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Accueil / France Culture

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux    Page 42 sur 42

Bas de page ↓   

Curly 


411
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L'escadrille de la liberté déploie sa pensée - Jeu 24 Sep 2020, 21:42

France Cturture lutte pour la liberté d’expression, qui ne s’use que quand l’on ne s’en sert pas, comme le caquette le canard enchaîné. A France Cutrure, elle est déchaînée la liberté d’expression, et il est temps de rendre hommage à Mariri Cheux, la championne de la liberté :
« Chaque soir, dans la plus grande liberté de parole, femmes et hommes déploient leur pensée... »

Imaginez que chaque soir la pensée déploie ses ailes, prend son envol, pour se crasher sur :
« Le sujet, c'est mon sujet »
« Ma démarche, qui est un peu singulière, consiste à arriver quelque part sans sujet, sans projet, dans l’errance totale, et dans l’ignorance la plus garantie. »
« En fait, j’ai une mémoire défaillante, parce que je n’écoute pas toujours les contenus, et que je suis pris par les flux et les reflux des écoulements. »
« Pour moi, la vie est d’abord organique, et tous les outils qui nous désorganisent me posent problème. »
« Il n’y a que des personnes uniques »


On peut rajouter ces pensées, qui, faut-il le rappeler, ne sont nullement parodiques, ce qui est extrêmement surprenant et donc drôle aussi, à celles-ci :

« Le français me donne la possibilité d’être juste dans les mots »
« La chose la plus destructrice, c’est de devoir être responsable de ce à quoi on a consenti »
« La littérature, c’est un laboratoire de la compréhension »
« Pour moi, un livre, c’est un objet qui parle avec une exposition »
« Je suis pour aller vers la vérité »
« Le livre est fondé sur cette intrication du vrai et du faux »
« C’est un privilège de pouvoir dire la vérité »


C’est vrai, la liberté d’expression ne s’use que quand l’on ne s’en sert pas, et avec Mariri Cheux, cette liberté, elle est tout abîmée.

Pendant ce temps, des programmes de nuit, jugés certainement trop culturels pour la station de tous les savoirs, se retrouvent sans aucune page de présentation.
Exemple ces dernières nuits, avec ces émissions de Jean Montalbetti au sujet pourtant éminemment politique, mais peut-être pas assez partisanes et militantes, pas assez bafouillantes, autant dire trop radiophoniques et pas assez inaudibles.

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 1100
''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 285

Ou alors
''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 380

Ou encore ces entretiens dont au sujet desquels il conviendra de revenir dans le fil idoine

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 469

Philaunet 

Philaunet
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412
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''Le combat d’une petite enfant transgenre'' - Ven 11 Déc 2020, 09:47

Pas du tout paradigme franceculturien :

"Après ''Les invisibles'' , ''Bambi'' , et ''Les vies de Thérèse'', le réalisateur Sébastien Lifshitz revient avec ''Petite fille'', documentaire tourné en 2020 pour la chaîne Arte, qui suit le quotidien et le combat d’une petite enfant transgenre et de sa famille."

L'enfant a sept ans.

Par les temps qui courent [le 10-12-2020].

Écouter l'éternelle adolescente mièvre, Marie Richeux, sur ce sujet, c'est certainement se gâcher la fin de l'année. Comme l'écouter sur tout sujet d'ailleurs.

Le descriptif du documentaire d'Arte, en lien sur la page, va certainement susciter une appréciation 3 T de l'employée de Télérama.  À vérifier.

Le nouveau triangle des Bermudes : "France Culture/ Arte / Télérama". Y naviguer c'est disparaître.

Philaunet 

Philaunet
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413
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Claire Keegan, romancière irlandaise, née en 1968 - Dim 13 Déc 2020, 20:34

Un jour ceci sera possible automatiquement (Nessie le faisait à la main sur logiciel) : supprimer les interventions de l'employée de France Culture et écouter seulement la personne "invitée". En attendant, il est possible de couper le son à chaque fois que Marie Richeux prend la parole, à savoir pour 10 à 15 secondes (pour son style, c'est par ici) et d'écouter une romancière irlandaise qui en impose par sa voix, son ton et son intelligent propos (en traduction).

