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Des voix et des ondes Page 17 sur 26
Bas de page ↓Carlotta Melzi
161Re: Des voix et des ondes - Mar 30 Déc 2014, 23:02
On se dit parfois, en lisant ce forum, que ses contributeurs réguliers de véritables saints laïcs, remplis d'une abnégation sans bornes. Comment faites-vous pour écouter en continu cette chaîne devenue inaudible ? Deux jours d'écoute et me voici au bord de la crise de nerfs. Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi cette cruche de Caroline Broué s'évertue à prononcer "peâuchette" ou "peauchliette" ? ou encore "tôme" ou "teaume"? des mots qu'elle ne prononce jamais deux fois de la même façon, comme si elle hésitait à inventer de nouvelles façons de massacrer la phonétique du français. Impossible de transcrire phonétiquement ce mélange hybride de "eau" de "ô" et de chuintement slurpé, comme dirait Nessie, en fin de mot lorsqu'elle prononce "peauchliette". Qu'elle arrive à faire tenir autant de phonèmes dans la prononciation d'un mot aussi simple relève de l'exploit. Et son invité, de reprendre, impavide, "pochette" et "tome", de la façon la plus simple qui fût... C'était hier et ce fut le massacre de deux saints innocents de la langue française. Et ce soir, le bouquet. Qui est donc ce journaliste un brin énervé qui se croit obligé de surjouer la moindre préposition lorsqu'il déclame, plus qu'il ne dit , son journal de 22 heures ? J'imagine – mais vous devez avoir des hypothèses autrement plus fondées que les miennes – que cela fait partie du même paquet de mesures destinées à améliorer la compréhension de FC : annonces bêtifiantes des programmes, (le fléau récent des maudernes et pimpantes Denise Fabre...), explications de texte neu-neu pour malentendants de la comprenette, théâtralisation outrancière du moindre message, imitation laborieuse du style (?) télévisuel afin de ne pas dépayser les transfuges de TF1 égarés sur Culture... Il n'y a plus une émission qui ne soit parasitée par cette consigne impérieuse : surligner, stabilobosser en jaune fluo, encombrer le propos de notes de bas de page, sans doute afin de déjouer tout soupçon d'élitisme, alors que dans le même temps, c'est le niveau culturel des producteurs et journalistes qui s'effondre, et plus vite que celui des auditeurs.
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162Nadine Epstain ipsa - Mer 31 Déc 2014, 14:31
ADADA
IMAMI
ANONA
IMAMI
ANONA
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 14:49, édité 1 fois
Philaunet
Admin
163Alerte info : un déluge de pastilles s'est abattu sur la Rédaction de France Cuilture ! - Mer 31 Déc 2014, 15:16
Antoine Arnoux a écrit:Sous l'influence notoire de F. et du lacustre sagace Nessie, je me permets d'illustrer les hauts faits vocaux de Mme Nadine Epstain, qui, je n'en disconviens point, valent bien ceux de Mme Véronique Pellerin. (...)
Antoine A. élu à l'unami-l'unané-l'inunamitité (ah, enfin !) pastilleur de l'année !
Encore une journée qu'on ne peut qualifier de perdue (Chamfort ** : La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri) grâce à vos extraits sonores. Mon favori : « le nord du pillon ».
Un professionnel expérimenté et à la parole sûre à la Rédaction de France Culture existe, c'est Stanislas Vasak à 22h. Olivier Danrey, que j'ai moins l'occasion d'écouter, en est un autre.
** Je n'écoute pas l'émission d'Enthoven, je lis par hasard ce descriptif et les commentaires. Le qualificatif de « condescendant » attribué à Enthoven et les critiques adressées au concept de l'émission, dont le dialogue factice avec une certaine Paola dernièrement accusée de durendalophobie, ne sont donc pas nouveaux...
Dernière édition par Philaunet le Sam 03 Jan 2015, 17:13, édité 1 fois
Nessie
164Quand Dilat Lahrat dit la dilation - Sam 03 Jan 2015, 16:43
Les producteurs et les présentateurs (et les invités) de France Culture ne sont pas toujours ridicules. Certaines de leurs erreurs sont usuelles, et probablement il nous arrive à tous d'en faire de semblables. Ce fil de discussion se transforme lentement en inventaire des micro-événements de la parole, menus faits de langue pour reprendre l'expression de Marina Yaguello.
