L'émission involontairement parodique dont il a déjà été question entre les posts 500 et 505 Que reste-t-il aujourd’hui de l’idée de progrès ? contient des morceaux de choix.
Il faudrait faire entendre les passages où Alain Finkielkraut confond tout pour défendre sa thèse (OGM, pesticides, etc), parce qu'à Répliques, comme ailleurs, mais en plus revendicatif, le producteur est là pour défendre sa propre thèse, non pour faciliter l'exposition équilibrée de deux points de vue antagonistes. C'est un genre. Il semble accepté par certains. Personnellement, il me choque.
À écouter aussi, Robert Redeker qui semble avoir du mal à s'exprimer et qui cherche à agresser son interlocuteur à défaut d'avoir quelque chose à dire d'autre que nous vivons une « catastrophe anthropologique ». C'est assez ronflant et sans doute assez agréable à entendre pour le producteur qui ne trouve jamais assez d'hyperboles pour qualifier ce qui lui déplaît, et beaucoup de choses lui déplaisent dans ce monde.
Notamment qu'on y crée des moyens de soigner des gens de sorte qu'ils vivent plus longtemps. Il y a un passage que j'ai trouvé assez détestable où Finkielkraut semble régler des comptes avec Michel Onfray en citant un passage où l'essayiste évoque la survenue du cancer de sa compagne. Coup bas. Surtout qu'Alain Finkielkraut laboure l'idée (très brumeuse) que la techno-science en fait trop en matière de recherche et d'application médicales.
Heureusement, Gerald Bronner remet à chaque fois les choses en place, sans acrimonie (alors que Redeker lui prête des propos délirants du genre qu'il est pour le clonage menant à l'immortalité...) et avec des arguments imparables.
Ce numéro de Répliques mérite archivage. Comme la plupart des autres, d'ailleurs. Trente ans de Répliques ? Je l'écoute depuis vingt-cinq ans. Un vrai compagnonnage !
Il faudrait faire entendre les passages où Alain Finkielkraut confond tout pour défendre sa thèse (OGM, pesticides, etc), parce qu'à Répliques, comme ailleurs, mais en plus revendicatif, le producteur est là pour défendre sa propre thèse, non pour faciliter l'exposition équilibrée de deux points de vue antagonistes. C'est un genre. Il semble accepté par certains. Personnellement, il me choque.
À écouter aussi, Robert Redeker qui semble avoir du mal à s'exprimer et qui cherche à agresser son interlocuteur à défaut d'avoir quelque chose à dire d'autre que nous vivons une « catastrophe anthropologique ». C'est assez ronflant et sans doute assez agréable à entendre pour le producteur qui ne trouve jamais assez d'hyperboles pour qualifier ce qui lui déplaît, et beaucoup de choses lui déplaisent dans ce monde.
Notamment qu'on y crée des moyens de soigner des gens de sorte qu'ils vivent plus longtemps. Il y a un passage que j'ai trouvé assez détestable où Finkielkraut semble régler des comptes avec Michel Onfray en citant un passage où l'essayiste évoque la survenue du cancer de sa compagne. Coup bas. Surtout qu'Alain Finkielkraut laboure l'idée (très brumeuse) que la techno-science en fait trop en matière de recherche et d'application médicales.
Heureusement, Gerald Bronner remet à chaque fois les choses en place, sans acrimonie (alors que Redeker lui prête des propos délirants du genre qu'il est pour le clonage menant à l'immortalité...) et avec des arguments imparables.
Ce numéro de Répliques mérite archivage. Comme la plupart des autres, d'ailleurs. Trente ans de Répliques ? Je l'écoute depuis vingt-cinq ans. Un vrai compagnonnage !