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L'ânerie du jour    Page 10 sur 44

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Philaunet 


Admin

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Re: L'ânerie du jour - Mer 14 Mai 2014, 14:29

munstead a écrit:Junker et Schultz. La famille Le Pen trouve invraisemblable que l'on invite des étrangers dans les débats à des élections qui se déroulent en France.

Merci, je viens de voir le début de ce débat le débat entre Jean-Claude Juncker et Martin Schulz. Les deux intervieweuses sont en-dessous de tout, notamment celle à droite sur l'écran qui croit animer un match de catch : mauvais casting. Je comprends pourquoi personne ne regarde France 24 et que RFI soit en perte de vitesse.

Le débat se déroule à Bruxelles, sur une chaîne à vocation internationale, entre un Luxembourgeois et un Allemand, tous deux parlant français. Je trouverais  ça plutôt flatteur pour tout nationaliste du parti que vous citez. Je serais assez étonné que l'on trouve un débat en tchèque ou en lituanien entre les deux hommes...  Ce qui montre que la langue française est encore assez présente en Europe (mais de moins en moins du fait de la France elle-même qui préfère soutenir l'anglais à ce niveau), que des élites européennes ne parlent pas que l'anglais (Schulz et Junker le parlent parfaitement et j'attends qu'on me nomme des politiciens français qui parlent deux langues étrangères couramment à ce niveau) et que la France compte encore un peu puisque un tel débat a lieu alors que les deux candidats n'ont pas de temps à perdre en général.

Bref, même si personne n'a regardé ou écouté ce débat, qu'il ait eu lieu est plutôt un symbole dont des nationalistes devraient se réjouir. Mais bon...

Nessie 

Nessie

92
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Re: L'ânerie du jour - Jeu 15 Mai 2014, 01:41

Philaunet a écrit:« Mais d’autres industriels continuent de gagner du terrain sur la mer en coulant des dalles de béton »
Pas mal, comme idée : agrémenter des propos insipides par des gags.

Après "gagner du terrain sur la mer en y coulant ... des dalles de béton",
il faut s'attendre à lire : "... alors que les passagers du Titanic coulaient des jours tranquilles"

Ou plutôt, pour rester dans le style maison : "... alors que les pasagers du Titanic coulaient des jour tranquille".

Invité 


Invité

93
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Patris d'Hellados Hellas - Dim 18 Mai 2014, 15:17

Modifié par l'auteur.



Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:46, édité 9 fois

Nessie 

Nessie

94
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Sollers entre Aragon et Mauriac ou la Tragédie d'un homme ridicule - Dim 25 Mai 2014, 14:19

Philippe Sollers dans ses oeuvres. Eh bien ça n'a pas raté.

Je jure que je n'ai rien fait pour l'entendre bien au contraire : j'étais plutôt soucieux d'éviter le ton pontifiant et la diction empâtée de celui qui avait pu en d'autres temps passer pour un jeune homme brillant et prometteur, et qui n'aura réussi à devenir qu'un mandarin auto-promu, chef d'une clique de médiocres. Lui-même aussi vaniteux que médiocre, en plus eh oui badaboum ça ne rate pas : pendant la dernière nuit le programme d'archives voulu par Philippe Sollers était prometteur, mais comment éviter l'obssionnelle autophanie ? Facile : il suffisait de sauter par-dessus les entretiens et d'attaquer l'écoute après la première demi-heure. Un conseil : ne vous livrez à cet exercice qu'une fois bien réveillé et surtout, surtout, muni de vos lunettes matinales. Sinon crac vous loupez votre coup et c'est ce qui vient de m'arriver : je vise assez mal et je tombe sur les derniers instants de l'entretien avec Goémé. Là j'hésite avant de passer quelques minutes, puis par paresse je me ravise oh on est certainement à la fin du premier entretien, l'archive ne va pas tarder. Mais oui mon bonhomme. C'était bien la peine de sauter toute une demi-heure pour tomber là et en même temps on se dit que les sornettes décidément elles n'ont pas dû tellement manquer pendant les 30 minutes auxquelles on vient d'échapper.

