Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Ce matin, un "choix de la rédaction" ou quelque chose comme ça sur les retraites. Concrètement des extraits d'entretiens avec trois retraités dont un, SUD sans doute, nous resert le drame à ses yeux des conducteurs de TGV épuisés, obligés de prendre des "médicaments", contraints de prendre leur retraite à 50 ans s'ils ne veulent pas mourir au poste à 50 ans et un jour. "Et on ne peut pa faire comme en Allemagne où le stypes conduisent encore un train à 65 ans, On ne va pas avoir des conducteurs qui montent dans le train avec des béquilles, faut arrêter!" Il oublie simplement que la prise en compte de la pénibilité des tâches figure dans tous les projets. Que les mieux payés des agents de la SNCF vivent une vie aussi terrifiante est une autre histoire. Une autre, professeur des écoles, assure qu'elle avait les mêmes diplômes que son mari qui gagnait infiniment plus qu'elle dans le privé, ce qui, dans le montage est utilisé dans l'unification des régimes de retraite public/privé … bref un tissu d'approximations, de remarques de bon sens, de petites bêtises sans que la journaliste ne prenne le recul d'une analyse. Or c'est ce que, me semble-t-il ou croyais-je, attendent d'une chaîne comme FC. Le micro-trottoir sur un sujet aussi sérieux que les retraites n'apporte strictement rien,si ce n'est dans le cadre d'une longue émission où l'on pourrait remettre ces interventions en perspective.
Un peu avant, Voinchet qui invite le rédacteur en chef du Parisien ne peut s'empêcher une question maladroite sur le caractère "populaire" de ce journal (popualire-populaiste n'est-ce-pas) "alors que nous à FC nous ne sommes pas élitiste, une étiquette …" + phrase confuse qui tendrait à faire comprendre que FC est aussi proche du peuple que le Parisien. Très bonne réponse du RC du Parisien.

On peut retrouver le tout entre 7h17 et 7h30 je pense, car cet échange maladroit que vous citez en fin de post, c'était dans "le monde selon".

Journée 'cause commune' oblige, la chronique hebdo d'Etienne Klein a été remplacée par un coup de loupe sur le Parisien-Aujourd'hui. Comme on pouvait le prévoir et le redouter, ça s'est fait à grand renfort de présentation lourdingue par Voinchet "atassion la barre est haute, vous remplacez un grand physicien hu hu hu" (mon Dieu que c'est concon cette façon de présenter les gens).

Pourtant le sujet n'est pas inintéressant. Ceux qui veulent retrouver l'extrait peuvent l'avoir par le Podcast'Etienne Klein'. Ou bien en ouvrant par le player de FC la réécoute de la matinale, et en visant à 7h17

A noter que Voinchet, comme vous le signalez, prétend au nom de toute la chaine (ce qui veut dire en emboîtant le pas du Poivrinet Directorial) que (et ici je cite de très près) "on y subit encore l'idée que nous sommes une radio élitiste ce qui ne nous plait pas beaucoup dans le fond nous pensons être une radio généraliste avec de fortes accointances avec les questions culturelles".

Tout est dit dans cette phrase ridicule.
La démission culturelle, et l'abaissement de la qualité, parce que pour le Voinche, être généraliste veut dire 'plaire à tous'.

Preuve supplémentaire que ce type ne connait pas le sens des mots qu'il emploie. Généraliste opposé à Elitiste ça veut dire que qu'on vise la population en général (mais atassion, on sera surement pas populissses). Pour moi, 'généraliste' faisait référence au spectre des sujets traités. Mais on sait que dans un royaume en décadence, les mots perdent de leur signification.

Ce qui est marrant, c'est que la doctrine journalistique invoquée en réponse par l'homme du Parisien-Aujourdh'ui, fait exactement le contraire de ce qui se fait à FC : au Parisien on veut surtout ne pas se comporter en donneur de leçon, on veut être sans parti-pris, et avoir un lectorat de composition identique à celle du pays quelle que soit la segmentation.

Tout à fait cohérent avec le recadrage qu'on entendra une heure plus tard, où le journaliste du quotidien enverra molto voce une torpille à ses confrères de la Rédac' de FC.

Philaunet a écrit:"Excellente soirée ! " dit Vasak dans le micro quand il a fini de bonimenter.

Un mieux, car Vasak à 22h14 :
"C'est la fin de ce journal. Merci à "Martin Dupont" de m'avoir aidé à le préparer".
Suit l'annonce d'une quelconque manifestation par la belle voix qui présente les programmes à venir et les fameux partenariats de France Culture puis :
"22h15, Hors Champ avec Laure Adler"

Le ton est bon, c'est sans formule déplacée, que demander de plus ?

