"Macron m’a trahi avec méthode" : c’est ce qu’aurait dit François Hollande à propos de celui qui, à l’époque, venait de quitter Bercy pour partir à la conquête du pouvoir. Mais qui trahira Macron ? "
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Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) Page 9 sur 36
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Admin
81L'intelligence dans toute sa splendeur à France Culture - Sam 02 Sep 2017, 12:02
Le CLUB. Qui va trahir Macron ? (Clics offerts gracieusement par Regards ).
"Macron m’a trahi avec méthode" : c’est ce qu’aurait dit François Hollande à propos de celui qui, à l’époque, venait de quitter Bercy pour partir à la conquête du pouvoir. Mais qui trahira Macron ? "
"Macron m’a trahi avec méthode" : c’est ce qu’aurait dit François Hollande à propos de celui qui, à l’époque, venait de quitter Bercy pour partir à la conquête du pouvoir. Mais qui trahira Macron ? "
SamVa
82Oui, qui trahira Bonaparte II ? - Sam 02 Sep 2017, 17:50
Risquant quant à moi les foudres de munstead, comment ne pas penser à Bonaparte I° s'écriant :Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t735p80-les-grands-sujets-de-france-culture#28762) a écrit:Le CLUB. Qui va trahir Macron ? (Clics offerts gracieusement par Regards ).
"Macron m’a trahi avec méthode" : (...) pour partir à la conquête du pouvoir. Mais qui trahira Macron ? "
"Ils m'ont voulu tuer ! ils ne savent donc pas que je suis le dieu de la foudre !"
(cité par Fouché dans ses Mémoires, p. 83 dans l'édition du Mercure de France)
Bonaparte I° s'exprimait ainsi, au lendemain du 18 Brumaire... qui trahira Bonaparte II, risquant les foudres de Jupiter ? Qui sera son Fouché ou son Talleyrand ? ou les deux en même temps, pour lui complaire ?
Philaunet
Admin
83Opposition politique à tous les étages à France Culture - Sam 02 Sep 2017, 19:44
Le titre ironique du billet auquel vous faisiez référence était, pour recontextualiser : "L'intelligence dans toute sa splendeur à France Culture ".SamVa(https://regardfc.1fr1.net/t735p80-les-grands-sujets-de-france-culture#28764) a écrit: (...)
Qui ne voit pas les ressources employées (= dévoyées) par la station dite culturelle pour faire entendre du bavardage satirique sur la vie politique à la manière du Canard Enchaîné, lequel organe de presse n'est pas, que l'on sache, un service public.
Hélas, une grande partie du temps d'antenne de France Culture est polluée, le matin, le midi, le soir et le week-end par ce bavardage de la plus grande vacuité au détriment de la culture.
Cela a été dit et redit dans ce Forum, et cela empire chaque année. Ce qui est nouveau, c'est le parti pris affiché d'une opposition au Président de la République, au Premier Ministre et son gouvernement et à la majorité présidentielle à l'Assemblée.
Munstead l'a bien vu et je vous en ai donné l'une ou l'autre preuves factuelles, mais vous préférez faire des phrases. Pourquoi donc n'écoutez-vous pas les radios étrangères, francophones ou non, pour vous rendre compte de ce qu'est une information non biaisée, sans allusion malveillante, sans coloration critique, que ce soit en politique, en économie ou en d'autres sujets ?
