Dans le fil
Les journaux et la rédaction de FC sous le titre
Commémorez, commémorez… munstead a écrit:Demain, le président commémore les 200 ans de la Caisse des Dépôts. Aujourd'hui, Bowie* à chaque instant . Mozart est mort dit on ne sait plus quel imbécile. Hier c'était le leader de Motörhead présenté comme la star absolue, et surtout, bien sûr les commémoration des massacres de janvier où tout un chacun a été invité à déverser ce qui lui restait de grands, de beaux, de bons sentiments. (...) Pour les médias français, c'est "vive le passé" tous les jours. Là, chacun étale ses références, ses petites nostalgies,son fait préféré et mal connu, ses souvenirs, sa jeunesse plus ou moins lointaine. C'est tellement plus confortable, le passé !Je ne parle pas de l'Histoire, là c'est autre chose, il faut apprendre, fouiller écouter les historiens, réfléchir. (...)
Et si vous vous interrogez sur la priorité donnée à la mort d'un chanteur dans des émissions spéciales de la station culturelle ou sur la radio publique en général, le « médiateur » rapplique pour dire que vous êtes sacrément culotté de vouloir interdire à d'autres auditeurs d'entendre ce qui les intéresse !
Par exemple, à propos du film dont France Culture a parlé abondamment (comme du chanteur décédé), voici un extrait de la parole diplomatique dudit médiateur formé dans ce grand institut de la médiation qu'est France Info : «
Dit d'une manière simple, c'est une information comme une autre qui raconte le monde dans lequel nous vivons. Libre à vous d'aimer, de détester ou d'être indifférent, mais de quel droit devrait-on censurer cette information? Pourquoi ne voudriez-vous entendre que les informations que vous aimez? D'autres auditeurs peuvent être intéressés par d'autres choix que les vôtres... ». De quel droit, hein, je vous le demande ! Les points de suspension en fin de réponse sont admirables.
En d'autres lieux, ce M. Denaes serait immédiatement muté, mais nous sommes à Radio France où le « médiateur » peut se permettre d'être méprisant avec ceux qui s'adressent à lui. C'est dans les gènes de la maison, comme on le verra une autre fois avec un certain Nicolas Demorand.
Certains auditeurs se rebiffent néanmoins et n'ont aucune illusion sur le type de réponse qu'ils recevront : «
quant à votre réponse, vous allez certainement être une fois de plus la voix de la Direction de Radiofrance » (
Radio Starwars).
D'autres ne se laissent ni abuser ni maltraiter. Une auditrice écrit avec finesse le 7 janvier sous le titre
réaction à l'intervention du médiateur sur France Culture : «
C’est sur la prise en compte du point de vue de l’auditeur que je souhaite m’exprimer. Je la trouve, disons assez désinvolte, et ce n’est pas la première fois. On a l’impression un peu gênante d’une impartialité discutable dans cette intervention à l’antenne du médiateur, censé être aussi le porte-voix de l’auditeur absent. Les auditeurs de France Culture, radio que j’écoute en priorité depuis une vingtaine d’années, ont l’habitude d’être flattés à l’antenne (comme d’ailleurs les invités à qui on est souvent au bord de « cirer les pompes »), et plutôt intégrés dans la connivence « Chers auditeurs, vous êtes de plus en plus nombreux à avoir l’intelligence de nous écouter »... Mais qu’ils formulent une remarque, et les voici grains (à moudre ?) indistincts d’une masse forcément débile. »
Ce courrier n'a eu aucune réponse de M. Denaes.