Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

J'aurais aimé avoir le temps de chronométrer Voinchet, ce matin,parti pour Nouméa (il accompagne partout le PR) : je crois qu'il a davantage parlé que ses quatre invités. Pour ne rien apporter bien sûr, puisqu'il a étalé sans pudeur sa méconnaissance du sujet, de la région, revenait à Rocard, à Ouvéa, ne comprenait rien aux considérations géopolitiques (très étonné que l'on parle de la Chine), plaisantait sur le décalage horaire (eh oui), le nickel (comme il est drôle); bref il s'est étalé sur le caillou. Pendant ce temps, à Paris, le présentateur annonçait quelques nouvelles sur l'horreur du monde sur le ton d'une liseuse du XVIIIe siècle annonçant à Madame la marquise que le Roi avait bien dormi quinze jours plus tôt à Marly.

Modifié par l'auteur.

Vindioussse !
Ach Parisss gross malheur : trop loin te Pezansson pour Karl Dantziger.

C'est quand même costaud ça.
Je me console pas d'avoir pris l'émission à 5 minutes de la fin, car en écoutant le début je l'aurais pas loupé l'oiseau. Non mais là ça mérite un courrier, sans blague !

Belle question de Brice Couturier lors du débat sur la pauvreté en France :"Comment se fait-il qu'en France qui possède le dispositif de protection sociale le plus avancé de l'Union européenne, la pauvreté augmente?"
Auparavant Voinchet a ricané sur le principe même des statistiques (des mensonges je vous dis) et nous a rappelé qu'il fallait aussi s'occuper de l'accès à la culture des SDF.

Savoureux. C'est moins une ânerie qu'une belle perle de môme :

Ca se passe dans un musée, dirait-on. On entend la rumeur des moutards se pressant autour d'une vitrine où leur est présentée la bible de Gutenberg. Pour l'instant, aucune réclamation des défenseurs de la laïcité qui pourtant pullulent sur cette radio. Mais avec un peu de chance ça fera un scandale jeudi chez le médiateur.

Donc :
- "Est-ce que vous savez qui était Gutenberg ?" (leur demande la guide-conférencière)
- "C'est lui qu'a inventé l'imprimante !!" (s'exclame le plus vif des lardons)

Dans Sur les docs - 17h41
La preuve : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/11/s48/MARTIN_BODMER_%281_2%29__LE_FOU_DES_LIVRES.ITE_00070722_RSCE.MP3" debut="39:12" fin="39:25"]

Delicious izenottite ?

La guide-conférencière approuve d'un : « Exactement ! » C'est Alain Finkielkraut qui s'étrangle...

Quant à la prononciation de Gutenberg par la guide ("guteunebergue") c'est une drôle d'invention phonétique.

Au journal de 6h30, Amélie Perrier dans ses bulles et dans ses oeuvres : " une enquête va être ouverte sur la mort de Thomas Sankara, considéré comme le Che africain ".

Ah bon. Bravo pour l'étiquette typiquement wikipaidique : "considéré". Et considéré par qui au fait : ben par Amélie Perrier, voyons. Parce que la recherche google, qui n'arrête pas le progrès, diffuse la bobine de Sankara en bérêt de parachutiste ? Car pour le reste, hormis l'engagement politique jusqu'à la mort, on cherchera en vain quelque trait commun entre l'étudiant en médecine devenu guerillero de la révolution internationale, et le jeune officier parachutiste qui libère son pays , entreprend de l'assainir, et meurt sous les balles de ses propres frères d'armes.

Eh non pas grand chose de commun entre les deux personnages si ce n'est l'anti-colonialisme et l'amitié de René Dumont (mais Amélie Perrier ne sait pas qui est René Dumont, au mieux elle devinera que c'est le frère ainé de Bruno Dumont).

Et nous voici parvenus au journal de 8h. Entre temps les tweets ont dû tomber dru à moins que ce ne soit Hubert Védrine profitant de son passage à la matinale pour instruire la petite fiancée de Marc Voinchet. En tous cas 90 minutes après la bourde de 6h30, Sankara est encore considéré mais non plus comme un "Che", seulement comme "une icône du panafricanisme".

On respire. La catastrophe a été évitée de peu. Une seule des deux tours a été frappée. L'avion qui devait cartonner la deuxième a été dévié au dernier moment.


Alerte Info - dernière minute : on apprend qu'une adaptation cinématographique de la vie de Thomas Sankara est en chantier. Omar Sharif qui en 1969 joua Guevara dans un film Hollywoodien (!) aurait d'avance refusé de jouer le rôle d'Hubert Védrine dans la future production Mozambico-Rwando-FranceCulturo-Burkinabée. C'est certainement cette confusion qui avait embullé l'esprit par ailleurs si clair d'Amélie Perrier.

Aujourd'hui, vendredi 5 novembre 2014, vers 8 h 45, Marc Voinchet nous propose un exemple de confusion phonétique remarquable. Le pauvre Nicolas Martin va certainement en rire toute la journée (et il ne sera pas seul).
Le goût de M. Voinchet pour Sinatra l'a peut-être tenu éloigné d'autres productions chantantes...

Zibaldone a écrit:Aujourd'hui, vendredi 5 novembre 2014, vers 8 h 45, Marc Voinchet nous propose un exemple de confusion phonétique remarquable. Le pauvre Nicolas Martin va certainement en rire toute la journée (et il ne sera pas seul).
Le goût de M. Voinchet pour Sinatra l'a peut-être tenu éloigné d'autres productions chantantes...

J'en perds mon calendrier ! 5 décembre, bien sûr (déjà !)

Zibaldone a écrit:Aujourd'hui, vendredi 5 décembre 2014, vers 8 h 45, Marc Voinchet nous propose un exemple de confusion phonétique remarquable.

Sidérant aneffet. Ecoutons :  [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/12/s49/NET_FC_941898fa-a128-4925-aa42-70d0abb2e42a.mp3" debut="136:09" fin="136:55"]

Il y faudrait à la fois un lapsus auditif et une sacrée ignorance. C'est pas si exceptionnel d'ailleurs : on surprend parfois Voinchet en flagrant délit d'ignorance sur l'une ou l'autre évidence connue de tout le pays depuis Vercingétorix. Cette chanson est archi connue de toute sa classe d'âge (à Voinchet, pas à Vercingétorix) car elle a été une scie de la radio dans les 60's, et parfaite pour entrer dans les esgourdes des marmots : poisson, oiseau, paroles à la fois simplettes et rigolotes. A moins que la moutarde ne soit celle d'une version parodique de la chanson, circulant dans le folklore enfantin ?

Est-ce que par hasard il aurait délibérément tendu un piège à son chroniqueur qui est bien tombé dedans : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/12/s49/NET_FC_941898fa-a128-4925-aa42-70d0abb2e42a.mp3" debut="136:45" fin="137:35"]
Un peu comme Jean Poiret qui entrant en scène glisse subrepticement dans la poche ou même dans la main de son partenaire de scène un oeuf mollet, histoire de corser le jeu. C'est que pour déconner dans cette matinale Voinchet a heureusement d'autres complisses que sa petite fiancée Amélie Perrier.

Monsieur le rébarbatif, vous commettez trop de fautes d'orthographe pour vous permettre de juger.
"Complice" est le dernier substantif égratigné par votre langue fétide.
Édifiant !