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La musique à France Culture    Page 19 sur 20

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Philaunet 


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André Minvielle, vocaliste poétique et conteur - Dim 26 Fév 2023, 18:08

Une cruche remplace une cruche, rien ne sera épargné pour gâcher irrémédiablement les témoignages de personnalités intéressantes. On imagine en effet une productrice sensible donner la parole à André Minvielle au lieu de cette employée à la nullité crasse, à la voix de lycéenne immature (euh, voilà, quoi, ça, ouais, etc) qui s'écoute parler et n'en finit pas de brasser du vide. Elle remplace au même niveau de néant l'autre nunuche du soir pour la Carte blanche musicale d'André Minvielle. C'est consternant et un autre signe, comme s'il en fallait encore, de l'amateurisme de cette station autrefois culturelle. Du sous France Inter (on imagine Minvielle au Pop Club de José Artur) ?  Même pas. Du niveau d'une radio libre sans moyens et sans compétences des années 1980. Quelle régression ! Illustrée dans ce qui sert de présentation :

Comme chaque dernier vendredi du mois, Par les temps qui courent propose une carte blanche musicale à un.e invité.e. Une huitaine de morceaux pour raconter quelque chose de son rapport au monde, au son, et à l’époque.

On lira donc à la place  : "Un album pour faire danser" : André Minvielle de retour Franceinfo Culture 24/11/2022.

Et l'on écoutera sur France Musique le 24 juin 2017 André Minvielle et Lionel Suarez : La valse à Hum



 

Philaunet 

Philaunet
Admin

182
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Mourir, oui, mais en se trémoussant sur les boites à rythme de France Culture - Jeu 02 Mar 2023, 22:34

La musique, c'est aussi celle des génériques, tous sur le même modèle et créés pour donner une identité à la station. Et quelle identité ! [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23875-02.03.2023-ITEMA_23304175-2023C49162S0061-21.mp3" debut="00:00" fin="00:17"]

Ambiance boîte de nuit partout dans la grille, quel que soit le sujet, comme dans ce "Book Club" consacré à la fin de la vie et à la mort. Il faut se dandiner, que diable ! À la vie à la mort avec André Comte-Sponville et Claude Grange [Jeudi 2 mars 2023]

Reprenons et poursuivons avec le compte Insta et sa voix de pub [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23875-02.03.2023-ITEMA_23304175-2023C49162S0061-21.mp3" debut="00:00" fin="00:32"]

Reprenons encore pour apprécier les soins "palliatiques" et la douce musique d'une lecture inspirée par le thème du jour [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23875-02.03.2023-ITEMA_23304175-2023C49162S0061-21.mp3" debut="00:00" fin="01:29"]

Sandrine Treiner, parmi toutes les destructions qu'elle a opérées avant de finalement démissionner pour son management brutal, a transformé l'identité sonore de la station en ambiance de fête permanente avec voix d'adolescentes niaises dans tous les coins.


Ce qu'on appelle "musique" à France Culture : Boite à rythme Akai XR20


Curly 

Curly

183
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La Scierie Muzikal de France Cu la radio dézidé (2-2-Main) - Mer 08 Mar 2023, 13:58

Il a été décrété en haut lieu que pour lutter contre l'élitisme ambiant qui pourrit tout, il fallait confier des émissions cucurelles à des producteurs néophytes, afin de se mettre au niveau de l'auditeur ignare. L'auditeur est ignare, c'est le postulat de départ de base posé par la brigade anti-élite.
Donc, "La Scierie Muzikal", une émission qui passe des bouts de disk et des bouts d'archives avec des bouts de textes wikipédiens. La muzik de la s'maine est donnée à découvrir aux auditeurs, ignares d'un jour, ignares toujours, comme elle a été découverte dans la s'maine par la productrice durant la préparation de l'émission. Le résultat est un bout à bout de bouts de fiches wikipédiennes, agrémentées de superlatifs creux qui en jettent mais dont l'imprécision fondamentale indiquent la méconnaissance et l'absence totale de passion pour le sujet.
Ce serait la série muzikal ou une série sur la botanik, ce serait du kif.
Personne ne peut en vouloir à sa productrice de patauger dans la s'moule s'maines après s'maines, se raccrochant aussi souvent que possible à la sainte muzik pop, la seule qui puisse sauver le monde de l'élitisme.
Elle n'est pas la seule à ne pas y connaître bezef à la muzik, et en soi ce n'est pas grave, car qui peut se vanter de tout connaître, de se passionner pour tous les domaines ?
Il y a quand même une différence entre elle et nous, c'est que nous les vilains, nous ne sommes pas producteurs de scierie muzikal sur France Cu.

