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Les journaux et la rédaction de FC Page 18 sur 100
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171Mercier, Camus, Métaizeau, fine équipe - Lun 16 Fév 2015, 12:45
Journal 12 H 30. Valls parle "d'islamo-fascisme'. Tout le monde comprend. Pas Mercier ni son invité. J.-Y. Camus qui détaille le sens historique du mot fascisme, négligeant l'acception contemporaine. Métaizeau en rajoute,bien sûr: "Il n'y a pas de dévotion au chef, comme avec Mussolini… il n'y a pas d'État" Ah bon, et à quoi sert et quelle est la fonction du calife auto proclamé de Daesh, Abû Bakr al-Baghdâdi. Et quelle est la revendication de Daesh, créer un État, ce qu'il a déjà commencé à faire. Evidemment Daesh ne veut pas "créer un homme nouveau", mais le retour à l'homme du VIIe siècle y ressemble furieusement en 2015. Mais l'important est de contredire Valls, n'est-ce pas? Exaspérant.
Nessie
172Une aventure d'Antoine Mercier - Mer 18 Mar 2015, 13:01
D'être produit aussi complètement que possible en direct, cela ne rend pas le journal de midi beaucoup plus crédible car rien ne dit qu'il en serait beaucoup plus honnête. Mais ça peut le rendre plus pénible ou plus comique, selon le degré de joie mauvaise dont l'auditeur peut faire preuve.
A l'instant, Antoine Mercier sue sang et eau pour se débarrasser d'une correspondante au téléphone. Après Nadine Epstain et on entend la différence, voici Myriam Rocheman qui n'est pas journaliste ; elle est directement impliquée politiquement et autant dire que ça aussi ça s'entend. Ca s'entend un peu trop longtemps d'ailleurs car c'est du direct, et Antoine Mercier a beau tenter de mettre fin à l'échange, elle ne comprend pas : malgré 2 ou 3 tentatives d'interruption elle lance un nouveau départ de polémique qui dure, qui dure et l'on entend distinctement les soupirs d'angoisse de l'Antoine avec un phono-microscope esspéciall on pourrait surement capter le grésillement des gouttes de sueur tombant de son front sur le micro au risque d'une disjonction générale. Bref tout à la fois on souffre pour lui (indubitablement un vrai professionnel) et en même temps on rigole : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/03/s12/NET_FC_277d9358-9191-4090-9af7-de3083359ac4.mp3" debut="08:20" fin="09:20"]
L'extrait ci-dessus qui vous emmène de 8'20 à 9'20 ne donne que la dernière partie de l'échange, celle de la torture ; mais on peut entendre en entier l'intervention de Myriam Rocheman à partir de 4'45 en clickant sur ce lien - au moment où démarre la pastille ci-dessus, ça dure depuis 3'30 et à partir de là elle va réussir à lui carotter une bonne minute de plus que ce que le journaliste avait prévu de lui donner.
Pendant longtemps de tels entretiens étaient livrés sous forme de bobineaux, le plus souvent après avoir été nettoyés c'est à dire allégés de leurs scories (par exemple, sachez que du Sylvain Bourmeau c'est quasi non-nettoyable et pas seulement idéologiquement parlant). Eventuellement il fallait abréger, en coupant la fin, en taillant à l'intérieur d'une phrase. Toutes choses qu'on pouvait faire sans trahir l'interlocuteur en des temps pré-schneidermanniens où un coup de ciseau n'encourait pas encore le risque d'un procès en falsification.
Mais nous sommes entrés depuis une quinzaine d'années dans l'ère de la soupçonnite tous azimuts. Dans cette ambiance de confiance zéro, le primat donné au direct antenne est-il une garantie d'authenticité ? Certainement pas. La parole est authentique, complète et non manipulée par les ciseaux comme on peut le faire avec les archives (et figurez-vous qu'à la Grande table, on sait très bien faire ça). Certes dans cette interview de Myriam Rocheman le dommage n'est que de forme, tout comme la garantie d'honnêteté du journal aussi "en direct" soit-il, est de pure forme puisque l'invité et sa prise de position sont soigneusement choisis de façon à conforter la ligne de la Rédac'. En l'occurrence, la victoire du Likoud ne peut être qu'une catastrophe pour un journal ouvertement pro-palestinien, en accord ainsi avec la ligne dure du paradigme idéologique de la maison.
