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La vie des idées    Page 3 sur 60

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Re: La vie des idées - Mar 24 Sep 2019, 13:02

« Polke n'est pas un pur Allemand, il déteste la pureté »

« il utilise la photographie (...) comme il fait avec la peinture, utilisant des produits toxiques ou dangereux. : Polke veut que l'art produise de l'effet. »

« la faillite de Thomas Cook (…) sera donc ‘’la plus grande opération de rapatriement depuis la Seconde guerre mondiale’’ (...) analogie un peu stupide. Attendez-vous à ce que les rédactions envoient des reporters de guerre à travers le monde pour accompagner le retour des touristes. »

« Le tourisme de masse est la traduction d’un progrès social : lutter contre le premier, c’est donc aussi remettre en cause le second. »
«Et Olivier Babeau d’inviter à ‘’voyager moins mais voyager mieux…(...)’’. Une approche très XIXe siècle du voyage. Heureuse époque, où l’on ne connaissait pas encore les congés payés »

« depuis qu’elle est entrée dans le stade ultime du simulacre, la mode est peut-être plus sincère que jamais. C’est ma théorie. »

« Un comique ce n’est pas quelqu’un qui est drôle, c’est quelqu’un qui refait une blague »

« il y a du Kierkegaard en Jean Roucas, en Coluche et en Guy Montagné »

« cette réplique (“c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres”), Gad Elmaleh l’aurait en réalité empruntée à un humoriste corse.(…) à chaque fois qu’il l’aurait reprise, il s’en serait platement excusé. Pour recommencer encore et encore, comme s’il était moins intéressé par le rire, que par la répétition obsessionnelle de son petit méfait. Je ne connais pas de blagues plus drôles »

«Tout le monde se ressemble, s’habille pareil, mange pareil, pense pareil… et tout le monde pense que tout le monde est pareil. L’uniformisation met tout le monde d’accord : il faut la critiquer, la rejeter. »

 « Et ce qui l’est encore plus (tragique) avec la critique de l’uniformisation, c’est qu’il n’y a rien de plus uniforme. »

« l’uniformité empêche-t-elle vraiment la différence ? »

« J’aime Alexis de Tocqueville. Et je trouve sa critique de l’uniformisation des conditions vraiment géniale. »

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Re: La vie des idées - Mer 25 Sep 2019, 14:03

« Anaïs Demoustier, la nouvelle amie du cinéma français »

« Considérée comme l’une des actrices les plus talentueuses du moment, Anaïs Demoustier a fait ses preuves sur toute une palette de jeu à la française. »

«  On ne peut pas faire l’économie de ce qu’on est. »

« quand Stallone est là, l'écran s'illumine »

« ce théâtre (= celui de Feydeau) et cette langue (...) il faudrait cesser d’en faire au mieux un doudou comique, au pire un doudou réac. C’est ma théorie. »

«  il y a une poésie chez Feydeau (que ceux qui ne voient la poésie que dans le poétique ne peuvent pas voir). »

« Feydeau continue de ronronner comme un tube. Prisonnier de sa mécanique inratable et si souvent ratée. »

«L’auteur (…) interroge la pluralité des points de vue, la rencontre entre les cultures et les oublis de l'enfance. »

«Par son écriture sensorielle, l'auteur (…) diffracte les expériences qui façonnent notre perception et notre intellection. »

« Il y a plusieurs façons de voir le monde, c'est ce que j'appelle la possibilité du pluriel »

«  Peut-on parler de tout, y compris de ce qui se déroule dans les WC ? »

«  il est de moins en moins sale de parler de ce qui jadis était considéré comme l’acmé du sale, le salissime. »

« À chaque crise internationale, je reviens ainsi à Tintin »

« Je ne sais pas, en réalité, si c’est Tintin qui m’a appris la géopolitique, ou si c’est la géopolitique qui m’a appris à mieux lire Tintin »

«  Ce n’est pas le prix du brut qui déclenche les guerres, car les guerres sont des choses humaines, et ce sont des humains qui décident de s’y engager. »

« la guerre mondiale est une sous-catégorie de la tintinophilie. »

« Si vous cherchez un sport pour renforcer la souplesse des adducteurs, alors ne cherchez plus : devenez ministre. »

« il y a quelque chose qui reste (…) c’est cette attention à ce qui nous atteint, l’attachement à ce qui nous défait. Je me suis souvent posé la question en ressassant de mauvais commentaires sur les réseaux sociaux, ou en repensant de temps à autre à mon 7 sur 20 à l’épreuve de lettres au bac. »

« il faut avoir une grande ambition pour s’accomplir et briller grâce à des torts et des ratés. »

« Lorsque nous nous dédions au portrait, souvent un autoportrait se dessine en creux, et inversement. Sont ainsi privilégiées les propositions qui inscrivent le dialogue avec l’autre au centre. »

