Où l'on retrouve le kakapo (3e photo) dans une émission de BBC World Service, How they’re saving the kakapo 16-03-2020 :
C'est Alison Ballance, la scientifique présentant Our Changing World sur Radio New Zealand qui conte l'histoire du sauvetage des oiseaux dont il ne restait qu'une cinquantaine au milieu des années 1990 (pour mémoire, Alison Ballance sur ce forum dans Papillons de nuit, une passion vivante).
Tout ceci est fort plaisamment conté (avec un fort accent néo-zélandais qui fait tendre l'oreille...). Par exemple, toute l'affaire de la reproduction, une vraie saga, avec prélèvement de sperme (prononcé "spoom" avec l'accent), insémination (sans grand succès, néanmoins), régime adapté pour les oiseaux (les trop gros ne pondent que des mâles), etc. Après la ponte des œufs, ceux-ci sont prélevés au nid et remplacés par des œufs en porcelaine, le temps que les premiers éclosent en couveuses. Quasi simultanément, les œufs en porcelaine sont alors remplacés par des œufs différents qui diffusent des sons d'oisillons sur le point de briser leur coquille, et ce afin que la femelle se prépare. Après que celle-ci a été un nouvelle fois poussée à quitter le nid, les oisillons nouveaux-nés sont placés dans le nid. L'incubation artificielle évite le prélèvement d’œufs par des prédateurs. La population de kakapos (reproduction naturelle tous les 2 à 3 ans sur le rythme d'un arbre produisant des fruits à cette fréquence) est à l'heure actuelle de 200 oiseaux.
Une émission qui témoigne d'efforts gigantesques pour sauver une espèce menacée par les prédateurs introduits par l'homme (les rats et les chats harets) et dont le but est de montrer la réussite d'entreprises au service du bien commun. Et c'est une réussite pour chaque émission de la série "People Fixing the World". Inimaginable chez nous, la dernière chose que France Culture diffuserait sous l'ère Treiner.
C'est Alison Ballance, la scientifique présentant Our Changing World sur Radio New Zealand qui conte l'histoire du sauvetage des oiseaux dont il ne restait qu'une cinquantaine au milieu des années 1990 (pour mémoire, Alison Ballance sur ce forum dans Papillons de nuit, une passion vivante).
Tout ceci est fort plaisamment conté (avec un fort accent néo-zélandais qui fait tendre l'oreille...). Par exemple, toute l'affaire de la reproduction, une vraie saga, avec prélèvement de sperme (prononcé "spoom" avec l'accent), insémination (sans grand succès, néanmoins), régime adapté pour les oiseaux (les trop gros ne pondent que des mâles), etc. Après la ponte des œufs, ceux-ci sont prélevés au nid et remplacés par des œufs en porcelaine, le temps que les premiers éclosent en couveuses. Quasi simultanément, les œufs en porcelaine sont alors remplacés par des œufs différents qui diffusent des sons d'oisillons sur le point de briser leur coquille, et ce afin que la femelle se prépare. Après que celle-ci a été un nouvelle fois poussée à quitter le nid, les oisillons nouveaux-nés sont placés dans le nid. L'incubation artificielle évite le prélèvement d’œufs par des prédateurs. La population de kakapos (reproduction naturelle tous les 2 à 3 ans sur le rythme d'un arbre produisant des fruits à cette fréquence) est à l'heure actuelle de 200 oiseaux.
Une émission qui témoigne d'efforts gigantesques pour sauver une espèce menacée par les prédateurs introduits par l'homme (les rats et les chats harets) et dont le but est de montrer la réussite d'entreprises au service du bien commun. Et c'est une réussite pour chaque émission de la série "People Fixing the World". Inimaginable chez nous, la dernière chose que France Culture diffuserait sous l'ère Treiner.
It’s a flightless bird on the edge of extinction, but a team in New Zealand is trying to stop it from going the way of the dodo.
The kakapo is a large parrot that was once common in New Zealand. But its inability to fly, strong smell and habit of freezing when attacked made it easy to hunt for both human settlers and the animals they introduced. By the mid-1990s there were only 51 left.
The remaining birds were moved to an island and a recovery operation began – looking at every aspect of the animals’ lives to try to boost the population.
Twenty-five years on and the kakapo are at the centre of an elaborate breeding programme. There are monitors that measure the jiggle of mating birds, “smart eggs” to replace the ones removed for rearing and even a sperm-carrying drone.
People Fixing the World looks at what it takes to bring a bird back from the brink.
Kākāpō Files & Voice of the Kākāpō 1: Kākāpō - night parrot 25-02-2020.