Les producteurs de France Culture ne sont pas toujours ridicules ou plutôt quand on entend un Sylvain Kahn, qui l'est toujours plusieurs fois par émission, on remarque que certaines de ses fautes d'élocution sont des plus communes. Dans ce fil qui se transforme en inventaire, peut-être révélateur d'un relâchement général de la langue, Kahn aurait une place de choix mais pas toujours sur le mode critique. Peut-être même faudrait-il le remercier de nous donner tant d'exemples du parler populaire. Par exemple dans le Planète terre du 17 décembre, plutôt réussi à mon goût et je dirai pourquoi, on l'entend distinctement dire deux fois en 10 secondes (et peut-être même trois) le mot "beaucoup" /boku/ qu'il prononce "boucoup" /buku/ : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/12/s51/NET_FC_54e17e8f-796e-4082-8d75-c39801affbfd.mp3" debut="41:37" fin="41:45"]
Un peu comme Christine Goémé qui est incapable de dire correctement 'aujourd'hui', qu'elle prononce systématiquement 'aujord'hui' /oʒɔrdɥi / .
Ce sont deux exemples de dilation (contamination d'une voyelle par celle de la syllabe voisine). En l'occurrence Goémé nous fait là une dilation progressive tandis que celle de Kahn était régressive : dans le premier cas la voyelle est alignée sur celle de la syllabe précédente, tandis que l'autre fera la même déformation mais en imitant la syllabe consécutive. Françoise Gadet signale que la dilation s'observe sur des adverbes d'usage fréquent. Un exemple fameux de dilation régressive est le "Atassion !"/atasjɔ̃/ de notre ami Paul K. (pour 'Attention !'). On trouve aussi la déformation du premier type sur "aujourd'hui" ce qui donne "oujourd'hui" /uʒurdɥi /.
On notera que le petit baratin ci-dessus ne contient pas de vacherie. Peut-être faudrait-il le placer ailleurs dans le forum ? Par exemple dans un fil traitant des curiosités linguistiques, en l'occurrence phonétiques, où l'on tenterait de mettre un mot sur les fameuses déformations de Tewfik Hakem qui même quand il n'est pas enrhumé dit "bauchaur" pour bonjour et "céquantenaire" pour cinquantenaire.
http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-le-bonheur-croit-il-sur-terre-2014-12-17
Les producteurs de France Culture ne sont pas toujours ridicules ou plutôt quand on entend un Sylvain Kahn, qui l'est toujours plusieurs fois par émission, on remarque que certaines de ses fautes d'élocution sont des plus communes. Dans ce fil qui se transforme en inventaire, peut-être révélateur d'un relâchement général de la langue, Kahn aurait une place de choix mais pas toujours sur le mode critique. Peut-être même faudrait-il le remercier de nous donner tant d'exemples du parler populaire. Par exemple dans le Planète terre du 17 décembre, plutôt réussi à mon goût et je dirai pourquoi, on l'entend distinctement dire deux fois en 10 secondes (et peut-être même trois) le mot "beaucoup" /boku/ qu'il prononce "boucoup" /buku/ : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/12/s51/NET_FC_54e17e8f-796e-4082-8d75-c39801affbfd.mp3" debut="41:37" fin="41:45"]
Un peu comme Christine Goémé qui est incapable de dire correctement 'aujourd'hui', qu'elle prononce systématiquement 'aujord'hui' /oʒɔrdɥi / .
Ce sont deux exemples de dilation (contamination d'une voyelle par celle de la syllabe voisine). En l'occurrence Goémé nous fait là une dilation progressive tandis que celle de Kahn était régressive : dans le premier cas la voyelle est alignée sur celle de la syllabe précédente, tandis que l'autre fera la même déformation mais en imitant la syllabe consécutive. Françoise Gadet signale que la dilation s'observe sur des adverbes d'usage fréquent. Un exemple fameux de dilation régressive est le "Atassion !"/atasjɔ̃/ de notre ami Paul K. (pour 'Attention !'). On trouve aussi la déformation du premier type sur "aujourd'hui" ce qui donne "oujourd'hui" /uʒurdɥi /.