La scierie du 5.
Hommage à Wayne Shorter. Il y eut un temps où ce genre d'hommage aurait été rendu sur cette même chaîne par des spécialistes du sujet (ceux-là même qu'on a virés pour cause d'élitisme), plus aptes à transmettre leur savoir aux auditeurs. Citons Alain Gerber, mais aujourd'hui gageons qu'il existe sur cette planète plusieurs personnes suffisamment qualifiées et passionnées pour prendre le relais.
Relais qui finalement est assuré par un passe-plat, qui peut-être dans un an ou deux pourrait être à la tête d'un magazine d'actu internationale, d'une chronique culinaire, ou d'une émission d'entretiens avec des artiss' en promo, peu importe, le passe-plat passe partout.
Alors reviendons à cet hommage, parfait exemple du vide qui a envahi cette chaîne.
Une partie du texte est reproduite sur la page de l'émission. Passons les fautes sur les noms propres (Art Blackey... décidément, ça rentre pas).
Sur le plan commentaires, le vide au cube pointe aux abonnés présents. Il paraît que cette émission se veut "subjective". J'en connais au moins une qui ajouterait "mon cul".
Plus impersonnel, plus creux, impossible.
Les commentaires pourraient se trouver dans un dépliant touristique, ou une pub pour lessive.
La preuve, voici le portrait de Wayne Shorter dressé dans la Scierie Muzikal. Les clichés, à mon commandement ! Marche !
"immense, hors pair, figure tutélaire, membre essentiel, il passa sa vie à essayer de comprendre et de sentir tous les possibles de la musique, mais aussi du vivant (Bruno Latour Tribute), talentueux, images puissantes qu'il essayait de convier, albatros du jazz, le dernier album qu'on n'attendait plus, qu'on ne pensait même pas mériter (!),  assez impressionnant (c'est la partie analyse muzikal non élitiste), musicien de l'imaginaire, un télépathe (re-!), c'est un mage, pour qui le connait il n'est pas la peine d'en parler (oui, toujours : !)...".

La productrice suit parfaitement la Ligne Générale imposée par l'ex et sans doute future direction : sourire radiophonique à tous les étages, comme les vendeurs de tapis Saint Maclou.
Évidemment.

Curly 

Curly

184
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Musicologie intersectionnelle - Sam 22 Avr 2023, 10:11

Nuit spéciale compositrices françaises du XXème siècle. Organisée par un fin musicologue, l'un de nos sémillants producteurs socio-popo-éco qui inondent les nuits de programmes socio-popo-éco.

L'objectif : enlever le voile d'invisibilité qui invisibilise les femmes compositrices dans la musique dite classique. Et uniquement les femmes françaises du XXème siècle.

"cette sélection d'archives orchestrée par Mathias Le Gargasson nous invite à redécouvrir Germaine Tailleferre, Elsa Barraine, Lili et Nadia Boulanger, Michèle Reverdy et Claude Arrieu qui conjuguent destins singuliers et compositions audacieuses."

"conjuguent destins singuliers et compositions audacieuses" : du ChatGPT pur sucre.
Quel destin n'est pas singulier ? Quant aux compositions audacieuses, cela reste à prouver, et cela ne le sera pas. La formule est publicitaire ou ne sera pas.
Il existe aussi une foule de compositeurs hommes tombés dans l'oubli, à juste titre. Et aussi des compositeurs hommes pas tombés dans l'oubli et qui gagneraient à l'être. Lesquels ? Eh bien comme je ne vais pas commencer un jeu de massacre, on va invisibiliser leur nom.

Sur les compositrices invisibilisées, je cite le producteur pétillant des nuits :
"Une perte inestimable pour nous, auditrices et auditeurs, qui sommes privés de certaines des plus grandes œuvres d’art jamais composées."
Carrément. Il n'y va pas de main morte, le pétillant et sémillant.
Et surtout, il enfonce une nouvelle épine dans le pied de ces compositrices. En les louant démesurément (Tailleferre, c'est quand même pas la panacée), il met un peu tout au même niveau, fait perdre tout son sens à l'expression "composition audacieuse", et réécrit, pour des raisons sociologiques et non musicales, l'histoire de la musique, remplaçant la misogynie de l'époque par de la misandrie, très en vogue dans un certain milieu qui patauge dans les micros de France Cularadiodézidé.