Le médiateur, M. Denaes, personnifie parfaitement cette dérive que constitue le journaliste engagé, donneur de leçons morales, et qui se pose en arbitre, en chantre de la tolérance et de l'équilibre. Franchement, allez voir à côté et vous serez édifié. Jamais la BBC (ni ARD d'ailleurs) ne laisserait un journal commencer sur ce ton (rappelle France Inter le soir) et sur cette formule qui cache difficilement son intention (ah la "marche arrière toute" d'En Marche, hihihi, comme c'est drôle) : [son mp3="http://rf.proxycast.org/1339886774121406464/10061-01.09.2017-ITEMA_21422270-0.mp3" debut="00:12" fin="00:28"]
Journal de 22h : Vendredi 1 septembre 2017
Je donne quelques références et éléments factuels plutôt que de faire des mots. Je vous renvoie aussi au fil Twitter de la Rédaction pour voir l'esprit anti-gouvernemental qui y transpire. Mais il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
SamVa
84La diversité des points de vue - Dim 03 Sep 2017, 05:23
Finalement, le monde radiophonique est bien fait : la BBC émet en anglais dans un style britannique, en Grande-Bretagne ; les radios allemandes diffusent en Allemagne des émissions dans un style germanique. Autres cultures, autres styles... Pourquoi la radio nationale française ne pourrait-elle diffuser en France des émissions d'un style français ? Nous sommes déjà contraints d'imiter la règle teutonne du 3%...Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t735p80-les-grands-sujets-de-france-culture#28765) a écrit:Cela a été dit et redit dans ce Forum, et cela empire chaque année. (...) Jamais la BBC (ni ARD d'ailleurs) ne laisserait un journal commencer sur ce ton (...) Je vous renvoie aussi au fil Twitter de la RédactionSamVa(https://regardfc.1fr1.net/t735p80-les-grands-sujets-de-france-culture#28764) a écrit: (...)
Et pour le plus grand bonheur de chacun, les français qui le souhaitent vraiment peuvent écouter des radios germanophones ou anglophones !
Dans un "Forum", l'opinion des 2 ou 3 contributeurs les plus actifs ne devient pas une vérité, il est normal que les points de vue soient divers, et un forum permet justement de les exprimer. Vous exprimez votre sensibilité, et je suis quant à moi attaché au style français, critique, et même parfois irrévérencieux par rapport au pouvoir politique et financier, surtout lorsque les communicants politiques et économiques dominants imposent leurs "éléments de langage", qu'il faut déconstruire.
Je ne suis pas abonné à Twitter, et je m'en préserve heureusement, mais chacun ses goûts.
Dernière édition par SamVa le Dim 03 Sep 2017, 07:39, édité 3 fois (Raison : précisions)
Philaunet
Admin
85Si l'on pouvait mettre Paris en bouteille... - Ven 15 Sep 2017, 08:05
Si nous étions tous végans*...
avec Vidéo : « Que se passerait-il si tout le monde était végan ? » par Anna Moreau, (Le Monde, 30/08/17) et Renan Larue professeur à l’université de Californie à Santa Barbara, où il enseigne la littérature et les vegan studies. "Vegan studies", sigh...
L'important pour France Culture ? Attirer des clients pour arguer ensuite de bons chiffres afin de ne pas subir les réductions de budget que le PDG de Radio France va imposer.
Donc, du n'importe quoi, pour occuper le temps à 18h15.
Autres sujets mis en "Les plus consultés" (est-ce vrai de vrai ?) : Comment tromper le désespoir ? ; Amour toujours ; Peut-on aimer pour toute une vie ?
Et puis l'Erner du vendredi : "Samsung Galaxy Note 7 ou le téléphone portable qui explosait". Un podcast hebdomadaire à qui l'on prédit un échec à court terme, que le producteur prendra comme objet dans son dernier numéro.
À France Musique, le portail se met à la page : "En Suède, un opéra joue sur l'orgasme pour remplir les salles".
"L’avenir nous dira ce qu’il réserve au véganisme. Mais faisons l’hypothèse que celui-ci sorte victorieux, autrement dit que les humains que nous sommes cessent définitivement de manger de la viande : nos amis les animaux s’en porteront-ils forcément mieux ? Ne faudra-t-il pas dire adieu aux veaux, vaches, cochons et couvées ?"
avec Vidéo : « Que se passerait-il si tout le monde était végan ? » par Anna Moreau, (Le Monde, 30/08/17) et Renan Larue professeur à l’université de Californie à Santa Barbara, où il enseigne la littérature et les vegan studies. "Vegan studies", sigh...
L'important pour France Culture ? Attirer des clients pour arguer ensuite de bons chiffres afin de ne pas subir les réductions de budget que le PDG de Radio France va imposer.
Donc, du n'importe quoi, pour occuper le temps à 18h15.
Autres sujets mis en "Les plus consultés" (est-ce vrai de vrai ?) : Comment tromper le désespoir ? ; Amour toujours ; Peut-on aimer pour toute une vie ?
Et puis l'Erner du vendredi : "Samsung Galaxy Note 7 ou le téléphone portable qui explosait". Un podcast hebdomadaire à qui l'on prédit un échec à court terme, que le producteur prendra comme objet dans son dernier numéro.
