Dernière édition par Nessie le Mar 03 Fév 2015, 13:18, édité 2 fois
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L'ânerie du jour Page 23 sur 44
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221Indémodable - Mar 03 Fév 2015, 13:00
Nessie
222A l'instant dans La grande table - Mar 03 Fév 2015, 13:02
Célébrer, eh oui. Elle se fait rectifier à temps par Mercier ou par un autre : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s06/NET_FC_e614ec80-5b8f-4424-a149-1bb55272b871.mp3" debut="05:21" fin="05:36"].
Mais elle a une excuse : c'est que c'est difficile, avec les mots.
Eh oui, les mots et le journalisme, ça fait deux ness pas...
Dernière édition par Nessie le Jeu 05 Fév 2015, 13:08, édité 2 fois
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223A Moveable Feast - Mar 03 Fév 2015, 13:11
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:32, édité 1 fois
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224Mme Viennot n'a pas inventé le fil à « couper la parole » - Mer 04 Fév 2015, 10:20
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:32, édité 2 fois
Nessie
225Connerie à la Une - Mer 04 Fév 2015, 16:00
Alors bravo pour la clarté radiophonique : en fin de compte on ne sait pas exactement ce qu'a dit Gérard Berry ou son interlocuteur puisque Gardette interrompt et que son invité (qui plane à 15 000) ne précise pas. On en est amené à entériner pour la Nième fois une fameuse connerie : un ordinateur c'est bête, très bête. Pas de pot, c'est cette remarque qui est bête, très bête. Pas surprenant : elle avait été lancée par Xav'e de la Porte sur Rue 89.
Et d'abord ca n'est pas seulement une connerie, c'est un cliché usé jusqu'à la corde, et de voir des esprits aussi brillants que Gérard Berry en être là, peut-être pour se mettre au présumé niveau de son public, ça fait mal. C'est moins étonnant de la part de Gardette qui carbure ordinairement au cliché et qui fut le désastreux chef de projet du nouveau site de FC en mars 2010.
Ca fait 25 ans au moins que je l'entends régulièrement ce cliché, peut-être 30 ans même. Après un début que je ne saurais dater (1985 ?) en tous cas j'ai un souvenir de Roland Moreno répondant à un Philippe Gildas mi-heureux mi-estomaqué "Mais alors un ordinateur c'est bête / Oh (soupir) à un point que vous n'imaginez pas". Donc au début certes, c'était amusant. Ca vous avait un petit parfum de paradoxe : houlalaaa que c'est gonflé de dire qu'une machine qui peut vous battre aux échecs est une conne, qui peut trier en une fraction de secondes plus de documents que vous n'en pourrez lire dans toute votre vie ben celle machine est con. Tudieu quel courage intellectuel il fallait pour penser aussi loin ! Ouais. Mais quel courage faut-il pour être 30 ans après l'apparition d'une telle scie, le 10 millionnième type pas trop informé à s'en faire le porte-drapeau ? Et si la connerie mise en étendard n'était pas celle de la machine ?
Car ça n'est pas seulement un cliché c'est avant tout une connerie : l'ordinateur est une machine et une machine ça ne peut pas être con ni intelligent. Mais comme le résultat que peut sortir un ordinateur ça vous a de quoi surprendre, alors pour l'esprit humain peut-être lent, il y de quoi y voir quelque intelligence. Eh bien non vous disent Gérard Berry, Hervé Gardette, et l'invité du Grain dont je préfère ne pas savoir le nom : réveillez vous les amis : un ordinateur c'est con. Ben non. Si on veut éclairer un peu l'esprit des présumés braves cons de naïfs, le meilleur moyen n'est pas de nier l'intelligence de l'ordinateur pour la remplacer par une connerie symétrique, mais d'amener l'auditeur à se poser la question : quel sens ça a, de penser qu'une machine pourrait être intelligente ? (au sens premier du terme, non métaphorique)
Evidemment, pour en arriver là il faut un minimum de jugeote...