Ca commence avec le festival de vanité : l'évocation de Mauriac à qui Sollers dit "devoir beaucoup car il a écrit à plusieurs reprises sur moi". De là on passe presque immédiatement à Aragon : "il y avait une concurrence à mon sujet entre Aragon et Mauriac". Tudieu. Sollers sur les genoux de ces deux ancêtres, 50 ans après il lui en viendrait encore un début d'érection ? En face la paléo-communiste Christine Goémé se rengorge : on va faire maintenant faire l'éloge d'Aragon. Mais pas seulement l'éloge, car l'urgence est d'allier la défense et la contre -attaque !

Et là c'est, au bout de moins d'une minute d'écoute et après la vanité ordinaire du boursouflé, que tombe la connerie du jour : "Mauriac, Aragon, ce sont des gens qui ne sont certainement pas fachistes. Y a rien de moins fachiste que ces voix. Qui ne les aime pas a propension à être fachistes."
Puis d'un ton mystérieux et malicieux, il ajoute "J'en connais...."

Eh ben mon vieux. Voila où mène la position de mandarin des lettres : à décerner des brevets de fachisme. Qui n'aime pas Aragon ou Mauriac a des propensions fachistes.

Et si c'était le contraire ? Et si comme l'avait prévu Churchill, les fachistes d'aujourd'hui se faisaient passer pour des anti-fachistes ? On voit là un des ressorts de celui qui à la tête d'une clique de larbins, a fait régner pendant 15 ans la terreur avec le Monde des livres. L'autoritarisme, l'arbitraire, l'accaparation des ressources, le primat donné à son arbitraire, sont précisément l'équivalent du fachisme dans la république des lettres.

Heureusement ça ne dure pas car dans la minute qui suit on se lave l'esprit juste grâce aux souvenirs d'André Breton recueillis par André Parinaud : on voit revivre Apollinaire, Aragon encore, Reverdy, et planer l'esprit de Lautréamont. Tout ça se fait avec l'habituelle grandiloquence un peu ridicule d'André Breton, vous savez ce ton que Christine Goémé imite si mal. Etant donné que ces interviews sont rédigées à l'avance et lues au micro, on en tire la conclusion qu'au-delà du petit ridicule qui les apparente, André Breton est un prince de la formule tandis que Christine Goémé est une star du lieu commun.



Dernière édition par Nessie le Dim 25 Mai 2014, 18:22, édité 2 fois

Invité 


Invité

95
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Aner polytropos ? - Dim 25 Mai 2014, 16:34

Modifié par l'auteur.



Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:47, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

96
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Jean Quatremer place son grain de sel : grain de bétise - Lun 26 Mai 2014, 18:08

Ce matin aux Matins : certes un doublé mais pas tout à fait le coup du roi puisqu'ils s'y sont mis à deux. Disons que le premier a envoyé la praline fatale et que le second en voulant jouer au finaud a rajouté une couche de niaiserie. Le premier c'est Jean Quatremer, qui saisit l'occasion de placer un grain de sel totalement hors-sujet, et inutile sauf pour se faire reluire. Car c'est ainsi qu'on opère quand on est journaliste de Libé ou animateur de matinale à FC : on pense avant tout à son petit cinéma perso.

C'était à 8h32, alors qu'un des invités David Van Reybrouck sur un ton un peu exalté, déplore l'absence d'évolution dans les mécanismes démocratiques, il est interrompu par le Voinche  :
- Marc Voinchet : ... mais la démocratie c'est acquis !
- David Van Reybrouck : Je sais pas trop ! C'est pas parce qu'on a des recettes qui fonctionnent depuis 2 siècles qu'on doit pas les renouveler. Ce sont les les petits pays comme ...
- Jean Quatremer (le coupe) : En France la démocratie elle a pas 2 siècles elle date de 1946 quand les femmes ont eu le droit de vote, hein. Avant je considère qu'on était pas en démocratie.
- David Van Reybrouck (essaie de poursuivre) : ... on voit ... ce sont maintenant les petits pays comme ...
- Marc Voinchet (interrompt à son tour) : Propos démagogique destiné à Amélie Perrier pour son anniversaire et à Marianne Denis ici présente.
- David Van Reybrouck (s'acharne) : .... c'est dans les petits pays européens qu'on voit maintenant une vraie volonté de renouveau démocratique (le débat se poursuit avec d'autres moments de cinéma par Jean Quatremer occupé à "considérer")

