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Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes)    Page 21 sur 36

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Philaunet 


Admin

201
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Semaine naufrages (avant semaine accidents d'avion ?) - Lun 23 Sep 2019, 20:32

Ce qu'il y a d'intéressant avec le France Culture d'aujourd'hui, on l'a vu maintes fois, c'est l'attirance pour les sujets morbides utilisés pour dérouler les interprétations et condamnations habituelles.

Ces trois derniers jours, c'est "naufrage". Durant le week-end, anthropophagie, lutte des classes et décolonisation avec le 21/09/2019 : La Méduse, le naufrage du siècle (1/2) dont on admire le sous-titre chantant "Qui n’avait ja-ja-jamais navigué" ("Comment ce radeau est-il devenu un symbole de la violence qui peut pousser les hommes, face à l’adversité, à s’entredévorer ? ") ; le 22/09/2019 La Méduse, le naufrage du siècle (2/2) (des coupables : "les rares rescapés dénoncent l’incompétence des officiers de commandement" ; une lutte des classes avant l'heure marxiste : "Les différents témoignages de rescapés permettent de reconstituer le microcosme des affrontements de classes à bord du radeau" ; les naufragés c'est nous : "ce tableau continue de toucher les spectateurs qui le découvrent au Louvre, chacun s’y projette, chacun s’y reconnaît". Bien entendu...).

Ce lundi, c'est naufrages sans cannibalisme :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree174

Mais tout de même les ingrédients sont doux aux palais des employé(e)s de la station : "Le Costa Concordia coule le 13 janvier 2012. Une survivante raconte la panique et la lâcheté des membres de l’équipage."
Autre joyeuse virée maritime : "En février 1992, un navigateur doit faire la traversée de l’Atlantique avec de trois jeunes de la protection judiciaire de la jeunesse. Ils sont sept en tout et font naufrage."

Autre naufrage, mais pas mis en scène dans une émission, celui d'une certaine station qu'observe ce forum...  La capitaine, ses seconds et les matelot(e)s  tous coupables également ?

Philaunet 

Philaunet
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202
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Les chéries de France Culture - Sam 28 Sep 2019, 08:47

Sociologie et psychanalyse.

La première, tous les jours bien sûr, avec une poussée le samedi.

Le midi, c'est l'inénarrable Sylvain Bourmeau aux retweets politiques qui nous sert les obsessions diffusées sur son magazine privé en ligne. Extraits du descriptif du jour :  "C'est un grand sociologue, un grand sociologue discret qui est cette semaine l'invité de La Suite dans les Idées" ; "il a notamment tenu dans les années 80 une mythique Chronique Peugeot Dans Actes de la recherche en sciences sociales, la revue de Pierre Bourdieu, il a mené de nombreux entretiens dans le best seller dirigé par le même Bourdieu : La Misère du monde".

Cet après-midi, c'est Etienne Klein qui s'y colle dans un numéro de La Conversation scientifique, nom vraiment fourre-tout comme on le voit depuis les origines de l'émission. L'invité "à peine" récurrent sur France Culture ? Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris-Diderot, auteur de « Déchéance de rationalité ».

Le soir, le rédacteur en chef de la revue de M. Bourmeau, Raphaël Bourgois, qui est donc, comme son chef, employé à France Culture, nous sert également dans (l'excellent ?) Avis critique un topo sur la classe ouvrière (on attend la faucille et le marteau en illustration) avec au programme fascisme et nazisme.

L'invité vedette, via son livre, idole de FC depuis quelques semaines (et davantage) : "Gérard Noiriel est historien, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (l’EHESS), et il est a [sic] travaillé sur l’histoire de l’immigration en France, du racisme, mais aussi de la classe ouvrière". Pour le nazisme, se tourner vers l'"Essayiste et traducteur, notamment de Walter Benjamin, Frédéric Joly [qui] a signé en 2015 Robert Musil. Tout réinventer (Seuil), un essai biographique de l’auteur de L’homme sans qualité. Benjamin, Musil, Klemperer… il s’intéresse donc aux témoins de cette période où s’effondrer [sic] la civilisation germanique".