À France Musique, le portail se met à la page : "En Suède, un opéra joue sur l'orgasme pour remplir les salles".
"L’avenir nous dira ce qu’il réserve au véganisme. Mais faisons l’hypothèse que celui-ci sorte victorieux, autrement dit que les humains que nous sommes cessent définitivement de manger de la viande : nos amis les animaux s’en porteront-ils forcément mieux ? Ne faudra-t-il pas dire adieu aux veaux, vaches, cochons et couvées ?"
SamVa
86Attirer les clients ? ou refouler les sujets sérieux ? - Ven 15 Sep 2017, 10:22
Là, je suis (presque) totalement d'accord avec vous.Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t735p80-les-grands-sujets-de-france-culture#28848) a écrit:(...) L'important pour France Culture ? Attirer des clients pour arguer ensuite de bons chiffres afin de ne pas subir les réductions de budget que le PDG de Radio France va imposer.
Donc, du n'importe quoi, pour occuper le temps à 18h15 (...).
Le véganisme (?) est incontestablement un sujet de société, culturel même, mais tout à fait mineur, le genre de sujet que l'on réserve pour juillet et août. Sa programmation à la rentrée, à cette heure-là, dans le "Grain à moudre", m'a "interpellé" comme on dit, moi aussi. D'autant plus qu'Hervé Gardette paraissait lui-même peu intéressé par ce thème, dans une émission qui semblait peu préparée, ni approfondie.
Mais je ne partage pas l'imputation que vous faites de cette programmation à la recherche d'auditeurs. Du"n'importe quoi", certes, mais on peut plutôt se demander si ce sujet inattendu (qui a tout du sujet de secours, facile à organiser en urgence), a été programmé en remplacement de dernière minute d'un sujet plus chaud (entrée en vigueur du CETA, réforme des retraites, législation sur la sécurité...) sur intervention tutélaire.
Pour occuper le temps, comme vous dites aussi, et les esprits.
La réalité est peut-être plus banale (un sujet annulé par le défaut en dernière minute d'un invité...). Mais dans le même ordre d'idées, sur une station sœur du service public, France-Inter, le journal de 7h ce matin (grande écoute, j'imagine) traite en premier sujet le retour des français de la cérémonie d'attribution des JO 2024 (avec reportage et interviews) ; rien sur le CETA, ni d'ailleurs sur le missile nord-coréen.
Comme vous, je pense qu'il faut être attentif, en cette nouvelle ère (radiophonique) qui s'ouvre, à la nature des sujets abordés ou, au contraire, refoulés. Je crains que les jours à venir soient occupés par la question des maisons de retraite (sujet consensuel s'il en est) plutôt que sur la réforme des retraites, les ordonnances, la sécurité... Par contre l'"Esprit public" me semble maintenant plus enclin, avec les nouveaux participants, à aborder sérieusement par exemple la question du CETA, ou la législation sur la sécurité : à suivre donc.
masterkey
Admin
87Re: Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Ven 15 Sep 2017, 11:42
Je crois qu'un correctif s'impose sur le titre et sur le contenu de cette émission, elle est intitulée "Les végans menacent-ils le monde (animal) ?", ce qui est nettement moins attendu - et différemment orienté - que "Si nous étions tous végans ?".
L'avez-vous écoutée cette émission ? Moi oui, et je n'en attendais rien, je l'ai écoutée par défaut. J'ai été surpris par le niveau et la teneur du débat : intervenants extrêmement respectueux de la parole de l'autre, ne se permettant jamais de le couper, tenant compte des arguments adverses, nuançant la leur propre. Il opposait une sociologue, Jocelyne Porcher, défendant plutôt la thèse d'une promotion de l'élevage animal raisonné, en revenant à des races moins stéréotypées, et un historien spécialiste de la question et tenant d'un véganisme tempéré dans certains de ses aspects; en particulier en ce qui concerne le sort des animaux familiers - et non des animaux domestiques - , et le sujet a tourné en partie autour de ceux-là : du sort de ces espèces familières dans une perspective vegan.
Les relances de Hervé Gardette n'étaient pas en reste, et sur ce sujet finalement pas si omniprésent à France-Culture, pas plus qu'habituel au Grain à moudre, le producteur s'en tire très bien, résumant sans les trahir les positions des protagonistes.