Le nom de l'émission : Claire Keegan,  petites choses, grand livre [07-12-2020]

Maison d'édition sur Claire KEEGAN

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Scre1599

Très peu de vidéos en ligne. Dans celle-ci, de 2010, on trouve un pire intervieweur que Marie Richeux, ce que l'on croyait impossible. Le curseur permet d'aller à chaque intervention de la romancière, quelques extraits permettent de se rendre compte de la pointure qui a ce regard pour son interlocuteur (on la comprend) :

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Scre1600



Recherche en cours d'émissions diffusées sur RTÉ, la radio publique d'Irlande.

Philaunet 

Philaunet
Admin

414
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Grève à Radio France - Ven 22 Oct 2021, 15:39

France Culture n'en fait pas ses grands titres, mais cette grève "illimitée" à Radio France depuis le 6 octobre conduit à nombre d'annulations d'émissions. Qui s'en soucie d'ailleurs chez les auditeurs ? Comme l'écrivait un contributeur il y a plusieurs années, la grève pourrait durer plusieurs mois ou France Culture fermer deux ans le temps d'une refondation de la station que cela ne serait pas une grande gêne.

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Scre1862

À Radio France, un appel à la grève en réaction au projet “Prod’cast” Télérama 05/10/2021

Curly 

Curly

415
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Par les temps qui patinent, drame en trois actes - Mer 06 Avr 2022, 14:51

AVERTISSEMENT : Ce billet contient de vrais extraits de "Par les temps qui courent, dérapent et se prennent la tronche dans le mur d'en face". Il est donc susceptible de heurter la sensibilité de personnes aux nerfs fragiles mais zaussi aux zautres. En fait quel que soit l'état de votre système nerveux, ATTENTION. Vous voilà prévenus. Maintenant c'est à vos risques zet périls, je décline toute responsabilité quant à votre état de santé à la fin de ce billet. Soyez prudents, ne le lisez pas.  

Parmi les multiples émissions top promo présentées comme des moments intimes et gorgés de créativité, de savoirs z'et de connaissances, je demande "Par les temps qui courent et se fracassent la gueule".
"Par les temps qui nous les brisent" du 5 était construit en suivant le schéma classique du :
- présentation tapis rouge du film en promo
- entretien mollasson entrecoupé d'extraits du film ou d'archives
Les artiss' jouent généralement le jeu en faisant semblant d'être contents d'être là, becauze promo.
Dans "Les temps qui tombent" du 5, non. Les artiss' étaient en tournée promo, et ça les gonflait.
Normalement, ce sont les attachés de presse qui choisissent les émissions radio/tévé où leurs poulains vont dérouler leur promo.
Les artiss', ils suivent. Ou pas trop, comme ceux du 5. On pouvait penser que l'ennui était surjoué. Mais le doute est permis, et bien entretenu par les artiss', qui ressassent et ressassent les mêmes rengaines en comptant les minutes qui les séparent de la fin de l'émission.
Bref, quand les invités se demandent ce qu'ils foutent là encastrés dans le mur où menait les temps qui courent trop vite, et que la maîtresse de maison enfile les perles, ça donne les moments qui suivent.
Une tragédie en trois actes.
             