«savoir si nous sommes arrivés au stade final de l’humanité(,) le stade anal, ou si nous mettrons quelques années pour y parvenir, au stade étron, bien sûr. »

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Re: La vie des idées - Jeu 26 Sep 2019, 16:19

« Etre artiste, c'est apprendre à dompter sa solitude »

«moi, quand je me promène dans la rue et que je vois ce qui se passe autour de moi, le bonheur est un état auquel je n’ai pas accès : la jouissance du bonheur me semble relever de l’inconscience et presque de la bêtise. »

«Une exposition pleine de curiosité. »

« c’est forcément une histoire de catastrophes, de toute façon, en ce moment, il n’y a que des histoires de catastrophe. »

«le dimanche à 18 h, le célibataire ressemble à Vercingétorix à Alésia, ou à Churchill aux Dardanelles, il a tout perdu, il est prêt à se pendre. »

« c’est l’ensemble des points de vue qui fait le pluralisme de la presse »

«Si on me demandait ma définition du sublime je raconterais comment j’ai assisté autrefois à l’exhumation d’une citerne à fioul géante sur le parking d’un supermarché de Rennes. J’ai refait en Lego la plus grande machine et le plus grand véhicule du monde, l’excavatrice Bagger.  »

« Je m’en veux parfois d’avoir arrêté, d’avoir troqué la cigarette contre un tube en métal à batterie, j’ai l’impression d’avoir cédé à une pression sanitaire et moralisatrice, d’avoir voulu enfouir à nouveau ce moi véritable, tout en me disant que c’est tout autant cliché de penser que la cigarette rend cool. »

«La cigarette révèle notre amour de la dépendance. (…)  plus l’addiction est terrible, plus elle révèle cette liberté un peu folle : s’aliéner. (…) Laissez-nous vaper, laissez-nous notre petite dose de liberté ! Je ne suis pas Ministre de la Santé alors je peux le dire : que c’est bon de se faire du mal... sans avoir mal. »

 « Il y a eu vraiment chez moi le besoin de faire  du spectateur un témoin plus que quelqu'un qui allait juste regarder et savourer. »

«J'ai évité le mot "corps de ballet", qui me semblait très étranger à ce qu'on pouvait être. Nous, on est des teams, des fame, des house. »

«il s'agissait aussi de faire asseoir, dans la composition et dans les solos, le fait que ça parte d'abord de nos récits, de nos gestes. »

« Une ouverture qui se marie au désir d’altérité »

«Le néolibéralisme n'est qu'une forme de libéralisme. »
 
« J’ai eu l’impression en entrant de plain-pied dans la quarantaine d’entrer dans une super période »

« J’écris des chansons d’amour peut-être pour sublimer un sentiment »

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Re: La vie des idées - Ven 27 Sep 2019, 11:53

« La dégradation d’une dispute peut entraîner une sortie de l’espace éthique de la discussion pour déborder du côté de la violence physique. »

«J’envisage moins la littérature du point de vue de la valeur que du point de vue des idées. »

« Chirac demeurera peut-être le dernier politique à avoir tutoyé ses électeurs par leur prénom. »

« Même s’il a été le premier président français à être condamné par la justice, Jacques Chirac est une vraie icone française, devenant même une incarnation du « cool » à la française. »

« Jacques Chirac (...) a une part de lui qui est resté très à gauche »

«  Jacques Chirac (...) ce fut l'indépendance »

« Si aujourd’hui les filles de 20 ans portent des jeans qui remontent jusque sous les seins, c’est un peu à cause de Jacques Chirac. »

« Chirac a la coolitude d’un vieil oncle dans une chanson d’Orelsan. (…) Le look Pento et grosses lunettes achevant de le présenter en premier « hipster » français.   »

«  les pages centrales de Mode & Travaux m’ont sensiblement plus marqué que les pages centrales de Playboy »

« ma plus jeune soeur, la troisième, née en 95, l’année de la première élection de Chirac : elle était chiraquienne, sans doute, mais par fatalité historique, comme j’avais été moi de la génération Mitterrand : elle s’en sortirait, elle serait libre avec cela. »

« le romancier en moi demeure profondément, inexplicablement mitterrandien : aucun fils caché au Japon n’égalera jamais le génie romanesque de l’affaire Mazarine. »

« Pourquoi alors ce succès de la fragilité ? Pourquoi est-elle tant séduisante ? Qui veut devenir inconstant, inconsistant, faible et débile ? »

« ce sont au fond les plus forts qui peuvent se permettre d’être fragiles de temps en temps car ils sauront s’en relever »

«est fragile, celui qui résiste, qui est donc fort mais sans le manifester »

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Re: La vie des idées - Sam 28 Sep 2019, 09:11

«Stendhal/Hugo : on refait le match (…) L’un est « medium size », l’autre est extra-large. »

« Avec Stendhal, on passe de la grande Histoire à la story. »

«Stendhal ça fait chic et Hugo ça fait péquenaud, démago »

« Nous avons tous en nous l'envie d'errance mais aussi l'envie d'approfondissement »

« Ce livre (...) est écrit à la première personne, car j’étais fasciné par tous les possibles que renferme cette première personne, parce qu’on peut à la fois y mettre énormément de soi, mais aussi beaucoup d’inconnu. »

« Dans mon livre se posent deux questions : où est vraiment le courage et, où est la vérité de la vie.»

