Si c'est bien une joke, la rédactrice aurait dû la rendre un peu plus évidente car si ce courrier fait la ronde des couloirs, ce sera un sujet de plaisanteries à ses dépens. Au moins aura-t-on appris l'origine de l'expression...
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Rendez-vous du médiateur et courrier des auditeurs Page 26 sur 38
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Admin
252Re: Rendez-vous du médiateur et courrier des auditeurs - Jeu 26 Oct 2017, 20:32
"Au moins" : c'est déjà pas mal et nous l'apprenons grâce à votre relevé.Yann Sancatorze(https://regardfc.1fr1.net/t241p240-rendez-vous-du-mediateur-et-courrier-des-auditeurs#29237) a écrit:Si c'est bien une joke, la rédactrice aurait dû la rendre un peu plus évidente car si ce courrier fait la ronde des couloirs, ce sera un sujet de plaisanteries à ses dépens. Au moins aura-t-on appris l'origine de l'expression...
Il n'est pas possible de prendre sérieusement "Dont acte" pour un anglicisme. Il faut déjà une certaine connaissance de l'anglais pour identifier "Don't act" dans "Dont acte". Et cette connaissance va avec une réflexion sur la langue qui empêche de le prendre pour l'emploi d'un anglicisme dans une phrase française. Le médiateur a dû se demander si c'était du lard ou du cochon et a préféré ne pas répondre, sans doute à la grande déception de la "fervente auditrice de France Culture, chaque jour" qui avait tendu le piège.
Les nombreuses critiques concernant les anglicismes de base (''live'', ''bad boy'', ''mainstream", etc) ne sont pas aussi élaborées que dans ce courrier-ci : "j (...) je vous écris pour vous dire que je suis très agacée de ne pas comprendre ce qui est dit, glissé dans le discours quand les animateurs utilisent l’expression « Don’t act ». Impossible de trouver cette expression dans mon dictionnaire... On ne parle pas français dans les émissions de service publique?...
Certaines expressions sont parfois francisées par respect peut-être obséquieux de la langue française mais là vraiment je dois dire que je suis sidérée de ne pas comprendre ce qui est dit!".
Je penche pour de la fausse naïveté et de l'indignation jouée.
Philaunet
Admin
253''Vous avez dit féministe ?'' (auditeur) - Ven 27 Oct 2017, 15:33
Chez le préposé au courrier de Radio France : Vous avez dit féministe ?
Marc Mabille 06/10/2017 10:08 Radio France
Monsieur Danaes, bonjour
Le 04/10, lors d'une série de questions-réponses avec de jeunes auditeurs, votre intervenante, une femme à la voix jeune, habitant je suppose en France, a répondu de manière fort etonnante aux questions d'égalité Homme-Femme.
J'ai ainsi pu comprendre, enfin (?), et en essayant de me mettre à la place des deux petites filles "journalistes", pourquoi l'Arabie Saoudite, où les Femmes venaient d'obtenir le droit de conduire une voiture, était un pays en pleine évolution, comparée à la France où la maman de l'une des petites, lui expliquait qu'elle gagnait moins qu'un homme .
Mes grand-mères, tantes, mères, sœurs, amies, compagnes et collègues ont du, pour certaines, se retourner dans leur tombe, pour les autres rester bouche-bée ...
Et moi donc !
La situation des Femmes en France, en Europe et en Occident de façon plus générale, est elle seulement comparable avec l'asservissement qui règne au moyen Orient, mis à part le magnifique combat des Tunisiennes et celui des Kurdes qui combattent l'E.I'?
Ne pensez vous pas qu'il soit offensant pour les hommes (j'ai 67 ans) et les Femmes de ce pays de laisser une "intervenante" rabaisser ainsi cette cause dans des propos que j'ai trouvé particulièrement négatifs ?
La route de l'égalité est sans doute encore incertaine, mais le chemin parcouru est déjà tres significatif.
Ça serait bien d'en être fier et de porter un message positif sur vos ondes ... enfin !
Je vous prie de croire, Monsieur, en mes sentiments les meilleurs.
m. mabille
Réponse : néant
Marc Mabille 06/10/2017 10:08 Radio France
Monsieur Danaes, bonjour
Le 04/10, lors d'une série de questions-réponses avec de jeunes auditeurs, votre intervenante, une femme à la voix jeune, habitant je suppose en France, a répondu de manière fort etonnante aux questions d'égalité Homme-Femme.