                                                                                                                ACTE I – L'un dans l'autre
Mariricheux : Oui vous voyez c'que j'veux dir' quand j'dis vous prenez les choses au pied d'la lettr', les expressions, les expressions tout' fait' de la langue, du du même de, chais pas, des conversations d'bistrots, des conversations entre amis, c'est comme si vous essayiez d'en faire une image concrète, ce "en même temps" (c'est le titre du film en promo) ou ce "l'un dans l'autre" bin vous l'faites vraiment.
L'invité (GdK pour les initiés aux initiales) : Oui oui oui oui oui...bon bin je je je je je je je comprends pas votre question.
Mariri : Ah oui ? (Rires de l'autre invité, initiales BD)
BD :  L'un dans l'autre je comprends pas votre question ! Non mais c'est-à-dire on a pas de, on a, là je vais encore faire une réponse complétement à côté de...
Mariri : Non mais sinon j'peux la préciser...
BD : Non mais c'est pas grave... je préfère que vous ne la précisiez pas.
Mariri : Pourquoi ?
BD : Du coup ça m'permet de faire une autre réponse qui n'a absolument rien à voir.                

           
                                                                                                                ACTE II – Féminisme radical
BD : On voudrait être encore plus radicaux que les radicales quoi.
Mariri : Pourtant vous vous en moquez bien d'ces radicales féministes.
BD : Nooon... gentiment quand même...
Mariri (outrée, à la limite de nous déchirer les tympans) : BAAAAH franchement pas mal quand même.
GdK : Non non...
BD : Pas plus que ça...le le sur le langage inclusif enfin...c'est vraiment gentil...
Mariri : P'tit' vannes...
GdK : Oui oui / BD : Non non franchement...
Gdk : Quand on écrit un film c'est ... on l'écrit un peuuuuuhaaaaaa l'instinct enfin aaaaaaa oooooooon après on, quand tout se rassemble, à c'est un peu un Rubick's Cube nononono films, on sait pas vraiment c'qui va ressortir du truc...    


                                                                                                               ACTE III –  Une blague très claire
Mariri : Bin est-ce que vous avez l'impression, j'le disais dans l'introduction, que l'un des faits majeurs de scénario, que en effet ils soient l'un dans l'autre, bin ces deux hommes politiques, est-ce que vous avez l'impression qu'en fait que vous touchiez à cette fameuse peur ou ce grand fantasme de la société hétéro-patriarcale qui est la sodomie. Est-ce que vous avez l'impression que c'est une des choses qui euh, parce qu', 'fin, la question de l'homosexualité, du soupçon d'homosexualité, de les, de la blague sur l'homosexualité, ça court du début du film jusqu'à la fin du film...
BD : Sans rien dire quand même...
Mariri : Sans rien dire ?
BD : C'est le non-dit euh
Mariri : OUI ! SSSSSSSSSSSSSSSS ça dépend c'est un peu explicite parfois c'est des grosses blagues chez François Damiens par exemple "non non non non on est pas des homosexuels, c'est interdit aux homosexuels", ça a l'mérit' d'être très clair comme blague... Euh c'est comme si vous mettiez pour le coup presque plusseuh les pieds dans l'plat du euh l'affreuse peureuh homophobe de la société patriarcale, presqu'encore plussque la question du féminisme.
BD : Bin euh... c'est assez complexe...mais...enfin...oui...c'est un questionnement qu'on a depuis l'début de de cette idée un peu folle c'est qu'on se dit c'est complétement incroyable, ta ta des milliers de films dans le monde où tu peux tuer cent personnes dans un film et puis après on fait un concours de nombre de gens qu'on tue, et là tout d'un coup on a deux mecs collés l'un à l'autre et là ça devient normalement ''Attends c'est pas possible enfin...'' Donc c'est un vrai tabou quoi. Un vrai tabou représenté enfin tout d'un coup ok...
Mariri : C'était ça l'sens de ma question, la toute première question dont vous vous souvenez peut-être qui est que vous allez au plus près des tabous et vous les représentez, vous faites...
BD : Bin bin ça fait partie d'ma réponse quand même.
Mariri : Ouais ?                    

