Nessie a écrit:. (...) Au volant : Christine Goémé
Date et heure de l'accident : la nuit dernière, 4h07.
Fréquence : en moyenne une fois par nuit
Type du véhicule : outre d'emphase gonflée à la pompe à main
<< On sait finalement peu de chôses d'André Gide. On sait qu'il fut un immense romancier couronné d'ailleurs par le prix Nobelle (
sic). On sait qu'il était protestant, et... homosexuel. Mais, on ignore très souvent la surprenante précocité de son intelligence brillante et tourmentée, et les rencontres qui l'ont nourrie. Très tôt -il avait 18 ans- il se lia d'amitié avec d'immenses zécrivains : Pierre Louÿs, puis Barrès, Mallarmé, Valéry, Oscar Wilde ensuite. Et plus tard Francis Djèmz . Et des peintres, Maurice Denis entre autres, avec lequel il fit un livre. On ignore également son courage, l'audace de son retour de l'URSS ou encore sa préface au Tableau de la littérature française datant de 1939. Et
(respire) l'on sous-estime sa générosité : fondateur de la Nouvelle Revue Française, il ne cessa de découvrir et d'aider de jeunes auteurs encore inconnus. Il fut un mmerveilleux révélateur de talents, hors des sentiers battus. Les 3 entretiens de la série avec Jean Amrouche datent de 1949. Gide avait alors... 80 ans. >>
Ce qui est formidable dans les présentations de Christine Goémé, c'est l'absence quasi-totale de pertinence, et la surcharge d'ornements superflus. (...)
- "Francis Djèmz" : ça c'est la ridicule prononciation erronée pour Francis Jammes (on dit "jam' " stadire
/jam/). Titine nous le fait à chaque fois c'est comme Laure Adler qui croit qu'elle appelle Handke par son prénom quand elle lui dit "Piteur..".
- "avec lequel il fit un livre". Voila qui est fort précis et renseigné. Dommage que ça ne fasse pas le point de capiton avec une phrase du début, dans le même genre comme par exemple je sais pas, moi : "Pendant son enfaaance, il lut de nombreux liivres" (typiquement Goémesque).
- "l'audace de son retour de l'URSS" : a-t-il été audacieux pour lui de revenir ? Ou bien de dire ce qu'il avait vu et compris ? Et pourquoi Christine Goémé qui continue à militer pour le collectivisme égalitaire y voit-elle audace plutôt que trahison ? Et si la position de Gide est juste, pourquoi Christine Goémé fait-elle tout l'inverse à prêcher le marxisme chaque fois qu'elle en a l'occasion ? (...)
- "Gide avait alors 80 ans" : ici, ça se clôt dans un silence de cathédrale, aussi grandiloquent que la dernière phrase était banale. La réunion des deux sonne à la façon des ponctuations de Jacques Pessis : à côté de la plaque.
(..) On regrette Marc Floriot et Lydia Ben Ytzhack.
Et pour ceux qui veulent risquer l'accident de ceinture ou le renvoi de tartine, le doc est disponible ici :
https://www.mediafire.com/?zsg8kc9ssz23mem