J'ai ainsi pu comprendre, enfin (?), et en essayant de me mettre à la place des deux petites filles "journalistes", pourquoi l'Arabie Saoudite, où les Femmes venaient d'obtenir le droit de conduire une voiture, était un pays en pleine évolution, comparée à la France où la maman de l'une des petites, lui expliquait qu'elle gagnait moins qu'un homme .
Mes grand-mères, tantes, mères, sœurs, amies, compagnes et collègues ont du, pour certaines, se retourner dans leur tombe, pour les autres rester bouche-bée ...
Et moi donc !
La situation des Femmes en France, en Europe et en Occident de façon plus générale, est elle seulement comparable avec l'asservissement qui règne au moyen Orient, mis à part le magnifique combat des Tunisiennes et celui des Kurdes qui combattent l'E.I'?
Ne pensez vous pas qu'il soit offensant pour les hommes (j'ai 67 ans) et les Femmes de ce pays de laisser une "intervenante" rabaisser ainsi cette cause dans des propos que j'ai trouvé particulièrement négatifs ?
La route de l'égalité est sans doute encore incertaine, mais le chemin parcouru est déjà tres significatif.
Ça serait bien d'en être fier et de porter un message positif sur vos ondes ... enfin !
Je vous prie de croire, Monsieur, en mes sentiments les meilleurs.
m. mabille
Réponse : néant
Philaunet
Admin
254Les auditeurs, ces ''intolérants''... - Ven 03 Nov 2017, 08:45
Les choix du Billet politique de Frédéric Says du 02/11/2017 font l'objet de la séquence qui a évidemment été l'occasion de prendre la défense du chroniqueur mentionné il y a deux jours dans La fabrique de l'opinion.
Le chapeau : "Signer chaque jour un billet politique, c’est un plaisir et une liberté journalistique enviée." Et l'auditeur dans tout ça, quelle est sa place ?
"Mais il faut aussi savoir recevoir des critiques, car rien n’est plus clivant que la politique." Logique tordue, comme toujours quand le journaliste Denaes écrit.
"Et l’intolérance n’est souvent pas très loin." Celle des auditeurs, forcément...
En trois séquences, on a l'idée que se fait le médiateur de FC : 1/ l'antenne est faite pour les gens qui y sont employés 2/ la vision de tout est réduite à des positions binaires ("clivant") 3/ les auditeurs sont intolérants, il faut leur faire la morale, ce sont nos obligés.
Extraits : Pour Agnès, « Vous êtes toujours dans la critique. Vous ne relevez que ce qui ne va pas, au risque de développer le « tous pourris » ou le « tous menteurs ». Et pour Frances, « Vous jouez les chiens de garde en lynchant les élus ».
N’y a-t-il pas du vrai dans ces remarques ?
L'expression "chiens de garde" est souvent utilisée à l'inverse pour dire "chiens de garde du système". Frédéric Says prépare son billet la veille, notamment en repérant une "petite phrase" reprise sur les réseaux sociaux, mais il faut panacher et resituer le contexte d'où vient un billet politique ; il permet de faire un pas de côté, de saisir des signaux plus faibles, de les rassembler et d'en tirer un raisonnement, quelque chose qui parle de l'époque.
Comment choisit-il les thèmes de ses éditoriaux ?
"La veille, l'après-midi, il fait une revue de presse classique et des réseaux sociaux ; il choisit un thème qui ne sera pas traité dans l'actualité en longueur, et qui permet de faire un pas de côté... Ils utilisent aussi les interactions des auditeurs qui lui suggèrent certaines idées de sujet : il s'agit d'une vigie collective... c'est le bon côté des réseaux sociaux".
De la radio "collaborative", en somme. Les auditeurs h/f sont-ils payés ?
Le chapeau : "Signer chaque jour un billet politique, c’est un plaisir et une liberté journalistique enviée." Et l'auditeur dans tout ça, quelle est sa place ?
"Mais il faut aussi savoir recevoir des critiques, car rien n’est plus clivant que la politique." Logique tordue, comme toujours quand le journaliste Denaes écrit.
"Et l’intolérance n’est souvent pas très loin." Celle des auditeurs, forcément...
En trois séquences, on a l'idée que se fait le médiateur de FC : 1/ l'antenne est faite pour les gens qui y sont employés 2/ la vision de tout est réduite à des positions binaires ("clivant") 3/ les auditeurs sont intolérants, il faut leur faire la morale, ce sont nos obligés.
