- la faute de frappe
- la faute d'orthographe lexicale
- la faute pure due à la méconnaissance de l'arbitraire orthographique
- l'affranchissement inconscient ou volontaire d'une règle de grammaire
- les fautes d'accord et de syntaxe indiquant une maîtrise faible de la grammaire
- un registre inadéquat (niveau lexical) : acceptable au micro, inacceptable à la lecture
- une structuration inadéquate (niveau syntaxique) : acceptable ou excusable au micro, inacceptable à la lecture
Le site de France Culture serait exempt d'une bonne partie de ces fautes s'il existait un service de relecture par de bons professionnels, ou bien si FC remplissait les deux conditions ci-dessous, et peut-être d'autres en plus :
a) la pratique de la relecture & correction sont dans les usages courants de la maison
ET :
b) les personnes qui interviennent sur le site sont dotées d'un niveau de formation qui, surtout avec l'habitude de la lecture et une bonne mémoire visuelle, leur aura permis l'acquisition des différentes règles, cas et exceptions (par exemple la distribution des accents et des traits d'union, qui contient une part d'arbitraire).
A défaut :
- équiper chacun des bureaux d'un dictionnaire et d'un guide de rédaction adapté, conçu dans la maison et pour ses rédacteurs, à l'image de ce qui a longtemps existé dans les locaux du journal Le Monde.
Faute de quoi, la teneur en fautes de langue restera ce qu'elle est c'est-à-dire élevée au delà du supportable. Car une fois liquidées les bonnes excuses habituelles, usées jusqu'à la corde (la pression du temps, l'ergonomie, le programme mal foutu) une telle quantité d'erreurs ne peut s'expliquer que par une connaissance défaillante des règles fondamentales de la langue. Ou par un je-m'en-foutisme tellement carabiné qu'on doute que ça puisse exister à un tel niveau dans le service public à la française...