Merci beaucoup Masterkey pour votre arbitrage de 11h43. Merci Gomez, je souscris à vos propos de 18h59. J'écoute "Répliques" depuis longtemps, enfin, j'ai longtemps écouté "Répliques". Je dois à Alain Finkielkraut la découverte de Jan Zabrana et du journal de ce dernier édité sous le titre "Toute une vie" (éd. Allia) Demain est une autre nuit: la vie et l'oeuvre de Jan Zabrana (2006). J'ai partagé l'enthousiasme superlatif de Finkielkraut à la lecture de ce mince ouvrage qui est vraiment à recommander.
Cela dit, qui ne voit pas la grande fréquence des deux ou trois mêmes thèmes répétés depuis des années dans cette émission (répétitions qui peuvent évidemment se justifier quand l'on pense qu'il y a de nouveaux auditeurs chaque jour) ? Comment ne pas voir non plus que chaque émission est montée sur un même modèle avec plus ou moins de variations : un sujet (par exemple, l'immigration ou le déclin de la culture, ou encore l'école en danger), deux invités, dont l'un partage peu ou prou les positions d'Alain Finkielkraut et l'autre qui en est éloigné et qui en général se retrouve en position d'accusé face à Finkielkraut et son allié ? C'est une structure de "Répliques". Quand on l'écoute on sait ce que l'on va trouver. La plupart du temps, d'ailleurs, l'émission est fabriquée moins pour aider à réfléchir que pour conforter des opinions préconçues, qu'elles soient celles du directeur des débats ou celles du "challenger" (on s'excuse d'utiliser un anglicisme du domaine de la boxe, mais il est venu naturellement dans le contexte). Dans l'émission suivante, on a compté les points avec intérêt tout en regrettant un arbitrage assez partial, comme c'est le cas en général, dans la distribution de la parole, quand le sujet est polémique) : Les défis de l'intégration.
À propos de distribution de parole, les résultats d'un éventuel travail de statistiques sur ce sujet offrirait des bases de discussion assez saines sur l'équilibre en temps des interventions de chacun. Que Finkielkraut s'arroge le droit de donner longuement son opinion sur le sujet paraît curieux quand on fréquente d'autres "Modérateurs de débats" ayant l'effacement pour principe, mais si l'on décide d'écouter "Répliques", on sait que c'en est une donnée structurelle. Écouter "Répliques" c'est donc accepter, non seulement son fil rouge, mais aussi le principe revendiqué d'un certain type de direction des débats.
Cela dit, qui ne voit pas la grande fréquence des deux ou trois mêmes thèmes répétés depuis des années dans cette émission (répétitions qui peuvent évidemment se justifier quand l'on pense qu'il y a de nouveaux auditeurs chaque jour) ? Comment ne pas voir non plus que chaque émission est montée sur un même modèle avec plus ou moins de variations : un sujet (par exemple, l'immigration ou le déclin de la culture, ou encore l'école en danger), deux invités, dont l'un partage peu ou prou les positions d'Alain Finkielkraut et l'autre qui en est éloigné et qui en général se retrouve en position d'accusé face à Finkielkraut et son allié ? C'est une structure de "Répliques". Quand on l'écoute on sait ce que l'on va trouver. La plupart du temps, d'ailleurs, l'émission est fabriquée moins pour aider à réfléchir que pour conforter des opinions préconçues, qu'elles soient celles du directeur des débats ou celles du "challenger" (on s'excuse d'utiliser un anglicisme du domaine de la boxe, mais il est venu naturellement dans le contexte). Dans l'émission suivante, on a compté les points avec intérêt tout en regrettant un arbitrage assez partial, comme c'est le cas en général, dans la distribution de la parole, quand le sujet est polémique) : Les défis de l'intégration.
À propos de distribution de parole, les résultats d'un éventuel travail de statistiques sur ce sujet offrirait des bases de discussion assez saines sur l'équilibre en temps des interventions de chacun. Que Finkielkraut s'arroge le droit de donner longuement son opinion sur le sujet paraît curieux quand on fréquente d'autres "Modérateurs de débats" ayant l'effacement pour principe, mais si l'on décide d'écouter "Répliques", on sait que c'en est une donnée structurelle. Écouter "Répliques" c'est donc accepter, non seulement son fil rouge, mais aussi le principe revendiqué d'un certain type de direction des débats.
Dernière édition par Philaunet le Lun 30 Avr 2018, 09:38, édité 3 fois