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Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 Page 60 sur 86
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591Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Ven 14 Juin 2013, 10:24
De surcroit, ça n'a pas gêné M. Voinchet que Jean Guisnel dise qu'il fallait des preuves pour affirmer que les USA avaient déjoué quantité d'attentats. Comme si on allait les Renseignements secrets allaient claironner leurs contacts! 70 ans après la seconde guerre mondiale, on ignore encore beaucoup des dessous et des accords secrets entre les protagonistes et là, la transparence voudrait, n'est-ce pas, qu'on sache tout. C'est d'une telle bêtise cette croyance.Ils ne savent pas que ça existe la prévention intelligente? ils ne vont pas tout de même pas dévoiler leurs sources!
Alain Machefert
592Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Ven 14 Juin 2013, 16:02
Et bien si, pour moi la question est là et j'y réponds en n'écoutant plus d'infos ou d'Invité des matins consacré à des politiques. C'est la seule chose que je puisse faire, concrètement, car pour les raisons que j'ai indiquées FC ne vas pas se passer de ce genre d'émission. Je vous prédis même qu'il y en aura de plus en plus, notamment autour des élections, qui au fur et à mesure, sont bien devenues des pièges à cons. Sujet pour le conversatoire, peut-être.Nessie a écrit:A mon sens Alain, la question n'est pas là.
En ce qui concerne la rédaction de FC, je me rappelle, du temps où je l'écoutais, qu'elle penchait largement à gauche. Je pense, sans pouvoir le prouver (des études ont peut-être été faites?) que c'est également le cas des auditeurs. Une rédaction en phase avec son auditoire, en quelque sorte. Je ne pense pas que beaucoup de gens de gauche soient abonnés au Figaro, ou de droite à Libération.
Ceci n'est pas une excuse pour ne pas faire de l'info honnête. Je lis chaque matin les "Unes" des sites Internet de pas mal de sites de journaux et je m'amuse à comparer la présentation des mêmes infos, notamment sur les 'affaires." Affligeant de parti-pris, de chaque côté. C'est la même chose sur FC, probablement. Mais d'honnêteté, les partisans des uns ou des autres n'en veulent pas. lls veulent une info qui aille dams leur sens. Alors les journalistes leur donnent ce qu'ils veulent.
Et le pire est que beaucoup de journalistes, droite et gauche, sont probablement de bonne foi. Leur biais leur sont devenus inconscients., automatiques. Ils ne s'en rendent même plus compte et ils vous jureraient qu'ils sont objectifs et honnètes.
A ce niveau de rationalisation, il n'y a plus grand chose à faire, si ce n'est passer son chemin.
Nessie
593Voinchet plus lourd que l'air - Ven 21 Juin 2013, 14:35
.
Tout près de la limite de l'immonde ce matin. Mais de quel côté ? Là est la question.
Le thème ? Célébration des 50 ans de la chaîne.
Bons moments ? Oui il y en a, on en parlera. Mais il y a aussi des erreurs qui donnent prise à la polémique.
Les crasses ? Elles seront sans surprise : on nous dit que des auditeurs mécontents il y en a toujours eu, d'ailleurs ce sont des gens qui regrettent un passé inventé.
Mon commentaire : super, et surtout c'est vachement sportif, pour dégager en touche la critique ! Sauf qu'en comparant le programme des nuits et le programme de journée, on ne peut que constater que nos souvenirs ne mentent pas, et que c'était vraiment mieux avant. Désolé Anne-Marie Autissier, mais liquider la critique par un "tout le monde dit que c'était mieux avant", c'est un trick (ou une tricherie ?) rhétorique.
La couronne : pour Danièle Sallenave, qui a donné son propre choix de la chaine, où il n'y a que du culturel : des noms (Attoun, Trutat, Vrigny, Sipriot) et les émissions culturelles : le livre, les auteurs, le théâtre, et le programme de nuit qui est nécessairement du programme de stock et non de flux (ça elle ne le dit pas, elle peut ignorer la distinction tout en la pratiquant parfaitement). Le stock c'est la fiction, le documentaire, le théâtre, les sciences, tout la part du programme qui vieillit bien et ne se périme pas, parce qu'elle n'est pas farcie de l'air du temps. Merci Madame, ce matin vous étiez la seule à défendre explicitement la culture. Il y aura un peu plus bas pour Philippe Garbit un autre prix.
