« Good morning Julie. Welcome in Brussels. The heart of Europe. It’s nice to hear you from the other side of the town of Quiévrain.
Oui, je parle anglais. Du moins j’essaie. Et oui, au mieux c’est anachronique, au pire une provocation, que d’utiliser encore cette langue à proximité des institutions de l’Union européenne, lesquelles ne se sont pas encore remises du départ fracassant du Royaume-Uni…
« Des forêts qui brûlent
Embrasement général
...le dernier livre de Sylvain Pattieu, Forêt-Furieuse, (...) la langue s’embrase en même temps que la forêt brûle. Conversation sur l’histoire, la littérature, et le danger qui vient.
...Moi, ce qui m'intéresse, c'est le souffle, c'est le rythme, c'est la vie. Donc je vais aller vers ça, je vais aller vers le vif, je vais donc forcément vers le réel. Et à partir de ça, à partir de la réalité, mais aussi de tout l'imaginaire qui s'en dégage, je vais écrire. C’est ça qui me donne envie d'écrire et me pousse à écrire. »
… Avec le Brexit, c’est l’occasion rêvée pour les Européens de s’affranchir de la tutelle de l’anglais, qui, pour n’être qu’une des langues officielles de l’UE, en était, de loin, la plus utilisée.
Mais le rêve pourrait bien virer, si ce n’est au cauchemar, du moins à la cacophonie. Laquelle va prendre le relais ? Le Français ? L’Allemand ? L’Italien ? L’Espagnol ? Le Polonais ? (…)
Reste alors une solution pour écarter le spectre de la désunion : que tout le monde ne parle plus qu’anglais. (…) l’anglais peut enfin s’imposer comme LA langue officielle de l’Union européenne, sans vexer personne. »
« Par le biais d'images en sous-texte, et de l'histoire de la médecine, l'auteure réussit à penser l'impensable, à savoir le corps mort des êtres aimés, et trouve une autre langue pour parler du deuil. (…)
un récit qui explore les possibles de la mort, son extraordinaire pouvoir d’invention et ses liens étroits avec l’image.
C'était une évidence que je devais écrire ce texte à la première personne. (…) Puisque le livre est aussi parcouru par un "tu" –"tu es mort", "tu es mort couché derrière"- il fallait un "je", pour que ça soit en regard, en face à face.
(…) Je voulais parler à des morts, à mes morts, et à la mort en général. Pour cela, j'ai eu besoin de la distance du savoir qui permet de penser. »
« Les gens ignorent totalement l'envers du décor du milieu des entreprises ; vous ne pouvez même pas vous imaginer combien de cocaïne tourne par jour, c'est énorme ! »
Oui, je parle anglais. Du moins j’essaie. Et oui, au mieux c’est anachronique, au pire une provocation, que d’utiliser encore cette langue à proximité des institutions de l’Union européenne, lesquelles ne se sont pas encore remises du départ fracassant du Royaume-Uni…
« Des forêts qui brûlent
Embrasement général
...le dernier livre de Sylvain Pattieu, Forêt-Furieuse, (...) la langue s’embrase en même temps que la forêt brûle. Conversation sur l’histoire, la littérature, et le danger qui vient.
...Moi, ce qui m'intéresse, c'est le souffle, c'est le rythme, c'est la vie. Donc je vais aller vers ça, je vais aller vers le vif, je vais donc forcément vers le réel. Et à partir de ça, à partir de la réalité, mais aussi de tout l'imaginaire qui s'en dégage, je vais écrire. C’est ça qui me donne envie d'écrire et me pousse à écrire. »
… Avec le Brexit, c’est l’occasion rêvée pour les Européens de s’affranchir de la tutelle de l’anglais, qui, pour n’être qu’une des langues officielles de l’UE, en était, de loin, la plus utilisée.
Mais le rêve pourrait bien virer, si ce n’est au cauchemar, du moins à la cacophonie. Laquelle va prendre le relais ? Le Français ? L’Allemand ? L’Italien ? L’Espagnol ? Le Polonais ? (…)
Reste alors une solution pour écarter le spectre de la désunion : que tout le monde ne parle plus qu’anglais. (…) l’anglais peut enfin s’imposer comme LA langue officielle de l’Union européenne, sans vexer personne. »
« Par le biais d'images en sous-texte, et de l'histoire de la médecine, l'auteure réussit à penser l'impensable, à savoir le corps mort des êtres aimés, et trouve une autre langue pour parler du deuil. (…)
un récit qui explore les possibles de la mort, son extraordinaire pouvoir d’invention et ses liens étroits avec l’image.
C'était une évidence que je devais écrire ce texte à la première personne. (…) Puisque le livre est aussi parcouru par un "tu" –"tu es mort", "tu es mort couché derrière"- il fallait un "je", pour que ça soit en regard, en face à face.
(…) Je voulais parler à des morts, à mes morts, et à la mort en général. Pour cela, j'ai eu besoin de la distance du savoir qui permet de penser. »
« Les gens ignorent totalement l'envers du décor du milieu des entreprises ; vous ne pouvez même pas vous imaginer combien de cocaïne tourne par jour, c'est énorme ! »