". Le couple joue en imagination les rôles de personnes désespérées en quête de logement face à des agents immobiliers et des loueurs privés.  

On comprend le moyen le plus fantaisiste employé pour obtenir un appartement !

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

122
Répondre en citant  
''Une jeune fille blonde en robe de bal'', pièce radiophonique (11-05-1954) - Sam 20 Aoû 2022, 09:18

Troisième pièce présentée par Curly dans le billet ci-dessous, disponible à l'écoute sur le site Madelen de l’INA ou sur la chaîne YouTube dédiée. Du très haut niveau d'interprétation et une réalisation sans faille.
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t940-les-maitres-du-mystere-et-autres-series-de-germaine-beaumont-pierre-billard#38103) a écrit:Trois « Faits divers »
(...)
Une jeune fille blonde en robe de bal (11-05-1954) (second lien ici)
de Jean Marcillac
avec Germaine Kerjean (Mme Le Hallec), Julien Bertheau (Olivier), Jacqueline Rivière (Pascaline), Roger Coggio (Michel), Albert Gercourt, Raymond Pélissier, Jean Bolo, Yves Duchateau, Armand Vallé Valdy, Marcel Lestan, Marie-France
prise de son Noël Barbet
opérateur Charles Marié
bruitages Gabriel de Rivage
assistant de production Jean Garretto

A l’ouverture d’un caveau de famille, on trouve un cercueil supplémentaire. Le fait divers qui sert de point de départ, Jean Marcillac s’en débarrasse dès les premières minutes. Il va axer sa fiction autour d’une histoire d’amour (Pierre Billard a sorti le prélude de « Tristan et Iseult » de Wagner) contrariée par une parente acariâtre, grande industrielle qui ne souhaite pas que son petit-fils se marie avec une fille sans fortune. L’intrigue amoureuse va mal se dénouer pendant l’Occupation allemande.
La fiction est entièrement construite autour d’un seul dialogue, ponctué de retours en arrière, entre le meilleur ami du petit-fils qui va expliquer la présence du corps de cette jeune fille en robe de bal dans le caveau, et la grand-mère teigneuse. L’interprétation de Germaine Kerjean et de Julien Bertheau est parfaite.
La chute de l’histoire, incohérente, mais heureuse, est là pour rassurer les auditeurs, effaçant un peu les atrocités commises par Mme Le Hallec, personnage sorti tout droit de l’univers de Dickens. On pense effectivement à Dickens dans l’opposition simpliste qui est faite entre la pureté, l’innocence du couple d’amoureux et la méchanceté, l’inhumanité de la grande industrielle. (....)
Très convaincante création romanesque, nous sommes à neuf ans de la fin de la guerre et l'on sent un engagement profond des acteurs dans leurs rôles. Un moment où l'on peut sourire : la jeune télégraphiste identifie le prélude de « Tristan et Iseult » après quelques secondes de sa diffusion à la radio. Plaisir de l'invention peu crédible pour obtenir un effet qui saisit. On imagine mal la même scène dans une fiction contemporaine diffusée par France Culture...

Germaine Kerjean en Mme Le Hallec crée un personnage terrifiant avec un immense talent. Inoubliable.

Curly 

Curly

123
Répondre en citant  
Neuf métamorphoses d'Ovide adaptées par Gilbert Lely (France Culture, 1967) - Dim 27 Nov 2022, 18:46

Beaucoup d'émissions de France Culture sur la chaîne YouTube ÉCLAIR BRUT. De quoi remplacer avantageusement les actuelles Nuits de France Culture, qui se vident progressivement de tout contenu un tant soit peu littéraire.