On peut évidemment avoir une aversion pour l'idée vegan, je le comprends bien et j'y suis moi-même opposé, quoique de façon nuancée. Mais c'est à l'évidence un courant dont les dogmes sont exempts de contradictions internes, et qui tire les conséquences jusqu'à l'extrême de partis pris philosophiques explicites. Ses défenseurs ont d'ailleurs souvent pour eux cette clarté dans les débats qui les opposent à leurs contradicteurs, qui n'ont souvent, à leur tour, que peu d'arguments construits et clairs à faire valoir, autres que ceux tirés d'un bon sens qui commence à perdre progressivement du terrain dans les esprits. Ce n'était pas le cas de Jocelyne Porcher, qui a pu faire valoir quelques arguments que Renan Larue, son interlocuteur, a bien dû prendre en compte.
Quoi qu'il en soit, ce genre de discussion très adulte manque singulièrement sur les antennes, et ce n'est pas cette émission que je vouerai la première aux gémonies parmi celles que propose la triste grille de France Culture.
L'avez-vous écoutée cette émission ? Moi oui, et je n'en attendais rien, je l'ai écoutée par défaut. J'ai été surpris par le niveau et la teneur du débat : intervenants extrêmement respectueux de la parole de l'autre, ne se permettant jamais de le couper, tenant compte des arguments adverses, nuançant la leur propre. Il opposait une sociologue, Jocelyne Porcher, défendant plutôt la thèse d'une promotion de l'élevage animal raisonné, en revenant à des races moins stéréotypées, et un historien spécialiste de la question et tenant d'un véganisme tempéré dans certains de ses aspects; en particulier en ce qui concerne le sort des animaux familiers - et non des animaux domestiques - , et le sujet a tourné en partie autour de ceux-là : du sort de ces espèces familières dans une perspective vegan.
Les relances de Hervé Gardette n'étaient pas en reste, et sur ce sujet finalement pas si omniprésent à France-Culture, pas plus qu'habituel au Grain à moudre, le producteur s'en tire très bien, résumant sans les trahir les positions des protagonistes.
On peut évidemment avoir une aversion pour l'idée vegan, je le comprends bien et j'y suis moi-même opposé, quoique de façon nuancée. Mais c'est à l'évidence un courant dont les dogmes sont exempts de contradictions internes, et qui tire les conséquences jusqu'à l'extrême de partis pris philosophiques explicites. Ses défenseurs ont d'ailleurs souvent pour eux cette clarté dans les débats qui les opposent à leurs contradicteurs, qui n'ont souvent, à leur tour, que peu d'arguments construits et clairs à faire valoir, autres que ceux tirés d'un bon sens qui commence à perdre progressivement du terrain dans les esprits. Ce n'était pas le cas de Jocelyne Porcher, qui a pu faire valoir quelques arguments que Renan Larue, son interlocuteur, a bien dû prendre en compte.
Quoi qu'il en soit, ce genre de discussion très adulte manque singulièrement sur les antennes, et ce n'est pas cette émission que je vouerai la première aux gémonies parmi celles que propose la triste grille de France Culture.
Philaunet
Admin
88« Le métier de sociologue » - Mer 18 Oct 2017, 13:59
On n'en peut plus ! L'antenne est viciée par "les sociologues" parlant de "sociologie" du matin au soir. France Culture nous en rebat les oreilles, que ce soit directement, comme dans Le métier de sociologue*, ou par le traitement de tout documentaire (cf. le fil Faut-il renoncer au documentaire culturel ? avec de fortes contributions de Nessie) et de toute table ronde, comme chez Hervé Gardette qui nous gavait encore hier soir de "genre".
Il n'y aurait pas un spécialiste de numismatique en France, voilà un sujet peu traité. À quand des émissions sur de la flore ou de l'ornithologie (quand a-t-on invité un membre de la Ligue pour la Protection des Oiseaux à FC?) ? Et pourquoi pas une histoire de la porcelaine ? De la fabrication du vin ? Du traitement des affections oculaires, de J-S Bach (triste fin) à nos jours ? Des sujets où l'on pourrait apprendre quelque chose au lieu d'être les témoins passifs de discussions sur les discriminations et les transformations de "la société".