Pour se venger, Mercier donnera quelques minutes plus tard le porte-voix à la cabale ridicule lancée contre le Directeur de Radio-France au prétexte des frais de rénovation du bureau directorial.
A l'instant, Antoine Mercier sue sang et eau pour se débarrasser d'une correspondante au téléphone. Après Nadine Epstain et on entend la différence, voici Myriam Rocheman qui n'est pas journaliste ; elle est directement impliquée politiquement et autant dire que ça aussi ça s'entend. Ca s'entend un peu trop longtemps d'ailleurs car c'est du direct, et Antoine Mercier a beau tenter de mettre fin à l'échange, elle ne comprend pas : malgré 2 ou 3 tentatives d'interruption elle lance un nouveau départ de polémique qui dure, qui dure et l'on entend distinctement les soupirs d'angoisse de l'Antoine avec un phono-microscope esspéciall on pourrait surement capter le grésillement des gouttes de sueur tombant de son front sur le micro au risque d'une disjonction générale. Bref tout à la fois on souffre pour lui (indubitablement un vrai professionnel) et en même temps on rigole : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/03/s12/NET_FC_277d9358-9191-4090-9af7-de3083359ac4.mp3" debut="08:20" fin="09:20"]
L'extrait ci-dessus qui vous emmène de 8'20 à 9'20 ne donne que la dernière partie de l'échange, celle de la torture ; mais on peut entendre en entier l'intervention de Myriam Rocheman à partir de 4'45 en clickant sur ce lien - au moment où démarre la pastille ci-dessus, ça dure depuis 3'30 et à partir de là elle va réussir à lui carotter une bonne minute de plus que ce que le journaliste avait prévu de lui donner.
Pendant longtemps de tels entretiens étaient livrés sous forme de bobineaux, le plus souvent après avoir été nettoyés c'est à dire allégés de leurs scories (par exemple, sachez que du Sylvain Bourmeau c'est quasi non-nettoyable et pas seulement idéologiquement parlant). Eventuellement il fallait abréger, en coupant la fin, en taillant à l'intérieur d'une phrase. Toutes choses qu'on pouvait faire sans trahir l'interlocuteur en des temps pré-schneidermanniens où un coup de ciseau n'encourait pas encore le risque d'un procès en falsification.
Mais nous sommes entrés depuis une quinzaine d'années dans l'ère de la soupçonnite tous azimuts. Dans cette ambiance de confiance zéro, le primat donné au direct antenne est-il une garantie d'authenticité ? Certainement pas. La parole est authentique, complète et non manipulée par les ciseaux comme on peut le faire avec les archives (et figurez-vous qu'à la Grande table, on sait très bien faire ça). Certes dans cette interview de Myriam Rocheman le dommage n'est que de forme, tout comme la garantie d'honnêteté du journal aussi "en direct" soit-il, est de pure forme puisque l'invité et sa prise de position sont soigneusement choisis de façon à conforter la ligne de la Rédac'. En l'occurrence, la victoire du Likoud ne peut être qu'une catastrophe pour un journal ouvertement pro-palestinien, en accord ainsi avec la ligne dure du paradigme idéologique de la maison.
Pour se venger, Mercier donnera quelques minutes plus tard le porte-voix à la cabale ridicule lancée contre le Directeur de Radio-France au prétexte des frais de rénovation du bureau directorial.
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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.
Nessie
173Re: Les journaux et la rédaction de FC - Jeu 19 Mar 2015, 08:58
Pour les allergiques à l'information orientée, en cette journée de grève le journal de France Culture est à la limite du supportable. Les sujets sont bien choisis et le traitement est, comme d'habitude, à sens unique.