Dernière édition par Nessie le Mer 18 Mar 2015, 17:52, édité 1 fois
Nessie
226Re: L'ânerie du jour - Jeu 05 Fév 2015, 07:00
En tous cas pour les collectionneurs il ne fallait pas décrocher car les sottises ont continué à s'enfiler c'était tellement riche qu'on ne savait plus où donner de la tête, ainsi à 8h45 quand Marc Voinchet alignant les clichés sous prétexte de "décryptage" : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s06/NET_FC_cd5417d0-f564-4e14-85bb-b004ae99990f.mp3" debut="127:35" fin="127:50"]hier mercredi dans le fil des Matins, munstead a écrit:[...]Le professeur de Libreville nous dit que l'homosexualité pose le problème de l'absence de reproduction, que c'est un problème mondial, l'avocate précise que l'on croit que Bia avait été "la femme" du docteur Ovula (là on se frotte les oreilles, une avocate des DH utilise ce genre de vocabulaire! alors qu'elle vient de dire que Bia utilisait l'homosexualité dans ses sombres desseins?). On a envie de décrocher…
"Oh vous savez les questions de sexualité c'est extrêmement compliqué..."
(pour les auditeurs débutants : "compliqué" veut dire "trop compliqué pour mon cerveau - je renonce à réfléchir de toutes façons j'ai l'oeil sur mes tweets - par contre pour militer ça peut servir hu hu")
"... compliqué à traiter et pas seulement en Afrique. Ne donnons de leçon euh euh euh à personne. On se souviens ici en France de manifestations..."
(ben justement non ça n'a rien à voir. Le gouvernement Français édicte une loi. Une partie de la population conteste. Il n'y a pas de victimes sauf parmi les manifestants mis en examen, dont un envoyé en comparution immédiate enfin juste après qu'ait daigné dégonfler un peu sa bobine mise en bouillie par la police. Quel rapport avec la répression impitoyable de ceux qui sont catalogués en Afrique "déviants sexuels" ? Réponse : aucun rapport même pas lointain.)
Eh bien voila comment dans la matinale on "décrypte" l'actualité : avec les oeillères du VIIe arrondissement que je me félicite d'avoir déserté avant même qu'il soit envahi de parvenus comme Voinchet, une fois fortune faite par la grâce du socialisme avec l'argent du contribuable, car depuis 15 ans France Culture est l'organe informel du PS et Marc Voinchet qui au fond de son coeur est profondément réactionnaire non comme un intellectuel mais comme un esprit étroit, sait tout de même où est son intérêt de faux dévot : feindre d'être de gauche pour vivre comme un bourgeois, militer pour la mixité sociale là où elle est au plus bas dans l'arrondissement de Mme Dati. Et colporter les énormités en usage dans sa catégorie de référence : celle des tartuffes de l'Occident.
Dernière édition par Nessie le Jeu 05 Fév 2015, 13:40, édité 1 fois
Invité
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227Un double bonnet d'âne - Jeu 05 Fév 2015, 10:32
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 13:32, édité 4 fois
Nessie
228Introduction à une étude scientifique de la connerie - Mar 10 Fév 2015, 09:17
En l'occurrence il ne parvient à formuler que cette question : "D'abord est-ce que la méthode scientifique est vraiment enseignée à l'école ? Est-ce qu'on apprend à calculer une intégrale dans les filières littéraires ?".
