Lvstvcrv(https://regardfc.1fr1.net/t94p820-les-journaux-et-la-redaction-de-fc#32144) a écrit:La démission de l'ex-PDG est probablement le résultat d'une négociation entre ses avocats et l'actionnaire principal, c'est-à-dire l'Etat, donc le ministère de l'Economie. La "discrétion", c'est à dire le silence, est certainement souhaité par les deux parties et le public n'en saura donc jamais rien.munstead(https://regardfc.1fr1.net/t94p820-les-journaux-et-la-redaction-de-fc#32143) a écrit:(...) le chiffon rouge d'indemnités extravagantes que pourrait (on n'en sait rien faut-il le répéter) recevoir l'ex-président de Renault. Par contre, il me paraîtra normal d'en parler lorsque l'on disposera de chiffres, de faits. Trop d'abus totalement scandaleux ont été observés dans ce domaine ces dernières années. Et les actionnaires de Renault sont aux aguets.
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Il est tout à fait sain, dans ces conditions, que la rédaction de FC fasse état de ces chiffres. France Inter évoque 25 millions €. Cela concerne légitimement les salariés de Renault, à qui cela donne donne quelques perspectives par rapport à leur propre rémunération, et aux citoyens dans ces temps de "grand débat" où l'on demande aux français de dire où il faut faire des économies.
Merci donc à Radio-France, et en particulier à FC, de rappeler ces réalités.
Les journalistes de Radio-France devraient également nous éclairer sur la manière dont ce prédateur est parvenu, en 14 ans, à accaparer ces revenus avec l'accord nécessaire de l'actionnaire de référence : l'Etat, donc tous les ministres de l'Economie de ces 14 années.
Tout d'un coup vous nous parlez d'un chiffre cité par… France Inter. Or je commentais le traitement de l'information par FC, qui se gardait bien de donner un chiffre. Actuellement, le débat porte d'une part sur les rémunérations en actions gratuites de 2016, 17 et 18, valables si le PDG restait à son poste pendant trois ans (à chaque fois), mais aussi sur le droit aux indemnités d'un démissionnaire, ce qui n'est pas un détail. On peut espérer que Bercy n'accordera pas trois ans d'indemnités à un PDG forcé de démissionner sur un scandale. Quant au Japon… je maintiens qu'il est irresponsable, en général et dans ce cas particulier, de citer n'importe quel chiffre avant le moindre début de confirmation éventuelle.
Par ailleurs, c'est un détail par rapport aux enjeux de l'alliance Renault/Nissa/Mitsubishi. Les salariés de Renault sont beaucoup plus inquiets sur ce plan que de la rémunération de leur ex PDG.
"à accaparer ces revenus avec l'accord nécessaire de l'actionnaire de référence : l'Etat,". Vous ne voulez évidemment pas vous rappeler que le seul ministre qui se soit opposé à cette rémunération est… Emmanuel Macron, que n'a pas suivi le conseil d'administration, mais qui a entraîné une baisse du salaire de Ghosn en 2018... Mais cette remarque vous paraîtra sans doute trop partisane.