Parmi la multitude d'émissions proposées, soulignons la présence de

Neuf métamorphoses d'après Ovide (09-04-1967)
adaptation en vers libre, avec prologue, interludes & épilogue par Gilbert Lely
musique originale Jacques Boisgallais, orchestre dirigé par Jean Lamy
avec Alain Cuny, Michel Bouquet, Jean Topart, Jean-Louis Jemma, René Farabet, Pierre Constant, Jean Gastaut, Nelly Borgeaud, Nathalie Nerval, Nita Klein, Jacqueline Morane
chef opérateur du son Jean Pantaloni, collaboration technique Jean-Louis Guérin, assistante Lucette Aléo
réalisation Alain Barroux

Entre chaque histoire, Gilbert Lely a inséré des textes poétiques de son cru. Peu de dialogues dans cette fiction. Les acteurs se passent le relais pour assurer la narration. Pas de bruitages non plus. A la place, une musique originale de Jacques Boisgallais, plus proche de styles musicaux de la première moitié du XXème (Stravinsky, Bartok, voire l 'école de Vienne) que de la musique contemporaine des années 60.
Ce compositeur fut de 1957 à 1989 musicien-metteur en onde à la radiodiffusion française, puis, suite logique, à Radio France.

Voici les neuf métamorphoses choisies par Gilbert Lely : Apollon & Hyacinthe, Écho & Narcisse, Daphné & Apollon, Phaéton, Orphée & Eurydice, Orphée & les Bacchantes, Hermaphrodite & Salmacis, Persée et le dragon, Actéon.

                           

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

124
Répondre en citant  
Michel Pastoureau, ''Le Corbeau : Une histoire culturelle'' (2022) - Jeu 20 Avr 2023, 09:39

Haro sur le corbeau ! - Histoire culturelle d’un oiseau réprouvé Avec Michel PASTOUREAU, Canal académies - le 17 mars 2022.

On croyait avoir tout entendu de la bouche de Michel Pastoureau sur le corbeau après avoir suivi ses interventions sur France Culture durant trente ans. Mais non, voilà que l'on s'instruit plus avant avec ce parcours synthétique de l'histoire d'un oiseau aux significations ambivalentes dans la culture européenne. Un dialogue sain où Priscilla de Lassus suit son conducteur chronologique, sans se mettre en avant (cela change de France Culture !) et en offrant à l'auditeur une nouvelle preuve que recevoir le savoir d'un érudit peut donner de la jubilation.

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 13 Scree470

Michel Pastoureau sur ses livres penché, traquait d’un oiseau les images. C’est le corbeau qui l’aurait embauché pour un vol à travers les âges… Hé bonjour, vous l’avez compris, nous sommes en compagnie du grand spécialiste de la symbolique des animaux. Il vient de doter son bestiaire d’un nouveau spécimen, le corbeau.

Ce volatile au noir plumage était vénéré par les peuples d’Europe du Nord. Il a perdu de son prestige avec le christianisme pour devenir une bête impure et diabolique. Cette histoire se poursuit sur deux millénaires jusqu’aux oiseaux terrifiants d’Alfred Hitchcock.

Aujourd’hui, le corbeau pourrait bien prendre sa revanche grâce à son intelligence extraordinaire. Michel Pastoureau est correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Émission proposée par : Priscille de Lassus

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

125
Répondre en citant  
Le musée Eugène Delacroix, rue de Furstenberg, Paris VIe - Dim 30 Avr 2023, 10:10

Canal Académies a depuis peu décidé de mettre en accès libre les causeries avec des Académiciens, des écrivains, des conservateurs de musée, etc. Voilà qui est fort bienvenu et qui compense largement les défaillances de France Culture, notamment pour les visites commentées de musée.

Et justement, en voici une remarquable titrée L’artistique demeure du peintre et académicien Delacroix ( le 10 juin 2007). Nous sommes en compagnie de Catherine Adam dont le nom n'apparaît nulle part sur la page descriptive et qui est entre-temps devenue Catherine Adam-Sigas, désignée "documentaliste au musée Delacroix" dans plusieurs livres. Nous l'écoutons parler de "l'atelier fabuleux au cœur de Paris" dans une langue riche et avec une remarquable élocution .

La première partie est consacrée à la biographie du peintre et à son œuvre, notamment ses dessins ; la seconde retrace le passage de l'installation de l'atelier à la création du musée.