Nous voyons ici le souci qu'avait Marc Voinchet : rebondir sur la saillie de Quatremer qui méritait au moins de tiquer un instant. Mais non : Voinchet en orfèvre du tac-au-tac qui ne rime à rien, saisit l'occasion de nous faire une fois de plus le coup de ses mamours factices avec les gisquettes de la Rédac' . Vraiment ça faisait longtemps. Et là en plus il fait coup double puisque de l'autre main  il lèche le cul du chef de la station qui a demandé qu'on fasse plus de place aux femmes.
Quant à Quatremer il les a alignées, d'ailleurs, et depuis le début. Par exemple à 8h23 en faisant cette auto-critique pour toute la profession : "Nous les journalistes nous avons véhiculé le discours de la peur", et une minute plus tard "nous vivons la plus grave crise depuis 1929 or ça s'est traduit par des régimes fachisses dans plusieurs pays et une guerre mondiale".
Ah Bravo : fini le discours de la peur hein, Quatremer ?
Et puis cette perle : le fachisme en Italie certainement consécutif à 1929 et l'Allemagne s'est trouvée à genoux suite à la crise de 1929 avant tout allait si bien. Jean Quatremer c'est celui qui "considère" qu'on est ou non en démocratie. Jean Quatremer et  l'histoire c'est presque aussi marrant qu'Edwy Plenel tiens...

Eh ben c'est pas comme ça que va remonter la crédibilité de  Libé.



Dernière édition par Nessie le Mar 03 Juin 2014, 10:36, édité 3 fois

Nessie 

Nessie

97
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Marc Voichet fait joujou - Mar 03 Juin 2014, 07:59

7h52 : Marc Voinchet balance sur un ton de reproche que Juan Carlos pour l'Espagne, ce qu'il a fait en 1975 c'est au prix d'une trahison. L'invitée, spécialement interloquée, cherche à comprendre : une trahison ? Sans l'ombre d'un complexe, Voinchet confirme sa sottise : "Eh bin, il a trahi Franco, non ?"

L'invitée,  atterrée de comprendre qu'elle avait bien compris une ânerie, explique patiemment : en tous cas il n'a pas trahi l'Espagne ni le peuple espagnol.

On n'arriva pas à savoir si Voinchet fait du mauvais théâtre, ou s'il babille au micro tout en faisant autre chose, ou bien s'il ne maitrise rien du sujet, ou si tout simplement il s'en fout complet, maintenant qu'il a le prix Caloni vous comprenez Voinchet lorgne vers un autre hochet. Il se dit "Bon, si François Hollande, kamème, hein, alors que..... Donc je me dis : Pourquoi pas moi ?"

= = = = = =

Modification et additif a posteriori : l'extrait est encore plus affligeant que ce que j'avais attrapé au vol en écoutant l'émission : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/06/s23/NET_FC_ef6ee1f2-07cc-43f1-bf5f-696918a3d144.mp3" debut="10:50" fin="13:26"]

Ce dialogue est hallucinant. Dictature, démocratie, pour Voinchet ce sont des mots vagues, vides de sens réel sinon en tant que signes de reconnaissance pour qui veut paraître au courant et faire joujou avec le commentaire politique. Il les agite comme des poupées sans comprendre lui-même exactement ce qu'il dit. Résultat : à la fin de l'extrait on se rend compte à quel point l'invitée est destabilisée de se trouver face à un tel interlocuteur.

Ca vaut quoi, un prix Philippe Caloni ?
Ca vaut une fessée pour les jurés du prix ?
Ca vaut que dalle, sinon preuve de stupidité dans l'élite de la profession.