Ainsi avant de charger les policiers de Saint Denis dans ce procès qui suit de 10 ans les faits, la journaliste prend le temps d'évoquer la sanction que Radio France a adressée à son personnel ayant pratiqué un type de grève illégal : être présent à son poste et y cesser le travail par moments brefs et imprévisibles. Ce type de grève qui est à la limite du sabotage, est dit "grève perlée". Interdit par le droit du travail. Mais ça n'empêche pas le syndicaliste présent par téléphone, d'arguer qu'on défend ici le droit de grève. Voila comment France Culture vous informe, braves gens.
On comprend mieux qu'en ce jour de grève générale à Radio France, les seuls à ne pas suivre le mouvement sont pour le moment des journalistes de la rédaction. Dame, il faut aller pointer si on veut oeuvrer activement au corporatisme maison.
Ainsi avant de charger les policiers de Saint Denis dans ce procès qui suit de 10 ans les faits, la journaliste prend le temps d'évoquer la sanction que Radio France a adressée à son personnel ayant pratiqué un type de grève illégal : être présent à son poste et y cesser le travail par moments brefs et imprévisibles. Ce type de grève qui est à la limite du sabotage, est dit "grève perlée". Interdit par le droit du travail. Mais ça n'empêche pas le syndicaliste présent par téléphone, d'arguer qu'on défend ici le droit de grève. Voila comment France Culture vous informe, braves gens.
On comprend mieux qu'en ce jour de grève générale à Radio France, les seuls à ne pas suivre le mouvement sont pour le moment des journalistes de la rédaction. Dame, il faut aller pointer si on veut oeuvrer activement au corporatisme maison.
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Nessie
174Guerre contre Mathieu Gallet - Ven 20 Mar 2015, 18:07
C'est la guerre.
Journée de grève continue sur France Culture. Seules émission depuis ce matin : après le journal de 8h voici celui de 18h, qui cible directement Mathieu Gallet. Avec l'argument à la fois le plus spectaculaire et le moins pertinent qui soit : la réfection couteuse du bureau directorial (on entend une question stupide portée par une voix d'idiote et couronnée d'applaudissements). Ca valait le coup de rouvrir le journal pour ça.
Le journal de FC, habitué à reporter les conflits sociaux en donnant raison de façon unilatérale aux syndicalistes, reporte à sa manière bien rodée l'assemblée générale houleuse entre le PDG et le personnel. On entend l'habituelle langue de bois syndicale, bref toute la beaufferie usuelle qui se donne libre cours dans les conflits sociaux.
J'espère une grève très dure et durable, qui s'achèvera par une défaite totale du personnel. Mais surtout je dois dire que si ça s'achevait par la fermeture de France Culture qui a, de toutes façons, trahi les auditeurs, je n'en aurais aucun regret. Hélas ce scénario n'est pas envisagé.
A lire dans Télérama : http://www.telerama.fr/radio/radio-france-mathieu-gallet-repart-de-l-ag-sous-les-huees,124374.php
Journée de grève continue sur France Culture. Seules émission depuis ce matin : après le journal de 8h voici celui de 18h, qui cible directement Mathieu Gallet. Avec l'argument à la fois le plus spectaculaire et le moins pertinent qui soit : la réfection couteuse du bureau directorial (on entend une question stupide portée par une voix d'idiote et couronnée d'applaudissements). Ca valait le coup de rouvrir le journal pour ça.
Le journal de FC, habitué à reporter les conflits sociaux en donnant raison de façon unilatérale aux syndicalistes, reporte à sa manière bien rodée l'assemblée générale houleuse entre le PDG et le personnel. On entend l'habituelle langue de bois syndicale, bref toute la beaufferie usuelle qui se donne libre cours dans les conflits sociaux.
J'espère une grève très dure et durable, qui s'achèvera par une défaite totale du personnel. Mais surtout je dois dire que si ça s'achevait par la fermeture de France Culture qui a, de toutes façons, trahi les auditeurs, je n'en aurais aucun regret. Hélas ce scénario n'est pas envisagé.