Extraits : Pour Agnès, « Vous êtes toujours dans la critique. Vous ne relevez que ce qui ne va pas, au risque de développer le « tous pourris » ou le « tous menteurs ». Et pour Frances, « Vous jouez les chiens de garde en lynchant les élus ».
N’y a-t-il pas du vrai dans ces remarques ?
L'expression "chiens de garde" est souvent utilisée à l'inverse pour dire "chiens de garde du système". Frédéric Says prépare son billet la veille, notamment en repérant une "petite phrase" reprise sur les réseaux sociaux, mais il faut panacher et resituer le contexte d'où vient un billet politique ; il permet de faire un pas de côté, de saisir des signaux plus faibles, de les rassembler et d'en tirer un raisonnement, quelque chose qui parle de l'époque.
Comment choisit-il les thèmes de ses éditoriaux ?
"La veille, l'après-midi, il fait une revue de presse classique et des réseaux sociaux ; il choisit un thème qui ne sera pas traité dans l'actualité en longueur, et qui permet de faire un pas de côté... Ils utilisent aussi les interactions des auditeurs qui lui suggèrent certaines idées de sujet : il s'agit d'une vigie collective... c'est le bon côté des réseaux sociaux".
De la radio "collaborative", en somme. Les auditeurs h/f sont-ils payés ?
Philaunet
Admin
255Une très médiocre défense - Ven 17 Nov 2017, 07:40
Au fil de l'écoute entendu la justification de Vincent Lemerre et le contentement du journaliste de France Info lui passant la parole.
Le Rendez-vous du médiateur par Bruno Denaes
"Spéciale Chicago". Pourquoi se rendre sur place ?
16/11/2017
Pourquoi l'équipe de France Culture s'est rendue à Chicago le 6 novembre dernier ? La Grande table y était, de même que d’autres émissions. Un certain nombre d’auditeurs semblent s’en étonner. Vincent Lemerre, le directeur des programmes, leur répond.
France Culture à Chicago pour le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump.
Pour plusieurs auditeurs, comme Gérard, « faut-il, pour traiter l’actualité, emmener plusieurs équipes à Chicago, alors que cela pourrait se faire de Paris en appelant simplement au téléphone vos invités ? ». Et Cécile, une auditrice, ajoute : « J’aimerais qu’on me démontre que les émissions sont plus intéressantes et plus riches à l’étranger qu’à Paris ».
"Dans les faits ces déplacements sont exceptionnels. Ils s'inscrivent dans l'ADN de la chaîne : comprendre le monde contemporain. Mais aller à Tunis pour faire entendre les premiers "Printemps arabes", aller à Moscou, l'an dernier à propos du retour de la Russie sur la scène internationale ; entendre les experts sur la vision du monde de Vladimir Poutine, c'est plus qu'intéressant; Et en l'occurrence un an après l'élection de Trump, se déplacer aux Etats-Unis, cela s'inscrit dans la mission de France Culture."
Certains auditeurs, comme François, « tout cela coûte cher en déplacement au moment où chacun doit faire des économies ».
Comment gérez-vous ce genre de dépenses ?
"Il n'est pas possible de faire ce type de programme par téléphone : ces entretiens faits à Chicago ont été réalisés en condition de reportage (à la rencontre des invités...). L'interview repose sur l'interaction entre des personnes physiques réunies dans un studio. La direction de France Culture est très soucieuse des deniers publics , comme tous contribuables. Ces missions à l'étranger sont prévues au plus juste..".
Que penser d'un prévenu qui répondrait à un juge lui demandant les raisons d'une action : "C'est dans mon ADN"...
Quant à "un an après l'élection de Trump, se déplacer aux Etats-Unis, cela s'inscrit dans la mission de France Culture.", voilà, n'est-ce pas, un argument solide qui répond aux questions sur les autres moyens de traiter cet anniversaire...
"Ces missions à l'étranger sont prévues au plus juste...". Commentaire en ricanant de B. Denaes : "Je m'en doutais un petit peu". Est-ce le rôle du "médiateur" de donner son avis ?
Tout cela ressemble à du bavardage entre collègues complices et non à une explication rigoureuse dans un cadre professionnel.
Le Rendez-vous du médiateur par Bruno Denaes
"Spéciale Chicago". Pourquoi se rendre sur place ?
16/11/2017
Pourquoi l'équipe de France Culture s'est rendue à Chicago le 6 novembre dernier ? La Grande table y était, de même que d’autres émissions. Un certain nombre d’auditeurs semblent s’en étonner. Vincent Lemerre, le directeur des programmes, leur répond.
