D’après Jan-Peters Hyeronimus de Scromelaere, Cryptolinguiste sous Leopold II, et dont le spectre hante encore de nos jours les combles du musée de Tervuren, le Brol serait « encore une flaminguerie wallonisée », un peu comme Crol (nous en reparlerons plus loin). Brol viendrait de Brolecke (prononcer « brôleuckeu »), littéralement « truc sans valeur qu’on arbore sans conviction ». Si l’on en croit Djeorges Dumézil un soir de déconnade à l’Estaminet Het Blauwershof, il faudrait rattacher Brolecke à la racine indo-européenne Braul, « insignifience bêtement soumise à la gravitation ». Brolecke aurait dérivé vers Breloque. La linguistique étant ce qu’elle est, notre breloque a fait quelques allers et retours entre ici et les cinglés de l’autre coté de la frontière en Flandres françaises pour finalement se concrétionner dans les dunes des chemins de contrebandiers sous la forme Pendeloque, « Machin qui pendouille sottement autour du cou ». On retrouve encore aujourd’hui ce vocable chez quelques houblonnés locaux, avec Pinderlots, « bijoux à la con », qu’Antoine Perraud qualifie plus volontiers de « verroterie ». Et nous y voilà, le Brol c’est du vrac.
Et Philaunet n’avait pas si tort de broler du combat, parce qu’il paraît qu’on doit aux flahutes le « broler dans le manche » qu’on dédie aux ahuris qui « écrivent » sur FranceQ.fr.
Je m’aperçois que nous n’avons pas parlé de Crol mais tout le monde s’en fout.
Et Philaunet n’avait pas si tort de broler du combat, parce qu’il paraît qu’on doit aux flahutes le « broler dans le manche » qu’on dédie aux ahuris qui « écrivent » sur FranceQ.fr.
Je m’aperçois que nous n’avons pas parlé de Crol mais tout le monde s’en fout.