Quand tout se vaut, plus rien n'a de valeur.


P.S.
Pour de la musique moins poussiéreuse, je renvoie à l'écoute du concert diffusé le 19 avril dernier sur France Musique.

                                                                                                 

Curly 

Curly

185
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Popomusique - Mer 24 Mai 2023, 15:15

La musique dite classique, sur France Culture, elle existe, en dehors des quelques promos récurrentes pour artistes choisis, à condition qu'elle soit, choisissez la bonne réponse et faites gaffe il n'y a pas de piège :
a) popolitique
b) popolitique
c) popolitique
Pour en parler, une chroniquette de 5mn suffira, parce que la chroniquette est l'avenir de la radio tuturelle : c'est court, c'est superficiel et c'est promotionnel. Le livre qui vient de sortir, il vous faut l'acheter.
Pour parler musique, la seule personne compétente doit être une géopopolitologue que l'on signale aussi comme étant accessoirement, pour justifier sans préciser, musicienne. Peut-être a-t-elle suivi des cours de piano dans une école de musique comme un certain nombre d'enfants et adolescents, nous n'en saurons rien, nous resterons dans le flou musical, alors que sur le plan popo, étrangement, non.

"le 4ème art [merci le dico des synonymes pour cette périphrase pompeuse ?] est aussi régalien"
Ce qui est en dehors du "aussi", n'intéresse jamais France Cudézidé.
La musique, elle fait pop, ou elle est en entretien promo, ou elle dégage, ou alors... elle est popolitique.
Dans l'entretien tutureux de 5mn, ou la synthèse du livre publié par l'éditeur, les deux étant identiques puisque France Cu passe les plats sans réfléchir une seconde, c'est de la promo, les faits évoqués pour appuyer cette thèse audacieuse ont des points communs inattendus avec le beurre et le fil qui sert à le couper.

"la musique classique est politique par excellence" et en dehors de l'excellence, y'a pas d'musique.
"... toujours comprise en un lieu, un temps, un contexte donnés" et tenez passez-moi le beurre c'est moi que j'ai le fil.

Vous réduisez les compositeurs à des idéologies popo. Vous ajoutez à cela un rappel des inégalités hommes/femmes, déjà généreusement relayées par la presse. On ne compte plus les articles, mais le beurre, ça se coupe, vous n'allez pas manger la plaquette entière.
Secouez dans le shaker, et ça donne :
"Qu’il s’agisse des opéras nationalistes de Wagner, du militantisme musical de Verdi d’hier ou de la dramatique proportion de femmes (1%) à la tête des plus grands orchestres internationaux aujourd’hui, la musique est une expression du politique."

Présentation de l'éditeur :
"Les notes, même dépourvues de mots, ont un écho politique. Voici un livre unique en son genre qui revient sur quinze instants légendaires où la musique a supplanté les canons."
Unique en son genre ? Faut pas demander au passe-plats, aux hommes & femmes sandouiches qui tartinent dans les micros toute la journée sur France Cu de réveiller leurs neurones. Les sandouiches relaient. Les sandouiches ne réfléchissent pas.
Avec musique et popolitique, nous marchons sur un terrain labouré à mort, mais comme c'est le seul qui intéresse vaguement France Cu, on ne compte plus les nouvelles couches de popo & de litique.

Nous nous en tiendrons à la radio, et nous renverrons à une émission de 1980 de la série "La musique et les Hommes". Au lieu d'une chroniquette-promo de 5mn, 2 X 2h30.
Une émission de Rémy Stricker (rien à voir avec la chroniqueuse passeuse de plats multi-fonctions) avec le musicologue et compositeur Alain Féron.
Première partie, 12-11-1980
Seconde, 19-11-1980
Résumé Inathèque de la première partie :
"Alain Féron : la musique, vecteur des idéologies. L'aspect social, politique, éthique, subversif et oppressif du pouvoir de la musique. L'évolution des rapports entre les créateurs, les interprètes et le public selon le lieu et l'époque. La prise de conscience des relations selon le lieu et l'époque. La prise de conscience des relations de la musique et du pouvoir depuis « Coriolan » de Beethoven jusqu'aux positions politiques de Nono. Kagel et Stockhausen. Le rôle et le pouvoir de la musique dans la société africaine.
La colonisation culturelle du monde par la musique occidentale. La musique au service du pouvoir, la récupération de la musique par le pouvoir politique (Carl Orff, Wagner et la nazisme). La musique au service de La Révolution Française (Mehul, Cherubini). Les luttes entre le pouvoir religieux et la musique profane au 12ème siècle en Russie, aujourd'hui dans les pays islamiques. L'aspect prophétique de la musique de Wagner, Berlioz, Beethoven. Le free jazz, expression de la lutte politique des noirs.
L'élitisme de la Musique contemporaine. Le contre-pouvoir musical en Tchécoslovaquie et en URSS"