Et puis les éléments du malaise, et la question : pendant toutes les archives, on entend parfois des toux, mais surtout des rires non retenus. Alors c'est comme ça tout le temps, non ? En fait dès qu'ils croient leur micro fermés, ils se mettent à ricaner dans le studio ? Mais au fait, est-ce qu'ils savaient qu'ils allaient être entendus , ou bien ont-ils été piégés ? En tous cas, après l'extrait sur Heidegger qui a fait crouler de rire dans le studio, plus que toutes les autres archives, Philippe Garbit sauve l'honneur en reprenant "je ne vois pas où est le problème". Eh oui. Comme par hasard, c'est Garbit, celui qui chaque nuit prouve par son travail que oui aneffet c'était vraiment mieux avant.
Le regret : à chaque transition ou presque, le gingle de jadis, posé et non pas tonitruant comme tous ceux qu'il nous faut endurer depuis septembre 1999. Là aussi, on voit ce qu'on a perdu ou plutôt on entend. Aucun doute : c'était VRAIMENT mieux avant.
Les gifles qui se perdent : quelques paires pour Voinchet, plus lourd que jamais quand il se permet de brocarder le Panorama alors que lui sur la même tranche horaire il fut lamentable. Marc Voinchet qui, à une minute de la fin et parce qu'on vient de parler de silence, conclut : "la radio c'est aussi savoir.. .. .. Mais ici l'auditeur retient son souffle : dira, dira pas? Allez Marc, un bon mouvement quoi ! Un éclair de lucidité : la radio c'est savoir se taire ????
Dira, dira pas ??
(tic..tac...tic...tac...)
./...
Tout près de la limite de l'immonde ce matin. Mais de quel côté ? Là est la question.
Le thème ? Célébration des 50 ans de la chaîne.
Bons moments ? Oui il y en a, on en parlera. Mais il y a aussi des erreurs qui donnent prise à la polémique.
Les crasses ? Elles seront sans surprise : on nous dit que des auditeurs mécontents il y en a toujours eu, d'ailleurs ce sont des gens qui regrettent un passé inventé.
Mon commentaire : super, et surtout c'est vachement sportif, pour dégager en touche la critique ! Sauf qu'en comparant le programme des nuits et le programme de journée, on ne peut que constater que nos souvenirs ne mentent pas, et que c'était vraiment mieux avant. Désolé Anne-Marie Autissier, mais liquider la critique par un "tout le monde dit que c'était mieux avant", c'est un trick (ou une tricherie ?) rhétorique.
La couronne : pour Danièle Sallenave, qui a donné son propre choix de la chaine, où il n'y a que du culturel : des noms (Attoun, Trutat, Vrigny, Sipriot) et les émissions culturelles : le livre, les auteurs, le théâtre, et le programme de nuit qui est nécessairement du programme de stock et non de flux (ça elle ne le dit pas, elle peut ignorer la distinction tout en la pratiquant parfaitement). Le stock c'est la fiction, le documentaire, le théâtre, les sciences, tout la part du programme qui vieillit bien et ne se périme pas, parce qu'elle n'est pas farcie de l'air du temps. Merci Madame, ce matin vous étiez la seule à défendre explicitement la culture. Il y aura un peu plus bas pour Philippe Garbit un autre prix.
Et puis les éléments du malaise, et la question : pendant toutes les archives, on entend parfois des toux, mais surtout des rires non retenus. Alors c'est comme ça tout le temps, non ? En fait dès qu'ils croient leur micro fermés, ils se mettent à ricaner dans le studio ? Mais au fait, est-ce qu'ils savaient qu'ils allaient être entendus , ou bien ont-ils été piégés ? En tous cas, après l'extrait sur Heidegger qui a fait crouler de rire dans le studio, plus que toutes les autres archives, Philippe Garbit sauve l'honneur en reprenant "je ne vois pas où est le problème". Eh oui. Comme par hasard, c'est Garbit, celui qui chaque nuit prouve par son travail que oui aneffet c'était vraiment mieux avant.
