Expérimentons avec Patrick Chamoiseau. Quelques-unes des ses apparitions radiophoniques sur France Cucure. C’est une sélection, car y’en a bien plus.
1- 03/06/2021 - Que venait-il faire dans Business Cultureux chez le Mamamouche ?
Vendre son booketain ? Oui mais avec l’enrobage d’usage « L’occasion (...) de revenir, au micro du Grrrrrrand Mamamouchi, sur son parcours artistique et intellectuel et sur son rapport à la langue et à l’écriture. »
Cadeau, les citations en titre, sentences profondes qui ouvrent vers un infini de possibles : « L'exercice d'admiration est à la base de la créativité »
Ce qui nous fait une belle jambe.
Et « Le silence de l'esprit quand on s'accorde au vivant est la source de l'acte de création ».
Prenez ça dans les dents.
2- 31-03-2021 – Que venait-il faire dans la Grande Tablinette ?
La même chose, en plus c’était pour vendre le même livre.
Au programme : promo, rapport à la langue, rapport à l’écriture blablabla.
3- 13-04-2018 – Même question pour les Masterclasses (= pas une masterclass mais un entretien).
« Dans cette masterclasse de l'écrivain Patrick Chamoiseau, retour sur son enfance, la naissance de sa vocation, son rapport aux langues et au langage »
Ça vous rappelle rien ? Moi vaguement, mais comme je n’ai aucune mémoire, je vous fais confiance.
4- 11-03-2017 – Même salade avec Le Temps des écrivains.
D’après vous, qu’y fait-il ? Le rythme est le même avec premier temps retour sur son œuvre, second temps son rapport à la langue, troisième temps son dernier livre, celui pour lequel il est en fait venu au micro, sans ça ils pouvaient se brosser à France Lucture.
5- 16-09-2016 – La Grande tablinette.
Toujours pareil : opération dernier livre – poignant - à vendre et retour sur le passé de l’écrivain. Du pain béni, le dernier livre - poignant - revient sur le passé de l’écrivain. Du deux en un.
« Patrick Chamoiseau publie "La matière de l'absence" (Seuil), ouvrage poignant dans lequel le décès de sa mère l'amène à réfléchir sur son enfance entre la Baronne et Man Ninotte mais également sur les persécutions du peuple antillais. »
Autre expérience : l’article de fond sur un sujet choisi, qui ouvre des perspectives nouvelles, surtout aux penseurs de l’écurie F.C. qui voient là une nouvelle opération promo entièrement à leur service j’écoute.
04-06-2021 – Le jardin comme terreau philosophique
La métaphore est osée, mais l’article l’est tout autant.
Cet article accompagne la 18ème édition des Rendez-vous aux jardins.
Plan de l’article, vous allez vite comprendre.
Première partie : Épicure, avec surtout un recopiage d’un extrait d’un ouvrage de Malgorzata Grygielewicz, Jardin grec : rencontre philosophique (L'Harmattan, 2017). Plus pratique que de renvoyer à Épicure. Là au moins il reste un p’tit coup de promo pour une jeune autrisse.
Pour compléter, extrait de Anne Cauquelin, L'Invention du paysage (PUF, 2013).
Épicure, c’est trop compliqué à lire dans le texte, et surtout il touche plus de droits d’auteur. Un bout de son testament suffira.
Pour le contenu, c’est un peu Épicure pour les nuls. Vous pouvez aller sur la fiche Wiki du philosophe.
Seconde partie : Kant avec un débouché rapide vers une promo pour le dernier livre de Jacques Rancière.
Troisième partie : une penseuse de notre temps, attention, après Épicure, Kant, voici...Joëlle Zask.
Jardinage & politique. Of course.
Renvoi vers son livre ultra promu à l’antenne sur le sujet - comme ses autres livres - et citations au choix, et de choix, pisque je vous annonce que Joëlle Zask est multi-poly-invitée de la chaîne, et que y’a le choix dans ses multiples et nombreuses interventions promo sur la chaîne.
Doit-on souligner pour finir que l’ombre de Michel Foucault plane sur cet article ? Non, et pourtant, c’est fait.
Signalons aussi pour achever le tout que cette 18ème édition des Rendez-vous aux jardins, qu’accompagnait l’article de France Cucure, aurait pu être l’occasion pour la chaîne de parler botanique et tout et tout, mais elle a préféré se rabattre sur son idée fixe : la promo, la philo light et la politique.
Un clic sur le site de ces Rendez-vous et nous découvrons tout à fait autre chose :
« vous pourrez partir à la rencontre des jardiniers, jardiniers d’art, paysagistes, botanistes, propriétaires de jardins... » Et non de Joëlle Zask.