Dans la famille SAVOIRS, je veux le Carnet de Filo à Didine.
Un carnet de SAVOIRS qui cette semaine s’est surpassé, comme toutes les semaines. Il faut dire que quand la filozofi consiste à ne rien dire sur rien, la contre-performance est une règle à ne pas transgresser.
Nous sommes vendrededi, c’est la fin de la semaine, et donc l’heure du bilan. Et plus que jamais l’adage « c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » trône au firmament des devises filizofiques.
Et non seulement Didine n’a rien à dire, mais en plus elle est fière de nous faire partager ses non-savoirs sur tous les sujets, surtout ceux qui touchent au plus près au néant de notre existence. Son carnet de filo n’est qu’un avant-goût de notre mort, un préambule au vide qui nous attend tous : la non-vie.
Voici donc la quintessence des épizodes du Carnet de la semaine écroulée.
Commençons par un résumé de l’épizode précédent :
Didine se réjouissait de pouvoir encore un jour avoir la chiasse dans sa vie du monde d’avant l’après et d’après l’avant. La chiasse est un signe qui nous indique que nous vivons toujours dans un monde de merde, malgré la crise polymorphe et à multiples facettes qui traverse le vivant.
Maintenant, il vous est dorénavant possible de suivre les non-péripéties de la semaine.
Lunedi : Didine exprime son ressenti sur le ressenti, qu’elle va considérer comme l’expression de son moi qui peut être partagée par tout le monde, au sujet d’un concerto de Mozart qu’on n’a pas écouté ou d’un film de Tarkovski qu’on n’a pas regardé par exemple, alors que le ressenti sur le temps qu’il fait, ah ah, Didine s’en tamponne mais qu’est-ce qu’elle en parle ! Le ressenti sur le froid en hiver et le chaud en été, c’est ce qui nous unit lorsqu’on n’a rien à se dire, comme Didine ce lunedi.
Mardedi : Didine a oublié de payer ses factures de je sais pas quoi. Elle le dit pas, d’ailleurs quelle importance, si ça se trouve c’est même pas vrai, c’est un coup de Jarnac pour servir d’amorce à l’épizode du jour.
Deux possibilités. Didine envisage tous les aspects du problème. Ces aspects se dénombrent au nombre de deux.
1- Soit Didine paye ses factures et c’est bien. Mais attention ! Si Didine paye, c’est bien, certes, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de facture de toute sa vie, oh la non !
2- Soit Didine ne paye pas ses factures et c’est pas bien, parce que les administrations, elles vous oublient pas parce que vous leur écrivez pas. Ce serait même le contraire.
Dans le monde du futur, ce serait bien d’avoir des administrations qui n’envoient pas de factures mais des petits nounours en sucre qui amèneraient chez vous des bouquets de roses en pâte d’amande et des boîtes de chocolats. Miam miam slurp.
Merecrededi, menu maxi best of avec rediffusion d’un des meilleurs épizodes de la série de filo de Didine : Didine part en guerre contre le vocabulaire débilitant qui envahit notre société en la pourrissant. Comme si la crise provoquée par Monsieur et Madame Covid ainsi que leurs petits variants ne suffisait pas. Où va le monde ?
Parmi les expressions qui les lui brisent : « c’est paradoxal », « c’est peut-être là le paradoxe », « c’est là au fond le problème », « c’est le paradoxe du problème », « le fond paradoxal du problème », « le paradoxe du problème de fond », « c’est là que se joue le problème du paradoxe »…
Didine est remontée comme un coucou russe (c’est un cran au dessus du suisse). La crise nous empêche vraiment d’exister, donc de penser. Didine le prouve tous les jours dans ses Carnets à filo, et c’est justement là qu’il n’y a aucun paradoxe.
D’autant plus que pour ne pas penser, Didine a commencé bien avant dans le monde d’avant l’après pour se préparer au monde d’après l’avant.
Jeudedi : Didine nous explique que hier, donc la veille, elle n’a pas pu parler dans le micro parce que figurez-vous qu’elle ne pouvait pas parler. Fou non ? Et non seulement elle ne pouvait pas parler, mais en plus elle a trouvé ça chouette. Elle aurait voulu parler encore moins, mais hélas la vie est ce qu’elle est, et en l’absence de mort, il nous faut affronter la vie, avec ces gens qui vivent et qui nous parlent et à qui il faut répondre.
Mais quand même, elle a trouvé ça chouette. Pas nous, parce que nous, nous avons eu une redif’, et ça ne s’est pas du tout entendu, sa voix était nickel chrome. Foutues redif’ de #£%&*¤§.
Vendrededi : Didine se lance dans la sociologie avec un sujet à la hauteur de ses ambitions, les bébés de deux ans. A quoi que ça pense les bébés, surtout à l’ère de la crise de l’après monde d’avant ? Didine baigne dans l’huile. Elle sait pas, et comme elle est spécialiste de tout ce qu’elle sait pas, ce sujet est du pain béni trempé dans la soupe du quotidien de tous les jours.
Les bébés de deux ans, ils se régalent, ils s’éclatent, ils savent rien du monde d’avant celui de l’après. Un idéal de bonheur dans lequel se projette Didine.