Photo illustrant le site du Musée National  Eugène Delacroix, qui propose l'exposition "Delacroix et les arts. Un pont mystérieux" (18 février - 18 septembre 2023).

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 13 Scree485

Voir parmi les nombreuses publications : Delacroix et l'antique, Catalogue de l’exposition présentée au musée Eugène Delacroix du 9 Décembre 2015 au 7 Mars 2016.

« Lorsque Eugène Delacroix s’installa rue de Fürstenberg en 1857 en tant que locataire, il fit construire, dans le jardin dont il avait l’usage, un atelier de belles dimensions où il travailla à ses dernières créations. Bien qu’elle donnât sur le jardin, donc pour son seul agrément, il choisit d’orner la belle façade, rythmée à l’image de celles des demeures néoclassiques anglaises, de moulages d’oeuvres antiques. Associant Athènes et Rome, les luttes menées par Thésée et l’harmonie offerte par les beaux-arts, l’instant du combat et l’éternité de la création artistique, la façade du dernier atelier du peintre compose une sorte de programme intime, en hommage à l’Antiquité secrète de Delacroix. (...)»
Atelier, musée, demeure, ce lieu témoigne des grandes œuvres du peintre et offre une collection stupéfiante d’objets, d’autographes et de dessins qui livrent la véritable vie de l’homme qui fut membre de l’Académie des beaux-arts dès 1857.

C'est rue de Furstenberg, à Paris, que Delacroix termine sa vie (1798-1863). A l'ombre de la petite place, le musée se situe non loin des églises Saint Germain et Saint Sulpice où règne encore l'aura du grand artiste.

"Liberté guidant le peuple"

Au fil des années, en partie pour des raisons de santé, le peintre se retire peu à peu de la vie publique et n'ouvre sa porte qu'à de rares intimes.
Baudelaire, qui fait de Delacroix l'artiste moderne par excellence, s'assoie [sic] sur le banc de la place de Furstenberg pour guetter une sortie du peintre qu'il suit sans oser l'aborder ; Monet et Bazille cherchent à apercevoir, d'une fenêtre de l'immeuble voisin, son ombre aller et venir dans son atelier.

Atelier d’Eugène Delacroix, rue de Furstenberg

Atelier, musée, cet endroit a vu passer nombre d’œuvres du peintre et nous offre une collection variée où nous trouvons bien entendu des peintures bien connues mais aussi des objets plus insolites, d’Afrique du Nord, des œuvres sur papier, des souvenirs, des autographes. (...)