« Jacques Chirac: un président si français ? (…) Jacques Chirac, un président français ! »

« quand vous vous retrouvez (…) devant une tarantule grillée croustillante à l’extérieure mais gluante au milieu dont les Cambodgiens raffolent ou que vous devez goûter un alcool de glande anal de castor, vous faites moins les fiers… »

«  Depuis toujours le sexe intéresse les auteur.es de bande dessinée. Que dit-il de notre époque ? »

«Pour apprendre à lire il faut avoir une maîtrise de la langue suffisante. »

« j'étais heureux parce que je devais l'être, mais j'étais heureux parce que objectivement, ces vacances étaient géniales. »

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Re: La vie des idées - Dim 29 Sep 2019, 10:50

« Les chiraquiens vont-ils le rester maintenant que Jacques Chirac est décédé ? »

« Un budget vert, c'est un budget présenté sous une forme qui permettra de jauger en un coup d’œil si une dépense ou une recette a un impact favorable, défavorable, inconnu ou neutre sur l'environnement. Le travail qui s'annonce est dantesque »

« L’esprit critique serait donc le moteur de la pensée même. »

« Sujet rare, traité implacablement, sans vouloir épargner le lecteur, et pourquoi, d’ailleurs, le faudrait-il ? (…) Peut on dire qu’on aime ce livre ? Difficilement. On peut dire qu’il vous saisit à la gorge et ne vous lâche plus tant il dit l’innommable et qu’on veut comprendre, tenter de comprendre.  »

« Deux premiers romans (…) dont nous savons voulu savoir (...) comment s’est forgée la langue ( ...) dans laquelle ils sont dits. »

« Je veux des vêtements pour simplifier la vie, pour que l'on puisse s'embrasser, des vêtements pour vivre »

«Dans la version de Simon Abkarian (d’Electre) les genres et les classes sociales se mélangent pour pouvoir accomplir leur destin. Electre, princesse déchue, vit dans les bas-fons d'Argos et travaille dans un bordel. Oreste, son frère, est déguisé en femme. »

« le taboulé était passablement fatigué mais j'ai adoré ça »

« Ses sculptures sont les personnages d'un théâtre psychique »

«Elle s'appelle Louise Bourgeois et beaucoup d'entre vous avez déjà été confrontés à la présence inquiétante de ses immenses araignées de bronze. L'une d'entre elles et c'est clair je crois s'appelle "Maman". Nous en rencontrons avec admiration et parfois répulsion auprès des grands musées de l'artiste.»

« Le pourquoi de la danse, ce sont précisément les problèmes qu’elle traverse, soulève, pose, le pourquoi de la danse, c’est donc son “pourquoi”... »

« Le Lac des cygnes, entre sa création en 1877, et le film Black Swan, a pu être réinterprété au gré de ses versions... »

« la danse n’est pas la version appliquée de la pensée, c’est la pensée en acte, où les possibles (concepts, thèses ou arguments) apparaissent en mouvement et avec style, où les individualités se forment, et c’est là l’idée plus précise : où les esprits se sculptent comme des corps. »

« il raconte comment et pourquoi son œuvre filmique touche autant à l'intime. »

« elle y met ses racines dans cette musique là ! »

«  Cette vingt-deuxième édition déploiera peu à peu son imaginaire, (...) Une joyeuse invitation à redessiner les contours de nos Amériques ! »

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Re: La vie des idées - Lun 30 Sep 2019, 07:46

« Après les liens qui libèrent, repensons un peu aux frontières qui nous constituent. »

«  la pop, on danse dessus, mais saurait-on le dire ? »

« penser la forme pop, c’est faire l’expérience du négatif : la penser alors qu’on la connaît déjà mais sans le savoir ET sans avoir jamais pensé à la penser. D’où ce défi passionnant : que faut-il alors en penser ? »

«  dans cette chanson de Nat King Cole, on entend que la fête est finie mais qu’elle a bien eu lieu, on entend aussi cette injonction, cet ordre, à se laisser aller. En fait, on entend que la pop nous dit une chose mais aussi son contraire. Qu’elle est pop et anti-pop. »

« Comment en s’allongeant sur une serviette au soleil, en mettant de la crème, en recherchant ou en se protégeant des effets du soleil, participe-t-on chacun à notre manière à cette grande révolution culturelle qu’est le bronzage ? Faire la révolution en s’allongeant au soleil, quoi de mieux ? Quoi de mieux que de prendre soin de soi en ne faisant rien ? Que de prôner une maîtrise de son corps tout en se laissant aller ? Quoi de mieux que d’inventer et réinventer son rapport aux éléments, comme les rayons UV, tout en se détendant ? »

« Comme activité estivale, j’ai décidé de me pencher aujourd’hui sur (…) la paranoïa. Vous pouvez me dire que cette activité n’a rien d’estival. C’est vrai. »

«  partir, ça veut dire quoi ? Où partir ? Et d’où ? Et comment ?    (…) comment partir ? Si partir, c’est-à-dire tout quitter, est devenu impossible, faut-il encore partir ?»