Par exemple arrêter de poser des questions aux limites de la bêtise lors de l'interview du soir. D'ailleurs, ce vendredi soir, à la deuxième question le spécialiste (Thierry Coville, de l'Institut des relations internationales et stratégiques) a répondu en riant par un "c'est plus subtil que ça".

À noter que toute question du journaliste contient à chaque fois l'embryon sinon l'intégralité de la réponse attendue de l'interlocuteur, comme ça on a deux fois la même chose, sinon trois fois avec le titre en début de journal, mortel bourrage de crâne !

Ce soir l'élection en Iran n'est pas terminée que Stanislas pose la question de savoir ce que fera l'outsider quand il sera au pouvoir (car on est passé d'un sondage, à une possibilité, puis au scénario de son élection réelle). Il faut arrêter de s'adresser à chaque spécialiste comme à une voyante !

Enfin, le choix de traiter la question, surtout en premier, "La Grèce va-t-elle retrouver son audiovisuel public ?" montre bien ce qui préoccupe la corporation des journalistes et dont les auditeurs de FC se contrebattent.

http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-22h-le-premier-ministre-grec-samaras-propose-la-reouverture-partielle-de-l-audio

Ce matin dans le journal de 8h qui s'insère entre deux seaux de larmes de crocodiles que Voinchet n'en finit pas de verser sur la disparition chaque jour attendue de Nelson Mandela (et ça dure depuis lundi), à 8h 11 le reportage de Sébastien Pahour est typique à la fois du non-événement, et de ce journalisme 'à la maison', typique de la Rédac de FC. De quoi s'agit-il ? Du babillage de l'envoyé esspécial dans le village d'enfance de Mandela quelque part dans son Transkeï natal coup de pot à un cheveu près c'était dans son Natal natal. Et alors ma tante, qu'est-ce qu'on y trouve-t-on dans ce village ? Résumons : tel que présenté par Amélie Perrier il devrait y avoir foule, il devrait y avoir une ferveur. Car la Rédac' de FC sait de très loin ce qui se passe partout dans le monde, à partir du moment où il y a moyen de lustrer le paradigme maison. Afrique du Sud = terre 'emblématique' (comme on dit à FC) des violations des Droits de l'homme, alors Neslon Mandela, quelle icône ness pas ? Antiracisme, anticolonialisme, antidomination, tout le monde à la Rédac' il voudrait en être, et tous de saliver. Comme de juste, depuis la France on sait mieux que les Africains ce qu'ils doivent faire : pleurer, pleurer un grand homme.

Seulement, même en se rapprochant jusqu'à Johannesburg, on n'y voit toujours pas plus clair quand on est membre de la Rédac' de FC. C'est que voyez-vous il y a comme un défaut de transmission ou de cadrage ou d'accordage car malgré la foule promise il y a même pas une minute, eh bien Sébastien n'a rien à décrire, pas de gens assis par terre devant des bougies en train de frapper le sein gauche en fait c'est le désert tout le monde s'en tape de ce bled et dans ce bled tout le monde s'en tamponne. Heureusement les journalistes français sauvent l'honneur, ou mieux : les journalistes de France Culture, élite de l'élite de la bien-pensance mondiale, ne veulent pas avoir envoyé un mec pour rien dans ce trou donc il commente le rien, sans être très conscient semble-t-il du ridicule de la chose. Alors Sébastien meuble, il décrit les baraques, il décrit un petit garçon qui prend son petit dèj'.

Bref il n'y a rien et de ce rien il fait sujet, ce qui est bien représentatif de la pertinence journalistique de la Rédac'

j

saura-t-on si m* est indigné que Nessie ne respecte pas ce voyage aux sources ou si ça le ravit? suspense.
En tous cas, ils étaient bien embêtés ce matin avec la visite d'Obama en Afrique du Sud: si Nelson Mandela n'était pas aux approches de la mort, ç'aurait été un morceau génial de glorification de l'antiracisme et cie

Ah tiens il arrive quelque chose de bizarre :

En relevant mes captations du week-end avant, de les bazarder hélas, j'ai entendu une descente en flammes de l'action d'Aurélie Filipetti par son prédécesseur au ministère de la culture, Frédéric Mitterrand. Au téléphone avec la journaliste, me semble-t-il

Je n'y ai pas fait attention plus que ça, mais une fois les enregistrements liquidés j'ai voulu retrouver l'extrait et là... impossible (?)