Curly 

Curly

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La muzik pop & politique qui rapporte des pépettes - Lun 05 Juin 2023, 08:55

Au lieu de faire un énième billet sur les programmes qui tournent en rond, et de prendre au pif le lundi 5 l'émission à filo et son marronnier sur le bac à filo, ou le cours de l'Histoire sur Pierre Loti, qui reprend à l'identique une fabrique de l'Histoire de 2016...
je précise pour les collectionneurs de doublons : lundi 5, Pierre Loti à Annam en 1883, avec le poly-multi-invité Sylvain Venayre auteur d'un livre sur, & 10-10-2016 (toujours en réécoute) Pierre Loti à Annam en 1883 avec Sylvain Venayre, auteur d'un livre sur, le même...
oui, au lieu d'exploiter le filon bien juteux de l'absence de diversité des programmes qui tournent en rond, au lieu de...merde...je crois que ça va être encore sur la richesse des programmes, la diversité, la créativité, bref, l'aspect culturel de France Culture, qui n'est paraît-il ni une généraliste, ni une chaîne info, ni Skyrock, ni Nostalgie, mais un peu tout ça en même temps.

Cette introduction interminable pour en arriver à ce qui nous intéresse : la musique à France Cu, et ça va pas être long, une bonne capture d'écran vaut mieux qu'un long discours.
Je vous mets là tout de suite pas moins de quatre captures, je vous laisse imaginer la longueur du texte auquel vous avez échappé.

Hommage n°1, Tina Turner.
Journal de 22h du 24 mai,
                                    La musique à France Culture - Page 19 1_jour10


Scierie muzikal du 28,
                                    La musique à France Culture - Page 19 2_scie10

Hommage n°2, celui rendu par France Cu, la radio culturelle, à la compositrice Kaija Saariaho, une compositrice de musique dite  bourgeoise pas populaire même pas dans les charts, donc à canceller vite fait au secours, brève en fin de journal de 8h du 3 juin. La muzike, ça fait pop, ça rapporte des pépettes, ou ça dégage.
                                        La musique à France Culture - Page 19 3_brzo10

Et donc, logique, Scierie muzikal du 4,
                                                        La musique à France Culture - Page 19 4_scie10

Philaunet 

Philaunet
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187
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Des choix musicaux : de Girolamo Bargagli (1537-1586) à R. Wainwright - Mer 14 Juin 2023, 21:30

Dans une émission plutôt étrangement menée par Eric de Chassey (pas d'entrée en matière, pas de contexte), Des costumes qui suscitent le mouvement Série « L'Art est le mouvement » [Épisode 2/4 du dimanche 11 juin 2023], la réalisation a diffusé (de 17' à 20') une pièce de musique de de Girolamo Bargagli (1537-1586) non répertoriée dans le descriptif : "La Pellegrina: Music for the Wedding of Ferdinando de Medici and Christine de Lorraine, Princess of France Florence 1589"




"La pellegrina" 1589: Intermedio VI: Apollo e Bacco (USC-Thornton Baroque Sinfonia)


******************

S. Bourmeau, lui,  ou une personne chargée de l'illustration pour l’émission « La Mélodie du monde » d'Isabelle Kalinowski, a choisi Rufus Wainwright - High on a Rocky Ledge feat. David Byrne tiré du "nouvel album" dudit (on a le droit de trouver inécoutable ce folk sirupeux teinté de world music). Le sociologue s'excuse en fin de morceau en précisant que c’est une reprise de "Moondog". Tout le monde est censé connaître ce nom vu l'absence de précision du sociologue.

Il en faut pour tous les goûts, paraît-il, mais on trouvera nettement plus pertinent pour une radio culturelle de faire découvrir la musique de Girolamo Bargagli dans une émission où elle s'insère naturellement que de faire entendre une chanson folk commerciale dans une émission sur l'ethnomusicologie, sous prétexte qu'elle est tirée d'un "nouvel album"...

