Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Je vais vous répondre

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Lisez maintenant :

Au début, la beauté, pour les messieurs
C'était des poils, de toutes les sortes
Au nez, au cul, sur le thorax
Ou même en forme de barbe
On portait aussi le ventre
Et les épaules trop larges payaient la taxe
Seulement, on a protesté
(Personne ne sait plus qui, car il l'a regretté après).

Alors un homme nouveau
(et pas un self-made man, vu qu'il serait un con)
S'est donné la peine de naître :
Il s'entraîna depuis son plus jeune âge
Et devint beau comme Jean Marais
Grâce à la quintovence de l'abbé Frileus
Il pratiquait tous les sports de salon
Depuis la pédérastie combinée jusqu'au pistolet Eureka
Mais on l'accusa de ne pas être un homme
Aussi pour vous prouver le contraire il eut un enfant avec un chien.

Ah, Ah! Vous êtes bien embêtés...

(24 avril 1947)

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Et la suite :


Avoir un enfant avec un chien
Suppose des dons d'observation peu communs
Et la connaissance approfondie du facteur Rh.

Par un entraînement intensif
La chasse au lapin, le jeu de je-ne-peux-pas-te-sentir
Et la course à l'os,
On peut réussir à se placer
Au niveau intellectuel nécessaire à une saine et mutuelle compréhension.

Dans les pays où les femmes manquent
(ou sont bouchées, ce qui revient au même)
Un bon chien vaut mieux que de se masturber.

(ici sans date donc intemporel)

voila mon pote,

la culture c'est pas seulement
des prises de (hi!)position
à la (hu!)mords-moi le noeud

la culture c'est ça aussi

Uv, msteg, dj eu ujdn ysget. Ahned yte tdbsgev dk chvgdten, ld bcggde jyebc qosnne cifpl.

Aujourd'hui l'euphorie de Marc Voinchet est particulièrement obscène. Croyant imiter son modèle Jean Lebrun dont il ne copie que les defauts, voila notre Voinchet arpentant la zone Pajol où les réfugiés-migrants sont tassés. Du coup il s'amuse de voir qu'il y a un bureau Accueil alors qu'on les accueille si mal ces gens. Oh oh oh comme c'est drôle ! Il ne manque que le hi hi hi d'Amélie Perrier alors pour compenser, Voinchet insiste lourdement. Il aimerait que son interlocuteur trouve ça aussi drôle que lui, hélas l'autre a fort a faire avec les besoins urgents à combler, il n'a donc pas le temps de se tenir les côtes tout en se tapant sur les cuisses (seul Voinchet peut faire ça quand on veut bien lui tenir le micro tout de même - il en fera le morceau de bravoure de son one-man-show quand il aura quitté la radio).

Blague à part, tout est à la fois obscène et répugnant dans cette attitude : le ton de rigolade devant une situation dramatique. La leçon de morale posée comme une évidence alors que c'est tout au plus la comédie quotidienne de la matinale. A quoi l'on ajoute une nouvelle couche d'obscénité : la présence de Louison. La vulgarité en paroles et en actes. En saurons nous plus sur ce qui se passe à Pajol ? Certainement, et notamment Voinchet, tel sera son salaire pour avoir fait l'effort d'aller boulotter ses croissants hors du studio où depuis le début de l'année il avait pris l'habitude d'étaler son confort de nouveau riche. Voinchet qui prendra demain l'avion pour une destination inconnue mais facile à classer : celles des vacances de privilégiés.

C'est tout à fait ce qu'on entendait il y a 30 ans dans un sketch de Guy Bedos où le personnage est tellement révolté par la faim dans le monde qu'il va se faire un super-gueuleton pour se remonter le moral.

Obscène et répugnant.

Je viens d'entendre ses explications sur le pourquoi du comment les réfugiés ne semblent pas enthousiastes à l'idée de participer au micro trottoir qu'il avait prévu de faire. Ca met effectivement très mal à l'aise et ne donne pas une très belle image du service public audiovisuel.
Il y a une semaine, dans un autre registre, il m'avait fait honte quand il avait introduit l'interview de Bill Gates de manière hystérique.
Cette matinale est de plus en plus grotesque, je me demande si c'est délibéré et si Marc Voinchet se rend compte de ce qu'il est en train de faire.

Et ça se conclut par des bisous avec Francesca Fossati, ça claque au micro et hop voila que c'est le tour de Louison. Tout le monde se saute au cou, on est contents, contents. On fait partie de l'armée du bien et en plus on est gras et replets comme des moines, vautrés dans le confort. On fait la morale à tous les salopards qui ne veulent pas partager. Sans oublier l'exploit du jour : on a forcé un migrant à dire que sur les 3 mots de la devise nationale Liberté-Egalité-Fraternité le plus important était le deuxième.

Pas de doute, vous êtes bien sur France Culture, la radio qui se prétend droit-de-l'hommiste alors que l'Egalité telle que France Culture la conçoit ne fait pas partie des droits fondamentaux, mais est précisément l'alibi qui permet de les limiter tous. Le message est passé, une fois de plus, en exploitant la misère du monde celle qui se trouve non plus à nos portes mais qui déborde chez nous et qu'il faut évidemment soulager. Mais Marc Voinchet ne fera rien de plus pour eux, il est trop occupé à préparer ses vacances de bourgeois.

Cette année d'écoeurement s'achève en apothéose.

Premier matin de l'été. FC sait que tous les Français sont en vacances, même si un sondage nous dit que 62% prennent leurs vacances en Août et que 33% ne prennent pas de vacances. Donc nouveau programme qui nous vaut 6' sur une "définition" scolaire de la plage, alors que l'on attend un débat sur la Grèce. Demain, le TGV, que de l'actualité donc. Le journal d'A. Périer commence par… la canicule, puis la Grèce, qui connait "un coup de chaud", comme c'est amusant! La correspondante à Athènes n'interroge dans la rue que les partisans du Non, ce qui ne gène personne.
Puis le débat commence à 7H35, avec une interview d'un ministre grec qui ne répond pas aux questions et  dans un français difficilement compréhensible nous ressert le point de vue de Siriza. Dans le débat, une militante, Coralie Delaume (!!!, à quel titre)  réfute aux Européens partisans du Oui le droit à la parole qui ne serait, de leur part, que de la "propagande" et dénie par exemple au Président du Parlement européen le droit d'avoir une opinion. Puis on cite Mélanchon bien sûr, et Podemos ,of course, dont le dirigeant vient de changer de photo sur Facebook pour une où il paraît aux côtés de Tspiras.
Bref, même Voinchet parti, cette station barbote dans la stupidité profonde aux limites de la malhonnêteté