Début de la chronique de Jacques Munier :
* À distance de controverses médiatiques récentes sur la nature et le rôle des sciences sociales, des chercheurs poursuivent leur travail de décryptage des évolutions de la société.
Le mensuel Sciences Humaines propose un dossier sur les nouveaux « clivages et recompositions » de la société française. Niveaux de revenu et aggravation des inégalités, reconfiguration des « classes sociales », nouvelle visibilité des différences religieuses, de genre ou de génération, clivages politiques qui se déplacent de la traditionnelle opposition droite-gauche vers une divergence entre les partisans du recentrage national et les défenseurs d’une société ouverte sur la mondialisation – comme l’analyse Pascal Perrineau – ou encore bipolarisation du travail, avec la raréfaction des emplois intermédiaires (ouvriers qualifiés de l’industrie, employés…) au profit des plus qualifiés ou, au contraire des moins qualifiés, sous l’effet de l’informatisation, comme le montre l’économiste Gregory Verdugo, (...)
Il n'y aurait pas un spécialiste de numismatique en France, voilà un sujet peu traité. À quand des émissions sur de la flore ou de l'ornithologie (quand a-t-on invité un membre de la Ligue pour la Protection des Oiseaux à FC?) ? Et pourquoi pas une histoire de la porcelaine ? De la fabrication du vin ? Du traitement des affections oculaires, de J-S Bach (triste fin) à nos jours ? Des sujets où l'on pourrait apprendre quelque chose au lieu d'être les témoins passifs de discussions sur les discriminations et les transformations de "la société".
Début de la chronique de Jacques Munier :
* À distance de controverses médiatiques récentes sur la nature et le rôle des sciences sociales, des chercheurs poursuivent leur travail de décryptage des évolutions de la société.
Le mensuel Sciences Humaines propose un dossier sur les nouveaux « clivages et recompositions » de la société française. Niveaux de revenu et aggravation des inégalités, reconfiguration des « classes sociales », nouvelle visibilité des différences religieuses, de genre ou de génération, clivages politiques qui se déplacent de la traditionnelle opposition droite-gauche vers une divergence entre les partisans du recentrage national et les défenseurs d’une société ouverte sur la mondialisation – comme l’analyse Pascal Perrineau – ou encore bipolarisation du travail, avec la raréfaction des emplois intermédiaires (ouvriers qualifiés de l’industrie, employés…) au profit des plus qualifiés ou, au contraire des moins qualifiés, sous l’effet de l’informatisation, comme le montre l’économiste Gregory Verdugo, (...)
Philaunet
Admin
89« Qu’est-ce que le progrès technologique fait à notre humanité ? » - Lun 23 Oct 2017, 08:17
Le patron linguistique "Qu'est-ce que X fait à Y" a encore frappé...
Thème "critique de l’automatisation de la société", reformulé par le présentateur de l'émission Avis critique par Raphaël Bourgois en "La question posée ici serait plutôt : la technologie nous rend-elle inutile…"
Avec la belle grammaire kronlundienne (car la dictée est un exercice sadique...) :
"l’automatisation des taches par des ordinateurs rendus de plus en plus performant grâce aux progrès des algorithmes et de l’intelligence artificielle." La confusion de "tache" et "tâche" est sans doute le résultat de l'automatisation... Comme l'absence de /s/ à "performant". Pourtant les ordinateurs disposent d'excellents correcteurs orthographiques rendant la connaissance de la langue presque inutile...
"l’illusion qui nous fait voire l’automatisation uniquement comme un gain de temps…". [Voire !]
Fin d'émission : "L' instant critique..."
Julie Clarini à choisi l'entretien avec Geneviève Fraisse intitulée : "Violences sexuelles : « Le fait divers est devenu politique » paru dans les pages Idées du Monde de ce samedi et Jean-Marie Durand veut mettre l'accent sur toutes les expositions que nous pouvons voir en ce moment à Paris dont Women House à la Monnaie de Paris. Une exposition à la rencontre de deux notions : un genre – le féminin – et un espace – le domestique".
Le lien renvoie à cette exposition dont les commissaires sont Camille Morineau, Directrice des Expositions et des Collections de la Monnaie de Paris et Lucia Pesapane, Commissaire d’exposition à la Monnaie de Paris. "Elle rassemble sur 1000 m2 et dans une partie des cours de la Monnaie de Paris, 39 artistes femmes du XXe et XXIe siècle qui se saisissent de ce sujet complexe et mettent la femme au centre d'une histoire dont elle était absente".