Dernière édition par Nessie le Mer 04 Juin 2014, 09:58, édité 1 fois

munstead 


98
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Re: L'ânerie du jour - Mer 04 Juin 2014, 09:08

Un peu avant 9 heures, Brice Couturier pose une bonne question à LeBreton, invité du jour. En gros, "pourquoi cette réforme des collectivités locales tant attendue semble déjà un fiasco de communication." Au moment ou Lebreton va répondre, Voinchet reprend la parole pour préciser la question, sans que ce soit utile, et, au contraire en lui faisant perdre de son mordant (ne parlons pas de l'impolitesse, cette notion est inconnue chez les Voinchet). L'invité profite cependant de cette dilution du pros de Couturier pour répondre volontairement à côté de la plaque (les 3 grandes réformes de FH) et nous ne saurons jamais pourquoi la fameuse carte a été présentée en urgence, dessinée par le président lui-même, dit-on, sans même les régions d'outre-mer, au cours d'une réunion tardive à l'Elysée avec quelques vieux copains pas d'accord entre eux.

Nessie 

Nessie

99
Répondre en citant  
Re: L'ânerie du jour - Jeu 05 Juin 2014, 10:39

Pour réfléchir à la bétise qui surgit parfois dans des propos intéressants, je suggère cet extrait assez court pour une ânerie quelque peu énorme. C'était la nuit dernière donc ce matin vers 00h24. Et comme souvent, on en trouve deux pour le prix d'une c'est à la 25e minute : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/06/s23/NET_FC_64eec5f4-6488-4cc2-9eae-66879bf400ea.mp3" debut="24:40" fin="25:14"]

Voila.
L'invité d'Alain Veinstein, comme souvent, ne manque pas de réflexion même si on le devine sous l'influence d'un Foucault (très net dans la minute qui précède l'extrait ci-dessus), ce qui en matière de sciences humaines est une assez bonne voie pour débiter des sornettes. Et comme souvent aussi on décèle dans ses paroles ce mélange de vanité et de légèreté qui caractérise les écriveurs de notre époque. Heureux d'être publiés et pas encore conscients du danger que ça leur fait courir : le danger de crétinisme épisodique.

Question brève : quel lien entre la caractérologie et l'anthropométrie ?
Réponse : aucun lien.

Autre question : quel lien entre l'anthropométrie et le totalitarisme nazi ?
Réponse : un lien historique, mais non un lien d'équivalence. Qui connait l'histoire des sciences sait cela. Qui s'abreuve aux idées reçues l'ignore, et réunira les deux notions en une seule. La faute logique est énorme, mais la logique c'est une valeur bourgeoise, non ?

Hypothèse : de même qu'il y a encore aujourd'hui des esprits simples pour prendre au pied de la lettre le "La langue est fasciste" de Barthes, il y a des esprits embrumés d'un humanisme basique, qui pensent que le classement, c'est inhumain, et donc si c'est inhumain c'est nazi. A les suivre, il faudrait en toute rigueur considérer comme racines du totalitarisme toutes les opérations et méthodes qui ressortissent de près ou de loin à la logique et à la science : l'analyse, la typologie, la description, la définition. Qui rejoindraient dans le classement (ah bon  ?) de Bourdieu la rationalité et l'efficacité comme valeurs bourgeoises.

C'est dommage mais pas dramatique pour l'entretien. Surtout que Jérome Lèbre ne se prive pas de faire pièce à son hypothèse. C'est dérangeant, tout de même de l'entendre aggraver son cas d'un "les choses sont plus complexes", cliché des clichés, scie des scies. Non mon cher, les choses n'ont rien de complexe en l'occurrence : vous étiez parti sur une idée fausse ou sur une idée reçue, et de vous en rendre compte n'a rien à voir avec la complexité.