« en philosophie, on en dit quoi du cheveu ? Je dois dire : pas grand-chose… Deux choses : soit je suis passée à côté d’un ensemble de références, et là, je fais appel à vous, auditrices et auditeurs, peut-être avez-vous en tête des philosophes parlant cheveux ; soit il y a vraiment peu de choses »

« Le paradoxe du cheveu, c’est donc celui-ci : sa présence, même absente, même absurde, est continue, résistante, persistante. »

« toute cette réflexion sur la laideur développe ces idées d'un laid qui (...) se vit physiquement, concrètement... et quotidiennement… comme une voiture. »

«  Guerre et paix de Tolstoï, c’est un petit peu l’équivalent, en littérature, d’Hegel et ses Leçons sur l’histoire, ou Sartre et sa Critique de la raison dialectique… mais en plus plaisant. (Guerre et paix) un chef d’œuvre, qui fête d’ailleurs ses 150 ans et qui compte 2000 pages en poche… C’est vrai, c’est énorme, mais on le lit comme on suit une saga, et on y trouve plein de questions passionnantes concernant les notions de culture… L’histoire : qui la fait ? Une guerre peut-elle être juste ? La religion aussi : Dieu existe-t-il ? Ou l’art : le langage sert-il à exprimer la réalité ? »

«Orgueil et Préjugés, de Jane Austen… Là, on est dans les notions de sujet. La volonté est-elle complice ou maîtresse du désir ? Est-il raisonnable d’aimer ? Peut-on vivre seul ? Pourquoi aime-t-on une personne ? Je suis ravie de pouvoir évoquer Jane Austen et son roman pour toutes ces questions de raison et de passion, elle n’est pas sans rappeler Descartes ou Pascal, mais en plus réjouissant... Sur le désir, soi, l’autre et l’amour, on pourrait d’ailleurs lire tous ses romans… »

« Plus le temps de lire Proust, pas l’envie de regarder du Truffaut ni la tête à écouter du Mozart… 4 exemples plus faciles à retenir et utiliser pour vos dissertations !   Voici donc quelques exemples à usage multiple, faciles à retenir et utiliser !
Matrix des Wachowski. D’accord, ce film a déjà presque 20 ans… Mais c’est justement un bon argument. 20 ans : 
-ça en fait un film assez vieux (ou classique) pour être valable ; (...)
-et peut-être l’avez-vous même déjà vu, sinon, le 1er de la saga ne dure que 130 minutes... (…) Valable philosophiquement, validé par les profs, et plutôt sympathique à regarder, et surtout facile à mobiliser, ce sont les arguments pour que vos exemples marquent des points.
Le ou la correctrice aura beau détester les séries, il ou elle aura forcément vu ou entendu parler d(e) The Wire et Games of thrones (qui) sont les séries à convoquer en cas de sujet politique ou culture (et il y en a forcément un). (…)
Autre exemple, enfin : David Bowie. C’est le chanteur reconnu par les profs de philosophie (plus que la variété française type Claude François ou le gangsta-rap). Avec Bowie et ses chansons, se posent les questions sur le sujet, l’art ou la morale : qui suis-je ? »

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Re: La vie des idées - Mar 01 Oct 2019, 08:20

« j’imagine que la seule manière de pouvoir parler de la catastrophe Lubrizol à Rouen, c’est d’évoquer une déclaration de Jacques Chirac à ce sujet. Mais bien entendu, cela pose quelques difficultés pratiques… »

«  les politiques n’apprennent rien ou pas grand-chose, puisqu’aujourd’hui leur compassion est allée essentiellement vers un homme qui n’en a plus besoin, Jacques Chirac. »

« L’idée que Cimabue annonce la Renaissance, en soi contestable, est moins facilement traduisible (...), à moins de remplacer la Renaissance par l’apocalypse, mais nous y reviendrons. »   

« Greta Thunberg, c’est Side eyeing Chloe, la petite fille blonde à qui ses parents viennent d’annoncer un voyage à Disneyland, et qui peine visiblement à leur faire confiance, et l’or autour d’elle, c’est déjà le feu, le feu qui entoure This is Fine, ce chien avec un chapeau et un mug qui répète que tout va bien dans une pièce plus brûlante que la maison de Jacques Chirac. »