On notera que le petit baratin ci-dessus ne contient pas de vacherie. Peut-être faudrait-il le placer ailleurs dans le forum ? Par exemple dans un fil traitant des curiosités linguistiques, en l'occurrence phonétiques, où l'on tenterait de mettre un mot sur les fameuses déformations de Tewfik Hakem qui même quand il n'est pas enrhumé dit "bauchaur" pour bonjour et "céquantenaire" pour cinquantenaire.
http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-le-bonheur-croit-il-sur-terre-2014-12-17
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165« Les islamistes (...) sont comme vous et moi » - Mar 06 Jan 2015, 14:24
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Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 14:49, édité 4 fois
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166La « relève » - Dim 11 Jan 2015, 10:29
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167Une autre prononciation est possible - Mer 21 Jan 2015, 10:59
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Nessie
168Sur-pressions pulmonaires dans la partie nord du pays - Mar 10 Fév 2015, 10:49
C'est tout à fait affreux cette façon qu'a Bertrand de Saint-Vincent de se vider bruyamment les poumons à chaque fin de phrase pourvu qu'elle s'achève par une voyelle, et toujours plus à mesure que ladite voyelle est plus ouverte. Ca fait quelques mois que ça dure et c'est de pire en pire. Ainsi ce matin, rien que dans la première minute :
- Ouishhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:06" fin="00:08"]
- Un petit livre qui commence ainsihhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:09" fin="00:12"]
- Il s'appelait Roger Crépuhhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:14" fin="00:17"]
- un homme paisible, courtois, cultivéhhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:34" fin="00:38"]
- quand on ouvre son livre on se laisse emporter (prononcer "enportéhhhhh" : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:47" fin="00:50"]
- c'est du beau Français, tenuhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="01:05" fin="01:09"]
Je vous les fais pas toutes, il y en a comme ça pendant les 4 minutes que dure la chronique. Quand c'est pas une voyelle ouverte c'est une consonne sifflante : "la nouvelle revue françaiszzzze", "un tableau qu'il convient de remettre en plasssssse". C'est d'autant plus dommageable que la chronique du mardi est souvent fort bien troussée
- Ouishhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:06" fin="00:08"]
- Un petit livre qui commence ainsihhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:09" fin="00:12"]
- Il s'appelait Roger Crépuhhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:14" fin="00:17"]
- un homme paisible, courtois, cultivéhhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:34" fin="00:38"]
- quand on ouvre son livre on se laisse emporter (prononcer "enportéhhhhh" : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="00:47" fin="00:50"]
- c'est du beau Français, tenuhhhh [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s07/NET_FC_64388422-5398-4085-86f2-8ea152ba7ff0.mp3" debut="01:05" fin="01:09"]
Je vous les fais pas toutes, il y en a comme ça pendant les 4 minutes que dure la chronique. Quand c'est pas une voyelle ouverte c'est une consonne sifflante : "la nouvelle revue françaiszzzze", "un tableau qu'il convient de remettre en plasssssse". C'est d'autant plus dommageable que la chronique du mardi est souvent fort bien troussée
Nessie
169Re: Des voix et des ondes - Lun 06 Avr 2015, 01:30
Les aventures des noms propres étrangers ou plutôt leurs mésaventures. Et d'ailleurs, aussi les noms propres français, sont tout aussi mal traités.
Dans l'après-midi de ce dimanche, un débat mettait face à face Laurent Joffrin et l'excellent Christophe de Voogd, un des premiers invités dont je dois la découverte à Culture Matin. Son exposé fort clair sur le verzuiling m'avait décidé à cimenter la molette de fréquence de réception de mon poste, afin de ne plus perdre une occasion de m'instruire sur une aussi merveilleuse station. Oui c'était il y a longtemps : 1994. A part ça Christophe de Voogd est aussi un collègue puisqu'il présente ici ses chroniques radiophoniques. Avec un minimum de professionnalisme, la journaliste qui mène le débat aurait pu remarquer l'allure inhabituelle de ce nom. L'habitude des noms flamands ou néerlandais pousse naturellement à prononcer à l'identique de "Devaux" donc /dəvo/. A défaut de la culture minimale, la moindre des choses était de s'enquérir auprès de l'intéressé : "Monsieur deux-vauxtdgrwg, comment dois-je praunonssai vautre nom ?"
Mais quand on a une sensibilité nulle à la chose, on ne lui et on ne se pose même pas la question : on prononce à la française un peu comme Jammse Jouasse et Henri David Taureau, ce qui donne "Devogde" /dəvɔgd'/en faisant bien sonner le g ET le d, et sans s'alerter de cette atypique suite de consonnes. Quant au "o" redoublé, il aurait pu attirer l'attention de la journaliste mais non elle n'a pas le temps d'ailleurs peut-être qu'elle ne sait pas lire. Résultat, nous voila partis pour une heure complète où, avec leur foutue manie de claironner les noms des invités en fin de chaque question qu'on leur pose, une heure dis-je à Devogueder le bon De Voogd. Et pour faire bonne mesure, quand on rapporte la dernière saillie du sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, on prononce "Plaçai" /plasɛ/.