A lire dans Télérama : http://www.telerama.fr/radio/radio-france-mathieu-gallet-repart-de-l-ag-sous-les-huees,124374.php
Dernière édition par Nessie le Sam 21 Mar 2015, 00:21, édité 1 fois
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Philaunet
Admin
175Re: Les journaux et la rédaction de FC - Ven 20 Mar 2015, 19:22
Nessie a écrit: (...) Le journal de FC, habitué à reporter les conflits sociaux en donnant raison de façon unilatérale aux syndicalistes, reporte à sa manière bien rodée l'assemblée générale houleuse entre le PDG et le personnel. On entend l'habituelle langue de bois syndicale, bref toute la beaufferie usuelle qui se donne libre cours dans les conflits sociaux.
Hélas.
Nessie a écrit: (...) J'espère une grève très dure et durable, qui s'achèvera par une défaite totale du personnel. Mais surtout je dois dire que si ça s'achevait par la fermeture de France Culture qui a, de toutes façons, trahi les auditeurs, je n'en aurais aucun regret. (...)
Moi non plus, comme Fontaine et ses clones.
Il faut fusionner France Culture et France Musique, vu que la première ne fait plus que se répéter sans aucune imagination, les trois quarts des programmes se composant de débats artificiels entre soi, sans contradictoire, sur l'actualité politique et sociale, et la seconde un robinet à CD et concerts avec quelques bien trop rares émissions animées par des hommes et des femmes de radio passionnés et savants (Machart, Szymczak, Cassard, Rémond).
Il faut avoir entendu un Pierre Sipriot ou plus proche de nous un Michel Bydlowski à Culture ou encore une Mildred Clary (à comparer avec la perruche inculte des matins de Musique) pour se rendre compte du désastre actuel.
Je n'écoute plus France Inculture.
Nessie a écrit: (...) A lire dans Télérama : http://www.telerama.fr/radio/radio-france-mathieu-gallet-repart-de-l-ag-sous-les-huees,124374.php
Le pompon (en fin d'article) : Reportage sur l'assemblée générale extraordinaire du 20 mars 2015. Par Abdelhak El Idrissi, pour France Musique. Photo d'Eric Chaverou.
Les deux employés les plus incultes de France Culture (voir leurs noms dans le moteur de recherche de RFC), les plus incapables de rédiger quoi que ce soit sur le site et pour le dernier** de parler devant un micro (d'où les photos ?), voilà les "professionnels" qui couvrent l'AG. Faut-il en rire ou en pleurer ?
** qui, sur l'AG, écrit également « Confronté à des témoignages très émouvants de femme et homme de ménage, Mathieu Gallet (...) »
Nessie
176A 12h30 aujourdh'ui, Antoine Mercier n'avait pas de chance - Mar 31 Mar 2015, 18:32
Je n'ai pas le temps de commenter dans l'immédiat ce que j'ai entendu au journal de 12h30 mais j'en conseille l'écoute car il avait quelque chose d'amusant : outre la prévisible promotion de la grève on y entendait une invitée iranienne s'exprimant a contrario d'Antoine Mercier sur tous les sujets abordés, dont le rapport de force avec l'Iran et les débats absurdes sur la prostitution.
C'est savoureux, pour le moins.
http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-12h30-journal-de-12h30-2015-03-31
C'est savoureux, pour le moins.
http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-12h30-journal-de-12h30-2015-03-31
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un regardeur
Invité
177c'est l'écouteur qui fait l'émission (Marcel Dugland) - Mer 01 Avr 2015, 09:30
@Nesstord,
Il serait aneffet bien que vous commentassiez Nessie...
Je vois pas en quoi ce journal fait la promo de la grève, nous apprenons l'existence d'une cagnotte, la possible journée de solidarité des journalistes, le non-dialogue entre les deux partis , l'histoire des orchestres de Radio France etc.. etc... pour moi rien que du factuel
Questions : les gens qui travaillent pendant la grève sont-ce des jaunes ou doit-on les considérés comme des gens assurant le minimum d'un service public?
Et puis il a ce sujet bien intéressant sur la prostitution car écouter France (in)Culture c'est parfois aller aux putes (c'est pas tous les jours qu'on
rigo o le , paro o le.
