"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer."
Guillaume d'Orange (1533–1584), qui n'a connu ni Sigmund Freud ni Jean-Didier Vincent...
Masterkey, nous ne sommes pas sur le Golgotha, tout de même ! Ma comparaison précédente renvoyait à un créneau particulier de la grille de SWR 2, station dont le nom en français serait "Radiodiffusion Sud-Ouest 2" ce qui, soit dit en passant, n'est pas aussi ronflant que "France Culture"...
Loin d'être "infiniment déprimantes", les comparaisons avec le passé ou avec ce qui se passe ailleurs sont très stimulantes.
D'abord, ce qui a été produit de qualité sur France Culture est régulièrement rediffusé, soit la nuit, soit à d'autres occasions. Les moyens modernes (podcasts, écoute en ligne 500 jours, etc), inexistants il y a dix, vingt, trente ou quarante ans, permettent de conserver et d'écouter une somme importante d'émissions de qualité diffusées ces dernières années ou actuellement sur France Culture et ailleurs.
Il ne faut pas non plus se leurrer : durant les 40 années d'avant 1995, les gens, qui n'avaient peut-être pas autant de loisirs, étaient assignés à une heure et un lieu précis pour suivre telle ou telle émission. Pas question d'écoute différée (sauf avec les mini-cassettes) ou d'écoute en direct sur des appareils baladeurs. Une réflexion à faire ou sans doute déjà faite s'impose (Alain Mâchefert l'avait effleurée) : s'il y a moins d'émissions de qualité de nos jours, la disponibilité de celles qui ont le mérite d'exister est infiniment plus grande qu'auparavant. Qui n'a pas un nombre impressionnant de podcasts ou d'enregistrements intéressants en attente d'écoute ?
Il n'y a pas de technologies nouvelles qui n'apportent des inconvénients en même temps que des avantages : on peut vouloir prendre le TGV et regretter de ne plus voir le paysage en train. L'avantage de la vitesse est pourtant indissociable de la privation de la vue sur la campagne. L'avantage de la disponibilité rapide et gratuite de tout fichier sonore va, semble-t-il, de pair avec la superficialité et la médiocrité de beaucoup de producteurs ou d'intervenants car, entre autres raisons, la multiplication des sollicitations auxquelles ils acceptent de se soumettre empêche la concentration, le montage méticuleux, le temps de se réécouter, etc, au profit, si l'on peut dire, du jonglage malhabile avec la quantité excitante "d'objets culturels" ou d'avis sur tout et rien, via les opinionistes lus diagonalement sur Internet.
Peut-on avoir le beurre et l'argent du beurre ? Non, mais la monnaie du beurre, certainement, avec de bons numéros d'À voix nue, du Feuilleton, des NCC (d'autrefois surtout), de Sur les Docks, de Répliques, d'Une vie une oeuvre (liste non exhaustive selon goûts de chacun).
Raisons d'être optimiste à suivre (mais Masterkey, en attendant j'adhère totalement à la proposition : mails individuels ou de RFC ? Qui fait un rappel des adresses où écrire ?)
Guillaume d'Orange (1533–1584), qui n'a connu ni Sigmund Freud ni Jean-Didier Vincent...
Masterkey, nous ne sommes pas sur le Golgotha, tout de même ! Ma comparaison précédente renvoyait à un créneau particulier de la grille de SWR 2, station dont le nom en français serait "Radiodiffusion Sud-Ouest 2" ce qui, soit dit en passant, n'est pas aussi ronflant que "France Culture"...
Loin d'être "infiniment déprimantes", les comparaisons avec le passé ou avec ce qui se passe ailleurs sont très stimulantes.
D'abord, ce qui a été produit de qualité sur France Culture est régulièrement rediffusé, soit la nuit, soit à d'autres occasions. Les moyens modernes (podcasts, écoute en ligne 500 jours, etc), inexistants il y a dix, vingt, trente ou quarante ans, permettent de conserver et d'écouter une somme importante d'émissions de qualité diffusées ces dernières années ou actuellement sur France Culture et ailleurs.
Il ne faut pas non plus se leurrer : durant les 40 années d'avant 1995, les gens, qui n'avaient peut-être pas autant de loisirs, étaient assignés à une heure et un lieu précis pour suivre telle ou telle émission. Pas question d'écoute différée (sauf avec les mini-cassettes) ou d'écoute en direct sur des appareils baladeurs. Une réflexion à faire ou sans doute déjà faite s'impose (Alain Mâchefert l'avait effleurée) : s'il y a moins d'émissions de qualité de nos jours, la disponibilité de celles qui ont le mérite d'exister est infiniment plus grande qu'auparavant. Qui n'a pas un nombre impressionnant de podcasts ou d'enregistrements intéressants en attente d'écoute ?
Il n'y a pas de technologies nouvelles qui n'apportent des inconvénients en même temps que des avantages : on peut vouloir prendre le TGV et regretter de ne plus voir le paysage en train. L'avantage de la vitesse est pourtant indissociable de la privation de la vue sur la campagne. L'avantage de la disponibilité rapide et gratuite de tout fichier sonore va, semble-t-il, de pair avec la superficialité et la médiocrité de beaucoup de producteurs ou d'intervenants car, entre autres raisons, la multiplication des sollicitations auxquelles ils acceptent de se soumettre empêche la concentration, le montage méticuleux, le temps de se réécouter, etc, au profit, si l'on peut dire, du jonglage malhabile avec la quantité excitante "d'objets culturels" ou d'avis sur tout et rien, via les opinionistes lus diagonalement sur Internet.
Peut-on avoir le beurre et l'argent du beurre ? Non, mais la monnaie du beurre, certainement, avec de bons numéros d'À voix nue, du Feuilleton, des NCC (d'autrefois surtout), de Sur les Docks, de Répliques, d'Une vie une oeuvre (liste non exhaustive selon goûts de chacun).
Raisons d'être optimiste à suivre (mais Masterkey, en attendant j'adhère totalement à la proposition : mails individuels ou de RFC ? Qui fait un rappel des adresses où écrire ?)