France Culture est une maison où la qualité est au mieux méprisée, au pire piétinée. Et si l'on ne veut pas discriminer à l'embauche les journalistes dotés d'un accent (comme Hervé Gardette) ou d'un QI d'huître débarbouillée au Baygon rouge (Tewfik Hakem) ou d'un niveau de culture des noms aussi faiblard que celui de la journaliste dont j'ai rapporté ci-dessus les exploits d'élocution, eh bien qu'on leur offre une formation, bon sang ! La prononciation ça s'apprend, la sensibilité aux noms propres ça s'apprend, la clarté de la diction ça s'apprend. C'est le B-A-BA de la qualité au micro.
Dans l'après-midi de ce dimanche, un débat mettait face à face Laurent Joffrin et l'excellent Christophe de Voogd, un des premiers invités dont je dois la découverte à Culture Matin. Son exposé fort clair sur le verzuiling m'avait décidé à cimenter la molette de fréquence de réception de mon poste, afin de ne plus perdre une occasion de m'instruire sur une aussi merveilleuse station. Oui c'était il y a longtemps : 1994. A part ça Christophe de Voogd est aussi un collègue puisqu'il présente ici ses chroniques radiophoniques. Avec un minimum de professionnalisme, la journaliste qui mène le débat aurait pu remarquer l'allure inhabituelle de ce nom. L'habitude des noms flamands ou néerlandais pousse naturellement à prononcer à l'identique de "Devaux" donc /dəvo/. A défaut de la culture minimale, la moindre des choses était de s'enquérir auprès de l'intéressé : "Monsieur deux-vauxtdgrwg, comment dois-je praunonssai vautre nom ?"
Mais quand on a une sensibilité nulle à la chose, on ne lui et on ne se pose même pas la question : on prononce à la française un peu comme Jammse Jouasse et Henri David Taureau, ce qui donne "Devogde" /dəvɔgd'/en faisant bien sonner le g ET le d, et sans s'alerter de cette atypique suite de consonnes. Quant au "o" redoublé, il aurait pu attirer l'attention de la journaliste mais non elle n'a pas le temps d'ailleurs peut-être qu'elle ne sait pas lire. Résultat, nous voila partis pour une heure complète où, avec leur foutue manie de claironner les noms des invités en fin de chaque question qu'on leur pose, une heure dis-je à Devogueder le bon De Voogd. Et pour faire bonne mesure, quand on rapporte la dernière saillie du sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, on prononce "Plaçai" /plasɛ/.
France Culture est une maison où la qualité est au mieux méprisée, au pire piétinée. Et si l'on ne veut pas discriminer à l'embauche les journalistes dotés d'un accent (comme Hervé Gardette) ou d'un QI d'huître débarbouillée au Baygon rouge (Tewfik Hakem) ou d'un niveau de culture des noms aussi faiblard que celui de la journaliste dont j'ai rapporté ci-dessus les exploits d'élocution, eh bien qu'on leur offre une formation, bon sang ! La prononciation ça s'apprend, la sensibilité aux noms propres ça s'apprend, la clarté de la diction ça s'apprend. C'est le B-A-BA de la qualité au micro.
_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.
Nessie
170Des fines gueules de la culture devenues stars du gueuloir radiophonique ? - Sam 11 Avr 2015, 12:29
(suite)
C'est en 1995 que Christophe de Voogd était passé à Culture Matin. Interviewé par Emmanuel Laurentin qui l'appelle lui aussi Devogde d'un bout à l'autre de l'émission. En puisant dans mes archives pour alimenter ma playlist, je retrouve outre cette émissions quelques numéros de Culture matin : avec Jean-François Bayart, Jean-Marie Domenach, Roger-Henri Guerrand. Pour la plupart d'entre eux ils sont présentées par Lebrun, mais certains matins c'est Laurentin. On y entend aussi Marc Voinchet à la revue de presse.
Et voici la chose suivante : on constate que tous les deux, comme Angelier d'ailleurs, s'expriment avec douceur et sur un ton bas, sans beugler comme ils le font maintenant tous les trois : en 20 ans ces gens ont changé leur style, ils parlent maintenant à la fois haut et fort. .