France Culture à Chicago pour le premier anniversaire de l’élection de Donald Trump.
Pour plusieurs auditeurs, comme Gérard, « faut-il, pour traiter l’actualité, emmener plusieurs équipes à Chicago, alors que cela pourrait se faire de Paris en appelant simplement au téléphone vos invités ? ». Et Cécile, une auditrice, ajoute : « J’aimerais qu’on me démontre que les émissions sont plus intéressantes et plus riches à l’étranger qu’à Paris ».
"Dans les faits ces déplacements sont exceptionnels. Ils s'inscrivent dans l'ADN de la chaîne : comprendre le monde contemporain. Mais aller à Tunis pour faire entendre les premiers "Printemps arabes", aller à Moscou, l'an dernier à propos du retour de la Russie sur la scène internationale ; entendre les experts sur la vision du monde de Vladimir Poutine, c'est plus qu'intéressant; Et en l'occurrence un an après l'élection de Trump, se déplacer aux Etats-Unis, cela s'inscrit dans la mission de France Culture."
Certains auditeurs, comme François, « tout cela coûte cher en déplacement au moment où chacun doit faire des économies ».
Comment gérez-vous ce genre de dépenses ?
"Il n'est pas possible de faire ce type de programme par téléphone : ces entretiens faits à Chicago ont été réalisés en condition de reportage (à la rencontre des invités...). L'interview repose sur l'interaction entre des personnes physiques réunies dans un studio. La direction de France Culture est très soucieuse des deniers publics , comme tous contribuables. Ces missions à l'étranger sont prévues au plus juste..".
Que penser d'un prévenu qui répondrait à un juge lui demandant les raisons d'une action : "C'est dans mon ADN"...
Quant à "un an après l'élection de Trump, se déplacer aux Etats-Unis, cela s'inscrit dans la mission de France Culture.", voilà, n'est-ce pas, un argument solide qui répond aux questions sur les autres moyens de traiter cet anniversaire...
"Ces missions à l'étranger sont prévues au plus juste...". Commentaire en ricanant de B. Denaes : "Je m'en doutais un petit peu". Est-ce le rôle du "médiateur" de donner son avis ?
Tout cela ressemble à du bavardage entre collègues complices et non à une explication rigoureuse dans un cadre professionnel.
SamVa
256Modeste contribution à l'objectivité - Ven 17 Nov 2017, 17:33
Dans un aussi long compte-rendu de cette émission du médiateur, il est bien normal que vous n'ayez pas pu, en plus, rapporter les arguments présentés par FC pour justifier ce déplacement.Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t241p250-rendez-vous-du-mediateur-et-courrier-des-auditeurs#29442) a écrit:
"Spéciale Chicago". Pourquoi se rendre sur place ? (...) Pourquoi l'équipe de France Culture s'est rendue à Chicago le 6 novembre dernier ? La Grande table y était, de même que d’autres émissions. Un certain nombre d’auditeurs semblent s’en étonner. Vincent Lemerre, le directeur des programmes, leur répond.
(...)
Tout cela ressemble à du bavardage entre collègues complices et non à une explication rigoureuse dans un cadre professionnel.
Nous connaissons votre souci d'objectivité à l'égard de la direction de France Culture. Il était donc important de vous aider à respecter cette éthique, en indiquant (de mémoire) leurs principaux arguments :
- les participants américains n'auraient sans doute pas accepté de participer dans d'autres conditions que face à face ;
- le face à face permet des échanges plus directs et interactifs, que le téléphone ou la vidéo.
Voilà, je supplée ainsi, mais très maladroitement, à votre prose toujours si bien documentée et objective : ne me remerciez pas, c'est bien naturel.
Philaunet
Admin
257Re: Rendez-vous du médiateur et courrier des auditeurs - Ven 17 Nov 2017, 17:47
France Culture a trouvé son soutien inconditionnel (stipendié ?). Envoyer Les Matins, La Grande table et Le Grain à moudre (présentateurs et techniciens) à Chicago, pour quelle occasion ? Un an de présidence Trump. Ah, quel événement ! C'est sûr que c'était une mission urgente de FC que de se rendre sur place. Ben tiens ! Si les auditeurs ont réagi chez le préposé aux doléances (dit "médiateur"), c'est que vraiment ce déplacement n'est pas crédible. Tout le monde se moque d'avoir l'avis de X ou de Y sur Trump , en direct ou en différé de Chicago : on peut lire ou entendre tout cela quotidiennement via Internet. Ah oui, c'est vrai, vous n'aimez pas Internet, comme on le voit ici, et puis l'anglais, hein, inutile de l'apprendre... Hors du français, point de salut (en langage marketing "what else?").