Curly 

Curly

126
Répondre en citant  
''INA Podcasts'' - Jeu 27 Juil 2023, 11:43

Retour sur certains liens donnés dans le fil « Maîtres du mystère ».
Il y a du neuf depuis quelques semaines.
L’INA a supprimé de sa plateforme (Madelen, car archive = nostalgie) à peu près tous les contenus audio. Depuis quelques années (5/6 ans à peu près), elle ne rajoutait déjà plus rien.
Or, depuis 5/6 ans (à peu près, toujours, ex. la chaîne YouTube JL Linconi qui est devenue hyperactive depuis 5 ans, précisément cette fois-ci), quelques chaînes YouTube ont fleuri pour proposer ces contenus INA, gratuitement. La qualité des copies est parfois très mauvaise, parfois aussi bonne que celles proposées alors par l’INA, et même, de nombreuses nouveautés sont apparues (feuilletons, quasi-totalité de « L’heure du mystère », de nouveaux « Maîtres du mystère » ou « Mystère, mystère » …).
Certaines chaînes ont fermé entre temps, d’autres sont restées, solides comme des rocs, avec des contenus impressionnants (Linconi again) mais très souvent tellement compressés que les distorsions rendent l’écoute difficile.
Depuis fin février, l’INA tente sa chance sur YouTube. Il existe une chaîne INA Podcasts.
Au lieu de demander la suppression des chaînes qui le pille allègrement (et les droits de diffusion ?), l’INA monte sa chaîne et propose notamment une playlist « Maîtres du mystère », qui s’enrichit mollement depuis mars de quelques titres.
Les enregistrements ont été, nous signale-t-on, « restaurés ». Parmi les numéros des « Maîtres » qui figuraient déjà précédemment sur le site de l’INA, il n’y a aucune différence notable : c’est la même chose, c’est-à-dire que cela reste de bonne qualité.
La dernière mise en ligne nous intéresse tout particulièrement, puisqu’il s’agit du « Procès Bellamy », en quatre parties, qui avait fait l’objet d’un billet en janvier. Les liens du billet ont été corrigés.
Les liens renvoyaient vers la version Linconi, la seule disponible alors. Celle de l’INA est incomparablement meilleure. L’INA a ajouté deux sonals, un avant, un après l’émission.
L’INA ne s’est par arrêté là. Il a déposé sa liste de « Maîtres du mystère » sur Amazon. Les (pour l’instant) vingt-et-un numéros sont disponibles aussi, gratuitement aussi, et encombrés, en plus des sonals, de deux publicités, dont une, fort longue, pour la plateforme Madelen.
L’INA a suivi des cours de marketing intensif : Madelen est identifiée à une jeune personne qui présente les programmes (audio, tévé, ciné) afin qu’au « vieux » soit associé du « jeune ». Au départ elle a un nom, mais dorénavant, pour faire plus jeune, elle n’a plus qu’un prénom et un nouveau nom à particule : « Pauline de l’INA » (Pauline que l'on peut voir aussi sur les clips vidéo déposés sur les r.s.) Pour faire super méga jeune, elle nous salue, carrément : « Salut ! C’est Pauline de l’INA ! ».  Oui ! Salutatoizaussi, Pauline !
Pour conclure, car il serait temps, nous pouvons espérer que l’INA rende accessible gratuitement ce qui l’était déjà mais avec une qualité sonore souvent médiocre.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

127
Répondre en citant  
''Portrait éphémère du Japon'' Photographies de Pierre-Elie de Pibrac - Jeu 11 Jan 2024, 15:00

C'est un plaisir d'entendre Pierre-Elie de Pibrac dans le podcast proposé par le Musée Guimet pour présenter l’exposition Portrait éphémère du Japon - Photographies de Pierre-Elie de Pibrac.

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 13 Scree950
À travers un ensemble de portraits couleur, de paysages et de natures mortes noir et blanc aux allures d’estampes, Pierre-Elie de Pibrac raconte le sentiment d’impermanence qui imprègne la culture japonaise.
La page du musée offre aussi une visite guidée du photographe Au coeur de l'exposition "Portrait éphémère du Japon. Photographies de Pierre-Elie de Pibrac"



**************************
Le site trop peu connu, FranceFineArt, déjà signalé dans ce forum, a proposé de son côté un long article illustré et une interview de près de 30 minutes avec l'artiste. L'intervieweuse n'a pas changé depuis des années et l'on retrouve sa prosodie totalement décalée avec un certain malaise qui s'atténue progressivement. La visite de la page et l'écoute du podcast valent le déplacement : récit de voyage aventureux, réflexions sur la culture, la langue et les gens, observations techniques sur l'art photographique, le type de papier pour l'exposition, la muséographie, etc.

Photographies de Pierre-Elie de Pibrac

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne - Page 13 Scree979

L'association des noms Pierre-Elie de Pibrac et France Culture n'aboutit à aucun item sur Internet. On pourra dire ce que l'on voudra de Tewfik Hakem (et cela a été fait), mais si celui-ci était resté à l'antenne, il est probable que le photographe y aurait été invité.

