Trois remarques sur le journal de 7H qui montrent à quel point cette rédaction s'enfonce dans sa vision idéologique aux dépens de son professionnalisme.
- Statistiques ethniques. La plupart des chercheurs, en particulier en éducation, souhaitent ces statistiques, un des outils essentiels pour favoriser l'intégration et lutter contre les discriminations. Erner, y voit d'abord la difficulté de les établir puisque, dit-il quasiment, "les ethnies n'existent pas". Les races n'existent pas, mais donc les ethnies non plus maintenant: le docteur en sociologie Erner va se faire remonter les belles par ses pairs sociologues, anthropologues et ethnologues, qui vont se retrouver bien embarrassés sur le terrain. Ensuite, il demande froidement à son invité, partisan de ces statistiques: "Quelles sont vos arrière-pensées?". L'invité se rebiffe. Incroyable de voir un Erner idéologisé, dont la structure intellectuelle ne tient que par ses arrière-pensées, poser ce genre de question presque insultante.
- Sur la Syrie. On nous ressort un entretien "rare" avec un Syrien qui a échappé aux bombardements chimiques de … 2013, mais qui surtout critique Obama, sous-entendu alors que Trump, lui, a réagi.
D'ailleurs la revue de la presse internationale se terminera en se demandant si Trump n'a pas exécuté là un coup de maître… Un coup de billard multi-bandes, ce que réfute la presse américaine, quand même mieux placée que des journaux de Bruxelles, Amsterdam ou Cracovie pour comprendre les faits et geste du président peroxydé. L'essentiel semble de dire que Trump a mieux réagi qu'Obama. Obama a mal réagi sur la Syrie, l'histoire le lui reprochera, mais de là à faire de Trump un super stratège! Trump a réagi avec ses émotions, son écoute de ses médias favoris et exclusifs et on peut faire confiance à certains de ses conseillers des avantages multiples de ce bombardement. La question est plutôt, le président américain peut-il changer de doctrine en deux jours, sans avertissement? C'est celle que doivent se poser ses alliés, en particulier européens.
- Enfin, long reportage sur la montée triomphale de Mélenchon sur les sondages et annonce avec trémolos dans la voix d'un meeting national via hologrammes (merci Orwell). On notera en particulier cette perle, pieusement collectée par la journaliste auprès d'un manifestant "ancien électeur Modem", oui Modem, qui dégoise son amour tout neuf pour le tribun populaire, preuve que les indécis prennent maintenant position. On aimerait en savoir plus sur ce Modem-là qui, tout d'un coup, découvre les joies de la sortie de l'Europe, de l'Euro, du refus de rembourser la dette, d'une réforme fiscale s'appuyant sur des chiffres différents de ceux du MdF, etc. Sans doute un hologramme qui a échappé à tout contrôle.
- Statistiques ethniques. La plupart des chercheurs, en particulier en éducation, souhaitent ces statistiques, un des outils essentiels pour favoriser l'intégration et lutter contre les discriminations. Erner, y voit d'abord la difficulté de les établir puisque, dit-il quasiment, "les ethnies n'existent pas". Les races n'existent pas, mais donc les ethnies non plus maintenant: le docteur en sociologie Erner va se faire remonter les belles par ses pairs sociologues, anthropologues et ethnologues, qui vont se retrouver bien embarrassés sur le terrain. Ensuite, il demande froidement à son invité, partisan de ces statistiques: "Quelles sont vos arrière-pensées?". L'invité se rebiffe. Incroyable de voir un Erner idéologisé, dont la structure intellectuelle ne tient que par ses arrière-pensées, poser ce genre de question presque insultante.
- Sur la Syrie. On nous ressort un entretien "rare" avec un Syrien qui a échappé aux bombardements chimiques de … 2013, mais qui surtout critique Obama, sous-entendu alors que Trump, lui, a réagi.
D'ailleurs la revue de la presse internationale se terminera en se demandant si Trump n'a pas exécuté là un coup de maître… Un coup de billard multi-bandes, ce que réfute la presse américaine, quand même mieux placée que des journaux de Bruxelles, Amsterdam ou Cracovie pour comprendre les faits et geste du président peroxydé. L'essentiel semble de dire que Trump a mieux réagi qu'Obama. Obama a mal réagi sur la Syrie, l'histoire le lui reprochera, mais de là à faire de Trump un super stratège! Trump a réagi avec ses émotions, son écoute de ses médias favoris et exclusifs et on peut faire confiance à certains de ses conseillers des avantages multiples de ce bombardement. La question est plutôt, le président américain peut-il changer de doctrine en deux jours, sans avertissement? C'est celle que doivent se poser ses alliés, en particulier européens.
- Enfin, long reportage sur la montée triomphale de Mélenchon sur les sondages et annonce avec trémolos dans la voix d'un meeting national via hologrammes (merci Orwell). On notera en particulier cette perle, pieusement collectée par la journaliste auprès d'un manifestant "ancien électeur Modem", oui Modem, qui dégoise son amour tout neuf pour le tribun populaire, preuve que les indécis prennent maintenant position. On aimerait en savoir plus sur ce Modem-là qui, tout d'un coup, découvre les joies de la sortie de l'Europe, de l'Euro, du refus de rembourser la dette, d'une réforme fiscale s'appuyant sur des chiffres différents de ceux du MdF, etc. Sans doute un hologramme qui a échappé à tout contrôle.