Tout cela manque un peu de "parité" (et de francophonie). Il faut s'y habituer.
Thème "critique de l’automatisation de la société", reformulé par le présentateur de l'émission Avis critique par Raphaël Bourgois en "La question posée ici serait plutôt : la technologie nous rend-elle inutile…"
Avec la belle grammaire kronlundienne (car la dictée est un exercice sadique...) :
"l’automatisation des taches par des ordinateurs rendus de plus en plus performant grâce aux progrès des algorithmes et de l’intelligence artificielle." La confusion de "tache" et "tâche" est sans doute le résultat de l'automatisation... Comme l'absence de /s/ à "performant". Pourtant les ordinateurs disposent d'excellents correcteurs orthographiques rendant la connaissance de la langue presque inutile...
"l’illusion qui nous fait voire l’automatisation uniquement comme un gain de temps…". [Voire !]
Fin d'émission : "L' instant critique..."
Julie Clarini à choisi l'entretien avec Geneviève Fraisse intitulée : "Violences sexuelles : « Le fait divers est devenu politique » paru dans les pages Idées du Monde de ce samedi et Jean-Marie Durand veut mettre l'accent sur toutes les expositions que nous pouvons voir en ce moment à Paris dont Women House à la Monnaie de Paris. Une exposition à la rencontre de deux notions : un genre – le féminin – et un espace – le domestique".
Le lien renvoie à cette exposition dont les commissaires sont Camille Morineau, Directrice des Expositions et des Collections de la Monnaie de Paris et Lucia Pesapane, Commissaire d’exposition à la Monnaie de Paris. "Elle rassemble sur 1000 m2 et dans une partie des cours de la Monnaie de Paris, 39 artistes femmes du XXe et XXIe siècle qui se saisissent de ce sujet complexe et mettent la femme au centre d'une histoire dont elle était absente".
Tout cela manque un peu de "parité" (et de francophonie). Il faut s'y habituer.
Philaunet
Admin
90Humanisme, mais trans - Sam 28 Oct 2017, 09:07
Il semble que Raphaël Bourgois soit lui aussi obsédé par ce qui est communément appelé "le transhumanisme". C'est l'un des grands sujets de la chaîne depuis deux ou trois ans et c'est une bonne occasion pour les producteurs de faire une émission à base de peurs, de dénonciations et d'appels à la lutte et au sursaut moral. Dans le numéro de ce jour d'Avis critique ("Peut-on encore être humaniste ?") on lit : "Jean-François Mattei s’interroge sur les conséquences éthiques du progrès médicale [sic] qui permet non plus simplement de réparer les vivants, mais de les améliorer. "*
"Une question qu’aborde également Francis Wolff puisque le transhumanisme compose avec l’animalisme et le cosmopolitisme ''Les trois utopies contemporaines'' que le philosophe se propose de décortiquer "**
Raphaël Bourgois, de la même école qu'Hervé Gardette. Et un nouveau débat sur les utopies, un ! Sans doute retrouvera-t-on ces auteurs le samedi à 9h et le soir à 22h, sinon le midi à 13h.
* Jean-François Mattei : La question posée ici est simple, du moins en apparence : peut-on accueillir les progrès de la médecine, et la possibilité offerte notamment par la génétique de sélectionner et d’améliorer les performances humaines, sans risquer de perdre notre humanité.
L’essai est une réflexion ancrée dans la pratique et l’expérience de Jean-François Mattei qui en déduit un certain nombre de questions : sommes-nous définis par notre corps, par nos gènes, y a-t-il eu un tournant eugéniste de nos sociétés ? Notre humanité peut-elle résister aux projets transhumanistes et posthumanistes. Beaucoup de questions de ce genre et une idée à la fin : il faut remettre de la conscience dans la science, ne pas avoir peur de parler de morale. Biographie de Monsieur le Professeur Jean-François MATTEI par "l'Académie Catholique de France".
