Surpris par la nuit - Saisir la guerre : caméramans et preneurs de son dans la bataille (04 & 05-07-2002)
par Adrien Walter
réalisation Gaël Gillon
prise de son Manu Perrault
mixage Marie Dominique Bougault et Michel Créïs
avec Raymond Grosjean, Eric Falaizeau, Paul Servan, Jean Riedberger, Jean Forgue, Jean Marie Porcher
Trois heures qui valent avant tout pour les récits des reporters, qui couvrent une période longue, de la guerre d'Indochine jusqu'au début des années 2000.
Les récits, car pour la forme, la seule chose à louer, ce qui n'est déjà pas rien vus les documentaires que produit actuellement France Cu, c'est sa sobriété. Les récits se suivent, accompagnés de quelques enregistrements provenant parfois des archives personnelles des reporters. Le producteur, discret, ne coupe pas la parole, ne tapisse pas les récits de musiques neuneus. C'est déjà énorme.
Les musiques, elles, ne brillent pas par leur originalité, et on reconnaîtra quelques titres ayant servi dans les bandes-sons de films de guerre bien connus, comme le " The End" des Doors, qui rappelle illico "Apocalypse Now".
Pour le contenu, outre leurs anecdotes, nombreuses, qui constituent l'essentiel de ces deux émissions, les reporters de guerre parlent des règles de leur métier, de leur déontologie. La guerre devient un spectacle, y compris lorsqu'il s'agit de travailler pour la radio. Un exemple est donné : une prise de son, même sans les commentaires, doit raconter une histoire, et une histoire suffisamment forte.
Les reporters sont capables de vivre avec détachement les horreurs auxquelles ils peuvent assister. L'un d'eux raconte que regarder dans le viseur de la caméra isole automatiquement de la réalité.
Pris entre deux feux, les reporters doivent en même temps témoigner pour l'Histoire, et produire un spectacle pour un public, qui, lui, veut en avoir plein les yeux, ou plein les oreilles.
par Adrien Walter
réalisation Gaël Gillon
prise de son Manu Perrault
mixage Marie Dominique Bougault et Michel Créïs
avec Raymond Grosjean, Eric Falaizeau, Paul Servan, Jean Riedberger, Jean Forgue, Jean Marie Porcher
Trois heures qui valent avant tout pour les récits des reporters, qui couvrent une période longue, de la guerre d'Indochine jusqu'au début des années 2000.
Les récits, car pour la forme, la seule chose à louer, ce qui n'est déjà pas rien vus les documentaires que produit actuellement France Cu, c'est sa sobriété. Les récits se suivent, accompagnés de quelques enregistrements provenant parfois des archives personnelles des reporters. Le producteur, discret, ne coupe pas la parole, ne tapisse pas les récits de musiques neuneus. C'est déjà énorme.
Les musiques, elles, ne brillent pas par leur originalité, et on reconnaîtra quelques titres ayant servi dans les bandes-sons de films de guerre bien connus, comme le " The End" des Doors, qui rappelle illico "Apocalypse Now".
Pour le contenu, outre leurs anecdotes, nombreuses, qui constituent l'essentiel de ces deux émissions, les reporters de guerre parlent des règles de leur métier, de leur déontologie. La guerre devient un spectacle, y compris lorsqu'il s'agit de travailler pour la radio. Un exemple est donné : une prise de son, même sans les commentaires, doit raconter une histoire, et une histoire suffisamment forte.
Les reporters sont capables de vivre avec détachement les horreurs auxquelles ils peuvent assister. L'un d'eux raconte que regarder dans le viseur de la caméra isole automatiquement de la réalité.
Pris entre deux feux, les reporters doivent en même temps témoigner pour l'Histoire, et produire un spectacle pour un public, qui, lui, veut en avoir plein les yeux, ou plein les oreilles.