CACA BOUDIN
Un carnet de SAVOIRS qui cette semaine s’est surpassé, comme toutes les semaines. Il faut dire que quand la filozofi consiste à ne rien dire sur rien, la contre-performance est une règle à ne pas transgresser.
Nous sommes vendrededi, c’est la fin de la semaine, et donc l’heure du bilan. Et plus que jamais l’adage « c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » trône au firmament des devises filizofiques.
Et non seulement Didine n’a rien à dire, mais en plus elle est fière de nous faire partager ses non-savoirs sur tous les sujets, surtout ceux qui touchent au plus près au néant de notre existence. Son carnet de filo n’est qu’un avant-goût de notre mort, un préambule au vide qui nous attend tous : la non-vie.
Voici donc la quintessence des épizodes du Carnet de la semaine écroulée.
Commençons par un résumé de l’épizode précédent :
Didine se réjouissait de pouvoir encore un jour avoir la chiasse dans sa vie du monde d’avant l’après et d’après l’avant. La chiasse est un signe qui nous indique que nous vivons toujours dans un monde de merde, malgré la crise polymorphe et à multiples facettes qui traverse le vivant.
Maintenant, il vous est dorénavant possible de suivre les non-péripéties de la semaine.
Lunedi : Didine exprime son ressenti sur le ressenti, qu’elle va considérer comme l’expression de son moi qui peut être partagée par tout le monde, au sujet d’un concerto de Mozart qu’on n’a pas écouté ou d’un film de Tarkovski qu’on n’a pas regardé par exemple, alors que le ressenti sur le temps qu’il fait, ah ah, Didine s’en tamponne mais qu’est-ce qu’elle en parle ! Le ressenti sur le froid en hiver et le chaud en été, c’est ce qui nous unit lorsqu’on n’a rien à se dire, comme Didine ce lunedi.
Mardedi : Didine a oublié de payer ses factures de je sais pas quoi. Elle le dit pas, d’ailleurs quelle importance, si ça se trouve c’est même pas vrai, c’est un coup de Jarnac pour servir d’amorce à l’épizode du jour.
Deux possibilités. Didine envisage tous les aspects du problème. Ces aspects se dénombrent au nombre de deux.
1- Soit Didine paye ses factures et c’est bien. Mais attention ! Si Didine paye, c’est bien, certes, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de facture de toute sa vie, oh la non !
2- Soit Didine ne paye pas ses factures et c’est pas bien, parce que les administrations, elles vous oublient pas parce que vous leur écrivez pas. Ce serait même le contraire.
Dans le monde du futur, ce serait bien d’avoir des administrations qui n’envoient pas de factures mais des petits nounours en sucre qui amèneraient chez vous des bouquets de roses en pâte d’amande et des boîtes de chocolats. Miam miam slurp.
Merecrededi, menu maxi best of avec rediffusion d’un des meilleurs épizodes de la série de filo de Didine : Didine part en guerre contre le vocabulaire débilitant qui envahit notre société en la pourrissant. Comme si la crise provoquée par Monsieur et Madame Covid ainsi que leurs petits variants ne suffisait pas. Où va le monde ?
Parmi les expressions qui les lui brisent : « c’est paradoxal », « c’est peut-être là le paradoxe », « c’est là au fond le problème », « c’est le paradoxe du problème », « le fond paradoxal du problème », « le paradoxe du problème de fond », « c’est là que se joue le problème du paradoxe »…
Didine est remontée comme un coucou russe (c’est un cran au dessus du suisse). La crise nous empêche vraiment d’exister, donc de penser. Didine le prouve tous les jours dans ses Carnets à filo, et c’est justement là qu’il n’y a aucun paradoxe.
D’autant plus que pour ne pas penser, Didine a commencé bien avant dans le monde d’avant l’après pour se préparer au monde d’après l’avant.
Jeudedi : Didine nous explique que hier, donc la veille, elle n’a pas pu parler dans le micro parce que figurez-vous qu’elle ne pouvait pas parler. Fou non ? Et non seulement elle ne pouvait pas parler, mais en plus elle a trouvé ça chouette. Elle aurait voulu parler encore moins, mais hélas la vie est ce qu’elle est, et en l’absence de mort, il nous faut affronter la vie, avec ces gens qui vivent et qui nous parlent et à qui il faut répondre.
Mais quand même, elle a trouvé ça chouette. Pas nous, parce que nous, nous avons eu une redif’, et ça ne s’est pas du tout entendu, sa voix était nickel chrome. Foutues redif’ de #£%&*¤§.
Vendrededi : Didine se lance dans la sociologie avec un sujet à la hauteur de ses ambitions, les bébés de deux ans. A quoi que ça pense les bébés, surtout à l’ère de la crise de l’après monde d’avant ? Didine baigne dans l’huile. Elle sait pas, et comme elle est spécialiste de tout ce qu’elle sait pas, ce sujet est du pain béni trempé dans la soupe du quotidien de tous les jours.
Les bébés de deux ans, ils se régalent, ils s’éclatent, ils savent rien du monde d’avant celui de l’après. Un idéal de bonheur dans lequel se projette Didine.
CACA BOUDIN