FC, rendez aux auditeurs la culture qui a été reléguée en de rares endroits du programme pour pouvoir faire de la place aux bavardages socio-géo-politiques engagés des magazines d'actualité.
FC, rendez aux auditeurs la culture qui a été reléguée en de rares endroits du programme pour pouvoir faire de la place aux bavardages socio-géo-politiques engagés des magazines d'actualité.
Yann Sancatorze
258Re: Rendez-vous du médiateur et courrier des auditeurs - Ven 17 Nov 2017, 17:54
Ne cherchez plus, SamVa, j'ai trouvé *l'idée* de cadeau de Noël pour votre médiateur en sucre d'orge : https://www.collonil.com/fr/productset/view/set/id/1214/
Sérieusement : débloquez votre connexion internet et lisez ce qui se fait ailleurs. Cela vous évitera de considérer que France Culture doive bazarder l'originalité de ses missions pour imiter tout le reste de la presse généraliste.
Pour la couleur des chaussures, c'est "acajou bordeau", ne vous trompez pas de tube !
Sérieusement : débloquez votre connexion internet et lisez ce qui se fait ailleurs. Cela vous évitera de considérer que France Culture doive bazarder l'originalité de ses missions pour imiter tout le reste de la presse généraliste.
Pour la couleur des chaussures, c'est "acajou bordeau", ne vous trompez pas de tube !
Philaunet
Admin
259Philippe Meyer, révélateur de l'esprit (du service) public - Dim 19 Nov 2017, 17:07
Des propos qui méritent d'être retenus (voir en gras plus bas). À propos de L'Esprit public, lu, sur le site du préposé aux doléances, ce message :
L’Esprit public: le procès 17/11/2017 16:21 France Culture
(...)
Je suis auditeur des deux émissions presque homonymes "L’Esprit public" sur France Culture et "Le Nouvel Esprit public" sur la toile.
Elles ont différentes et la diffusion en direct de l’une n’est pas recouverte par l’autre (pas de direct pour le Nouvel EP, sauf à assister aux enregistrements en public).
Des auditeurs sont contents de L’Esprit public d’Emilie Aubry, d’autres sont heureux de retrouver celui de Philippe Meyer.
Dans certains (nombreux ?) cas, ce sont peut-être les mêmes.
Bref, chaque émission prend son rythme et vit sa vie sans marcher sur les pieds de l’autre.
Alors pourquoi Radio France fait-elle appel quant à l'utilisation du nom "Esprit Public"?
Il y a sans doute une justification légale, mais sur le fond, c’est ridicule.
Qu’a Radio France à gagner de ce procès ?
Et qu’ont les auditeurs de Radio France à gagner?
Avez-vous une réponse à ces deux questions ?
En attendant, en tant que contribuable et contributeur je me sens doublement floué. (...)
Réponse du service : "Pour vous répondre en toute transparence, je vous dirai simplement que le titre de l’émission appartient à Radio France. Il est déposé; donc, il est impossible de l’utiliser hors de nos antennes. Il est inadmissible qu’un ancien salarié se croit [sic] propriétaire du nom de son émission et joue sur une ambiguïté. N’importe quelle société agirait de la même manière. Enfin, rappelons qu’un animateur, un producteur ou un journaliste n’est nullement propriétaire du temps d’antenne qu’il anime. Et qu’il ne peut pas non plus dire et faire ce que bon lui semble dans son émission."
Eh bien, voilà une déclaration qui mérite d'être notée. On espère qu'elle a été envoyée dans la boîte mail de chaque producteur h/f de France Culture Si elle est prise au sérieux (rêvons un peu), on va assister à une révolution à l'antenne, celle du désengagement politique.
L’Esprit public: le procès 17/11/2017 16:21 France Culture
(...)
Je suis auditeur des deux émissions presque homonymes "L’Esprit public" sur France Culture et "Le Nouvel Esprit public" sur la toile.
Elles ont différentes et la diffusion en direct de l’une n’est pas recouverte par l’autre (pas de direct pour le Nouvel EP, sauf à assister aux enregistrements en public).
