Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Zibaldone a écrit:(...) Le lien que vous soumettiez obligeamment nous permet en effet d'apprendre que le producteur honni était au nombre des jurés qui eurent à désigner les heureux (encore que cela ne soit pas toujours le cas) pensionnaires de la saison 2013-2014. Il n'est donc nullement question pour Arnaud Laporte d'aller perfectionner un quelconque talent au sein de cette noble institution.
Je vous en prie, soyons vigilant, évitons de propager les erreurs factuelles déjà trop nombreuses sur cette Toile qu'il vous plaît tant de tricoter.

Oui, mais la formulation du Ministère que reproduisait Y.S. pouvait induire en erreur lors d'une lecture rapide (j'avais moi-même lu deux fois pour en tirer le sens)  :

« Les pensionnaires sont sélectionnés chaque année par un jury nommé par le ministre de la Culture. Outre les membres de droit, ce jury comprend plusieurs artistes. Pour la promotion 2013-2014, ces derniers étaient (...) ».

Si « ces derniers » renvoient aux artistes composant le jury indiqué dans la phrase précédente, l'expression « la promotion 2013-2014 » est composée des artistes pensionnaires et précède immédiatement « ces derniers ».  La formulation est un peu maladroite, me semble-t-il, il faut ici lire non pas avec le réflexe de la logique grammaticale courante (celle-ci trop souvent limitée dans une prose journalistique simplissime ?) mais avec une concentration sur chaque phrase et une réflexion sur le sens global tiré du contexte (on ne voyait pas la styliste Agnès B à Rome).

Votre remarque bienvenue incite à lire plutôt deux fois qu'une avant de commenter.

Dans Littérature : " Notre quelque part " quinze minutes de prétendue critique littéraire d'une notable médiocrité en début d'émission. Ensuite une revue de presse principalement consacrée à la question tout à fait originale de savoir si Molière était homosexuel (on dit gay à France Culture), puis une discussion autour d'un roman dont l'héroïne s'appelle Boy, parce que son père aurait voulu qu'elle soit un garçon (elle est d'ailleurs videur - videuse ? - dans une « boîte » - de quoi, on ne le sait pas). Après 30 minutes, j'ai coupé.

C'était France Culture en février 2014 sous Olivier Poivre d'Arvor. Ça fait (très) mal !

Faites une bonne émission de critique musicale sur France Culture (La Dispute) et vous avez zéro commentaire sur la page du site. Faites-en-une  sur les boules de Geisha (Les Pieds sur terre) et vous en avez 19... Qui va donc signaler publiquement ce numéro consacré à "Pelléas et Mélisande" & "Au monde" comme une émission digne de ce que l'on attend d'une chaîne culturelle ? Évidemment, ce forum-ci qui n'est pas avare de louanges quand la qualité est au rendez-vous. Et elle l'a été, grâce aux musicologues "Marie-Aude Roux (Le Monde) et  Emmanuel Dupuy (Diapason)". Où l'on voit aussi qu'Arnaud Laporte est nettement meilleur en anglais (il reprend avec humour E. Dupuy qui se ridiculise avec le tire The Gospel According to the other Mary) qu'en allemand avec le choix de M-A. Roux Wanderer Nachtlied (prononcé nash-t-lid). Rien à dire sur le français, Laporte faisant son travail de correcteur quand l'invitée de la semaine dit qu'elle a «  joué au[sic] violon ».

L'invitée, justement, c'était Olivia Rosenthal. Son témoignage a le droit à un fichier-son  indépendant sur la page (bien fournie) de l'émission. On se demande pourquoi, car ce monologue très laborieux de six minutes n'a strictement aucun intérêt.

Mais pour les collectionneurs de « rapport à » (et de « du coup »), voici  :

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/04/s14/NET_FC_fb0e3f71-b89c-42d6-8af6-bef3e201cb5b.mp3" debut="33:36" fin="34:19"]

« Ch'ais pas comment dire » : joli titre de fil de forum pour répertorier le mauvais français de la station ou bien un néologisme (un « chépacomandire ») pour définir qui vous voulez à FC.