«… Greta Thunberg une sainte, au sens iconographique du terme, une héroïne de l’histoire de l’art : se joue dorénavant autour d’elle quelque chose, une dynamique, un renouveau iconographique semblable à celui qui se produisait autour de la vierge, quand Fra Angelico appliqua les lois de la perspective à son Annonciation : le dézoom qui part du visage fermé de la jeune Suédoise pour finir sur le grand corps de Trump, qui vient fermer la scène avec la lourdeur d’un rideau est déjà un grand moment de l’histoire des images, et de la légende de Greta Thunberg. »

« Dire adieu à un tel monde, c'est déjà dire adieu à un tel univers »
« les étapes du deuil. Il y en a trois si je résume. D’abord, le choc et les émotions fortes : sidération, déni, colère ; ensuite, la dépression : tristesse, démobilisation, abattement ; et enfin, la remontée de la pente. Je n’ai rien vécu de tel avec la disparition de Jacques Chirac, c’était même le contraire.
« Pourquoi (...) cette impression de perte si rien n’a été perdu ?
J'ai deux réponses : d’abord, le fait que quelqu’un a bien été perdu. (…) Ensuite, et c’est beaucoup plus paradoxal, il y a ce sentiment de perte au présent, du présent  (…) on préfère voir ce qui manque, ce qui est manifestement fini, que les possibilités prodigieuses que le manque permet aujourd’hui… »

« "Le Misanthrope de Molière" Une mise en scène chirurgicale d'Alain Françon. (…) Ce maître de l’art du théâtre – attentif au sens et à la couleur des mots, à l’instant versatile, au poids du politique, et à l’art des acteurs – aborde pour la première fois de sa longue carrière le plus insolent des auteurs classiques français. Françon a attendu d’avoir créé des œuvres d’auteurs contemporains radicaux que hante la question du vivre ensemble (...) Il a aussi interrogé Ibsen, Tchekhov, Goldoni, exploré la cruauté de Feydeau, et Le Menteur de Corneille. »

« Qu’est-ce que ça fait de passer après ? D’être 2ème, 2nde, n°2, d’être la suivante, celle qui est dans l’ombre, après coup ? (...). Et passer après dans ce cas-là, c’est déjà ne pas avoir la priorité, être reléguée au 2nd plan »

« Rien de plus normal d’ailleurs que la réalité soit omniprésente, puisque par définition, c’est tout ce qui existe effectivement, nous y compris. Mais comment saisir cette réalité qui nous entoure et que nous sommes ? (…) quelle est-elle ? Comment la saisir ? (…) comment l’embrasser ?  »

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Re: La vie des idées - Mer 02 Oct 2019, 07:28

« Le beau est-il un moment du moche ? »

« il faut souffrir les répétitions jusqu’à l’épuisement de la formule de Kantorowicz, « les deux corps du roi » (…). Le problème, c’est qu’en évoquant les deux corps du roi, l’historien allemand Ernst Kantorowicz pensait à tout, sauf à l’enterrement de Jacques Chirac. » 

« il y a bien une philosophie de la mode. Pourtant, si j’aime les deux, je trouve qu’elles ne vont pas ensemble… Ensemble, elles deviennent ennuyeuses, abstraites, jargonnantes, impersonnelles… Je perds tout à la fois le plaisir de m’habiller et de réfléchir. Dois-je renoncer à les associer ? Dois-je penser nue et m’habiller sans y penser ? »

« Comment la philosophie peut-elle donc être si peu stylée, c’est un mystère…. Peut-on le résoudre ? »

« pourquoi Foucault portait-il un col roulé et une veste en cuir ? Que ressentait Diderot dans sa vieille robe de chambre ? Pourquoi Simone de Beauvoir aimait-elle tant mettre des turbans ? Sartre serait-il Sartre sans ses lunettes ?
Depuis l’invention de Google et du formidable Google images, j’aime bien regarder de quoi a l’air tel ou tel philosophe. »

« Les philosophes sont stylés, mais pourquoi n’en ont-ils pas tous parlé ? Pensent-ils qu’un vêtement sert seulement à tenir chaud ? Ont-ils seulement pris ce qui était à disposition ? »

« serais-je prise au sérieux si j’arrivais ici en jogging ? Et puis, il y a la question de l’image : si j’arrivais en culotte, est-ce que je ne passerais pas pour quelqu’un de tête en l’air ? Est-ce que ma parole serait la même ? »

« Tout l'monde se lève pour la plaaanète, la plaaanète ! »
« il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas de slogans. Mais au moins pourraient-ils en faire de moins sentencieux et donneurs de leçons. Moins tristes aussi, plus joyeux : ce serait plus convaincant. La pub sait faire, quand elle y croit vraiment. »