Des auditeurs sont contents de L’Esprit public d’Emilie Aubry, d’autres sont heureux de retrouver celui de Philippe Meyer.
Dans certains (nombreux ?) cas, ce sont peut-être les mêmes.
Bref, chaque émission prend son rythme et vit sa vie sans marcher sur les pieds de l’autre.
Alors pourquoi Radio France fait-elle appel quant à l'utilisation du nom "Esprit Public"?
Il y a sans doute une justification légale, mais sur le fond, c’est ridicule.
Qu’a Radio France à gagner de ce procès ?
Et qu’ont les auditeurs de Radio France à gagner?
Avez-vous une réponse à ces deux questions ?
En attendant, en tant que contribuable et contributeur je me sens doublement floué. (...)
Réponse du service : "Pour vous répondre en toute transparence, je vous dirai simplement que le titre de l’émission appartient à Radio France. Il est déposé; donc, il est impossible de l’utiliser hors de nos antennes. Il est inadmissible qu’un ancien salarié se croit [sic] propriétaire du nom de son émission et joue sur une ambiguïté. N’importe quelle société agirait de la même manière. Enfin, rappelons qu’un animateur, un producteur ou un journaliste n’est nullement propriétaire du temps d’antenne qu’il anime. Et qu’il ne peut pas non plus dire et faire ce que bon lui semble dans son émission."
Eh bien, voilà une déclaration qui mérite d'être notée. On espère qu'elle a été envoyée dans la boîte mail de chaque producteur h/f de France Culture Si elle est prise au sérieux (rêvons un peu), on va assister à une révolution à l'antenne, celle du désengagement politique.
Philaunet
Admin
260''C’est un peu un faux débat'' (Frédéric Martel) - Jeu 30 Nov 2017, 21:13
Quand on n'a aucune défense à faire valoir, il s'impose de recourir à l'expression "C’est un peu un faux débat".
Exemple dans un paragraphe d'anthologie de Soft Power a-t-il sa place sur France Culture ? du 30 11 2017 :
« France Culture, c’est la radio de toutes les cultures. Le concept de culture d’une part et marché (économique) de l’autre ne fonctionne plus aujourd’hui. Qu’est-ce qui est culture ou non ? C’est un peu un faux débat. Ce qui est important, c’est de défendre des points de vue et d’écouter toutes les formes de culture. »
Première phrase : slogan publicitaire
Deuxième phrase : incompréhensible
Troisième phrase (la question) : grammaire défaillante
Quatrième phrase : la formule toute faite pour éviter toute discussion
Cinquième phrase : Qui doit "défendre des points de vue" ? Le producteur, apparemment. Est-ce son rôle ? La suite : rengaine vide.
Il vaudrait mieux faire des économies et supprimer cette séquence de vaine auto-justification.
Exemple dans un paragraphe d'anthologie de Soft Power a-t-il sa place sur France Culture ? du 30 11 2017 :
« France Culture, c’est la radio de toutes les cultures. Le concept de culture d’une part et marché (économique) de l’autre ne fonctionne plus aujourd’hui. Qu’est-ce qui est culture ou non ? C’est un peu un faux débat. Ce qui est important, c’est de défendre des points de vue et d’écouter toutes les formes de culture. »
Première phrase : slogan publicitaire
Deuxième phrase : incompréhensible
Troisième phrase (la question) : grammaire défaillante
Quatrième phrase : la formule toute faite pour éviter toute discussion
Cinquième phrase : Qui doit "défendre des points de vue" ? Le producteur, apparemment. Est-ce son rôle ? La suite : rengaine vide.
Il vaudrait mieux faire des économies et supprimer cette séquence de vaine auto-justification.
Philaunet
Admin
261Nicolas Martin se justifie avec habileté et professionnalisme - Mer 06 Déc 2017, 14:11
Une habile, intelligente et courtoise réponse de Nicolas Martin à un auditeur dans la boîte aux lettres de Radio France.
En fait, sous prétexte de réponse, un texte adressé à tout lecteur du site pour promouvoir l'émission La Méthode scientifique et la faire télécharger. Une initiative dans les règles de l'art de la publicité et de l'entreprise commerciale pour défendre la "rentabilité" de l'émission en arguant du nombre de clics et de téléchargements. France Culture a beau conspuer matin, midi et soir le monde de l'entreprise, elle n'en suit pas moins sa logique en permanence pour s'assurer une plus grande visibilité et augmenter ses chiffres d'audience.