** Francis Wolff : "de nouvelles utopies : le posthumanisme qui entend nous débarrasser définitivement de notre animalité et faire de nous des immortels, autant dire des dieux par les vertus de la technique. L’utopie animaliste à l’inverse veut abolir toutes les frontières qui nous séparent des autres êtres sensibles : inclure hommes et bêtes dans la même communauté morale. Francis Wolff décortique et réfute ces idées, pour proposer une autre utopie propre selon lui à revaloriser l’humanisme : un cosmopolitisme sans frontière." Françis Wolff, ses émissions sur France Culture
"Une question qu’aborde également Francis Wolff puisque le transhumanisme compose avec l’animalisme et le cosmopolitisme ''Les trois utopies contemporaines'' que le philosophe se propose de décortiquer "**
Raphaël Bourgois, de la même école qu'Hervé Gardette. Et un nouveau débat sur les utopies, un ! Sans doute retrouvera-t-on ces auteurs le samedi à 9h et le soir à 22h, sinon le midi à 13h.
* Jean-François Mattei : La question posée ici est simple, du moins en apparence : peut-on accueillir les progrès de la médecine, et la possibilité offerte notamment par la génétique de sélectionner et d’améliorer les performances humaines, sans risquer de perdre notre humanité.
L’essai est une réflexion ancrée dans la pratique et l’expérience de Jean-François Mattei qui en déduit un certain nombre de questions : sommes-nous définis par notre corps, par nos gènes, y a-t-il eu un tournant eugéniste de nos sociétés ? Notre humanité peut-elle résister aux projets transhumanistes et posthumanistes. Beaucoup de questions de ce genre et une idée à la fin : il faut remettre de la conscience dans la science, ne pas avoir peur de parler de morale. Biographie de Monsieur le Professeur Jean-François MATTEI par "l'Académie Catholique de France".
** Francis Wolff : "de nouvelles utopies : le posthumanisme qui entend nous débarrasser définitivement de notre animalité et faire de nous des immortels, autant dire des dieux par les vertus de la technique. L’utopie animaliste à l’inverse veut abolir toutes les frontières qui nous séparent des autres êtres sensibles : inclure hommes et bêtes dans la même communauté morale. Francis Wolff décortique et réfute ces idées, pour proposer une autre utopie propre selon lui à revaloriser l’humanisme : un cosmopolitisme sans frontière." Françis Wolff, ses émissions sur France Culture
Philaunet
Admin
91La vacuité et le combat imaginaire - Mar 31 Oct 2017, 12:23
Le pilonnage féministe brutal des dernières semaines est une façon de combler le vide intellectuel des producteurs h/f de la station au profit de la seule énergie mentale qui les habite, celle de construire des ennemis et de se poser en combattants et sauveurs.munstead(https://regardfc.1fr1.net/t94p470-les-journaux-et-la-redaction-de-fc#29275) a écrit:Quelques notes prises en 30 minutes d'écoute, ce matin: (...)
• Long entretien très confus avec une dame, présidente de la Fondation de la femme qui dénonce à peu près tous les films, censés favoriser un état d'esprit menant au viol, voire le viol. J'ai cru comprendre qu'elle en voulait au prince charmant, et à James Bond bien sûr. Pour elle, la séduction doit être immédiate, se traduire par un "oui" de la femme, si c'est non, l'homme doit s'éloigner. Adieu toute la littérature romantique, Jane Austen au bûcher, Stendhal à la poubelle. Elle dit ne pas vouloir de censure, mais tout son discours va vers le contrôle de la création. (...)
Ainsi toute la station est en train de rechercher des citations chocs (sans contexte) pour remplir le quota de parole engagée (les migrants ont largement régressé au hit-parade). Dernier exemple sur le site, la mise en valeur d'une conférence avec ce gros titre " Violette Leduc* : ''Les femmes meurent souvent à petit feu du bon équilibre des hommes'' 30/10/2017".
On pourrait répondre à tout cela par des affirmations absurdes (ex. "pourquoi les hommes doivent-ils payer la retraite des femmes, vu qu'ils vivent 10 ans de moins", etc.). Mais ce serait justement faire le jeu de tous ces militants qui cherchent à attirer de potentiels "ennemis" sur leur terrain de jeu afin de faire oublier leur ignorance.
*Je conseille très vivement l'écoute de la série Catherine Hiegel lit Correspondance (1945-1972) de Violette Leduc. Actrice extraordinaire pour des textes mémorables.
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