Le regret : à chaque transition ou presque, le gingle de jadis, posé et non pas tonitruant comme tous ceux qu'il nous faut endurer depuis septembre 1999. Là aussi, on voit ce qu'on a perdu ou plutôt on entend. Aucun doute : c'était VRAIMENT mieux avant.
Les gifles qui se perdent : quelques paires pour Voinchet, plus lourd que jamais quand il se permet de brocarder le Panorama alors que lui sur la même tranche horaire il fut lamentable. Marc Voinchet qui, à une minute de la fin et parce qu'on vient de parler de silence, conclut : "la radio c'est aussi savoir.. .. .. Mais ici l'auditeur retient son souffle : dira, dira pas? Allez Marc, un bon mouvement quoi ! Un éclair de lucidité : la radio c'est savoir se taire ????
Dira, dira pas ??
(tic..tac...tic...tac...)
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Dernière édition par Nessie le Ven 28 Juin 2013, 15:25, édité 1 fois
Nessie
594Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Ven 21 Juin 2013, 14:52
./...
Eh non grosse bête ! L'a pas dit.
Au lieu de ça : "La radio c'est aussi savoir écouter"
Celui qui balance ça comme un précepte, alors qu'il fait tout le contraire.
Mais il est bien dans la ligne des directeurs qui font le contraire de ce qu'ils annoncent.
Eh non grosse bête ! L'a pas dit.
Au lieu de ça : "La radio c'est aussi savoir écouter"
Celui qui balance ça comme un précepte, alors qu'il fait tout le contraire.
Mais il est bien dans la ligne des directeurs qui font le contraire de ce qu'ils annoncent.
Douchka
Invité
595Bon anniversaire de la part d'une femme ''senior'' en ébullition - Ven 21 Juin 2013, 16:01
Ici et maintenant, j'espère encore
Le monde en crise, les valeurs en crise, l’école en crise, la culture en crise, et de surcroît la femme (de cinquantaine) en crise ! Et pourtant, à regarder de près, nous ne sommes pas en guerre, nous ne sommes pas dans un régime totalitaire, nous avons donc une très large avenue de liberté d’action comme perspective. Nous tenons à cette liberté et au droit de révolte pour garder la dignité, le droit aux rêves. Où est cette ligne de faille entre nos rêves et notre réel ? Je n’aurais jamais cru qu’être femme, et qui plus est une femme qui avance dans l’âge pouvait être un handicap en soi, surtout pas en France, mon pays d'adoption. Bien au contraire ! Je vis ma condition de femme comme lieu de tous les possibles, peu importe l’âge. Mais pour ma part, je me sens inconvenablement jugée par la société, stockée dans une petite case fourre-tout dite ‘senior’, que j’ai découverte avec incrédulité à mes 45 ans, en sortant d’un parcours professionnel pour en accomplir un autre.
Avec quelques années de plus, j’ai envie de me rebeller en douceur, en rondeur, avec joie, création et échanges, surprise et humour. Je veux que mon arme soit ma féminité.
J’en suis au quinzième CV envoyé ce mois. C’était, on peut dire, un mois fructueux, est-ce une bonne moyenne, je ne saurais dire. Pas sûr. Mais je ne peux pas inventer des entreprises, des institutions susceptibles de m’ouvrir la porte. Je tourne en rond. Mon rond est constitué d’une ligne elliptique sur laquelle des points réguliers marquent la cadence : lit, salle de bain, table de cuisine, salon, la grande fenêtre du salon à travers laquelle je guette les signes du temps, la boîte aux lettres. Parfois, cette ligne s’étend vers le ventre de la ville pour rejoindre mes copains ou amies femmes, le temps d’un café ou d’un déjeuner, pour ensuite vite se resserrer sur moi et mon petit univers. Si au moins il faisait plus chaud, si au moins le soleil apparaissait, il atténuerait mon sentiment de culpabilité de ‘ne rien faire’. Comment attaquer noblement cette nouvelle journée sans tomber dans la complainte de personne désoeuvrée ?