Curly 

Curly

128
Répondre en citant  
« Ruy Blas », deux versions - Ven 22 Mar 2024, 14:32

Sur archive.org, une bonne version du « Ruy Blas » de Victor Hugo.
Un enregistrement Pathé de 1955 avec la troupe de la Comédie-Française.
Cependant, l’interprétation de Don Salluste est étrange. Jean Yonnel est peu machiavélique, il en fait un personnage un peu bonhomme.
Par contre, le César de Bazan de Pierre Dux, enthousiaste, bon vivant bien que deux fois roulé dans la farine, est parfait.
Avec Paul-Emile Deiber - Ruy Blas, Jean Yonnel - Don Salluste, Pierre Dux - Don César de Bazan, Jean Meyer - Don Guritan, Thérèse Marney - la Reine, Denise Gence - une duègne, Robert Manuel – un laquais, Pierre Gallon – le Comte d’Albe, Georges Vitray – le Comte de Camporeale, Maurice Portera – Don Antonio Ubilla, Louis Eymond – Montazgo, Georges Baconnet – le Marquis de Santa-Cruz, Jacques Servière – Covadenga, Marco-Béhar – Gudiel, Teddy Bilis – le premier alguazil, Tony Jacquot – le Marquis de Priego, Jean-Pierre Jorris – Don Manuel Arias, Jean-Louis Legoff – l’alcade, Georges Descrières – le Marquis del Basto, M. Drancourt – un huissier, Roland Alexandre – le récitant, Béatrice Bretty – la Duchesse l’Albuquerque, Gisèle Casadesus – Casilda, Mrs Rozan, Camoin (élèves du Conservatoire) – alguazils, Régine Blaess (élève du Conservatoire) – un page
chœurs sous la direction d’André Jolivet
musique de Raymond Charpentier
orgue M. Chelle

Il existe un autre enregistrement de la pièce, daté probablement de la fin des années 60 ou du début des années 70, dans la collection « L’encyclopédie sonore », série « Vie du théâtre ».
Michel Bouquet prend avantageusement la place de Jean Yonnel dans le rôle de Don Salluste.
Introuvable pour l'instant, sur YouTube ou sur archive.org.
Mais téléchargeable provisoirement en suivant le lien MediaFire.
Générique :
Jean Deschamps - Ruy Blas, Michel Bouquet - Don Salluste, Jacques Dacqmine - Don César de Bazan, Henri Virlogeux - Don Guritan, Marie Versini- la Reine, Jeanne Fusier-Gir - une duègne, André Julien – un laquais, Hubert Le Féal – le Comte d’Albe, Clément Bairam – le Comte de Camporeale, Jean Daguerre – Don Antonio Ubilla, Louis Raymond – Montazgo, Clément Bairam – le Marquis de Santa-Cruz, Hubert Le Féal – Covadenga, Jean Daguerre – Gudiel, Louis Raymond, Michel-Louis Lemarchand – des alguazils, Georges Lycan – le Marquis de Priego, Jean Brunel – Don Manuel Arias, Georges Lycan – l’alcade, Jean Brunel – le Marquis del Basto, Michel-Louis Lemarchand – un huissier, Mary Marquet – la Duchesse l’Albuquerque, Denise Benoit – Casilda, Didier Haudepin – le page
musique de Pierre Maillard-Verger
réalisation Georges Hacquard
prise de son Georges Queyras, collaboration technique Daniel Freytag

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

129
Répondre en citant  
''Ruy Blas'' de Victor Hugo - Lun 08 Avr 2024, 13:33

Merci pour ces relais et la mise à disposition du second fichier. Dépaysement garanti du France Culture version sociopolitique du XXIe s.
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t8p120-instituts-musees-bibliotheques-les-ressources-en-ligne#39446) a écrit:Sur archive.org, une bonne version du « Ruy Blas » de Victor Hugo.
Un enregistrement Pathé de 1955 avec la troupe de la Comédie-Française.
(...)
Il existe un autre enregistrement de la pièce, daté probablement de la fin des années 60 ou du début des années 70, dans la collection « L’encyclopédie sonore », série « Vie du théâtre ».
Michel Bouquet prend avantageusement la place de Jean Yonnel dans le rôle de Don Salluste.
Introuvable pour l'instant, sur YouTube ou sur archive.org.
Mais téléchargeable provisoirement en suivant le lien MediaFire.
(...)

Contenu sponsorisé 


130
Répondre en citant  
Re: Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne -

Instituts, musées, bibliothèques : les ressources en ligne     Page 13 sur 13

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 11, 12, 13

Accueil / Web & médias

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum