Plutôt chacune son genre, puisque c'est Laure Adler qui recevait la semaine dernière
Ayumu Yasutomi militant transgenre, et son émule Marie Richeux qui recevait aujourd'hui
Audrey Tang, hackeuse taïwanaise « qui a changé de sexe ».
Normal, l'un des traits mis en valeur par France Culture, sinon la valeur première à laquelle on reconnaît l'honnête homme du XXIe siècle, c'est le métissage, le croisement, le mélange, le no border et le crossover.
Les êtres ne sont pas doués d'abord de personnalités, ayant des métiers ou des activités, ils arborent une sexualité. Ou France Culture les présente ainsi pour se donner un genre et se faire de la publicité (la preuve ici).
Peu d'émissions (
Sur les Docks, oui) ont donné la parole à des personnes ayant subi des opérations et suivant des traitements hormonaux lourds. Il n'en est pas question dans « Révolutions médicales », ni dans une émission sur le droit (celle-ci ayant été supprimée des programmes...). Peut-être est-ce aussi bien, vu la présentation qui en serait faite.
Sur une radio authentiquement culturelle, on aurait un traitement factuel du sujet, sans idéalisation, ni militance. Il faut encore attendre.