Société occidentale actuelle = société nazie : "Dans son essai, Frédéric Joly retrace d’abord cette histoire. Mais il en tire aussi des enseignements pour aujourd’hui : si la langue est un révélateur, que dire de notre époque où le repli identitaire et la post-vérité concourent à brouiller le vrai et le faux ? Si la langue nazie était marquée par un rapport instrumental emprunté à la mécanique, on constate de nos jours le même rapport instrumental mais empreint de vocabulaire technique, venant de la sphère économique, du management. On retrouve aussi un ensauvagement de la langue dont il était déjà question en première partie."

Un Viktor Klemperer s'intéresserait sans doute de nos jours à la langue employée dans un média comme France Culture. Son analyse terme par terme avec leur fréquence d'apparition mesurerait la quantité d'endoctrinement dispensée quotidiennement par la station. Nouveau ? Non. Voir les contributions de ce forum depuis 2009.

Pour l'autre chérie, voir toute la semaine (ici et ailleurs dans la grille) :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree187

surpris 


203
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Re: Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Sam 28 Sep 2019, 14:36

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t735p200-les-sujets-obsessionnels-de-france-culture-et-ses-icones#33880) a écrit:
Sociologie et psychanalyse.

La première, tous les jours bien sûr, avec une poussée le samedi.

Le midi, c'est l'inénarrable Sylvain Bourmeau aux retweets politiques qui nous sert les obsessions diffusées sur son magazine privé en ligne. Extraits du descriptif du jour :  "C'est un grand sociologue, un grand sociologue discret qui est cette semaine l'invité de La Suite dans les Idées" ; "il a notamment tenu dans les années 80 une mythique Chronique Peugeot Dans Actes de la recherche en sciences sociales, la revue de Pierre Bourdieu, il a mené de nombreux entretiens dans le best seller dirigé par le même Bourdieu : La Misère du monde".

Et ce sociologue de nous raconter par le plus petit détail sa carrière universitaire et celle de certains de ses amis, interminablement (il faudrait chronométrer, je ne l'ai pas fait) sans qu'apparaisse un iota d'un exposé des découvertes sociologiques que ce monsieur aurait apportées à l'humanité (du moins pas avant qu'excédé, je coupe le poste...). La sociologie ne découvrirait-elle jamais rien ? Ne serait-ce qu'un « parcours humain », d'un universitaire qui finit par découvrir qu'il existe aussi des ouvriers ?

Philaunet 

Philaunet
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204
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Re: Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Dim 29 Sep 2019, 22:40

On ne s'en lasse pas (ou presque) :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree192

Toute la grille au service du féminisme militant de la directrice... Et pendant ce temps-là (oui, c'est une répétition, mais il y a de nouveaux lecteurs chaque jour), sont ignorés les domaines de la linguistique, des arts et techniques, de l'architecture, de la géologie, de la zoologie, de la médecine, etc.

Curly 

Curly

205
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La gym du soir : à la une on se penche, à la deux on pivote, à la trois on diffracte - Lun 30 Sep 2019, 18:22

Retour sur Matières à mouliner because France Truc a changé le descriptif depuis le message sus-lié. Et depuis le message ci-dessous, ça a encore changé un chouille, mais l'essentiel est toujours là. Et le voici, et le voilà :

 « La définition de la famille a pivoté, nous dit le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez : elle est passée du couple à la relation entre les parents et les enfants. Mais quels parents, quels enfants, et quelles relations ?
On parle beaucoup de « l’enfant », mais que sait-on de la réalité et de la diversité des enfants, aujourd’hui ? »
Et quels ceci, et quels cela, et que sait-on gniagnia... Et ce "on" qui commence à faire sérieusement chier à parler beaucoup trop.
Il faut faire donc un big debrief : c'est le foutoir ? On va tout vous trier bien dans l'ordre, on va tout ranger dans la case qui convient, et après vous n'aurez plus qu'à passer l'encaustique vous pourrez inviter pépés mémés cousins cousines voisins voisines, vous pourrez  rependre la crémaillère.

Le mode d'emploi est simple, vous prenez n’importe quel sujet (par exemple autour de la sociologie, de la psychanalyse ou des deux) :
1- vous posez toutes les questions possibles et imaginables
2- vous annoncez fièrement que vous allez y répondre
3- et dans ces réponses vous direz que ce monde serait parfait si tout le monde faisait ce que vous voulez qu'ils fassent.