Curly 

Curly

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La muzike dézidé (mai-de-2-main) - Jeu 22 Juin 2023, 09:00

Le festival international dézidé 2-2main iz back !
Encore !
Arte & France Cu s’associent à nouveau pour offrir plein de débats d’I-D, les mêmes que ceux qui passent en boucle sur France Cu toute l’année, mais dans un festival interplanétaire.
Relancer ses fidèles, fort nombreux, pour qu’ils n’oublient pas que pour 2-main il faut dézidé sans ça on va tous crever, c’est le boulot des réseaux sociaux.
Cette année, le thème bateau passe-partout choisi est celui du temps : super thème, puisqu’avec lui, à nous une nouvelle couche de : anticapitalisme, fin du monde & tous les tubes de France Cu habituels.
Le 21, c’est la fête de la muzique. Pourquoi ne pas associer les 2 pour faire la teuf de la muzike du temps ?
Ni une, ni deux, et maintenant qu'est-ce qu'on fout ? nous balance un touitte propice à l’interactivité.

                                                                La musique à France Culture - Page 19 Oper1867

Immense succès immédiat du message :
le touitte est cité deux fois, une fois par France Cu, une autre par Arte. Nombre de like (à c’t’heure, le touitte a 22h d’âge) : zéro.
Et nombre de propositions pour enrichir la playlist du siècle : zéro.

Un succès !
La playlist du siècle, éclectique (variété des années 60, 70, 80, 90 etc... il y en a pour tous, les jeunes, les vieux, les moyens vieux, les moyens jeunes) fut sans doute pondue en cinq minutes chrono par le préposé à la playlist, puisqu'en voici le début (la fin, vous pouvez la deviner vous-même, c’est fastoche) :

                                                                            La musique à France Culture - Page 19 Oper1866

Le temps, manifestement, personne, mais vraiment personne, n’a voulu le prendre.

Philaunet 

Philaunet
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Biber (1644-1704), Sonate du Rosaire pour les Nuits de France Culture en 2015 - Dim 10 Sep 2023, 11:38

C'est souvent que l'on a remarqué l'affreux contraste entre l'atmosphère d'une émission rediffusée dans les Nuits et la musique choisie qui lui succède. Depuis le départ de Philippe Garbit, c’est la misère : l'absence de sensibilité est flagrante chez la personne responsable du montage.

C'est pourquoi il fallait signaler le choix judicieux de la personne chargée de la musique lors de la rediffusion en 2015 de "L'Office des ténèbres" (voir le billet consacré à cette dramatique). Une pastille donnait les trois dernières minutes de la séquence. Voici l’œuvre identifiée par une intelligence artificielle (remerciements à l'ina, l'intelligence non artificielle, pour la recherche féconde).

La musique à France Culture - Page 19 Scree679
Voici enfin rééditée l’œuvre la plus célèbre de Biber, connue aujourd’hui sous le nom de Sonates du Mystère ou du Rosaire , dans cette version très personnelle et dramatique enregistrée dans la belle acoustique de l’église paroissiale de Hallstatt (Autriche), lieu de naissance de Gunar Letzbor. Jouant sur deux instruments différents, celui-ci nous emmène en voyage à travers les « mystères » ou les événements de la vie de la Vierge Marie, accompagné par une basse continue étoffée (clavecin, orgue, luth, archiluth, deux basses de viole et contrebasse). Les différentes combinaisons d’instruments viennent rehausser les atmosphères du cycle.

Rosary Sonata VI, The Agony In The Garden: Lamento



En complément, vidéo de la violoniste Emmanuelle Dauvin qui joue en même temps de l'orgue avec ses pieds : Heinrich Biber : Sonata VI a violino solo en ut mineur (extraits) sur France Musique [Générations FrMu 2021].




Curly 

Curly

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Bad Trip - Lun 23 Oct 2023, 19:38

La drogue c’est d’la merde.
La preuve : LSD, « Les tubes de ma life »
C’est de la socio, c’est de la filo, c’est de la psycha...non, c’est d’la merde.

                                    La musique à France Culture - Page 19 Oper2060

Non, faut pas essayer, ça pourrait être dangereux.

                                        La musique à France Culture - Page 19 Oper2061

Le gars, il raconte sa life, parce que l’intime iz universal muzic & politic.
Non seulement c’est moche, mais en plus vous allez vous abîmer les oreilles avec :
- des auto-proclamés experts aux propos aussi creux que prétentieux
- de la muzic labellisée Radio Nostalge mais avec de la sociologie parce que nous sommes sur France Cu.