« Jessye Norman, l’unité du multiple : voilà ce qu’elle défend lyriquement et politiquement. »

« si "Madame Norman" parlait parfois d’elle à la troisième personne, ce n’est peut-être pas seulement par coquetterie de diva, mais parce qu’elle avait conscience d’être au-delà d’elle-même. D’être cette maison qui abrite des identités plurielles. »

« La beauté est par essence conservatrice, c’est ce qu’il y a de plus facile à imiter. Il suffit d’aller dans les sections artistiques d’Instagram pour s’en convaincre »

« Je me souviens d’être un jour entré dans les réserves du Musée de Nantes (...) Il y avait, posé sur une palette, un galet peint, j’aurais pu facilement le voler, mais quelque chose m’a retenu — qui n’était pas, je le jure, un sentiment moral. Plutôt un acte de répulsion esthétique. Non il n’était plus possible de continuer à peindre des galets, comme l’avait fait autrefois ma sœur, sur cette pierre qui n’a pas bougé, depuis un quart de siècle, de la cheminée de ma grand-mère. »

« j’ai fini par comprendre (...) qu’il était sincère. Sincère comme un instragramer. »

« Les enfants sont surprenants : tout le monde le sait. Mais la clinique le confirme et ne peut soigner leur subjectivité, qu’avec elle, c’est-à-dire avec eux. »

« Œuvre‑phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes (...) de Rameau témoigne (...) du regard ambigu que l’Européen pose sur l’Autre – Turc, Inca, Persan, Sauvage… (…)  le réalisateur Clément Cogitore ( …) avec la chorégraphe Bintou Dembélé, (...) s’empare (...) de cette machine à enchanter dans son intégralité pour le réinscrire dans un espace urbain et politique dont il interroge les frontières. »

« L’écrivain de plateau partage avec le compositeur (...) l’élaboration du discours et du temps du spectacle. De leur collaboration étroite, (...) naît une nouvelle éloquence qui traduit la densité sourde d’une vie intérieure. »

« Je possède aussi un tableau à l’huile de l’agonie de sa grand-mère — je l’expose cependant derrière une porte, inconscient rappel de cette pièce de menuiserie que fit fabriquer Lacan pour dissimuler L’origine du monde. (...)
la couleur mourante des draps d’hôpital, que je retrouve à chaque fois que je ferme la porte, vaut pour moi le célèbre petit pan de mur jaune du tableau de Vermeer. »
La vie des idées - Page 3 Opera182

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Re: La vie des idées - Jeu 03 Oct 2019, 07:48

« la connerie n’est pas sans lien avec l’intelligence ou avec la bêtise. »

« A quoi servent les Questions au gouvernement ? Les "QAG" (pour les intimes) (…) Aujourd'hui, reprocherait-on à Jaurès d'être trop théâtral, à Clemenceau d'être trop méchant ?  (…) Si l'on exclut la passion politique de l'Assemblée nationale - représentative du peuple -, alors elle risque, cette passion, de s'exprimer en dehors. Sous la forme de colère. »

« Qui est ce fameux "vieux con" (…) ?  Est-il toujours vieux ? Est-il tout le temps con ? (…)  Mais être con n’est pas forcément être vieux, et inversement : être vieux n’est pas forcément être con.  »

« Peut-être ne peut-on plus tout simplement écrire de chef-d’œuvre de la littérature universelle quand on a perdu la drôle de guerre. »

« L’ancien batteur de Genesis, (...) va réaliser ‘’l’exploit’’ de jouer d’abord en Angleterre, puis aux États-Unis, dans la même soirée. (…) Une idée aussi stupide ne tiendrait pas très longtemps aujourd’hui. Non pas à cause de la pollution sonore des chansons de Phil Collins mais de la pollution atmosphérique liée à son déplacement (…) d’ailleurs : vendredi, je vais prendre l’avion pour rejoindre Toulouse (…) Air France (...) vient d’annoncer qu’(…) elle compensera la totalité de ses émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de ses vols intérieurs, en plantant des arbres, en protégeant les forêts. Alors Toulouse, j’y vais quand je veux ! »

« On n’est pas complètement un écrivain français si on n’a pas lu Dickens, Stevenson et Emily Bronte. »

« L’enfance ce n’est pas qu’un mot : c’est une réalité et une construction historique et sociale. »

« Les rizières par exemple, émettrices de CO2 : on ne va pas pour autant empêcher les gens de manger. »

« Charlotte Perriand n’est pas seulement une pionnière sur le plan du design et de l’architecture, (…) Perriand aurait aussi eu sa place en majesté dans un salon du survivalisme. Voilà ma théorie. »

« l ’aviation est une formidable invention, un progrès technique et humain. Elle a aboli le temps et les distances, désenclavé une partie du monde, comme me le confiait hier un ami journaliste, passionné par tout ce qui vole. »