Depuis de très longs mois l’antidote en est France Culture, dès 7 heures du matin. Un des premiers gestes du matin, tourner le bouton de la radio. Rien qu’avec ce petit geste je me sens quasi invincible et dotée d’un pouvoir particulier d’une femme sur le chemin de son émancipation. Un monde sans pub, sans parole effrénée qui vous donne le sentiment d’étouffer tant la course au timing est serrée. Les petites pépites de la grille matinale : Culture matin, Les nouveaux chemins de la connaissance, la Grande table. L’après-midi je relâche jusqu’à 17h où arrive la Lettre quotidienne de France Culture dans ma boite mail. Si je rate des émissions, je les retrouve sur le site Internet de la radio, comme fidèles amis et compagnons. Quand j’ai le blues, franceculture.fr accueille sereinement mon impossibilité de m’en défaire. Patiente à souhait, elle me réconforte et me soigne.
Bien que décriée comme trop parisienne, l’unique radio de ce genre dans le monde apparemment, a une place privilégiée dans ma vie. Le lieu du temps à contretemps, de la lenteur, de la réflexion, ses voix chaudes, le souci de la langue, l’ouverture au monde - tout ce que cette radio représente à mes yeux me guérit des plaies de notre belle société de communication et de ses produits marketing : coachs, experts, consultants en tout et n’importe quoi, stars d’un jour. Cette radio a quelque chose de très touchant parce que désuet, à rebrousse poil, comme le français, une langue qui se marie mal avec le business, le management si bien qu’elle laisse entrer, comme par dépit, des mots anglais qui eux résument vite ce qu’ils désignent : buzz, tweet, spin doctor, storytelling, pitch. A chacun de faire sa liste de ces nouveaux anglicismes. Le français, je veux y croire encore, reste pour moi une langue d’espoir, de la culture, de la poésie, du temps perdu et du temps retrouvé, de l’humanisme et de la liberté. Quelque chose qui a besoin d’être défendu, protégé, transmis, comme bien universel. Tout comme France Culture. Au moins deux causes nobles pour aller sur les barricades. Parce que j’ai besoin de causes nobles pour me lever le matin, pour affronter la cruauté des annonces d’emploi que je reçois par les différents flux RSS. Les flux RSS, cest une autre histoire...
Pour toutes ces raisons, longue vie à France Culture !
Philaunet
Admin
596Histoires d'auditeurs = matière éditoriale gratuite pour une chaîne exhibitionniste - Ven 21 Juin 2013, 20:57
Nous aussi Douchka, nous aussi, mais vous êtes apparemment à la mauvaise adresse, puisque vous vous racontez et que "vous nous racontez" (selon la formnulle d'OPA). L'adresse idoine est http://espacepublic.radiofrance.fr/temoignage-france-culture-et-vous-racontez-nous-racontez-vous, vous aurez ainsi plaisir à voir votre texte servir de caution à des administrateurs de France Culture qui cherchent à justifier la transformation d'une chaîne culturelle, faite sans eux et à des années-lumières de leur univers mental, en chaîne de distraction, d'humour et d'information superficielle, formes de passe-temps très proches de leur esprit limité.Douchka a écrit:Ici et maintenant, j'espère encore
Oui, mais que les malfaisants qui déshonorent le mot "culture" soient envoyés où ils peuvent moins nuire..Douchka a écrit:Pour toutes ces raisons, longue vie à France Culture !
Dernière édition par Philaunet le Ven 21 Juin 2013, 22:18, édité 1 fois
Philaunet
Admin
597Délocalisation du fil ''Petits textes'' - Ven 21 Juin 2013, 21:50
Car la présentation des Matins du 20 juin mérite d'être traitée dans son fil.