Les descriptifs de France Urtucre ressemblent à des tutos, à cette différence que l’on ne vous explique rien à la fin.
On reste constamment dans des généralités : et surtout on reste dans l’actu avec une nuée de sociologues, toujours les mêmes qui tournent en boucle.
Cellui qui écoute cette station toute la journée (que son nom soit sanctifié, les dégâts doivent être considérables) se retrouve avec les mêmes invités, les mêmes producteurs petits ou grands roquets qui se la pètent, les mêmes thèmes d’actu : les noms des émissions changent, mais il n'y en a en fait qu’une seule.
Le langage est toujours le même, et je reprends les citations de "Matières à mouliner des généralités" de cette semaine :
Premier temps, avant c’était pas parfait, mais c’était avant  : « On avait une vision très naturaliste de la famille  blablabla…
Deuxième temps, aujourd’hui, c’est plus comme avant : « Aujourd'hui il y  a une diffraction de tous ces plans liée à l’accouplement, la procréation, la filiation  reblablabla... » Je vous laisse imaginer la diffraction.
Troisième temps, comme aujourd’hui c’est différent « il faut s’adapter » = ce que moi l’expert j’en pense afin de résolver tous les problèmes (c’est le côté tutos de France Popo) : «  je pense qu’on ne peut pas dissocier le juridique du culturel ... »

Cette dernière phrase, qui est la pensée ultime d’une précision de chirurgien complètement bourré opérant avec la paire de ciseaux prise dans le cartable du petit dernier, elle est présentée comme THE pensée, si vous la regardez bien trois secondes, vous vous apercevez que vous pouvez pas ne pas être d’accord avec ça, c’est du Lapalisse réincarné, comment vous pouvez nier l’évidence d’une telle pensée ? Que vous a-t-elle apporté ? A-t-elle changé votre vie ? Comment l’appréhender ? Avec les mains ? Avec les pieds ?

Mais vous faites fausse route, complètement, car le psy, il vient de sortir un bouquin sur le sujet qu’il est venu vous vendre, et la série de "Matières à mouliner des généralités", elle fait le service promo en choisissant le sujet qu’il faut. Les sujets sont assujettis aux sorties de ce qu’il faut acheter afin de prendre la réalité et la diffracter dans sa cervelle de moineau.
Le psy, vous l’avez entendu partout, vous l’entendrez partout, il est en tournée promo.

L’enfant ? Bernique !
«Est-ce l’engendrement biologique, la filiation juridique, la parentalité définie par les soins, l’éducation, qui définissent la famille aujourd’hui ? Qu’en est-il pour le thérapeute de la famille et qu’en est-il dans les débats autour de la bioéthique et des nouveaux modes de filiation ? »
Le plus important, c’est bien « le thérapeute de la famille », et « les débats autour de... »

Encore une fois, quel foisonnement créatif, quelle diversité. C’est la messe toute la semaine, avec les bonnes paroles des socios-popos-psychos-machin-truc-chouette. Que de folie, de fantaisie, n’en jetez plus, ça fait trop mal !

Philaunet 

Philaunet
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206
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Psy partout, oiseaux nulle part - Ven 04 Oct 2019, 09:07

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t735p200-les-sujets-obsessionnels-de-france-culture-et-ses-icones#33905) a écrit: (...)
Le mode d'emploi est simple, vous prenez n’importe quel sujet (par exemple autour de la sociologie, de la psychanalyse ou des deux) :
1- vous posez toutes les questions possibles et imaginables
2- vous annoncez fièrement que vous allez y répondre
3- et dans ces réponses vous direz que ce monde serait parfait si tout le monde faisait ce que vous voulez qu'ils fassent.
Les descriptifs de France Urtucre ressemblent à des tutos, à cette différence que l’on ne vous explique rien à la fin.
On reste constamment dans des généralités : et surtout on reste dans l’actu avec une nuée de sociologues, toujours les mêmes qui tournent en boucle.
Cellui qui écoute cette station toute la journée (que son nom soit sanctifié, les dégâts doivent être considérables) se retrouve avec les mêmes invités, les mêmes producteurs petits ou grands roquets qui se la pètent, les mêmes thèmes d’actu : les noms des émissions changent, mais il n'y en a en fait qu’une seule.
En effet, les émissions du jour ne forment qu'une seule émission  et les animateurs, selon la volonté de la directrice (il est dit qu'elle est autoritaire) sortent du seul et même moule.

