Hier jeudi dans le rendez-vous du médiateur, Sandrine Treiner est venue répondre à la volée de bois vert que les auditeurs adressent à FC pour le nouvel habillage sonore des émissions. Cet habillage on en a déjà parlé en forum, par exemple
ici et
là. Habillage ou bien truffage plutôt, à moins qu'il ne s'agisse de gousses d'ail sonore ces gingles assortis de voix d'aéroport. A écouter Jérôme Bouvier on comprend qu'il y a une masse d'auditeurs qui ne sont pas contents mais alors pas du tout : l'auditeur goûte la continuité, il n'a pas besoin d'être réveillé en cours d'émission, il ne veut pas de cette ambiance.
La réponse est un peu longue mais elle a cet avantage qu'on peut la résumer en quelques mots : Sandrine Treiner s'en fout.
Fidèle au principe idéologique qui anime la station, et donc adepte du "syndrôme de l'instituteur", elle sait qu'il suffit de réexpliquer la chose au brave con d'auditeur qui n'est mécontent que parce qu'il n'a pas compris. "Camarade tu a mal compris, nous allons t'expliquer de nouveau". A moins que ce ne soit Sandrine Treiner qui à l'instar de Mister Bine, ne vacille devant rien, ne doute de rien, ne comprenne rien.
Par contre elle a bien compris quelque chose : les auditeurs fidèles ne sont pas des auditeurs
typiques de France Culture, visez un peu l'explication : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/09/s39/NET_FC_ffe9ba8e-1848-49b3-85c7-34491a2e1d1c.mp3" debut="01:47" fin="04:54"]
Sandrine -aeeeuh- Treiner, elle, est une représentante
typique du service public à la française. Et au mépris du client, elle ajoute dans son expression orale un ton grasseyant particulièrement déplaisant. Dans sa réponse on reconnait un tour usuel déjà mis en oeuvre maintes fois depuis Laure Adler, de Jean Lebrun à Matthieu Garrigou-Lagrange, tour par lequel on dé-légitime l'auditeur qui a le toupet de ne pas apprécier la soupe qu'on lui sert et pire encore : qui ose le dire.
Au moins laisse-t-elle espérer une refonte de ce système de rappel interne (vers la fin de l'extrait ci-dessus). On peut espérer la disparition ou le remplacement de ces pastilles déplaisantes. D'ici une huitaine de jours dit-elle sur un ton badin et auto-satisfait "tout à fait... tout à fait".
Autres sujets abordés ou plutôt expédiés :
- la disparition des Lundis de l'histoire. On remarque la réaction particulièrement déplaisante de Sandrine -aeeeuh- Treiner, qui d'emblée se paie le luxe d'insulter l'auditeur mécontent. Qui déplore la fin de l'émission mais se fout certainement de la disparition de Jacques le Goff, argue-t-elle. Ah bon ? Mais comment peut-elle se permettre d'insinuer un truc pareil ? Attribuer une attitude imaginaire à l'auditeur mécontent : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/09/s39/NET_FC_ffe9ba8e-1848-49b3-85c7-34491a2e1d1c.mp3" debut="05:03" fin="05:33"]
- liquidation de la chronique de Philippe Meyer. La réponse n'est guère plus sympathique, qui commence par un "Philippe Meyer n'a pas disparu".
On peut écouter l'ensemble de cette déplorable prestation en clickant
sur ce lienSandrine -aeeeuh- Treiner qui ambitionne d'être la prochaine directrice de FC, n'est pas seulement grasseyante et vulgaire, en plus elle communique de manière fondamentalement déplaisante. Ce qui tue l'auditeur c'est de voir cette radio préemptée par des gens qui y sont à leur place presque autant qu'un putois installé à la caisse d'une parfumerie.