Entrons donc dans le vif du sujet. Sous ce titre à l'humour recherché (L'automne brésilien : un printemps de plus ?), on peut lire :
"(...) on serait presque tenter de qualifier les revendications des manifestants (...) de "combles""
Je suis tenté de qualifier cette phrase de fautive et son humour d'énigmatique
S’opposant d’abord à l’augmentation du prix des transports à Sao Paolo, c’est aussi contre le prix faramineux des grands travaux en prévision du Mondial de 2014 que les jeunes brésiliens s’insurgent.
N'y a-t-il que de jeunes Brésiliens dans cette foule ? La distinction entre l'adjectif et la nationalité semble également inconnue du rédacteur.
"On s’en doute, impossible de prendre les choses à la légère quant il s’agit de football au Brésil."
Une phrase essentielle pour la compréhension du propos. Et, petit jeu de l'été :
"Quant"
"Kant"
"Quand"
Rayer les mentions inutiles.
"Le mouvement balancera-t-il le PT sur la touche ?"
Késako le PT ? Nulle part dans le texte on ne voit une mention de ce PT.
En une quinzaine de petites lignes, trois fautes et une phrase incompréhensible.
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-l-automne-bresilien-un-printemps-de-plus-2013-06-20
Quand on pense que sur cette chaîne on a eu au moins trois candidats à l'Académie française (Oliver Germain-Thomas, ex Agora et For Intérieur, Philippe Meyer, actuel Esprit public et Jean-Noël Jeanneney, actuel Concordances des temps), on se demande ce qu'ils pensent du traitement du français sur cette chaîne et si quelque instance indépendante ne pourrait pas nommer un contrôleur de la qualité de la rédaction à France Culture.
Parce que ce qu'on lit sur le site de la chaîne culturelle fait honte à l'institution et nuit au rayonnement de notre culture.
Entrons donc dans le vif du sujet. Sous ce titre à l'humour recherché (L'automne brésilien : un printemps de plus ?), on peut lire :
"(...) on serait presque tenter de qualifier les revendications des manifestants (...) de "combles""
Je suis tenté de qualifier cette phrase de fautive et son humour d'énigmatique
S’opposant d’abord à l’augmentation du prix des transports à Sao Paolo, c’est aussi contre le prix faramineux des grands travaux en prévision du Mondial de 2014 que les jeunes brésiliens s’insurgent.
N'y a-t-il que de jeunes Brésiliens dans cette foule ? La distinction entre l'adjectif et la nationalité semble également inconnue du rédacteur.
"On s’en doute, impossible de prendre les choses à la légère quant il s’agit de football au Brésil."
Une phrase essentielle pour la compréhension du propos. Et, petit jeu de l'été :
"Quant"
"Kant"
"Quand"
Rayer les mentions inutiles.
"Le mouvement balancera-t-il le PT sur la touche ?"
Késako le PT ? Nulle part dans le texte on ne voit une mention de ce PT.
En une quinzaine de petites lignes, trois fautes et une phrase incompréhensible.
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-l-automne-bresilien-un-printemps-de-plus-2013-06-20
Quand on pense que sur cette chaîne on a eu au moins trois candidats à l'Académie française (Oliver Germain-Thomas, ex Agora et For Intérieur, Philippe Meyer, actuel Esprit public et Jean-Noël Jeanneney, actuel Concordances des temps), on se demande ce qu'ils pensent du traitement du français sur cette chaîne et si quelque instance indépendante ne pourrait pas nommer un contrôleur de la qualité de la rédaction à France Culture.
Parce que ce qu'on lit sur le site de la chaîne culturelle fait honte à l'institution et nuit au rayonnement de notre culture.
Douchka
Invité
598cher Philaunet - Dim 23 Juin 2013, 19:10
Je ne sais pas si l'agressivité fait partie de votre attitude habituelle, mais permettez-moi de penser ce que je veux sur FC et Culture Matin. Je me raconte un peu mais aussi pour faire comprendre ce que cette radio signifie pour moi. Je ne dis pas être en accord parfait avec tout ce qui passe sur cette radio, mais globalement et surtout le matin, je suis très souvent en sa compagnie. J'aime plutôt le ton et l'humour taquin de Marc Voinchet, vous n'y pouvez rien. Tout autant que je n'aime pas les ronchonneurs et les pseudo-intellectuels. Si l'on veut influer sur la stratégie de FC, il y a des moyens plus doux, donnez des propositions, soyez plus compréhensifs. Cela marchera mieux.