Si la structure est la même  :  l'accumulation de questions
Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree208

les sujets sont aussi les mêmes
Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree209

Toutes les semaines, et quotidiennement, c'est psychologie, psychiatrie et psychanalyse. La semaine dernière c'était aux PhiloChemins, cette semaine c'est aux Matières de Worms sur les enfants

Pas un jour sans psy. Il serait bon que les préoccupations et activités privées du personnel de la station ne débordent pas sur le programme de la radio culturelle publique. C'est pourtant ce que l'on constate quotidiennement avec l'exposition de tourments personnels élargis à la population à quoi s'ajoutent les inévitables guérisseurs de tous poils (psy, sociologues, artistes engagés, etc) qui prescrivent la bonne vie morale.

PS. Intéressant pronom démonstratif "inclusif" plus haut : "cellui". L'article "lea" a déjà été inventé sur ce forum pour aider les féministes de la station, mais que fait-on pour le pronom objet indirect "lui" utilisé pour remplacer une femme ("nous lui parlons") ? N'aurait-il pas une apparence un peu trop masculine ?

Curly 

Curly

207
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Et c'est qui les popo, les popo, les populistes ? - Lun 07 Oct 2019, 07:52

Ce week of the end, sur France CulturePopo on revient sur ce qui se vend bien, ce qui buzze & clashe,  dans Cygne d'étang & Esprit public (entre autres)

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Opera186


Et quelle ligne de conduite pour les autres, ceux qui à défaut d’inviter le bonhomme en font des débats sans fin  pour dire que le racisme c’est pas bien à des auditeurs qui sont de toute façon convaincus d’avance ?
La visibilité est démultipliée grâce à des médias comme France Culture qui en lieu et place du « foisonnement des idées créatives » nous gave d’extrême droite et de populisme parce que ça cartonne (le populisme & ceux qui en parlent).
Avec à chaque fois cette problématique d’une hypocrisie de fort belle eau : Faut-il donner autant de place aux mouvements populistes dans les médias ?
Eh bien une flopée d’émissions riches en foisonnements créatifs vont nous développer ça pendant le week, le week of the end, pour recommencer le week suivant. France Truc n’offre pas une place à ces mouvements, mais un parking à six niveaux, en donnant des raisons supplémentaires aux populistes de tous poils et de tous crins de crier à l'acharnement médiatique, pensée unique, fake news et gniagniagnia. Donc merci France PopoCucu de participer à ce grand mouvement en lui consacrant une partie non négligeable de sa grille (pour rappel France Culture est une chaîne culturelle, d'où son nom), lui donnant ainsi une importance considérable. La conscience morale est tendue vers les 4% d'audimamate.

Et vas-y coco, tant qu'on y est, brandis ton trophée, ce philosophe ancien producteur de la chaîne qui est allé « affronter » (quel homme ! ) l’extrême droite sur son terrain, tout en oubliant que l’effet de son discours sur le public est comparable à l’action de pisser dans un violon (je laisse le lecteur développer l’image poétique). C'est surtout l’occase de démultiplier ses commentaires dans tous les médias hyper fascisants comme France Cultru (MDR). De la gonflette. C'est pas de la lutte contre le populisme, c'est de la lutte pour avoir sa bobine partout dans les infos, et tant pis quand même si le réac' lui a piqué la vedette, il restera la guest star.

Le dimanche sur France Trucucu, c'est le droit au gavage ultime sur tous les sujets déjà mille fois ingurgités dans la semaine.
Tous les sujets = uniquement les sujets d’actualités si possible les plus anxiogènes car c’est plus vendeur.  4% n'oubliez pas.
Avec L’esprit public, qui rererererereremouline une énième fois le thème déjà mille fois rebattu un peu partout dans la grille et partout ailleurs où y a de l'info et des débats. Quelle chaîne info, quelle chaîne généraliste n’a pas offert son débat sur le populisme, sur la convention de la droite ? En plus, dans L’esprit public, les Excellents Experts sont les mêmes qui interviennent déjà régulièrement ailleurs sur cette antenne. Autant dire qu'on sait par avance les leçons qu'ils vont nous bazarder dans les oreilles.
La moitié des émissions du week of the end sont des annexes de la matinale sociopopo de Il-est-sept-heures-Guillaume-Erner, l’autre moitié, les émissions consacrées à quelques domaines artistiques, tournent autour de l’idée que l’art est popolitique et peut reconstruire le monde.
Même quand ils causent (LOL) de Chopin on n'y a pas coupé.