                                                                                                                ÉPILOGUE – LES PREMIÈRES MINUTES DU DRAME
Mariri (résume le film avec brio et avec le dossier de presse) : ... une épopée drôlatique et nocturne pour que la honte change de camp, que les hommes cessent d'être des poisons lents, d'abord pour les femmes, et zaussi pour la planète, et enfin pour eux-mêmes. Ce faisant vous vous moquez de tout le monde, probablement un peu de vous au passage, bonsoir Gustave de Kervern et Benoît Delépine soyez les bienvenus.
GdK : Meuh c'est magnifique hein merci ààààààààà...
BD : Enfin quelqu'un qui a tout compris.
GdK : Non mais on est émus, hein franch'ment parce que...
Mariri : Vous vous foutez d'moi ?
BD/GdK : NON NON NOOON !
GdK : Non parce que nous le film on le fait empiriquement et après y'a des gens comme vous pour essayer de synthétiser un film qui est, qui est parti d'une idée folle et puis après qui part dans tous les sens comme nous un peu mais d'entendre un espèce de résumé euh extraordinaire de c'qu'on a voulu...
J'pense qu'on pourrait arrêter l'émission là.
Mariri : Ce s'rait dommage parce que vous savez, comme je vous l'ai dit juste avant de commencer l'émission, qu'elle dure 43 minutes.
BD : Ah oui... ah... Toujours ce temps... ce temps...
Mariri : Donc là ça fait que trois minutes...
BD : Il va falloir...

Philaunet 

Philaunet
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416
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Le paysage, ouverture sur le lointain et sur le temps - Dim 31 Juil 2022, 12:20

Paysage (1/5): La pensée-paysage le lundi 15 avril 2013.

Qui eût cru que l'on raviverait la sinistre mémoire de l'émission de l'enfant niaise de France Culture ? Mais il se trouve que la série de 2013 de Pas la peine de crier est la seule et unique référence au paysage comme sujet d'étude à France Culture répertoriée par la station. Un intérêt majeur comme l'on voit... Et confié à la plus amateur des employées de la station ! Passons.

L'entretien avec Michel Collot commence à la 21e minute et pas avant.
*Premier temps d'une semaine entièrement consacrée au paysage. Michel Collot, professeur de littérature française, théoricien et poète, signait en 2011 La pensée-paysage * (Actes Sud). Ce motif est au coeur de ses recherches et de son travail d'écriture, dans ses essais, ses poèmes et les colloques qu'il a dirigés.
Notre invité,** Michel Collot,** théoricien et poète, enseigne la littérature française. Il ouvre avec nous cette semaine "Paysage". Il développe sa pensée-paysage et envisage l’horizon. Dans la philosophie, dans la peinture, dans les arts et la littérature, comme une alternative théorico-poétique centrée sur l’horizon.
On évitera soigneusement de prêter attention aux relances de MR, toutes aussi bêtes les unes que les autres pour se concentrer sur Michel Collot qui aurait certainement pu donner bien davantage face à un poète, type Cazenave, Velter ou Germain-Thomas de la "belle époque".

Les paysages d'enfance de M. Collot ; le paysage, ouverture sur le lointain et sur le temps : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2013/04/s16/NET_FC_b29981b8-0539-4faa-9481-5b3662524102.mp3" debut="21:03" fin="24:21"]

L'insistance sur l'horizon dans la littérature et la poésie ; ouvrir le paysage sur le ciel ; l'horizon articule le visible et l'invisible ; "cet invisible du paysage on le méconnaît parfois" : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2013/04/s16/NET_FC_b29981b8-0539-4faa-9481-5b3662524102.mp3" debut="36:51" fin="40:29"]

Julien Gracq, la géographie, le goût pour les paysages, Mortain (Normandie), le lointain me touche plus que les choses proches [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2013/04/s16/NET_FC_b29981b8-0539-4faa-9481-5b3662524102.mp3" debut="42:10" fin="44:00"]

Choix musical de Michel Collot : Andreas Scholl, ''Ombra mai fu'' (Haendel) pour les paroles : Ombra mai fu di vegetabile, cara ed amabile, soave più / Jamais l'ombre d'une plante n'a été plus chère, aimable et douce.



******************

Les autres émissions pour qui voudrait s'y risquer.