Cela dit, voici l'échange qui m'a fait chercher l'émission et la télécharger. Feedback suivra :
Ô rage
Ô rage, ô désespoir ô jeunesse ennemie ! (vers toujours plus de médiocrité ?)
Arno Mansouri 04/12/2017 15:01 France Culture
Monsieur,
puisqu'il n'est apparemment pas possible d'envoyer directement un message à un animateur, je vous saurai gré de bien vouloir transmettre l'expression de mon plus vif mécontentement à M. Nicolas Martin, pour l'émission de ce jour. Il semblerait en effet, que non content d'oublier qu'il sévit sur France-Culture (et non le Mouv' ou Fun Radio), il ait même oublié jusqu'au titre de l'émission dont il a la charge, pour mémoire La méthode scientifique.
L'écouter pérorer PENDANT UNE HEURE sur un "sitcom" US (c'est-à-dire ce que la télévision fait de pire en termes d'abrutissement de masse, depuis des générations) en compagnie de 2 de ses potes qui ne maîtrisent pas la langue française (l'un parce qu'Italien, l'autre parce que, par pure paresse intellectuelle et snobisme anglophone, il serine des anglicismes à tour de langue -- "cute" par exemple n'a rien d'intraduisible et signifie simplement "mignon") fut au-dessus de mes forces.
Ecoutez, c'est bien simple, je n'en croyais pas mes oreilles: j'ai eu l'impression que M. Martin discutait sans fin à la cafet, micro ouvert (!) de son émission télé favorite: mais... franchement, on s'en bat les couilles (pardon, peu nous chaut). Bref, bien loin, très loin, à des années-lumières de l'excellence que l'on est en droit d'attendre de France-Culture.
Cordialement,
AM
Voici la réponse de Nicolas Martin :
Cher Arno Mansouri,
Merci d’avoir pris le temps de nous envoyer ce mot d’humeur.
Auditeur attentif de l’antenne, vous n’êtes pas sans savoir que nous consacrons, un vendredi sur deux, la méthode scientifique au dialogue entre science et fiction. Aussi avons-nous déjà évoqué l’héritage de Dune, de Franck HERBERT, la notion d’espace-temps chez Lovecraft, le ressort narratif du voyage dans le temps, nous avons eu la chance de nous entretenir avec Robert Charles WILSON… et j’en passe.
Nous avons en effet décidé de nous intéresser, vendredi dernier, à ce sitcom : The Big Bang Theory, sitcom qui met en scène depuis 10 ans maintenant un fil scientifique et des personnages eux-mêmes chercheurs dans un contexte humoristique.
Vous pouvez penser ce que vous voulez de la forme du sitcom (que nous avons d’ailleurs interrogée au cours de l’émission), il est difficilement contestable que The Big Bang Theory est un objet culturel, qui réunit plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs chaque semaine, et qu’à ce titre, il est parfaitement légitime de l’aborder, de chercher à en comprendre les mécaniques, de discuter de son rapport à la science et aux grands scientifiques qui apparaissent au fil des saisons (comme Stephen HAWKING ou Neil de Grasse TAYSON).
Bref, que vous ne supportiez pas ce format que vous qualifiez d’objet d’abrutissement de masse, je l’entends parfaitement. Il n’en reste pas moins un objet culturel qui fait dialoguer la science et la fiction, qui a par ailleurs certainement un effet sur l’attrait pour les carrières scientifiques chez le jeune public, et en ce sens, il nous semble parfaitement légitime de l’aborder dans le cadre de nos vendredis-fiction.
Quant à la remarque selon laquelle je discuterais « à la cafet » avec mes amis, je vous précise simplement que je n’ai aucune forme de relation ni amicale, ni familiale avec aucun des deux invités de vendredi.
Un dernier mot : n’hésitez pas à podcaster l’émission de mardi dernier consacrée au condensat de Bose Einstein, ou l’entretien avec la spécialiste de l’algorithmique Claire MATHIEU, nouvelle titulaire de la chaire d’Informatique au Collège de France, j’espère que ces émissions vous nourriront autrement que celle de vendredi.
A bientôt à l’écoute des prochains épisodes de la méthode scientifique,
Bien à vous,
N.M.
En fait, sous prétexte de réponse, un texte adressé à tout lecteur du site pour promouvoir l'émission La Méthode scientifique et la faire télécharger. Une initiative dans les règles de l'art de la publicité et de l'entreprise commerciale pour défendre la "rentabilité" de l'émission en arguant du nombre de clics et de téléchargements. France Culture a beau conspuer matin, midi et soir le monde de l'entreprise, elle n'en suit pas moins sa logique en permanence pour s'assurer une plus grande visibilité et augmenter ses chiffres d'audience.
