et donc les fumistes ne perdent rien pour attendre.
Il faut avoir entendu cette émission
La jouissance pour voir quel degré d'enfumage et de fumisterie France Culture est capable d'atteindre. Ah le choeur des laudateurs sur le site qui s'extasie à la lecture des mots licencieux et à entendre Van Reeth dire
"Baise-moi, baise-moi, ahhhhh".
Toute l'émission est la démonstration des tares les plus flagrantes de France Culture, le bavardage sur un ton compassé, la vacuité sous le vernis craquelé de la réflexion. C'est nul et archi-nul et ça se pâme ! C'est effarant.
Jean-Luc Nancy dit tout et son contraire (on l'excuse du fait de son âge et de son état) et Van Reeth se croit maligne en alignant cliché sur cliché. Voilà une émission qui fait mal, mais qui est si française : on est osé car on lit de la pornographie (en s'en défendant) qui n'a d'ailleurs pas été faite pour une lecture à haute voix, publique de surcroît,
Nexus de Miller (roman devenu "Sexus" dans la bouche de Van Reeth à 41'55"...) ; on fait écouter une chanson graveleuse et l'on met les propos de Thérèse d'Avilla et ceux des héros de Sade sur le même plan ! Ah, comme on est audacieux, nous les Français !
Et la belle atmosphère de la Foire du livre comme fond sonore à des sornettes sans nom :
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Et, pour terminer, un quiz selon Nancy (on le plaint d'être si gâteux) : «
Pourquoi, le Dieu du monothéisme, (...) est-ce qu'il crée le monde ?»
C'est une question.
Réponse du même : «
Parce qu'il ne jouit pas. Créer le monde, c'est sa jouissance ».
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Van Reeth ne doute de rien : elle est nulle et très satisfaite d'elle-même, à l'image de tant de ces producteurs ravis de se contempler dans un miroir et de ces spectateurs béats aux mines émoustillées à l'écoute de "pine, chatte, bordée, etc" en public et sous les auspices de France Culture.
Une analyse de cette émission (on craint le pire pour les suivantes) en démontrerait la vacuité et l'inutilité et même la nocivité en ce qu'elle fait croire à la présence de la réflexion quand on est en plein enfumage. Inutilité, oui, mais pas pour tous, car il y a papier à vendre et donc marketing via ces émissions qui sont finalement des "teasers" pour faire acheter des livres co-édités par FC, en payer les « auteurs » et financer (les voyages de ?) France Culture via
le système de valorisation des services additionnels en germe dans le cerveau de Mathieu Gallet.