Paysage (2/5): Porte d'Ivry mon amour
Paysage (3/5): En sculptant la vision
Paysage (4/5): Vielles usines à regarder [sic]
Paysage (5/5): Depuis ma fenêtre

Philaunet 

Philaunet
Admin

417
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Comment rater une entrée en matière - Jeu 26 Jan 2023, 08:16

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t216p410-temps-qui-courent-et-ex-emissions-de-marie-richeux#38063) a écrit:
Paysage (1/5): La pensée-paysage le lundi 15 avril 2013.

Qui eût cru que l'on raviverait la sinistre mémoire de l'émission de l'enfant niaise de France Culture ? Mais il se trouve que la série de 2013 de Pas la peine de crier est la seule et unique référence au paysage comme sujet d'étude à France Culture répertoriée par la station. Un intérêt majeur comme l'on voit... Et confié à la plus amateur des employées de la station ! Passons. (...)
Tout ce qu'elle touche est gâché. Quand cette employée arrivée à France Culture par la grâce familiale va-t-elle être déplacée à France Inter ou tout simplement remerciée ?

Dans le descriptif de ''Emily Dickinson, une vie de poésie'', référence était faite à Qui était Emily Dickinson ? Jeudi 3 décembre 2020.

Le début du début (générique) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-03.12.2020-ITEMA_22503003-2020C29631S0338.mp3" debut="00:00" fin="01:22"]

L'entrée en matière : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-03.12.2020-ITEMA_22503003-2020C29631S0338.mp3" debut="01:22" fin="03:14"]

La suite continue dans la niaiserie imposée par l'enfant du studio parisien.

Le descriptif de la page est un copié-collé intégral de la présentation de l'éditeur Grasset. Apparemment, il n'était pas utile de le signaler...
''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Scree375

Ce soir, nous nous entretenons avec l’écrivaine et traductrice québécoise Dominique Fortier, à l’occasion de la parution de son roman "Les villes de papier : une vie d’Emilie Dickinson", pour lequel elle a reçu le prix Renaudot-essai 2020.

Curly 

Curly

418
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Y'a des livres partout - Lun 26 Juin 2023, 17:39

L’entre-soi, rien de plus réconfortant.
Avant un changement de grille où un p’tit coup de chaises musicales aura valeur de chang’ment dans l’surplace, il faut assurer l’coup auprès des partenaires à tuture.
Le sanzozé le 2mandet disparaît, Didine est appelée à faire en gros pareil mais à une autre heure et sous un autre titre. Que de tristesseté.
Il ne reste que cinq émissions à Didine de sanzozé, alors que Téléramou avait dans sa musette un article à la gloire de l’artiss’ & de son œuvre ! Catastroffe ! Alors, vite, publication express avec poster-souvenir ! Il était temps de faire l’éloge à Didine ! Vite nom de Dieu, vite, il reste que cinq jours ! L’article a été écrit avant l’annonce de l’arrêt de Sanzozé, mais on s’en fout ! Gloria ! Gloria quand même au plus haut d’l’essieu !

Autre changement dans l’surplace , l’arrêt de parlétankikoure, l’émission à Mariri, qui va faire pareil mais à une autre heure. Enfin, presque pareil, parce que la consigne qui vient d’en haut d’l'essieu est formelle : faudra faire que d’la promo d'livres.
Des touittes de tristesseté inondent touitteur, ça dégouline partout, j’en ai mon écran noyé sous la flotte, je ne vous conseille pas d’aller voir, ou alors mettez au moins un bonnet d’bain, un maillot et, pour les plus fragiles, une bouée, une en forme de canard si possible, ça va si bien avec parlétankikoure.

D’où viennent ces messages de regret zé de tendresseté ? De producteurs, d’éditeurs, d’artiss’ autrefois invités. Certains même ne pourront plus se rendre aux invitations kikoure parce qu’ils ne baignent pas dans les livres !
Qu’ils sèchent leurs larmes ! Ils pourront aller chez Didine !