Il serait aneffet bien que vous commentassiez Nessie...
Je vois pas en quoi ce journal fait la promo de la grève, nous apprenons l'existence d'une cagnotte, la possible journée de solidarité des journalistes, le non-dialogue entre les deux partis , l'histoire des orchestres de Radio France etc.. etc... pour moi rien que du factuel
Questions : les gens qui travaillent pendant la grève sont-ce des jaunes ou doit-on les considérés comme des gens assurant le minimum d'un service public?
Et puis il a ce sujet bien intéressant sur la prostitution car écouter France (in)Culture c'est parfois aller aux putes (c'est pas tous les jours qu'on
rigo o le , paro o le.
Nessie
178Re: Les journaux et la rédaction de FC - Jeu 02 Avr 2015, 08:34
Ah, je ne sais plus aurais-je amalgamé sottement le journal avec le lancement des couverts dans la grande table ? C'est que les deux émissions sont de plus en plus imbiquées : Antoine intervient dans l'animation du magazine et Caro participe au journal comme potiche sonore, le temps de lire les titres. Il me faudra écouter de nouveau cette édition mais voila que l'information avance à la vitesse de la lumière additionnée de celle d'une cariole bringueballante et j'en suis déjà au journal du lendemain : consulté au téléphone sur le sujet de la grève à Radio France, le député de Seine-et-Marne Franck Riester charge la tutelle : la crise budgétaire (il dit "financière") vient de la soustraction de 290 millions d'Euros sur le financement prévu. Soustraction qui est bien sûr du fait de l'Etat.
Voila un coup bas qu'Antoine Mercier a bien du mal à contester. Après l'ouverture du journal par une Nième volée de bois vert contre le patron de droite, le seul qui n'avait fait aucun effort de reptation pour acheter la paix sauciale, Antoine commençait son entretien avec Riester par cette question : "Selon vous est-ce que l'Etat doit maintenant nommer un médiateur ?". Admirable façon d'ouvrir une discussion avec un invité : "Monsieur l'invité ce que vous auriez à dire peu me chault, j'ai moi mon avis sur la meilleure façon d'exécuter mon patron de droite, est-ce vous de cet avis monsieur mon invité ?". Mais le béton ne prend pas, Franck Riester a autre chose à dire et ne s'en prive pas.
Décidément le journal d'Antoine Mercier me laisse songeur et aussi un peu désolé que de telles éditions fassent exception à une grève fort bien venue. Grève dont j'attends un immense coup de balai dans le personnel de Radio France : si l'on divisait par deux le budget, alors les prébendiers qui infestent cette baraque pourraient aller chercher fortune et gloire ailleurs, et laisser la culture à ceux qui savent en parler ?
+
Savoir en parler = ne pas chercher à faire le malin en permanence. Ne pas se mettre soi-même en représentation à chaque instant. Ne pas se faire mousser par un bon mot à chaque détour de phrase. Car à ce train là, comme prochain animateur vedette de Fc nous aurons Beigbeder qui est à la littérature ce que Voinchet est à la culleture : un capitaine de trottinette. (Toute référence à un capitaine de pédalo est ici délibérée, volontaire).
Voila un coup bas qu'Antoine Mercier a bien du mal à contester. Après l'ouverture du journal par une Nième volée de bois vert contre le patron de droite, le seul qui n'avait fait aucun effort de reptation pour acheter la paix sauciale, Antoine commençait son entretien avec Riester par cette question : "Selon vous est-ce que l'Etat doit maintenant nommer un médiateur ?". Admirable façon d'ouvrir une discussion avec un invité : "Monsieur l'invité ce que vous auriez à dire peu me chault, j'ai moi mon avis sur la meilleure façon d'exécuter mon patron de droite, est-ce vous de cet avis monsieur mon invité ?". Mais le béton ne prend pas, Franck Riester a autre chose à dire et ne s'en prive pas.