Philaunet
Admin
599''Ce que cette radio signifie'', exemple : Les Matins - Dim 23 Juin 2013, 22:02
C'est vrai, votre précédent message comprend 369 mots sur votre vie personnelle contre 394 sur la radio (en étant généreux).Douchka a écrit:(...)Je me raconte un peu mais aussi pour faire comprendre ce que cette radio signifie pour moi.
Qui vous dit que c'est mal d'aimer la matinale ? Vous ne feriez pas erreur sur le rédacteur du message ? Mes contributions n'ont jamais concerné M. Voinchet comme présentateur. Le post précédent pointe du doigt le français calamiteux du texte de présentation de cette matinale-là.Douchka a écrit:Je ne dis pas être en accord parfait avec tout ce qui passe sur cette radio, mais globalement et surtout le matin, je suis très souvent en sa compagnie. J'aime plutôt le ton et l'humour taquin de Marc Voinchet, vous n'y pouvez rien.
Chère Douchka, combien d'années d'écoute de France Culture et quelle connaissance de cette radio avez-vous pour donner des conseils ? Quelles ont été vos actions depuis disons... 1999 ? Votre écoute depuis disons... 1980 ? Et combien de contributions de ce Forum avez-vous lues, car les propositions sont nombreuses, des commentaires sont régulièrement positifs, voire louangeurs.Douchka a écrit:Si l'on veut influer sur la stratégie de FC, il y a des moyens plus doux, donnez des propositions, soyez plus compréhensifs. Cela marchera mieux.
Votre gentillesse est très touchante et l'on s'en voudrait de faire une quelconque allusion déplaisante à vos précédents propos, comme vous le faites sur ceux qui écrivent des contributions qui n'ont pas l'heur de vous plaire.
Enfin, je ne parle qu'en mon nom, mais si vous avez plus d'analyses d'émissions radiophoniques ou de conseils d'écoute (je crois que c'est le sens de ce Forum) et moins d'épanchements personnels à nous faire connaître, je suis preneur.
Enfin (bis)
Alors là, vous voyez ici tout le monde applaudir et moi encore plus chaleureusement ; vous avez sans doute lu toutes les contributions de ce Forum sur la langue française parlée et écrite à France Culture (cf fils 'Petits textes" et "Le cabinet de curiosités linguistiques").Douchka a écrit: Le français, je veux y croire encore, reste pour moi une langue d’espoir, de la culture, de la poésie, du temps perdu et du temps retrouvé, de l’humanisme et de la liberté. Quelque chose qui a besoin d’être défendu, protégé, transmis, comme bien universel. Tout comme France Culture.
Vous allez certainement agir (et même "aller sur les barricades", comme vous l'écrivez ? Bravo ! Vous écoutez un peu "Les pieds sur terre" ?), car cous souhaitez "défendre", "protéger", "transmettre" le français comme langue de tout ce que vous écrivez si bien plus haut (on reconnaît et l'on salue une proustienne) J'attends avec impatience le témoignage de vos actions pour éventuellement m'en inspirer. Au plaisir de vous lire.
Nessie
600Pierre Larrouturou - Mar 25 Juin 2013, 09:46
Hier 24 juin, Pierre Larrouturou est venu aux Matins exposer ses solutions pour venir à bout de la crise économique. Quoique en désaccord quasi complet, j'ai apprécié cette matinale : à mon sens la vocation de France Culture est bien de nous montrer la vie des idées. Et des idées Larrouturou en a ! Il a quasi réitéré la prestation rhétorique qu'il avait servie voici un mois dans 'Les retours du dimanche', sans y recevoir l'ombre d'une contradiction. Hier matin ça s'est passé un peu différemment, mais il a pu utiliser son temps de parole pour exposer au moins ses grandes lignes.