Donc, tous ces messages d’émeutions ne baignent pas seul’ment dans les larmes, ils baignent aussi dans l’entre-soi.
Mais... cette émeussion kikoure, oh surprise, s’adressait à des invités qui étaient auditeurs lorsqu’ils n’étaient pas invités ! Ou alors qui faisaient croire qu’ils auditaient parce que cette émission promouvait leur came tuturelle de manière régulière.

Dans ce torrent (si la métaphore vous gonfle, on peut passer au désert, car l’image du désert rend final'ment bien compte du contenu des tankikoure, que l’on peut déjà presque appeler tankikouré snif) de messages de détresseté, on relèvera celui-ci, où l’on apprend que Mariri va se démener pour continuer à faire la promo à tous ces amis, qu’elle va réflexionner au dedans mais qu’elle va bien trouver, car, ouvrons les guillemets,
                                                                                                                                                                               
                                                                                                     « y’a des livres partout ».

                                                                      ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Oper1869

Curly 

Curly

419
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Pourquoi vous vous appelez Isabelle d'un coup ? - Jeu 06 Juin 2024, 18:41

France Cu ne parle pas de littérature, mais de l'industrie de l'édition qu'elle fait tourner dans l'entre-soi.
Écoute du Bouc Cleub du 5. Présentations mondaines, passage de la couche de cirage obligatoire.
Début de l'émission, message d'un auditeur/lecteur (éditeur ? libraire ? auteur ?) : ce qui est émotionnant dans l'ouvrage à vendre du jour, c'est "la manière avec laquelle [l'auteur] décrit, avec une précision d'horloger, tous les microprocessus de réification sociale et psychique dans la vie quotidienne qui acculent un homme vers la folie et comment cette folie, si elle ne parvient pas à se greffer avec un minimum d'altérité, peut contribuer à enfermer plus encore l'individu jusqu'à ce qu'il commette un acte délictueux."
Si ça vous donne envie, c'est que vous avez perdu le goût de la vie, que le désespoir ne vous guette plus, vous a trouvé, et vous harcèle en vous obligeant à écouter le bouc, à acheter et à lire le livre à vendre du jour.
Ensuite après, les présentations, fort intéressantes : référence à d'autres auteurs qui ont aimé le livre à vendre du jour, couche de cirage à la première invitée, l'éditrice du livre à vendre, ravie de faire sa promo gratos. Eh oui, c'est ça le service public.
Annonce de parutions, parce que l'auditeur doit sortir son agenda et y noter ses prochains achats de boucs au kilo.
De la grande radio, vous en voulez, en voici. Présentation du second invité-promo :
- Bonjour Isabelle...
- Stéphanie...
- Stéphanie ? Pourquoi vous vous appelez Isabelle d'un coup ?
- Bin euh oui je sais pas...
- Comme ça ouais ?
- C'est une... pourquoi pas.
- Stéphanie
- Stéphanie...
- Chuis désolée.
- Chuis plus habituée à Stéphanie, mais on peut faire Isabelle.
- Non non non non non j'vais pas dire Stéphanie si vous vous appelez Stéphanie y'a vraiment pas d'raison d'vous appeler Isabelle.


Isabelle, parce que pas d'chichis, ce sera Isabelle, dirige une collection chez Gallim'.
La suite : mise en vente du bouc du jour. Superlatifs, résumé, impressions personnelles = je raconte ma vie de quand j'ai lu le livre que c'était très émeuvant de lire un bouc aussi émeuvant.

