Les Grands Classiques à la portée des cons
Les Pensées
de
Blaise Pascal David Vann Hafsia Herzi Vérane Frediani Yohanne Lamoulère Maud Le Pladec Dominique Issermann Lison Daniel Nelly Quemener Sidi Larbi Cherkaoui Emmanuel Grégoire Alexandre Gady Anne-Cécile Vandalem Marine Brutti Arthur Harel
Première partie
Le suicide a toujours été tabou, même dans nos sociétés. On parle très peu du suicide.
Il y a du mensonge dans la fiction, mais lorsque j'écris sur ces relations fictionnelles au sein d'une famille, je pense que ça dépasse mes propres relations aux autres.
Les clichés sur Marseille existent depuis toujours, mais d'autres chosent existent aussi. (...) Il y a un franc-parler marseillais, une certaine fierté de connaître, d'habiter cette ville. Les Marseillais ont une manière bien particulière d'être présents.
Ce qui est énervant, dans les films, c'est quand Marseille devient le personnage principal d'un film. Là, on tombe dans le cliché.
Les quartiers nord, ce sont des gens tassés dans des cités. (…) En fait, c'est un peu comme à Paris
Chez les personnes que j'ai photographiées et qui venaient des quartiers populaires de la ville, il y avait une immense volonté d'exister, une manière d'habiter leur corps de manière très volontaire et différente.
C’était aussi important pour moi que pour un projet qui parle de la visibilité des femmes il y ait des hommes au plateau, des hommes qui ne se définissent pas forcément comme cisgenre mais quoi qu’on fasse un corps représente quelque chose au plateau.
La photographie se dresse, s'érige, raconte l'histoire. En cadrant par exemple. A chaque fois qu'on cadre, on raconte une autre partie de l'histoire.
J'aime faire des portraits mystérieux.
Au début de ma carrière, j'aimais capturer des moments extraordinaires
J'aime beaucoup la lumière du jour et la lumière qui vient du haut. Dehors, la lumière vient du ciel, mais en studio, j'aime mettre la lumière au-dessus, comme une douche.
J'ai aimé travailler ce personnage de bourgeoise, l'écrire, et la complexifier. Par exemple, ça n'est pas parce qu'elle est bourgeoise qu'elle est méchante ou raciste.
Je voulais la montrer sous plusieurs angles, tous différents.
La scène est à la fois un outil fort d'affirmation de soi, le lieu où l'on peut faire le récit de ses propres représentations, de sa vision du monde.
Une attention excessive est portée sur les humoristes (…) l'humour a aussi été un outil très utilisé pour disqualifier certaines catégories sociales, créer des stéréotypes. En ce sens, il est important de réfléchir à leur rapport au pouvoir et à l'importance d'une médiation avec certaines communautés qui peuvent être intéressantes. Et ce, même si les humoristes portent sur leurs une responsabilité bien trop grande.
La pop culture est comme une porte ouverte qui me permet d'aller au delà de mes expériences, c'est un divertissement mais aussi un échappatoire,
un miroir de la société dans laquelle on vit, parce que tout ce qui existe dans la pop culture existe aussi dans le présent, dans le réel.
La pop culture, c'est pour tout le monde.
Le voyage pour moi est une manière de s'échapper.
Dans #saccageparis, il y a un regard très vif porté sur le laid et on en oublie tout ce qui est beau à côté.
Ce qui est sûr, c'est qu'une économie entièrement tournée vers le tourisme, ça ne fonctionne pas. On vient de le voir avec la crise
D’un côté la nature serait là pour nous servir. D’un autre, la culture permettrait d’établir un autre lien avec le vivant, tout en ayant conscience que la nature n’est pas faite pour nous.
Dans la construction du programme on a voulu montrer (...) la pluralité d'utilisation des corps.
on est aussi une génération où le collectif a une importance particulière,
pouvoir travailler avec les différences de chacun est important.
on a voulu montrer la pluralité des danses
Pour nous il est important d'avoir une pluralité
on accède à une diversité de formes.
Le fait que ce soit de la danse contemporaine amène une diversité des corps et des pratiques...