De là mon appel aux auditeurs :
C'était dans un des journaux de la matinée me semble-t-il.
Eventuellement un journal de midi ?
En tous cas ça s'est passé entre Samedi matin et lundi début d'après-midi.
Forcément sur France Culture car c'est le seul poste que j'écoute.
Et sachant que l'article de Frédéric Mitterrand est paru dans le Figaro lundi matin.

Est-ce que quelqu'un peut confirmer avoir entendu cette interview téléphonique où Filipetti comme Hollande en prennent pour leur grade ??

Personnellement je ne serais absolument pas surpris que le sujet ait été retiré du journal après coup. Quand on sait que sur cette radio les manieurs de ciseau découpent là où ça leur chante c'est à dire virent ce qui leur déplait. Ca ne serait qu'un exemple de plus. J'en ai justement un fort amusant, sous le coude, pour un post en préparation.



Mais je préfèrerai me tromper, en cherchant mal (après tout c'est peut-être tapi dans une chronique d'une émission, et non dans le journal), et qu'un auditeur à la mémoire fidèle m'aide à retrouver l'extrait.

Journal de 22h, l'invité à propos de la Syrie : "Il y a aussi des armes chinoises dont on ignore l'origine"

Sous-entendu, peut-être, vu le contexte, qu'on ne sait si elles ont été achetées par la Qatar, l'Arabie Saoudite ou tout autre pays. Cela reste amusant (le sujet ne l'est pas).

Ce qui l'est moins, c'est la séquence d'interview qui prend chaque soir l'allure d'un entretien avec un devin. Que va faire X ? Comment va évoluer la situation ? Untel va-t-il gagner la guerre (ou l'élection) ? Y aura-t-il de la neige à Noël ? L'invité, comme d'habitude, ne sait rien de tout cela, alors il tourne autour du pot bien que sommé de révéler l'avenir. Il finit souvent par donner sa préférence, ce qu'il aimerait voir advenir. Ce soir le co-auteur d'un livre a choisi son camp. Pourquoi s'en formaliser ? Il a occupé du temps d'antenne, le journaliste lui a posé des questions et sera payé pour celles-ci, quelles qu'elles soient. L'auditeur a fini sa vaisselle et a déjà tout oublié, ou presque ( X = mauvais, Y = bon).

http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-22h

Moqué par l'invité qui pouffe devant la "question" ou la formulation. Ce soir deux fois par Thomas Snégaroff, co-auteur de "Les États-Unis pour les nuls" (le journaliste dit "L'Amérique pour les nuls", c'est ce qu'on appelle rigueur professionnelle...)

Donc la première question qui tue (c'est le cas de le dire) par Stanislas Vasak qui vient d'annoncer que le terroriste présumé risque 17 fois la peine de mort : "Est-ce que vous croyez, Thomas Snégaroff, que Djokhar Tsarnaev risque la peine de mort ?"

Réponse dans un rire étouffé : "Oui, il risque la peine de le mort, VOUS L'AVEZ DIT, il risque 17 fois la peine de mort"

"VOUS L'AVEZ DIT" et ici on a déjà dit qu'il dit ce que doit dire l'invité : dit et redit § 4

Pour l'autre occasion de rire de l'invité : Vasak demande ce que pense Snégaroff de "l'analyse" d'untel (une déclaration, tout simplement). L'invité s'est amusé en reprenant le mot "analyse".

Il est étrange que S. Vasak ne se rende pas compte qu'il se ridiculise.

http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-22h

...zai ?...set ? Constansais ? On ne sait pas comment s'écrit le nom de la journaliste au ton clair et assuré qui présente le journal de 22h depuis lundi, puisque le site ne l'indique pas et garde le nom de celui dont les interviews quotidiennes sont des questions à Madame Irma, ou à Madame Soleil si vous préférez en cette saison.

Si Sophie C. a le défaut de parler trop vite (on lui donne peut-être  trop d'informations à dire en 15 minutes, comme à Vasak) et de prôônoncer pointu, elle a en revanche une solide et pertinente manière d'interviewer l'invité du soir, ainsi qu'une voix "radiophonique" (chacun a sa définition de celle-ci, voir ici si c'est la vôtre). À confirmer avec les futurs journaux. En tous les cas, on n'a pas affaire à un amateur (ou une "amateure" pour les fans "d'auteure" , ou une "amatrice" pour ceux qui veulent féminiser autrement le mot) en la personne de cette remplaçante pour l'été.

http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-22h-journal-de-22h-2013-07-17

Vous indiquez ce soir que le Japon augmente la TWA mais vous ne donnez pas le montant..c'est ce qu'on appelle une censure ou bien le journaliste ne fait pas son métier d'informateur. La TVA Japonaise sera d'un montant de 8%. C'est quand même plus qu'important!!!