Larrouturou est un orateur à la fois véloce et calme, ce qui est reposant pour l'auditeur. Il s'exprime sans agressivité apparente ; il propose une politique de dépense sociale très généreuse, sans dire comment la financer sinon par une multiplication de taxes et un formidable enchérissement du travail : avec lui on passe aux 32 heures en 2 jours, sur simple ordonnance et sans diminution de salaire. Bravo la compétitivité !
Cela dit j'ai parlé de rhétorique, et je tiens effectivement ce type pour un fort habile enfumeur. Parmi ses tricks les plus saillants : il abuse de formules comme 'il faut arrêter' (ou 'on arrête les blagues') et 'on en est là' ; il ne lésine pas sur les images fortes ou les tableaux désolants et même catastrophiques : description de pauvres dans la rue, scènes de misère, chiffres de chômage, bref les réalités inquiétantes. Une fois l'auditoire sous le choc, il balance ses solutions non sans avoir assuré sa position dominante dans l'émotionnite du studio, en enfonçant quelques clous supplémentaires : "c'est scandaleux" / "c'est monstrueux". Sauf qu'il n'y a jamais de lien direct entre les solutions qu'il propose et le tableau qui les a précédées. Ce sont des pilules de yaka-faut qu'on, comme le seraient n'importe quelles autres préconisations abstraites appuyées sur un autre fond doctrinal que le sien donc on pourrait conserver tout le début de l'exposé et ne changer que la solution, en proposer même l'exact contraire. Bref c'est un bon camelot de la dépense sociale mais pas plus.
./...
Larrouturou est un orateur à la fois véloce et calme, ce qui est reposant pour l'auditeur. Il s'exprime sans agressivité apparente ; il propose une politique de dépense sociale très généreuse, sans dire comment la financer sinon par une multiplication de taxes et un formidable enchérissement du travail : avec lui on passe aux 32 heures en 2 jours, sur simple ordonnance et sans diminution de salaire. Bravo la compétitivité !
Cela dit j'ai parlé de rhétorique, et je tiens effectivement ce type pour un fort habile enfumeur. Parmi ses tricks les plus saillants : il abuse de formules comme 'il faut arrêter' (ou 'on arrête les blagues') et 'on en est là' ; il ne lésine pas sur les images fortes ou les tableaux désolants et même catastrophiques : description de pauvres dans la rue, scènes de misère, chiffres de chômage, bref les réalités inquiétantes. Une fois l'auditoire sous le choc, il balance ses solutions non sans avoir assuré sa position dominante dans l'émotionnite du studio, en enfonçant quelques clous supplémentaires : "c'est scandaleux" / "c'est monstrueux". Sauf qu'il n'y a jamais de lien direct entre les solutions qu'il propose et le tableau qui les a précédées. Ce sont des pilules de yaka-faut qu'on, comme le seraient n'importe quelles autres préconisations abstraites appuyées sur un autre fond doctrinal que le sien donc on pourrait conserver tout le début de l'exposé et ne changer que la solution, en proposer même l'exact contraire. Bref c'est un bon camelot de la dépense sociale mais pas plus.
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Nessie
601... ou bien Jorion 2 ?? - Mar 25 Juin 2013, 09:53
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Et puis Larrouturou devient moins sympathique quand il sort son mouchoir, et là on voit comme un émule de Paul Jorion en moins prétentieux mais en tout aussi pénible. Après la chronique de Couturier qui l'a modérément asticoté, l'invité attrape le micro et ne le lache plus... pour ne rien dire sauf qu'il y a 10 ans déjà il a été contredit -il dit 'déchiqueté'- en public (bouh-ouh-ouh) et maintenant voila qu'il y a un chroniqueur pour lui ricaner au nez en direct (ouiiin). Il faudrait lui rappeler le sens du mot 'ricanement'. Certes la chronique était faire sur un ton essentiellement dubitatif, mais à peine persiflant, en tous cas non hostile. A l'occasion pour clouer le bec de Couturier, Larrouturou qui tient absolument à rapprocher notre époque et les années 30, lui balance : 'la dernière fois, 40 millions de morts, d'accord ?'. Un peu comme si le chroniqueur était responsable de cette catastrophe, ou plutôt de sa nouvelle édition car pour Larrouturou, nous courrons à une catastrophe semblable. Sauf que c'est nul, et qu'il n'y a aucun lien entre sa réponse et les critiques qu'il vient de recevoir. Mais tout ça est renforcé par les retours de "c'est scandaleux" ou "c'est monstrueux", qui ne disent rien. Dans la conversation, ce genre de procès opère comme une clé sur le ring. Il n'y a rien à répondre, c'est seulement fait pour sidérer. Artifice rhétorique.