Décidément le journal d'Antoine Mercier me laisse songeur et aussi un peu désolé que de telles éditions fassent exception à une grève fort bien venue. Grève dont j'attends un immense coup de balai dans le personnel de Radio France : si l'on divisait par deux le budget, alors les prébendiers qui infestent cette baraque pourraient aller chercher fortune et gloire ailleurs, et laisser la culture à ceux qui savent en parler ?
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Savoir en parler = ne pas chercher à faire le malin en permanence. Ne pas se mettre soi-même en représentation à chaque instant. Ne pas se faire mousser par un bon mot à chaque détour de phrase. Car à ce train là, comme prochain animateur vedette de Fc nous aurons Beigbeder qui est à la littérature ce que Voinchet est à la culleture : un capitaine de trottinette. (Toute référence à un capitaine de pédalo est ici délibérée, volontaire).
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Nessie
179Coup de barre vers le centre - Mer 08 Avr 2015, 07:24
Pendant la grève, la Rédac' semble avoir à coeur de présenter 3 journaux, est-ce là souci de sérieux, attachement au service public, ou bien le seul résultat d'une habile négociation avec les grévistes ? On ne sait. Mais enfin au fil des jours on décèle comme un effort vers un quasi service minimum dont la forme idéale serait : une édition dans la matinale et souvent une seule, à 7h. Suivie d'une autre à 12h30, et de la dernière à 18h. Il faut donner quelques nouvelles de cet épisode de grève exceptionnellement long que traverse Radio France. On en profitera pour relayer quelques conflits sociaux, pour alimenter la chronique des génocides en cours un peu partout sur la planète, et de la lutte contre le faschisme sous toutes les latitudes surtout aux USA pays fascschiste mais tout cela en essayant de ne pas "faire monter le FN" puisque c'est là l'obsession et le seul projet politique de fond du journalisme militant. Avec le succès que l'on sait.
Ce matin le journal s'ouvre sur un projet de la ministre de la Santé. Comme on pouvait s'y attendre, l'expression employée dans le journal est "salles de shoot". On dirait du Bourmeau. Mais dans le projet du gouvernement rassurez-vous on parle de "Salles de consommation à moindre risque". Certes, ça fait mal d'entendre le projet défendu en assemblée d'une voix de concierge rendue hystérique par les cours du soir, mais au moins il y a un minimum de tenue langagière. On se dit parfois que le gouvernement le plus ringard a encore des leçons de relâchement à recevoir des journalistes militants, y compris de ceux qui militent pour sa cause ou du moins sont du même bord certes loin du centre et près du bord mais enfin du même côté tout de même.
Alors justement, nos journalistes militants, où en sont-ils ? Eh bien depuis le début de la semaine on sent un recadrage de la Rédaction, perceptible dans plusieurs des éditions du journal. Je ne sais pas si ça va durer mais depuis l'après-midi de Lundi ou mardi je ne sais plus, il est clairement remis au service des dirigeants du pays : le chef de l'Etat passe maintenant pour un chef de guerre avisé. Le chef du gouvernement est renforcé dans l'esprit des français par la prestation de son parti aux dernières élections car 20% des voix exprimées c'est un beau score, vous qui en ricanez sauriez vous faire aussi bien ? Et puis la reprise économique est pour cette année, c'est imminent. Et enfin conformément au programme (on n'ose pas dire aux promesses), les projets du gouvernement s'enchainent et on en fait un fort sérieux compte-rendu. Bref le progrès social est en marche et on a compris que la grève de Radio France est le signal d'ouverture d'une pré-pré-campagne, seulement 2 ans avant l'échéance mais que voulez-vous : il faut remettre la main sur la télé et donner une bonne claque sonnante sur le museau du CSA. Dans le calendrier médiatico-politique on trouve France Télévision d'ici quelques mois seulement. L'affaire Radio France a fonction de coup de semonce : atassion ça va frapper dur faut pas rigoler dans la maison de Papa on n'est pas là pour faire monter le FN.