Des histoires d'éditeurs, une page pub d'une heure de temps, maquillée en émission. Alors que ce soit Mariri aux commandes, ou l'animateur des promos légumes du Leclerc, tant que la promo tourne, peu importe qui tient les manettes.
Tant que Télérama / Le Monde nous fait gober que Mariri c'est de l'or en barre alors que l'écoute de cinq minutes secondes de son émission prouve exactement le contraire...
Le Monde du 17 mai, article copiné : "Mariri a ce don, cet art de la radio. Celui de la question, celui, plus précieux encore, de l’écoute, celui du son et du souffle, celui de l’Autre avec lequel elle compose pour dessiner, en direct, ses émissions."
Faut le faire, n'avoir peur de rien. Et puis ce jargon. C'est un clone à Mariri qu'a écrit un tel panégyrique, une telle ode à l'impalpable néant ?
Après, c'est pas le monde de l'édition à qui elle ouvre grand sa porte, ni Isabelle, qui dira le contraire. Pensez, une heure de pub.
Que devient la littérature dans ce bouc ? Un objet marketé. Comme pour la pub Paic Citron. L'auditeur, s'il sort pas son porte-monnaie pour aller acheter le bouc, il a raté sa life.
Lire un auteur ? Mais une obligation, puisqu'on te dit bourricot que c'est vachement bien, en des termes que je te dis pas (voir citation plus haut).

Ces émissions-promos qui défilent à longueur de journée, donnent de la littérature, et des autres arts, une image terrifiante. Du haut de leur hauteur, l’œuvre devient un objet utilitaire :
il faut la lire, la voir, l'écouter, parce qu'on en parle à la radio, donc il faut. Il faut la consommer pour remplir le porte-monnaie des invités. La promo est tellement grossière que c'est à peine masqué. Superlatifs à gogo. Comme pour le Paic Citron.
Chaque jour, plusieurs œuvres en promo exceptionnelles, grandioses, magnifiques, géniales, sont à acheter. Alors, caisse t'attends, ducon.ne ?
En plus avec un peu de chance, ça dit quéquchose de notre société à nous, et que ça dit les choses telles qu'il faut les penser. Un pensum, quoi.

Pour le service après-vente, ça donne

                                                                                ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Oper2608

1200 vues, 11 likes, dont une bonne partie venant du monde ouvert de l'édition. 11 auditeurs ravis.
Trois réponses : l'éditrice invitée, un compte collé aux basques de celui de l'éditrice, et un fana de la chanson passée dans l'émission, une chanson qui vient de sortir c'est tout frais, achetez braves gens, elle était en promo !


Milan Kundera, dans "Un homme, une ville, Kafka à Prague", début de la seconde partie :
"... je crois qu'il existe en effet un plaisir élémentaire sur lequel repose toute la littérature. Ce plaisir que vous éprouvez quand vous racontez quelque chose, comme quand vous écoutez quelque chose, quand vous inventez une histoire. Alors je crois que toute la lecture des romans qui ne vous donnent pas ce plaisir élémentaire sont les lectures ratées. Je ne crois pas qu'on peut comprendre une œuvre d'art sans en tirer un plaisir, autrement dire comprendre une œuvre d'art cela veut dire savoir en éprouver un plaisir."

Curly 

Curly

420
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Les six grandes figures du Bouc Cleub - Mer 19 Juin 2024, 21:57

Un après-midi comme un autre sur une radio culturelle de service public.

Demonstrazione.


Figure 1. L'après-midi franceculturé à bouc cleub à Mariri


                                ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Oper2658
                                ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Oper2657
                                ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Oper2659

Quel beau texte ! Comme c'est puissant et comme ça donne envie !
Trêve d'extase, passons à la

Figure 2. L'invitée à Mariri


                                ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Page 42 Oper2660
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Tiens tiens, l'écoféminisme, intéressant miam miam tout ça.
Alors,

Figure 3. L'écoféminisme.


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Quoi ? Écoféminisme & féminin sacré ? Allez, zou,

Figure 4. Féminin sacré !


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Pour retrouver la Ligne Gé de certains programmes à France Cu, suffit d'aller à la source : Rapport MIVILUDES 2023, page 43.

Les pages 118-119 sont pas mal non plus. Boire les paroles des invités des bouc cleubs & scie peut mener à la

Figure 5.

            
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Figure 6. Programmes France Cu, mini-petit extrait du grand catalogue.

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