La définition d’un roman par France Popo (Le temps des écrivains du 5/10)
« Écrire un roman au XXIe siècle, serait-ce mettre le doigt sur une crise, et tenter de la résoudre ? »

Tant qu’à faire, j’ai aussi un problème de plomberie avec mon lavabo, un souci avec ma voisine du dessous qui appelle les flics à chaque fois que j’écoute trois secondes « Par les temps qui courent vaut mieux éteindre la radio » et, tiens, j’allais l’oublier celle-là,  la bonbonne de gaz de ma cuisine est bientôt vide.
Si un écrivain, ou à défaut un peintre, mais tout artiste est bienvenu, pouvait venir résoudre mes problèmes par imposition de son œuvre, ce serait sympa de laisser un message.
Ah j’oubliais encore, quel étourdi, ma boulangère est en congé annuel, si l’artiss pouvait mettre le doigt, et même un peu plus, sur une baguette tradition pas trop cuite, merci.

Philaunet 

Philaunet
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La radio de l'auto-flagellation - Mar 08 Oct 2019, 09:24

Du matin au soir :

L'Humeur du matin 08/10/2019 :
"Un tiers des hommes ont déjà connu un fiasco."

Par les temps qui courent 08/10/2019  : "Jean-Gabriel Périot. Pour la sortie de son film ''Nos défaites'' le 9 octobre."

Jean-Gabriel Périot, né en 1974 "construit (...) une oeuvre de réflexion sur le statut polymorphe de la violence dans nos sociétés."

Philaunet 

Philaunet
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Les ravages de l'icône Michel Foucault sur FC - Dim 13 Oct 2019, 11:40

Pas un jour sans Foucault à France Culture, et ce, depuis des années. Aujourd’hui, à 17h, c’est Louise Tourret  qui nous le sert avec une citation qui commence ainsi "La curiosité est un vice qui a été stigmatisé tour à tour par le christianisme, par la philosophie et même par une certaine conception de la science. (...)". Ah oui ? "Le christianisme" ? "la philosophie" ? Contre la curiosité ?

Et la citation se poursuit (tout France Culture n'est qu'une paraphrase de Foucault) :

"il [le "souci" évoqué par le mot "curiosité"] évoque le soin qu'on prend de ce qui existe et pourrait exister ; un sens aiguisé du réel mais qui ne s'immobilise jamais devant lui ; une promptitude à trouver étrange et singulier ce qui nous entoure ; un certain acharnement à nous défaire de nos familiarités et à regarder autrement les mêmes choses ; une ardeur à saisir ce qui se passe ; une désinvolture à l'égard des hiérarchies traditionnelles entre l'important et l'essentiel".

On croît rêver... C'est France Culture l'uniforme, l'ennuyeuse, qui pose sa série de questions sur la curiosité se terminant ainsi "comment rester curieux à tous les âges ?". Eh bien, franchement, pas en écoutant cette station !

Sur la page de l'émission, une enfilade de banalités, citations que l'on pourrait trouver dans n'importe quel magazine grand public, genre Parents.

Et c'est évidemment le but de Mme Treiner de transformer la station en succursale de  Madame Figaro, Grazia, Parents, Cosmo (sexe à tous les étages), etc.

Philaunet 

Philaunet
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210
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Re: Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Mer 16 Oct 2019, 20:18

Instructif parcours d'une journée de France Culture comme il en est proposé chaque jour. Ici, le début du post (lecture intégrale conseillée) :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t849p160-vu-sur-le-site-et-dans-les-programmes-de-franceculture-fr#34007) a écrit:Bienvenue dans l’Enfer sur Terre, bienvenue sur France Clutrure.
Et bienvenue dans un monde complexe où les domaines le plus avariés sont abordés dans une optique avariée : guerres, révolutions, racismes, terrorisme, violences sexuelles et fin du monde. Tous les domaines on vous dit.(...)
La "petite équipe" d'employé(e)s de micro à France Culture a été sélectionnée avec le temps pour son profil homogène. Ses membres nourrissent leur vision du monde en s'échangeant des sujets pris, soit dans des revues, soit dans des instituts de sociologie et de politique.