C'est donc sur un ton de plus en plus favorable que les faits et actes de nos gouvernants sont maintenant présentés par la raie d'action. On ne sait pas trop ou alors on devine trop bien quel deal explique un tel coup de barre vers la droite ; je dis droite car le journal étant fait par des personnalités plus proches de l'extrême-gauche, tout mouvement même limité à lustrer le gouvernement ne peut être que vers la droite. Il est probable que dans la crise actuelle à Radio France, on se tourne vers le gouvernement dans l'espoir d'un soutien pour ramener à la raison le fachiste capitaliste néo-hyper-méga-ultra-libéral qui en moins d'un an a fait de Radio France un charnier sanglant. Car jusque là Radio France était une corne d'abondance d'où coulait des flots d'argent au bénéfice du trésor public, c'est bien connu que tout ça s'est arrêté subitement le lendemain de la nomination de l'actuel PDG. Enfin le ramener à la raison serait le moindre bien, hein ; à France Culture on attend plutôt qu'il soit liquidé métaphoriquement c'est-à-dire muté à Clipperton, ou bien liquidé à proximité de son domicile entre 5h et 6h du matin. A part ça, difficile de dire si cette tendance pro-gouvernementale va se maintenir ou va s'inverser dans le journal de FC : en fait la seconde risque fort d'arriver si la sortie de crise devait être défavorable au corporatisme maison qui clame l'axiome Qualité radio = Moyens budgétaires. Oui. Ben pour l'analyse de la décrépitude des chaines culturelles de Radio France, il faudra aller voir ailleurs hein.
Ce matin le journal s'ouvre sur un projet de la ministre de la Santé. Comme on pouvait s'y attendre, l'expression employée dans le journal est "salles de shoot". On dirait du Bourmeau. Mais dans le projet du gouvernement rassurez-vous on parle de "Salles de consommation à moindre risque". Certes, ça fait mal d'entendre le projet défendu en assemblée d'une voix de concierge rendue hystérique par les cours du soir, mais au moins il y a un minimum de tenue langagière. On se dit parfois que le gouvernement le plus ringard a encore des leçons de relâchement à recevoir des journalistes militants, y compris de ceux qui militent pour sa cause ou du moins sont du même bord certes loin du centre et près du bord mais enfin du même côté tout de même.
Alors justement, nos journalistes militants, où en sont-ils ? Eh bien depuis le début de la semaine on sent un recadrage de la Rédaction, perceptible dans plusieurs des éditions du journal. Je ne sais pas si ça va durer mais depuis l'après-midi de Lundi ou mardi je ne sais plus, il est clairement remis au service des dirigeants du pays : le chef de l'Etat passe maintenant pour un chef de guerre avisé. Le chef du gouvernement est renforcé dans l'esprit des français par la prestation de son parti aux dernières élections car 20% des voix exprimées c'est un beau score, vous qui en ricanez sauriez vous faire aussi bien ? Et puis la reprise économique est pour cette année, c'est imminent. Et enfin conformément au programme (on n'ose pas dire aux promesses), les projets du gouvernement s'enchainent et on en fait un fort sérieux compte-rendu. Bref le progrès social est en marche et on a compris que la grève de Radio France est le signal d'ouverture d'une pré-pré-campagne, seulement 2 ans avant l'échéance mais que voulez-vous : il faut remettre la main sur la télé et donner une bonne claque sonnante sur le museau du CSA. Dans le calendrier médiatico-politique on trouve France Télévision d'ici quelques mois seulement. L'affaire Radio France a fonction de coup de semonce : atassion ça va frapper dur faut pas rigoler dans la maison de Papa on n'est pas là pour faire monter le FN.
