Dans le journal de 9h ce matin : "Le policier blanc qui a tué le jeune noir a été acquitté..."
Voyons : si un événement identique se passait en France, aurait-on la même formulation ? Si le policier était noir (aux E-U ou en France), le journaliste dirait-il "Le policier noir qui a tué le jeune noir" ? S'il était d'origine maghrébine, dirait-il " Le policier maghrébin qui a tué le jeune noir" ? Ce que cela sous-entend ?
On ne peut que souscrire à ce que dans un autre fil sous le titre Les aventures de la complexité - Suite, sur un sujet voisin,
Voyons : si un événement identique se passait en France, aurait-on la même formulation ? Si le policier était noir (aux E-U ou en France), le journaliste dirait-il "Le policier noir qui a tué le jeune noir" ? S'il était d'origine maghrébine, dirait-il " Le policier maghrébin qui a tué le jeune noir" ? Ce que cela sous-entend ?
On ne peut que souscrire à ce que dans un autre fil sous le titre Les aventures de la complexité - Suite, sur un sujet voisin,
Nessie a écrit: (...) C'est très intéressant, vraiment : l'art du journaliste suppose, entre autre, un sens aigu des mots, de leur signification, des distinctions fines entre synonymes. Il faut ne pas prendre un mot pour un autre et cela que ce soit en parlant ou en écoutant. Il faut non plus ne pas donner le mauvais nom à la chose. On n'a vraiment pas l'impression que France Culture recrute ses journaliste dans la crème du métier. D'un autre côté ça a du bon : même un médiocre peut faire carrière.