...pouvoir amener quatre femmes différentes qui traversent des générations, c'est rendu possible possible parce qu'on le pense dans une écriture globale.
Pour nous les théâtres restent des lieux extrêmement politiques
...à suivre dans lapremière seconde partie...
Les Pensées
de
Première partie
Le suicide a toujours été tabou, même dans nos sociétés. On parle très peu du suicide.
Il y a du mensonge dans la fiction, mais lorsque j'écris sur ces relations fictionnelles au sein d'une famille, je pense que ça dépasse mes propres relations aux autres.
Les clichés sur Marseille existent depuis toujours, mais d'autres chosent existent aussi. (...) Il y a un franc-parler marseillais, une certaine fierté de connaître, d'habiter cette ville. Les Marseillais ont une manière bien particulière d'être présents.
Ce qui est énervant, dans les films, c'est quand Marseille devient le personnage principal d'un film. Là, on tombe dans le cliché.
Les quartiers nord, ce sont des gens tassés dans des cités. (…) En fait, c'est un peu comme à Paris
Chez les personnes que j'ai photographiées et qui venaient des quartiers populaires de la ville, il y avait une immense volonté d'exister, une manière d'habiter leur corps de manière très volontaire et différente.
C’était aussi important pour moi que pour un projet qui parle de la visibilité des femmes il y ait des hommes au plateau, des hommes qui ne se définissent pas forcément comme cisgenre mais quoi qu’on fasse un corps représente quelque chose au plateau.
La photographie se dresse, s'érige, raconte l'histoire. En cadrant par exemple. A chaque fois qu'on cadre, on raconte une autre partie de l'histoire.
J'aime faire des portraits mystérieux.
Au début de ma carrière, j'aimais capturer des moments extraordinaires
J'aime beaucoup la lumière du jour et la lumière qui vient du haut. Dehors, la lumière vient du ciel, mais en studio, j'aime mettre la lumière au-dessus, comme une douche.
J'ai aimé travailler ce personnage de bourgeoise, l'écrire, et la complexifier. Par exemple, ça n'est pas parce qu'elle est bourgeoise qu'elle est méchante ou raciste.
Je voulais la montrer sous plusieurs angles, tous différents.
La scène est à la fois un outil fort d'affirmation de soi, le lieu où l'on peut faire le récit de ses propres représentations, de sa vision du monde.
Une attention excessive est portée sur les humoristes (…) l'humour a aussi été un outil très utilisé pour disqualifier certaines catégories sociales, créer des stéréotypes. En ce sens, il est important de réfléchir à leur rapport au pouvoir et à l'importance d'une médiation avec certaines communautés qui peuvent être intéressantes. Et ce, même si les humoristes portent sur leurs une responsabilité bien trop grande.
La pop culture est comme une porte ouverte qui me permet d'aller au delà de mes expériences, c'est un divertissement mais aussi un échappatoire,
un miroir de la société dans laquelle on vit, parce que tout ce qui existe dans la pop culture existe aussi dans le présent, dans le réel.
La pop culture, c'est pour tout le monde.
Le voyage pour moi est une manière de s'échapper.
Dans #saccageparis, il y a un regard très vif porté sur le laid et on en oublie tout ce qui est beau à côté.
Ce qui est sûr, c'est qu'une économie entièrement tournée vers le tourisme, ça ne fonctionne pas. On vient de le voir avec la crise
D’un côté la nature serait là pour nous servir. D’un autre, la culture permettrait d’établir un autre lien avec le vivant, tout en ayant conscience que la nature n’est pas faite pour nous.
Dans la construction du programme on a voulu montrer (...) la pluralité d'utilisation des corps.
on est aussi une génération où le collectif a une importance particulière,
pouvoir travailler avec les différences de chacun est important.
on a voulu montrer la pluralité des danses
Pour nous il est important d'avoir une pluralité
on accède à une diversité de formes.
Le fait que ce soit de la danse contemporaine amène une diversité des corps et des pratiques...
...pouvoir amener quatre femmes différentes qui traversent des générations, c'est rendu possible possible parce qu'on le pense dans une écriture globale.
Pour nous les théâtres restent des lieux extrêmement politiques
...à suivre dans la