Nessie a écrit: (...) Pour compenser, elle ajoute un h sifflant après les finales en "i". Alors ce truc horripilant c'est un trait typique des nymphettes décérébrées, il suffit de prendre le métro à l'heure de sortie du lycée ou du collège avec un simple micro-cravate pour en collecter à la pelle. Et ça donne quoi, me direz-vous ? Eh bien ça donne qu'elle transforme 'Démocratie' en /démocrassihhh/ voila le résultat [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/10/s40/NET_FC_e2c2982d-4a43-463d-a126-0ee37b8d1864.mp3" debut="01:22" fin="01:29"] et un peu plus tard elle prononce 'merci' en /mercihhhh" : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/10/s40/NET_FC_e2c2982d-4a43-463d-a126-0ee37b8d1864.mp3" debut="09:18" fin="09:21"] (...)
Ce son que vous transcrivez en plusieurs /h/ rappelle le son écrit "ch" ou "g" en allemand, dans "ich", par exemple, ou dans "fertig" (selon régions). Oui, c'est la langue de sortie de lycée, qui est amusante, sauf que l'on est à France Culture où l'on peut attendre autre chose que de la parole adolescente.
Mais ici j'aurais plutôt relevé quelques goémismes : le non-enchaînement entre « être » et « étudiant » qui devrait se prononcer « Êtrétudiant » et non comme si « étudiant » portait un "h" aspiré. Par ailleurs le « "plussss" » de démocratie » qui suit témoigne d'une langue peu raffinée, mais bon il ne faut pas trop en demander, on est à France Culture.
Et l'écrit, me direz-vous ? Alors, là ! Attachez vos ceintures, le pire étant toujours sûr à la page de MR, voici le descriptif du 30 septembre, ridicule, comme toujours, et faisant honte à la chaîne culturelle. Régalez-vous avec
Le concept de blanchité , autant pour la forme que pour le fond (qui est touché depuis longtemps).
Extraits :
« S’appuyant sur l’inexistence scientifique de la race, on efface le mot avec l’idée d’en éradiquer l’usage. »
« Force est de constater que la nullité scientifique de la race n’empêche en rien la réalité de son effectivité dans les rapports sociaux et la réalité de son impact. »
« La question de l’usage de ce mot est tendue, les raisons de cette tension sont en soit une étude passionnante qui démontre l’ambivalence de certaines positions françaises »
en soit ? Soit !
« En quoi peut-il nous aider à penser des situations contemporaines et locales et armer la lutte contre le racisme ? »