A France Culture on pleurniche pour la croissance économique tout en dégoisant contre le commerce et l'industrie. France Culture ou le crétinisme idéologique dans toute sa splendeur.
Cette chaîne qui méprise les masses et leur intime la leçon de consommer moins. Cette chaîne où l'on fait tout pour dégoûter les gens de la vie, en les culpabilisant, en les rabaissant, en les humiliant parce qu'ils consomment. Oh, sans jamais le leur dire directement, non, mais c'est bien le message implicite "consommez-moins, bandes de veaux !". Mais cette chaine où chaque jour que Dieu fait dans le studio de la matinale on se gave de croissants payés par l'argent public. Cette chaine d'enfants gâtés et de producteurs replets au cul tranquillement incrusté dans le confort des villes, incapables de se voir pour ce qu'ils sont : les profiteurs de la Société du spectacle, et finalement une version moderne des capitalistes à lorgnon qui garnissent leur galerie de cibles parmi d'autres images d'Epinal.
A France Culture on voit dégouliner du front de ces donneurs de leçon un mépris suintant en direction des masses inconscientes. Moi je vis au milieu de gens normaux, ni riches ni pauvres. Des gens qui vivent sans savoir pourquoi c'est drôle que Theodor Adorno soit le nom du chat de Cortazar. Des gens qui calculent le temps qui leur reste avant de changer un équipement domestique. Des gens qui arbitrent en permanence leurs achats du jour et ceux qu'ils doivent reporter. Mais des gens qui ne boudent pas leur plaisir quand ils améliorent leur quotidien fut-ce en achetant des fruits exotiques dont ils n'ont pas besoin, ou en s'offrant un appareil qu'il leur faudra jeter trop tôt. Mais au moins, des gens qui ne se plaignent pas à tout-bout-de champ à cause du monde dans lequel ils vivent. Des gens à qui les idéologues en bras-de-chemise qui babillent au micro de France Culture n'ont rien de plus pressé que de donner mauvaise conscience.
Car voila, dénigrer chez les autres et si possible chez ceux qui n'auront jamais la parole tout ce qu'on fait soi-même, c'est bien en phase avec l'esprit général de France Culture, sa haine de l'industrie, et ses idées fanées tout imprégnées des fantaisies de l'Ecole de Francfort où l'on n'a jamais rien compris à la vie des gens normaux. Eh oui, mieux vaut voter pour un Président 'Normal' tout en citant à tour de bras Oualtère Benniamine, l'idole de la chaîne où son nom est prononcé plusieurs fois chaque jour, comme une mode et une consommation de signe qui fait immanquablement penser à l'apologie de l'érotisme par un collège d'eunuques. Noudelmann méprise Dalida, Voinchet critique les acheteurs de smartphone. Mais ces deux lumières de la société sont des consommateurs haut-de-gamme, n'est-ce pas ? En attendant à chaque fois qu'ils chantent ce refrain ils nous font une radio de merde.