Etant donné que la présentation est déplorable, 'Révolutions médicales' est bien une des émissions qui doivent tout à leur contenu. Le paradoxe est que, contrairement à Marie Richeux ou autres Martin Quénéhen, le responsable n'est pas une jeune bille vaniteuse mais une pointure en son domaine. Un type de grande valeur tellement grande même qu'il ne fait aucun effort de clarté ou de qualité. C'est à l'auditeur de s'adapter.
Comment s'adapter : viser direct à la carotide. L'essentiel c'est le sujet et l'invité. Au fil des mois on voit s'aligner les sujets bien choisis, assez précis. Les thèmes s'enchainent : la prothèse de hanche, les extrasystoles, les nouvelles maladies vénériennes, la vie des cartilages en atmosphère humide, la microchirurgie de la troisième valvule, la greffe de l'anus.
Quand on se fout comme d'une guigne des questions de santé, un jour on décroche et on perd jusqu'à l'habitude d'inspecter le programme, puisque de toutes façon c'est désagréable à écouter en plus d'être inintéressant.
De là le présent post : l'émission de mardi dernier sort de l'ordinaire, plutôt dans le domaine du sensationnel sympathique : la médecine spatiale. Entendez : les effets du voyage dans l'espace sur les organismes vivants. Celui des humains, celui des animaux, mais aussi des micro-organismes, des plantes, des lombrics enfin, de ce que vous voudrez il suffit que le truc soit vivant hélas c'est pour ça que la jugeote de Laure Adler depuis longtemps robotisée n'est pas sur la liste des voyageurs.
Du caractère inhabituel du sujet découle peut-être la plus agréable des différences : le ton de l'émission est plus proche d'un bon numéro de Continent Sciences que du style habituel de Révolutions médicales. Le fait des invités probablement. Car en écoutant la présentation de Frydman on se rend compte qu'il n'a toujours pas changé de coiffure.
Comment s'adapter : viser direct à la carotide. L'essentiel c'est le sujet et l'invité. Au fil des mois on voit s'aligner les sujets bien choisis, assez précis. Les thèmes s'enchainent : la prothèse de hanche, les extrasystoles, les nouvelles maladies vénériennes, la vie des cartilages en atmosphère humide, la microchirurgie de la troisième valvule, la greffe de l'anus.
Quand on se fout comme d'une guigne des questions de santé, un jour on décroche et on perd jusqu'à l'habitude d'inspecter le programme, puisque de toutes façon c'est désagréable à écouter en plus d'être inintéressant.
De là le présent post : l'émission de mardi dernier sort de l'ordinaire, plutôt dans le domaine du sensationnel sympathique : la médecine spatiale. Entendez : les effets du voyage dans l'espace sur les organismes vivants. Celui des humains, celui des animaux, mais aussi des micro-organismes, des plantes, des lombrics enfin, de ce que vous voudrez il suffit que le truc soit vivant hélas c'est pour ça que la jugeote de Laure Adler depuis longtemps robotisée n'est pas sur la liste des voyageurs.
Du caractère inhabituel du sujet découle peut-être la plus agréable des différences : le ton de l'émission est plus proche d'un bon numéro de Continent Sciences que du style habituel de Révolutions médicales. Le fait des invités probablement. Car en écoutant la présentation de Frydman on se rend compte qu'il n'a toujours pas changé de coiffure.