«   la saine émulation, le côté fair play de la chose — sur des thèmes identiques Le conte des deux cités est mieux tenu que Quatre vingt-treize mais La recherche du temps perdu, comme récit de formation d’un écrivain, dépasse David Copperfield en ampleur — tout cela a pris la forme d’une compétition, compétition que les écrivains français n’ont plus jamais remportée. »

« Être enfant dans nos sociétés aujourd'hui signifie (...) que l’on dispose du droit à l’oisiveté, au non-travail, etc »

«... Greta Thunberg, ado de 16 ans tant détestée par un "paquet de vieux cons", selon Yann Arthus-Bertrand… Cette mention de "vieux con" dans la bouche du photographe-écolo qui aime les îles en forme de cœur a de quoi faire rire, il s’est d’ailleurs vu répondre que « quand on a explosé son bilan carbone en prenant des photos en hélico, on se demande qui est le vieux con dans l’histoire ? » D’où mon interrogation : qui est donc le vieux con ? Le vrai vieux con ? » .

« Le Seigneur des anneaux est un événement aussi considérable que la formalisation, au XIIe siècle, du roman de chevalerie par Chrétien de Troyes. »

« Transitoire et agile (...), l’architecture « survivaliste » de Charlotte Perriand trouve un équilibre entre la vie et les formes qui n’a rien de théorique, parce qu’elles s’engendrent l’une l’autre. C’est un dialogue du dedans et du dehors, de la nature et du bâti. La victoire du vernaculaire sur le spectaculaire. »

« Suis-je donc comme Saint-Augustin avec le temps : à savoir ce qu’est un vieux con mais sans parvenir à le définir ? »

« La sociologie contribue à faire réapparaître la diversité des enfants et de l’enfance »

«  Doit-on alors dire que le vieux con est un con de base qui parvient à s’augmenter lui-même dans sa connerie, sexe et âge aidants ? »

«  Et comme on a longtemps cru que les aventures du Club des cinq se déroulaient en Bretagne armoricaine, et non en Cornouaille, on a finalement décidé de situer la forêt de Brocéliande au sud de Rennes dans la forêt de Paimpont — décision qui a eu le mérite de transformer les officiers formés à l’école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en successeur direct des chevaliers de la table ronde. »

« C’est vrai qu’en y pensant, je dois reconnaître que les vieux cons que j’ai pu rencontrer étaient plus âgés que moi. Autre caractéristique : ils étaient tous des hommes. Eh oui, on dit rarement d’une femme qu’elle est un vieux con. »

«  A ce jour, seule une personne sur 7 dans le monde a déjà pris l’avion. Comment permettre aux six autres d’y accéder, tout en luttant contre le réchauffement ? »

« Sans blague, c’est passionnant : quel régal de rechercher la naissance des monothéismes, de partir aux origines des religions des juifs, des chrétiens et des musulmans (…)  soudain arrivent les historiens et les historiennes : ils lisent les textes, leurs commentaires, ils cherchent les sources et jettent un œil à l’archéologie. Avec eux (...) nous apprenons que ce qui est immuable n’a cessé de se transformer. Tenez, saviez-vous que, dans le Coran, Jésus est plus souvent cité que Mahomet ? Sans blague, c’est passionnant ! »

« Il relie le mot "joie", qui, dit-il, lui fait peur, non pas seulement aux "images de familles heureuses, d’enfants heureux, de paysages heureux", mais aussi et surtout à la mort »

« son œuvre nous invite à repenser le rôle de l’art dans notre société : objet de délectation, il est aussi le fer de lance des transformations sociétales de demain »

« le vieux con parle beaucoup. (...) il a un avis, mais jamais le bon. Et pas parce qu’il n’est pas le même que le mien, mais parce qu’il est le même que tout le monde, tout en pensant qu’il est plus pertinent que les autres. Vous le voyez le vieux con, là ? Croyez-moi, parole de petite conne. »

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Curly

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Re: La vie des idées - Ven 04 Oct 2019, 07:39

« Pourquoi le vide (...) préoccupe-t-il maintenant ? »

« D'Etienne Daho, c'est surtout les chansons de son premier album, un choc musical harmoniquement - comme quand il se passe quelque chose qui ne se passait pas avant et qui ne se passera pas après. »

« Paris n'est pas la France »

« Et si la littérature française avait contribué à nous éloigner de la nature ? »

« En cette époque où chacun se croit photographe grâce à Instagram, se croit médecin grâce à Doctissimo, se croit journaliste grâce à Twitter, être candidat à une élection municipale ne s'improvise pas parce qu'on a regardé deux séries Netflix sur la politique. »

« ‘’à la campagne, le jour on s’ennuie, la nuit on a peur’’. Une telle assertion est évidemment fausse : on y a peur, aussi, le jour (souvenir personnel d’attaques d’insectes en tous genres et de chutes à vélo dans les orties) »