Bel exemple, vraiment. Il faudrait un instrument spécial pour mesurer la quantité de bétise logée dans cette simple remarque. Nicolas Martin sait-il ce qu'est une intégrale ? Peut-être. Pourrait-il dire en quoi le calcul intégral est le garant d'une pensée scientifique ? Il est permis d'en douter : le calcul intégral est une technique mathématique parmi d'autres, et la mathématique si elle est la langue utilisée par les sciences de la matière, n'est pas l'alpha et l'oméga de la méthode scientifique. Nicolas Martin pourrait-il définir ce qu'est une démarche scientifique ? Probablement non. Car dans le cas contraire il saurait que l'objectif fondamental de la démarche scientifique c'est la description et l'explication, et que le calcul savant n'en est qu'un outil, et cela parfois seulement. Il saurait donc qu'il est des sciences sans mathématiques, et qu'il y a même des sciences sans mesure. Il saurait que le plan de la démarche expérimentale se trouve plus aisément dans l'histoire de la médecine que dans l'abstraction mathématique ou dans les sciences de la matière. Or la médecine expérimentale de Claude Bernard ressortit au programme de philosophie, de là on voit que la distinction méprisante qu'établit Nicolas Martin entre les braves cons de littéraires et les esprits forts des filières S est à-peu-près aussi valide que la distinction entre la droite et la gauche quand on cherche à savoir qui vote FN.
Mais Nicolas martin ne sait pas tout cela car Nicolas Martin ne sait rien. Il ne sait qu'imiter Voinchet en parsemant d'un halètement saccadé la chronique de 8h50, aujourd'hui confiée à Angelier. L'auditeur quant à lui sans le secours de la méthode scientifique comprend aisément que ce bruissement d'obsédé sexuel n'est pas une imitation de DSK mais le pendant radiophonique des rires enregistrés qui rendent la télé insupportable. Nicolas Martin fait partie de ces gens dont on attend avec impatience la migration vers la télé abrutissante. C'est sans efforts qu'il pourra y devenir une vedette aux heures où la crétinisation est au programme.
Dernière édition par Nessie le Mar 10 Fév 2015, 11:45, édité 1 fois
munstead
229Laurent - Jeu 12 Fév 2015, 07:43
Dans le genre ânerie, la traductrice qui surjoue le micro-trottoir sans intérêt d'une vieille dame ukrainienne. On se dit que c'est juste une erreur de débutante, mais non. Deux autres traducteurs intervenant en Iran pratique le même jeu théâtral. Parfaitement ridicule. Mais merci de nous faire rire.
Nessie
230Pratique de l'anti coming-out pour le DSK du pauvre - Jeu 12 Fév 2015, 14:43
Un tel exercice pamphlétaire est usuel : il a donné lieu à nombre d'ouvrages dont certains lourdissimes et d'autres bien sentis. Des Georges Suffert (pour le premier type) ou des Philippe Meyer (pour le second) ont su le pratiquer. Quadruppani ne faisait pas partie des meilleurs. Toutefois au début des années 80 certaines de ses formules ont fait mouche. AInsi quand il proposait de mettre à la réparation (de leurs fautes) nos grands intellectuels, il s'en prit aux philosopheurs patentés contre lesquels il eut la cruauté de proposer une série de pénitences dont quelques unes me sont restées en mémoire ; pour Barthes, Morin, Glucksmann, je ne me souviens pas, par contre je me souviens fort bien de celles-ci :
- qu'on oblige Bernard-Henri Lévy à recopier N fois l'ensemble de ses bourdes historiques (ce qui voulait dire au bas mot quelques années de travail)
- et pour Michel Foucault apologiste de la révolution des Mollahs, qu'on le lâche donc en tailleur et talons hauts dans les rues de Téhéran
Téhéran était ce matin le terrain de jeu de Marc Voinchet pour une fois privé de sa petite fiancée Amélie celle qui sert à donner le change à toute la famille toulousaine, alors il lui fallait se rattraper. Pourquoi ne pas lorgner les fesses des Téhéranaises, hmmmm ? Sitôt pensé, sitôt fait ce qui veut dire à la radio : sitôt la bourde prète la voici livrée au micro. On entendit donc youplala le joyeux Voinchet zimboumboum jamais à court de bonne humeur tût-tûûûûûût, complimenter en ces termes les coquines en tchador ou en niqab ou en burqa de toutes façons il faut pas demander à un tel ignorant de connaitre la différence. Ah oui j'ai dit : "en ces termes". Lesquels ?
