Journal de 12 h 30, Thomas Cluzel : second titre et long développement sur les résultats d'un sondage sur le viol chez les étudiants, repris en fait d'un article du Monde de ce matin.
Ce sondage, organisé par une association militante, n'a pas la moindre valeur scientifique. C'est un questionnaire envoyé par mail et promu par des militants dans les facs. Il en résulte que 1 étudiante sur 20 dit avoir été victime d'un viol (1/20, c'est une nouvelle façon de présenter les choses, c'est plus parlant que 5 sur 100 sans doute). On ne connait pas la définition du viol utilisée, on ne dit rien sur la définition des attouchements, harcèlements, etc, qui viennent ensuite dans le questionnaire. Aucun statisticien ou sociologue ne vient valider ou confirmer ces chiffres. C'est "l'association" et sa déléguée qui s'expriment, sans contradiction. Perle au passage : 9/10 de ces viols ou attaques sexuelles se produisent hors des "campus", mais la déléguée constate et regrette qu'ils ne soient pas dénoncés aux autorités universitaires. On imagine une jeune fille violée dans une ruelle à la sortie d'un bar, ou par son compagnon, penser aller se plaindre au président de l'Université…
Bref, FC manque une fois de plus à tous ses devoirs de contrôle des informations qu'elle diffuse. "Association", "collectif" "ONG", tous ces termes sont synonymes de vérité et d'honnêteté. Ce qui est tout simplement faux et de plus en plus faux.
Ce sondage, organisé par une association militante, n'a pas la moindre valeur scientifique. C'est un questionnaire envoyé par mail et promu par des militants dans les facs. Il en résulte que 1 étudiante sur 20 dit avoir été victime d'un viol (1/20, c'est une nouvelle façon de présenter les choses, c'est plus parlant que 5 sur 100 sans doute). On ne connait pas la définition du viol utilisée, on ne dit rien sur la définition des attouchements, harcèlements, etc, qui viennent ensuite dans le questionnaire. Aucun statisticien ou sociologue ne vient valider ou confirmer ces chiffres. C'est "l'association" et sa déléguée qui s'expriment, sans contradiction. Perle au passage : 9/10 de ces viols ou attaques sexuelles se produisent hors des "campus", mais la déléguée constate et regrette qu'ils ne soient pas dénoncés aux autorités universitaires. On imagine une jeune fille violée dans une ruelle à la sortie d'un bar, ou par son compagnon, penser aller se plaindre au président de l'Université…
Bref, FC manque une fois de plus à tous ses devoirs de contrôle des informations qu'elle diffuse. "Association", "collectif" "ONG", tous ces termes sont synonymes de vérité et d'honnêteté. Ce qui est tout simplement faux et de plus en plus faux.