                                        La musique à France Culture - Page 19 Oper2062

Après avoir lu ce machin indigeste, j’ai écouté le début et je vous rassure, les jeunes et les moins jeunes. La LSD, c’est, Dieu merci, à la drogue ce que le Canada Dry est à la bière. À l’écoute ça y ressemble, mais en vrai y’a rien, c’est tout inoffensif. Peuchère.
La preuve : au bout de trois minutes (je suis très patient), j’avais déjà complètement décroché.
Donc un conseil, ne perdez pas trois minutes à essayer, vous risqueriez de décrocher avant.

C'était un message du Comité de Lutte Contre les Programmes de Merde de France Cu.

Curly 

Curly

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Le GRM et ses influenceurs - Dim 19 Nov 2023, 10:49

Les Nuits de France Culture, « une mémoire radiophonique ».
Une mémoire de poisson rouge radiophonique pourrait-on corriger.
Nuit du 19, « La musique au futur, le GRM et après ».
Enfin au futur, c’est vite dit, puisque nous sommes plutôt dans le passé. Le futur dans le passé éventuellement, mais dans le passé quand même.
Les émissions de France Culture regorgent d’émissions créatives, originales, ayant fait appel à la musique dite concrète.
Rien qu’un exemple, les « Coda - Notations sur La Fontaine » de Pierre Henry, diffusées sur… France Culture. Pierre Henry signa aussi une autre grande série sur Maldoror de Lautréamont.
On ne va pas empiler les exemples, parce que, sans surprise hélas,  ce ne sont pas ces programmes que les préposés aux Nuits ont choisis.
Non, ils ont choisi, pour s’aligner sur le jour : des entretiens et des débats. Des œuvres radiophoniques, niet. Un Atelier de Création Radiophonique par exemple, ç’aurait été trop.
Rien que pour les ACR, L’INAthèque en a répertorié pas moins d’une soixantaine comprenant une ou plusieurs pièces sortant des ateliers du GRM.

Nous parlions de « mémoire radiophonique » en ouverture, et de poisson rouge. Disons plutôt d’absence de culture radiophonique.
La preuve tout de suite, je vous sens impatients.
On passe sur les titres qui apparaissent dans les programmes, citations définitives, pensées profondes censées résumer la totalité de l’émission puisque choisies comme titre, ou alors titres chocs du genre « Quand la musique du futur faisait peur » ou, piquée dans un programme des Nuits de 2017 pour resservir ici,  « Bernard Parmegiani, l'influenceur musical ».
Eh oui, il y avait un point commun entre Parmegiani et les Kardashian. Important, ça peut racoler du jeune, doivent penser les boss de France Cu.
Nous pouvons fortement en douter. Très fortement.
Présentation par la préposée.
« En dépit du peu audience de cette musique d'avant-garde, le travail de ce virtuose de la bande magnétique est connu du grand public pour le célèbre générique qu'il signa pour l'émission "Stade 2", et encore pour le sonal adopté par l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle des années 1970 aux année(s) 2000. 
Compositeur de jingles, génériques et bandes sons, Bernard Parmegiani en créé une quantité impressionnante pour la radio, la télévision, et tous les genres de films et spectacles. L'œil écoute, Jeux d'artifices, l'Écran transparent, Enfer, De Natura Sonorum, La Création du monde… »
Tiens, « pour la radio » ?
La présentatrice ne le précise pas, parce que ce n’est pas important. De toute façon souligne-t-elle lourdement, cette musique, franchement, qui l’écoute ?
D’ailleurs, nous ne l’écouterons pas, nous l’éviterons un maximum grâce à la programmation 100 % discussions en studio de cette nuit spéciale. Bin oui, pourquoi diffuser une musique que personne n’écoute ?
Et l’audimat, quoi, merde ! Faire découvrir des territoires inconnus à des auditeurs lambda ? Vous rigolez ? Y’a pas marqué service public ici, c’est France Culture !
Donc on passe des entretiens, des débats, avec des émissions retitrées afin de mieux racoler.
Bernard Parmegiani sur France Culture ? Mais c’est rien, nada, que dalle, d’ailleurs la boss des Nuits ne pense même pas à en parler, puisqu’on vous dit qu’il n’y a rien. S’il y a avait eu quelque chose, pensez qu’elle nous en aurait parlé,  car on est sur France Cu, et sur France Cu, la culture, c’est sacré, on déconne pas avec.

                                                                                

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Re: La musique à France Culture -

La musique à France Culture     Page 19 sur 20

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