Cela dit, voici l'échange qui m'a fait chercher l'émission et la télécharger. Feedback suivra :
Ô rage
Ô rage, ô désespoir ô jeunesse ennemie ! (vers toujours plus de médiocrité ?)
Arno Mansouri 04/12/2017 15:01 France Culture
Monsieur,
puisqu'il n'est apparemment pas possible d'envoyer directement un message à un animateur, je vous saurai gré de bien vouloir transmettre l'expression de mon plus vif mécontentement à M. Nicolas Martin, pour l'émission de ce jour. Il semblerait en effet, que non content d'oublier qu'il sévit sur France-Culture (et non le Mouv' ou Fun Radio), il ait même oublié jusqu'au titre de l'émission dont il a la charge, pour mémoire La méthode scientifique.
L'écouter pérorer PENDANT UNE HEURE sur un "sitcom" US (c'est-à-dire ce que la télévision fait de pire en termes d'abrutissement de masse, depuis des générations) en compagnie de 2 de ses potes qui ne maîtrisent pas la langue française (l'un parce qu'Italien, l'autre parce que, par pure paresse intellectuelle et snobisme anglophone, il serine des anglicismes à tour de langue -- "cute" par exemple n'a rien d'intraduisible et signifie simplement "mignon") fut au-dessus de mes forces.
Ecoutez, c'est bien simple, je n'en croyais pas mes oreilles: j'ai eu l'impression que M. Martin discutait sans fin à la cafet, micro ouvert (!) de son émission télé favorite: mais... franchement, on s'en bat les couilles (pardon, peu nous chaut). Bref, bien loin, très loin, à des années-lumières de l'excellence que l'on est en droit d'attendre de France-Culture.
Cordialement,
AM
Voici la réponse de Nicolas Martin :
Cher Arno Mansouri,
Merci d’avoir pris le temps de nous envoyer ce mot d’humeur.
Auditeur attentif de l’antenne, vous n’êtes pas sans savoir que nous consacrons, un vendredi sur deux, la méthode scientifique au dialogue entre science et fiction. Aussi avons-nous déjà évoqué l’héritage de Dune, de Franck HERBERT, la notion d’espace-temps chez Lovecraft, le ressort narratif du voyage dans le temps, nous avons eu la chance de nous entretenir avec Robert Charles WILSON… et j’en passe.
Nous avons en effet décidé de nous intéresser, vendredi dernier, à ce sitcom : The Big Bang Theory, sitcom qui met en scène depuis 10 ans maintenant un fil scientifique et des personnages eux-mêmes chercheurs dans un contexte humoristique.
Vous pouvez penser ce que vous voulez de la forme du sitcom (que nous avons d’ailleurs interrogée au cours de l’émission), il est difficilement contestable que The Big Bang Theory est un objet culturel, qui réunit plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs chaque semaine, et qu’à ce titre, il est parfaitement légitime de l’aborder, de chercher à en comprendre les mécaniques, de discuter de son rapport à la science et aux grands scientifiques qui apparaissent au fil des saisons (comme Stephen HAWKING ou Neil de Grasse TAYSON).
Bref, que vous ne supportiez pas ce format que vous qualifiez d’objet d’abrutissement de masse, je l’entends parfaitement. Il n’en reste pas moins un objet culturel qui fait dialoguer la science et la fiction, qui a par ailleurs certainement un effet sur l’attrait pour les carrières scientifiques chez le jeune public, et en ce sens, il nous semble parfaitement légitime de l’aborder dans le cadre de nos vendredis-fiction.
Quant à la remarque selon laquelle je discuterais « à la cafet » avec mes amis, je vous précise simplement que je n’ai aucune forme de relation ni amicale, ni familiale avec aucun des deux invités de vendredi.
Un dernier mot : n’hésitez pas à podcaster l’émission de mardi dernier consacrée au condensat de Bose Einstein, ou l’entretien avec la spécialiste de l’algorithmique Claire MATHIEU, nouvelle titulaire de la chaire d’Informatique au Collège de France, j’espère que ces émissions vous nourriront autrement que celle de vendredi.
A bientôt à l’écoute des prochains épisodes de la méthode scientifique,
Bien à vous,
N.M.
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