Qu'est-ce que la complexité ? Pour Xavier Delaporte, "complexe" prend couramment deux acceptions. La première acception en fait un synonyme de "surprenant", et l'on sait que chez l'imbécile la surprise débranche couramment la réflexion. Dans la seconde acception, "complexe" est synonyme de "compliqué". Dans tous les cas,chez Delaporte, l'usage du mot annonce la démission de l'esprit. L'invité de Veinstein n'en est pas là. Il est seulement lui aussi intoxiqué par l'air du temps. Il n'avait aucun besoin d'ajouter cette petite bourde, qui ne suffit pas à décourager l'auditeur au point de le faire renoncer à ouvrir le livre. Ca veut seulement dire qu'à la radio, on entend des philosophes -car l'invité Jérôme Lèbre est philosophe- qui parlent parfois sans réfléchir à ce qu'ils disent. Je ne sais pas si c'est dommage ou si c'est dangereux, de parler sans réfléchir, en tous cas c'est risqué. Tout comme il est risqué pour les philosophes de s'aventurer dans la zone intermédiaire entre psychologie et littérature, où fréquemment ils ne parviennent à faire ni de l'une ni de l'autre (et pas non plus de philosophie, d'ailleurs).

Nessie 

Nessie

100
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Re: L'ânerie du jour - Ven 06 Juin 2014, 11:41

Il y a quelque chose d'intolérable dans le règlement de ce sujet-fil : sélectionner l'ânerie du jour en s'en tenant à la date calendaire alors que Laure Adler passe de 22h15 à 23h. Or suivez-moi bien, à cette heure-là les honnêtes citoyens sont en prière du soir avant de rejoindre à 23h le lit conjugal ou l'équipe de nuit (ça revient un peu au même). Les citoyens plus honnêtes encore en sont au stade de la fin de dîner avec les copains et donc des libations avec chant obscènes. Ensuite ils prennent le tram et regagnent leurs pénates. Arrivés chez eux à minuit et en évitant les coups de rouleau à pâtisserie si bobonne ou tante Pim s'est endormie en ronflant devant le téléviseur, il leur reste encore ce choix difficile : méditer en écoutant leur Veinstein de ce jour (au lendemain) ou bien se jeter sur le Hors-champs fraichement enregistré. Mais le Hors-champs date déjà de la veille et donc couic, on n'y repèrera que des âneries de la veille (souvent en quantité industrielle, il faut le dire). De là, impossible d'en faire bénéficier les lecteurs de ce fil, où Laure Adler est indubitablement sous-représentée et même osons le mot : exclue.

Cette exclusion étant inadmissible, je modifie unilatéralement le règlement : l'ânerie du jour doit être un produit frais c'est-à-dire avoir été proférée si possible dans la même journée de calendrier que le post qui la relève,mais avec une tolérance d'un délai de 24h

Application : je distingue illico cette merveille qui m'a fait tiquer ce matin et a achevé de me réveiller, perle que n'a pas manqué de collecter Philaunet dans le fil Hors Champs et à laquelle nous donnons ici le présentoir qu'elle mérite : la prononciation de la ville Cincinatti par la Comtesse Frappadingue de Thérémine devrait lui valoir son poids d'arachide pour accompagner l'apéro qu'appelle immanquablement son Tchin-Tchin : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/06/s23/RF_1644C724-A6FF-4DB5-8240-C04010A6EA95_GENE.MP3" debut="01:10" fin="01:18"]

Pour vérifier la prononciation correcte, on constate ici grace à une série d'exemple, que -c'est fréquent en anglo-américain- si la valeur des voyelles est fluctuante, celle des consonnes est fixée : http://fr.forvo.com/word/cincinnati/



Dernière édition par Nessie le Ven 30 Jan 2015, 15:20, édité 3 fois

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

101
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Re: L'ânerie du jour - Ven 06 Juin 2014, 12:48

Un jour, j'avais cru l'entendre dire "Belle-mère des fesses" à l'antenne, et j'avais dû m'efforcer d'écouter (au lieu d'entendre) le reste pour m'apercevoir qu'elle prononçait le nom du réalisateur Delmer Daves comme "Dailemère Dévaisse".  Se crisper sur une prononciation fautive malgré les efforts discrets de son interlocuteur, voilà qui ne témoigne pas en faveur d'une certaine souplesse intellectuelle de manière générale.

A propos de Comtesse Frappadingue de Thérémine, je viens de trouver une vieille photo d'archives prise pendant la cérémonie de passation de pouvoir entre cette dernière et David Kessler pour le poste directorial.

L'ânerie du jour - Page 10 Sans_t11

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Re: L'ânerie du jour -

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