<< "Les femmes et les filles que l'on voit dans la rue euh aujourdh'ui euh, toutes voilées euh qu'elles sont euh on les voit euh elles n'ont pas l'air très abattues hein euh kamème euh on sent une sorte de dynamisme euh réel on les voit euh sourire on les voit ajuster avecque force grâce et coquetterie eeeeuh le voile. Je ne sais pas siii elles en ont assez ou non de le porter... >>
Alors on se souvient de Quadruppani et on se prend à rêver d'une punition immanente : Voinchet laché en jupe et talons dans les rues de Téhéran.
Et pendant ce temps-là, c'est la chronique de Brice Couturier qui se trouve interdite d'antenne à la dernière minute ? Cherchez l'erreur...
Dernière édition par Nessie le Ven 20 Fév 2015, 23:45, édité 1 fois
Nessie
231Re: L'ânerie du jour - Sam 14 Fév 2015, 23:34
En voici une belle, parmi d'autres : "Lauzier, un grand de la recherche graphique", Aeschimann ajoute même quelque chose comme "un trait fulgurant". Pas de pot, Lauzier c'est l'exact contraire : c'est de la satire pure, composé à 80% d'un dialogue né de l'observation sociale et de 20% logés dans la physionomie de ses personnages : admirables têtes de cons serinant les clichés de l'air du temps, têtes de cons et propos de cons où l'on ne pouvait manquer de se retrouver soi-même un peu trop souvent, la critique des lower-intellos par Lauzier et Brétécher valait vaccination. Comment devenir moins con dans cette période de conformisme idéologique ? Il fallait lire Lauzier, il fallait lire Bretécher.
Mais ça n'est pas tout : Aeschimann se félicite du pluralisme à Pilote entre nous il ferait mieux de se pencher sur celui de France Culture hein. En tous cas le diagnostic est gratiné : il y avait à Pilote de l'extrême gauche mais aussi du libéral qui pouvait se moquer du gauchisme, dit-il. Ah bon, on voit ici le niveau d'analyse politique d'Aeschimann qui carbure aux clichés du temps mais ne semble pas se soucier du sens des mots. Je défie quiconque de me dénicher du libéralisme dans les pages de Lauzier.
Pour ceux qui ne savent pas, Pilote a démarré en 1959 comme un journal jeunesse et a poursuivi son parcours au milieu des 70's comme hebdomadaire de BD satirique, avant de muter vers la recherche graphique. Quand on a vécu ces mutations dans les années 70, qu'on a été formé dans une certaine mesure par l'esprit Pilote qui d'ailleurs courait après celui de Charlie Hebdo (le vrai, celui des 70's) avec la provocation en moins, on se désole d'entendre de tels récupérateurs. Est-ce qu'il ne valait pas mieux finalement endurer les tonnes de superlatifs "sublime" "le grand le très grand l'immense" et autres "complètement absolument époustouflant" par lesquels Hélène Frappat manifeste à la fois sa fatuité et sa vacuité ?
Ah oui je viens de trouver dans un forum concurrent un instrument de mesure de la fatuité : c'est la quantité de compliments hyperboliques décernés par minute. Hélène dispute la première place à Enthoven.
A ce moment de désespérance et d'horripilation, est-ce qu'il ne vaut pas mieux quitter l'écoute, tout simplement ? Réponse : p'tèt'ben qu'oui, p'tèt'ben qu'non. Le mieux sera probablement d'attendre que l'émission soit livrée en mp3 et de faire défiler ses 120 minutes au moyen d'un logiciel de lecture/découpe à la seconde. Là, faire des sauts répétés de 5 à 10 secondes chaque fois qu'apparaît la voix du benet.
Anattendant, une seule chose à faire : couper, car Aeschimann dans Mauvais Genres avec sa diction suave à la Thierry Pech c'est la purge de la semaine.
Dernière édition par Nessie le Dim 22 Fév 2015, 20:40, édité 2 fois
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