- Est-ce d'être devenus des patrons d'émission ?
- Est-ce simplement que les moeurs de la matinale ont changé ?
- Est-ce France Culture qui était une radio de gens calmes et réfléchis, est devenue une radio de gueulards speedés ?
Je ne sais pas.
Mais c'est frappant à entendre, vraiment.
J'ai un indice toutefois : dans les premières années de Mauvais Genres soit à la fin des 90's, Angelier présente encore l'émission un ton en-dessous de ce qu'il donne aujourd'hui à entendre.
C'est en 1995 que Christophe de Voogd était passé à Culture Matin. Interviewé par Emmanuel Laurentin qui l'appelle lui aussi Devogde d'un bout à l'autre de l'émission. En puisant dans mes archives pour alimenter ma playlist, je retrouve outre cette émissions quelques numéros de Culture matin : avec Jean-François Bayart, Jean-Marie Domenach, Roger-Henri Guerrand. Pour la plupart d'entre eux ils sont présentées par Lebrun, mais certains matins c'est Laurentin. On y entend aussi Marc Voinchet à la revue de presse.
Et voici la chose suivante : on constate que tous les deux, comme Angelier d'ailleurs, s'expriment avec douceur et sur un ton bas, sans beugler comme ils le font maintenant tous les trois : en 20 ans ces gens ont changé leur style, ils parlent maintenant à la fois haut et fort. .
- Est-ce d'être devenus des patrons d'émission ?
- Est-ce simplement que les moeurs de la matinale ont changé ?
- Est-ce France Culture qui était une radio de gens calmes et réfléchis, est devenue une radio de gueulards speedés ?
Je ne sais pas.
Mais c'est frappant à entendre, vraiment.
J'ai un indice toutefois : dans les premières années de Mauvais Genres soit à la fin des 90's, Angelier présente encore l'émission un ton en-dessous de ce qu'il donne aujourd'hui à entendre.
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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.
Philaunet
Admin
171Re: Des voix et des ondes - Jeu 30 Avr 2015, 21:39
Nessie a écrit: (...)
Et voici la chose suivante : on constate que tous les deux, comme Angelier d'ailleurs, s'expriment avec douceur et sur un ton bas, sans beugler comme ils le font maintenant tous les trois : en 20 ans ces gens ont changé leur style, ils parlent maintenant à la fois haut et fort. .
- Est-ce d'être devenus des patrons d'émission ?
- Est-ce simplement que les moeurs de la matinale ont changé ?
- Est-ce que France Culture, qui était une radio de gens calmes et réfléchis, est devenue une radio de gueulards speedés ? (...)
Oui, à votre dernière question.
Il n'est que d'écouter Louise Tourret le 29 avril 2015 dans Qu'y a t-il au programme des nouveaux programmes ?
Amusant (est-ce bien le mot ?) : Le ton et la voix de Louise Tourret rappellent ceux d'une lycéenne faisant un exposé. Cette féminisation-là de l'antenne, le rajeunissement des producteurs, c'est donc la fraîcheur qui manquait au France Culture "compassé" d'antan...
Extrait du sujet : « (...) la réforme qui s’engage. Comment pourrait-elle ou non rendre le collège plus efficace et surtout, puisque c’est l’ambition affichée, plus égalitaire !! » (le gras et les points d'exclamation sont de France Culture).
Difficile (pour dire "douloureux") à écouter, mais c'est le régime de la radio culturelle nationale.
Ce même 29 avril 2015, vous pouviez écouter, via le net et le podcast, la douce et adulte voix de Susanne Kaufmann présenter et animer intelligemment l'émission Forum intitulée Verkannte Talente –Werden leistungsstarke Kinder zu wenig gefördert? (« Des talents ignorés - Les enfants performants sont-ils trop peu soutenus (encouragés/favorisés) ? »).
Un exercice de radiophonie comparée serait instructif, mais ne ferait que renforcer le constat désolant sur France Culture (fond et forme). Il n'est certes pas nécessaire de connaître des langues étrangères pour juger du niveau de qualité d'émissions dites culturelles, la comparaison entre les émissions actuelles de France Culture et les archives, même récentes, sont en soi très révélatrices, mais une connaissance de programmes étrangers démontre dans toute sa force la pensée unique qui règne à France Culture et surtout le manque de professionnalisme et le degré d'immaturité de nombre de ses présentateurs.
Dernière édition par Philaunet le Ven 29 Sep 2017, 12:06, édité 1 fois
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