C'est donc sur un ton de plus en plus favorable que les faits et actes de nos gouvernants sont maintenant présentés par la raie d'action. On ne sait pas trop ou alors on devine trop bien quel deal explique un tel coup de barre vers la droite ; je dis droite car le journal étant fait par des personnalités plus proches de l'extrême-gauche, tout mouvement même limité à lustrer le gouvernement ne peut être que vers la droite. Il est probable que dans la crise actuelle à Radio France, on se tourne vers le gouvernement dans l'espoir d'un soutien pour ramener à la raison le fachiste capitaliste néo-hyper-méga-ultra-libéral qui en moins d'un an a fait de Radio France un charnier sanglant. Car jusque là Radio France était une corne d'abondance d'où coulait des flots d'argent au bénéfice du trésor public, c'est bien connu que tout ça s'est arrêté subitement le lendemain de la nomination de l'actuel PDG. Enfin le ramener à la raison serait le moindre bien, hein ; à France Culture on attend plutôt qu'il soit liquidé métaphoriquement c'est-à-dire muté à Clipperton, ou bien liquidé à proximité de son domicile entre 5h et 6h du matin. A part ça, difficile de dire si cette tendance pro-gouvernementale va se maintenir ou va s'inverser dans le journal de FC : en fait la seconde risque fort d'arriver si la sortie de crise devait être défavorable au corporatisme maison qui clame l'axiome Qualité radio = Moyens budgétaires. Oui. Ben pour l'analyse de la décrépitude des chaines culturelles de Radio France, il faudra aller voir ailleurs hein.
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munstead
180Gérard Filoche - Mer 22 Avr 2015, 16:52
Au journal de la mi-journée, qui est l'invité pour parler du projet de loi sur le dialogue social? Gérard Filoche, bien sûr, le socialiste éructant. Filoche se jette dans la contestation du texte Rebsamen mais passe très vite à la critique de la loi de son ennemi personnel Macron. Tout est mauvais dans le Macron, on vous dit, cet ultra-libéral qui est même pas inscrit au PS! Même Antoine Mercier, c'est dire semble las de cette volubilité récriminatoire et obsessionnelle. Au fait, le PS n'a que Filoche à envoye pour le représenter si mal ou est-ce FC qui l'appelle tous les mois? Le tout se termine par l'annonce que la motion à gauche pour gagner pour le prochain Congrès PS est soutenue par 40% des militants (ce n'est sans doute pas vrai) des incantations contre Cambadélis et surtout " Vals, Vals, Vals,"autre bête noire du filou. On le coupe, il a dépassé son temps de parole et sa date de péremption.
Nessie
181Re: Les journaux et la rédaction de FC - Mar 12 Mai 2015, 09:38
Ce matin à 7h, à 7h30, maintenant à 8h et probablement à 9h on remettra ça : Hollande aurait réalisé "un joli coup diplomatique" et même nous dit-on "damé le pion à Obama". De quoi s'agit-il ? Non vous n'avez pas rêvé : Hollande a rencontré Fidel Castro. Parce que Cuba c'est l'avenir, dit-il. Oui on le sait que le Cuba de Castro est l'avenir que Hollande veut pour la France : surveiller, punir, réprimer, limiter les libertés, et faire administrer par l'Etat la plus grande part possible de la vie économique et de la vie privée des français.
On ne sait pas très bien s'il s'agit d'une campagne castriste ou d'une tentative pour rendre une stature à un président sans épaisseur. Peut-être les deux : pour une fois la ligne de l'Internationale Socialiste chère à la Rédac' rencontre la ligne Terra Nova qui imprègne la chaîne.
A part ça le journal de 8h ne nous a pas épargné comme chaque jour le rire mécanique de Mélanie Perrier dans l'habituel dialogue avec Voinchet en fin de journal. Je tiens le pari : tirons au hasard n'importe quelle semaine dans le calendrier, c'est à dire n'importe quelle séquence de 5 journaux de 8h pendant 5 éditions consécutives, et on aura 5 éditions de ce rire hormonal.
On ne sait pas très bien s'il s'agit d'une campagne castriste ou d'une tentative pour rendre une stature à un président sans épaisseur. Peut-être les deux : pour une fois la ligne de l'Internationale Socialiste chère à la Rédac' rencontre la ligne Terra Nova qui imprègne la chaîne.
A part ça le journal de 8h ne nous a pas épargné comme chaque jour le rire mécanique de Mélanie Perrier dans l'habituel dialogue avec Voinchet en fin de journal. Je tiens le pari : tirons au hasard n'importe quelle semaine dans le calendrier, c'est à dire n'importe quelle séquence de 5 journaux de 8h pendant 5 éditions consécutives, et on aura 5 éditions de ce rire hormonal.
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