« j'écoutais beaucoup les cours de Gilles Deleuze à la Sorbonne et suis tombé sur ce fameux cours sur Leibniz et le pli. Ça m'a complètement fasciné, retourné le cerveau et je me suis mis à voir des plis partout. »

« pourquoi a-t-on besoin de mieux que nous ? De plus fort, de plus acharné, de plus vertueux ou de plus vicieux ? A-t-on besoin d’exemples, de guides, de représentants, de porte-paroles ? (…) Je me suis alors demandé qui était mon héros personnel. Et j’en suis arrivée à Victoire Beretton, Vic, héroïne de La Boum.  (…) L’originalité serait de voir dans le commun, dans l’uniforme, dans le moins ou l’absence de trait particulier, quelque chose d’exceptionnel.
Est-ce possible ? Vic me fait penser que oui… »

« je crois que je suis allée jusque dans ses doigts pour comprendre cette respiration essentielle. »

« tous les marcheurs placés sur les listes et élus seront demain de grands électeurs. Et que font les grands électeurs ? Ils votent pour les sénateurs. Vous l'avez compris : Emmanuel Macron veut faire basculer le Sénat en 2021. Mais tout cela dépendra bien sûr des résultats. »

« Nous sommes les enfants d’une pluralité d’appartenances »
 
« le grand roman inédit de Julien Gracq Les terres du couchant, sorte de Seigneur des anneaux à la française »

« La naissance des religions (...) Tous les dieux sont attablés (…) Hercule fait le mariole quand Vulcain se raconte des blagues en bout de table. (…) Les pauvres mortels, eux (…) vénèrent les idoles (…) quand les gens appellent, l’idole déjeune. »

«  Il y a de quoi s'arracher les cheveux et l'on peut parier que les cuirs chevelus des analystes vont souffrir »   

« les Français n’aiment pas la nature. Au mieux, ils s’en désintéressent, au pire, ils la méprisent. (…) Pour quelles raisons ? Au chapitre des responsabilités, on pense en premier lieu à Descartes »

« Il a des rêves de rivières de légumes, s'imagine résoudre la fin dans le monde. »

« je me demandais en déambulant dans les rues de Saint-Florent-le Vieil, alors que j’étais invité à la maison de Julien Gracq, comment celui-ci avait pu écrire en 1953 le grand roman sur l’État islamique »

« Saint-Florent-le-Vieil, l’ancien Raqqa sur Loire »

« L'écologie des idées, dans le cas de mon travail sur les oiseaux, c'est le fait d'honorer la manière dont les idées viennent aux ornithologues. Des idées qui vont émerger dans une niche écologique. Qu'est-ce qui leur permet d'émerger ? Comment elles naissent et nourrissent d'autres idées. »

« L’enjeu du film est de saisir l’insaisissable »

«  Frida était de ces féministes qui ne cherchent pas à l'être [...]. C'est simplement se dire : mais quoi ? quelle différence ? quel est le problème ? et là, c'est révolutionnaire. »

« Claire Berest évoque son rapport à la peintre désormais mythique, et la magnifie. »

« dans toute l’histoire des panthéonisations, jamais on n’avait vu une commémoration arrêtée et fixée officiellement, se faire décaler . (…)  La panthéonisation aura donc lieu l’an prochain. Et devinez quoi ? Ce sera encore mieux ! (…) une future cérémonie digne du sacre de Reims ou de la fête de Fédération. Rien que ça. Le stade premium de la panthéonisation. Le report décevant (…) débouche donc sur un dytique commémorationnel plus qu’opportun et même réparateur. »

« je ressens encore un vertige quand j’ouvre la page Wikipédia consacrée à la guerre civile syrienne »

« Elle a peint le corps de la femme poignardée par amour, entre guillemets, comme si elle criait à la face de ce monde : arrêtez d'avoir peur de corps, vous autres, nous sommes là. »

«Devenue une icône, entre pop culture et féminisme, elle est aujourd'hui une figure presque légendaire. Retracer son existence, inséparable de son œuvre, permet à Claire Berest de déployer une palette de mots, et d'explorer tout l'éventail de la création. »  

« Dans les films de Fellini et aussi dans le livre de mes rêves se côtoient les personnes du quotidien, les personnes qui font partie de la logistique-production des film de Fellini, les maîtresses et toutes ces figures-là apparaissent dans le livre de mes rêves (...) Huit et demie invite à une nouvelle vision du cinéma. »

« le vide c'est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide. »

« ‘’comment se fait-il que cet amour et cette plus grande proximité avec la nature qu’on prête aux anglo-saxons n’ait pas produit des résultats supérieurs à ceux de la France en matière de protection de la nature et de l’environnement ? (…) Il y a donc d’autres déterminants que l’amour de la nature !’’   Oui, mais lesquels ? Rendez-vous dans une prochaine chronique. »

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