Comme Rozès commet à son tour le sacrilège de le contredire, il ouvre sa réponse par un "Excusez moi mais ya un moment où il faut expliquer / voila comment on fait dans nos conférences / on dit le diagnostic pourquoi c'est grave et pourquoi ça peut péter". Eh oui, figurez-vous que ça peut péter (aglagla). Et à chaque fois la fin du récit est la même 'Tout le monde était d'accord avec moi/nous'. Ensuite il s'étonne que ses interventions ne soient jamais suivies d'effet, alors que selon lui on peut réformer la France en 3 décrets ça demanderait moins d'une semaine. Mais il faut comprendre qu'une fois la conférence terminée, une fois les victimes douchées de cette eau chaude mais séchées après la fermeture de ce robinet à baratin, elles peuvent enfin se remettre à réfléchir et voir les difficultés que posent les yaka-faut qu'on de Larrouturou.
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Et puis Larrouturou devient moins sympathique quand il sort son mouchoir, et là on voit comme un émule de Paul Jorion en moins prétentieux mais en tout aussi pénible. Après la chronique de Couturier qui l'a modérément asticoté, l'invité attrape le micro et ne le lache plus... pour ne rien dire sauf qu'il y a 10 ans déjà il a été contredit -il dit 'déchiqueté'- en public (bouh-ouh-ouh) et maintenant voila qu'il y a un chroniqueur pour lui ricaner au nez en direct (ouiiin). Il faudrait lui rappeler le sens du mot 'ricanement'. Certes la chronique était faire sur un ton essentiellement dubitatif, mais à peine persiflant, en tous cas non hostile. A l'occasion pour clouer le bec de Couturier, Larrouturou qui tient absolument à rapprocher notre époque et les années 30, lui balance : 'la dernière fois, 40 millions de morts, d'accord ?'. Un peu comme si le chroniqueur était responsable de cette catastrophe, ou plutôt de sa nouvelle édition car pour Larrouturou, nous courrons à une catastrophe semblable. Sauf que c'est nul, et qu'il n'y a aucun lien entre sa réponse et les critiques qu'il vient de recevoir. Mais tout ça est renforcé par les retours de "c'est scandaleux" ou "c'est monstrueux", qui ne disent rien. Dans la conversation, ce genre de procès opère comme une clé sur le ring. Il n'y a rien à répondre, c'est seulement fait pour sidérer. Artifice rhétorique.
Comme Rozès commet à son tour le sacrilège de le contredire, il ouvre sa réponse par un "Excusez moi mais ya un moment où il faut expliquer / voila comment on fait dans nos conférences / on dit le diagnostic pourquoi c'est grave et pourquoi ça peut péter". Eh oui, figurez-vous que ça peut péter (aglagla). Et à chaque fois la fin du récit est la même 'Tout le monde était d'accord avec moi/nous'. Ensuite il s'étonne que ses interventions ne soient jamais suivies d'effet, alors que selon lui on peut réformer la France en 3 décrets ça demanderait moins d'une semaine. Mais il faut comprendre qu'une fois la conférence terminée, une fois les victimes douchées de cette eau chaude mais séchées après la fermeture de ce robinet à baratin, elles peuvent enfin se remettre à réfléchir et voir les difficultés que posent les yaka-faut qu'on de Larrouturou.
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Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 Page 60 sur 86
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