Une série de cinq entretiens remarquables (n°1 le 25-11-2019) : Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini.
Présentation de l'astrophysicien sur le site Futura Sciences.
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À voix nue Page 10 sur 11
Bas de page ↓Dans Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini (4/5) Poésie des profondeurs (28/11/2019), l'astrophysicien cite ses trois "drogues".Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t218p80-a-voix-nue#34468) a écrit:Une série de cinq entretiens remarquables (n°1 le 25-11-2019) : Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini.
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La musique est l’une des véritables passions de Jean-Pierre Luminet qui compose et accompagne des compositeurs de musique contemporaine dans leurs créations. Au début des années 1990 avec Gérard Grisey, il invite des étoiles mortes en rotation sur elles-mêmes à monter sur scène comme de véritables " guest stars ". C’est leurs pulsations réencodées que l’on peut entendre dans l’œuvre "Le Noir de l’étoile " créée en 1991.
"La musique a affaire à l’abstraction, c’est pour cela sans doute que l’on dit souvent qu’il faut un esprit scientifique pour composer". [Jean-Pierre Luminet]
(...) Aussi est-on étonné de voir certaines incises à la fois personnelles et générales : « Les gens sont malheureux et dépressifs […] Je suis moi-même dépressif et accablé par tout cela » ; « Il se trouve que j’ai une maladie chronique, des problèmes de rhumatisme [sic] liés à mon système immunitaire. Pour me soigner, je prends un médicament à base de morphine, très efficace, mais je deviens dépendant à la morphine, ce qui est encore plus grave que ma maladie. Nous avons besoin de médecins pour nous rappeler les limites des algorithmes[96]. » Dans le dernier ouvrage (2016), un développement (§91, ‘Laroxyl et écriture’[97]) est consacré à son « état dépressif », sa « pulsion suicidaire » à l’automne 2014, et son médicament antidépresseur. Encore une fois, nous ne souhaitons pas commenter ces considérations : mais que nous apportent-elles à l’appui du propos ? Sans doute, comme l’est la figure du prisonnier de droit commun rédimé par la philosophie[98], est toujours appréciée par une partie de la presse et du public en France, la figure du philosophe dépressif et/ou dépendant aux médications lourdes, et qui malgré tout écrit dans ses moments de lucidité.
France Musique, mais pas France C. qui n'en a rien à fiche, annonce dans une brève du 17 février le décès de Graeme Allwright : Disparition du chanteur folk d’origine néo-zélandaise, Graeme Allwright, à l’âge de 93 ans "Arrivé en France en 1948, il avait contribué à populariser le répertoire de la protest song, auprès du public français, avec ses adaptations de chansons de Bob Dylan, ou encore Leonard Cohen, Suzanne, L’Etranger. Chanteur engagé, antimilitariste, ses mots résonnaient avec les aspirations de la jeunesse de mai 68. « Ses chansons ont compté dans ma conscientisation politique », a notamment déclaré le député vert européen, David Cormand. ".Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t155p90-l-art-de-l-entretien-radiophonique#20548) a écrit:Tout à fait pitoyable est le A voix nue diffusé en ce jour de grève : Graeme Allwright a bientôt 90 ans, on ne trouve plus ni la chaleur de sa voix, ni même son punch de militant, certes daté des 70's mais à peine aussi ringard que les engagements alter de la raie d'action. (...)
Victor Macé de Lépinay a fait des progrès plus tard (cf. Victor Macé de Lépinay, documentariste de grande qualité, ex de ''La Fabrique de l'Histoire''), mais peut-être était-il dans son élément avec l'histoire et trop jeune pour s'entretenir avec un presque nonagénaire de sa carrière musicale ? Cela semble le cas à lire NessieNessie a écrit:Les questions de Victor Macé de Lépinay sont à la fois sans imagination, sans connaissance du sujet. Le numéro de ce soir portait grandement sur la traduction : de l'anglais vers le français (Leonard Cohen) et du français vers l'anglais (Dgeorges Brassens) mais pas de pot : l'intervieweur ne sait pas que la traduction de Brassens en anglais n'est pas d'Allwright mais d'un écossais nommé Andrew Kelly. Une question pour rien. Pas de montage non non sans qu'on sache si c'est par une perversion de l'honnêteté professionnelle, par économie ou par paresse ce qui d'ailleurs reviendrait au même. (...)
Voyons, qui était donc à la direction de France C. en 2015 ? Et qui a proposé à ce documentariste en herbe de s'approcher du géant de la musique folk ? Il y a sans doute une responsabilité de ce côté-là.Et les questions sur Cohen : quel sommet de finesse. "Alors L'étranger c'est un texte mystérieux hein ?" Oui répond l'autre. Et alors caisse que ça veut dire ? Le chanteur se défile, on ne sait pas s'il s'en fout ou bien si tout simplement il n'ose pas dire à Macé de Lépinay que la poésie ça demeure couramment assez obscur, ou ambigu. Mais l'intervieweur insiste : Comment on peut traduire ce qu'on ne comprend pas ? Ma parole il est idiot ou quoi ce mec ? Les mots de "Stranger song" sont tellement usuels, tellement courants et les vers de la chanson tellement simples, que la traduction proche de l'original est quasi du mot à mot. Le mystère de ce texte n'est pas dans la compréhension de base mais dans le vague de la référence. Voila pourquoi il se traduit aisément et avec lui se traduit sa part de mystère. Le producteur est visiblement intéressé par son sujet, mais il n'a donc préparé aucune question qui puisse échapper au questionnement superficiel ? (...)
Oui, mais dix-quinze ans plus tôt, Laure Adler était occupée à casser la station ("vous écoutaiwe Fwance Keultcheu"), et à lancer l'infantilisation de la chaîne culturelle, alors un septuagénaire...On feint de croire que l'artiste se produit encore, mais alors on se demande bien où car quand l'intervieweur qui visiblement n'a rien préparé, lui demande de pousser la chansonnette, là c'est la déroute. Il massacre quelques uns de ses classiques : "Demain sera bien" (d'après Tonight will be fine) et "Petit garçon". Fuse alors une question à la Laure Adler : "Quand vous chantez ça sur scène, les gens y reprennent avec vous ?". On a honte d'écouter un tel travail d'amateur. Anyway, le chanteur est épuisé, la voix n'y est plus, l'énergie non plus. Cette interview vient au moins 10 ou 15 ans trop tard.
Pierre Vimont se livre dans ce premier épisode comme rarement les diplomates le font, en parlant de son père qui lui a appris le sens de la mesure et de l’écoute.
L'équipe : Caroline Broué Production ; Daphné Abgrall Collaboration ; Florian Delorme Coordination.
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