Cent fois on a relevé ici l'influence de l'EHESS et de Sciences po Paris sur le programme de France Culture qui en réalité est le média son de ces organismes. Pas seulement eux, il faut y ajouter quelques associations, des partis politiques, des syndicats et des "laboratoires d'idées". Il suffit de relire les différentes rubriques de ce forum pour avoir le détail de cet ensemble.

Si cet univers faisait partie du programme de France Culture, ce ne serait pas un problème, mais il EST le programme entier.  Le moteur de ce programme ? Il est très simple : le monde (= la planète, la démocratie, l'économie, la famille, enfin tout ce que l'on peut imaginer) va mal. Il va même très mal (l'apocalypse est pour demain). Il faut donc le "réinventer", le "refonder", le "repenser", etc. Il se trouve que la "petite équipe" de Mme T., la directrice, sait comment faire pour que l'homme redevienne bon et que la terre soit de nouveau un paradis. Enfin, pas exactement, ce sont les "invités" qui le savent et à qui la station offre un porte-voix.

Résultat ? La station est un désert. Rien d'original, rien de nouveau, rien de frais, rien d'imaginatif, tant sur le fond que sur la forme.  La forme, parlons-en ! Du matin au soir des dialogues ou des discussions à deux ou trois. Et quelles discussions ! Du délayage sur une heure de sujets dont le tour pourrait être fait en 15 minutes.

Ce constat ne tombe pas du ciel, il vient d'une comparaison dans le temps (ce qui a été fait sur France Culture et qui est rediffusé dans les Nuits) et avec les univers radiophoniques de nos proches voisins britanniques et allemands.

Le sous-forum "Autres radios culturelles" et le fil "Des idées pour France Culture" signalent régulièrement le moyen d'échapper au monde étouffant de France Culture.

Un nouvel exemple pour conclure : tandis que FC consacrait une demi-heure de promotion à un livre sur Nathalie Sarraute, puis vingt minutes à relayer et commenter des dépêches de l'AFP ou d'organes de presse, et enfin de lancer le sujet du siècle "la laïcité" suite à un fait divers, la radio frontalière allemande proposait des recensions de haute qualité sur une exposition à Paris, „Futur, ancien, fugitif“ ; sur une installation artistique qui ne fait pas l'unanimité à Constance, Kunst von Yadegar Asisi ; un entretien avec la future responsable du salon du livre de Francfort, Hoffnungszeichen für deutschen Buchhandel contenant une belle réflexion sur la pérennité de l'objet livre, et un résumé d'une conférence de la nouvelle lauréate du Prix Nobel de littérature (2018), Olga Tokarczuk in Stuttgart. Ceci, et encore d'autres sujets non sélectionnés pour réécoute (par exemple un reportage sur l'exposition Les Bruits du Temps d’Arno Gisinger au Frac Alsace, Sélestat), est présenté à l'auditeur par des voix variées et orchestré par un présentateur dynamique. À Paris, c'est plus d'une heure de Gesbert et de l'information vue et lue partout. De la radio centrée sur ses obsessions et son territoire, courroie de transmission complaisante des éditeurs, et dont le degré d'ouverture et de curiosité est proche de zéro.

* Pour son exposition interdisciplinaire Les Bruits du Temps, le photographe et historien Arno Gisinger explore les archives sismologiques de l’Université de Strasbourg, leur contexte historique franco-allemand et questionne le rôle de la photographie dans les sciences. Faisant le lien entre l’histoire et les représentations visuelles, il réinterprète des documents tirés des collections scientifiques et, au travers de bio-topographies, retrace la vie de Marc Bloch (1886-1944), célèbre historien français et professeur à l’université de Strasbourg.

Philaunet 

Philaunet
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211
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''l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir'' - Mer 23 Oct 2019, 09:22

Le matin :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree253

Lieu non précisé : geôle russe, indonésienne ou iranienne ?

Le soir :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 21 Scree254

Un des enfants chéris de la station. Inefficace censure : interviews et films abondent.

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212
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Re: Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) -

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes)     Page 21 sur 36

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