Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Quelqu'un pourrait-il m'expliquer comment envoyer un message qui ne soit pas une réponse au précédent? Toujours pas trouvé le mode d'emploi de ce site d'une complexité fascinante. Ce matin dans la rubrique "Trait pour trait" (je viens de réaliser qu'il s'agissait là d'un jeu de mot avec portrait sans doute), l'hagiographie d'un représentant de la CGT à la SNCF. "Regard bleu acier", "consacré sa vie au service public", tout y passe, les clichés s'entassent. Il faut l'entendre pour y croire. Dans ce texte qui ne déparerait pas les colonnes de l'Humanité en 1965 ou celles de La Nouvelle vie ouvrière d'aujourd'hui, pas la trace d'un recul, d'une perspective, d'une analyse. M. Untel est un saint laïc et cégétiste que nous sommes sommés d'adorer. Que la défense du SP passe essentiellement aux yeux de ce monsieur par des grèves préventives, annonciatrices, explicatives, punitives, ou pour le plaisir de se compter en contestant le décompte, n'est évidemment pas mentionné. Or ce sont ces grèves, mal expliquées, mal comprises et mal acceptées par le public, qui ont provoqué le détachement du SP.
Plus loin, l'éditorialiste politique (ne riez pas) de FC, Bouscarel, redécouvre Sarkozy dans ses œuvres. Il est tellement étonné que son billet pourrait être diffusé dans les permanences de l'UMP tel quel. Bouscarel est un invertébré.

munstead a écrit:Quelqu'un pourrait-il m'expliquer comment envoyer un message qui ne  soit pas une réponse au précédent? Toujours pas trouvé le mode d'emploi de ce site d'une complexité fascinante.  [...].

Pour ajouter un message sans que ce soit une réponse, il suffit de clicker sur le bouton "Répondre". Ne me dites pas que c'est loufoque, nous le savons parfaitement. D'ailleurs c'est ce que vous avez fait et votre message qui vient à la suite des autres n'est pas une réponse, mais un message indépendant.

Ironie : si vous voulez répondre à un message, la commande à actionner n'est pas "répondre" mais "citer". Ce que je viens de faire pour vous répondre.  Certes, on peut aussi répondre sans citer, mais dans ce cas le bouton "répondre" devient le bon, ce qui perd singulèrement de son sel.

Non ce site n'est guère complexe et il n'est pas non plus très compliqué. Mais certaines commandes sont mal nommées, parce que nous sommes en partie prisonniers des standards du monde forumique. Le numérique en général nous permet chaque jour de constater le bien fondé de l'aphorisme "mal nommer les choses c'est ajouter aux malheurs du monde"

Toutefois, c'est un malheur très relatif.  

Nessie a écrit:

munstead a écrit:Quelqu'un pourrait-il m'expliquer comment envoyer un message qui ne  soit pas une réponse au précédent? Toujours pas trouvé le mode d'emploi de ce site d'une complexité fascinante.  [...].

Pour ajouter un message sans que ce soit une réponse, il suffit de clicker sur le bouton "Répondre". Ne me dites pas que c'est loufoque, nous le savons parfaitement. D'ailleurs c'est ce que vous avez fait et votre message qui vient à la suite des autres n'est pas une réponse, mais un message indépendant.

Ironie : si vous voulez répondre à un message, la commande à actionner n'est pas "répondre" mais "citer". Ce que je viens de faire pour vous répondre.  Certes, on peut aussi répondre sans citer, mais dans ce cas le bouton "répondre" devient le bon, ce qui perd singulèrement de son sel.

Non ce site n'est guère complexe et il n'est pas non plus très compliqué. Mais certaines commandes sont mal nommées, parce que nous sommes en partie prisonniers des standards du monde forumique. Le numérique en général nous permet chaque jour de constater le bien fondé de l'aphorisme "mal nommer les choses c'est ajouter aux malheurs du monde"

Toutefois, c'est un malheur très relatif.  

Merci Nessie.

munstead a écrit:Bouscarel est un invertébré.

Et ce matin nous avons entendu à 8h48 sur l'antenne de FC un dialogue entre amis invertébrés. Ceci pendant toute à la chronique de Delaporte qui ne cessait de brocarder Benoit, en en rajoutant dans le style copain-copain. De là une ambiance Facebook dans la matinale, d'autant plus amusante que Xav'e vilipende Facebook, certes pour d'autres raisons que de style.  

Alors en parlant de style, on dirait que Bouscarel semble chercher le sien sans négliger les audacieuses tentatives dans le déplorable. Ce matin vers 8h40 en interviewant Elisabeth Guigou, peut-être intimidé il a redoublé de "euh" parasites, à rendre jaloux Sylvain Bourmeau. Cette imitation du plus mauvais style télé s'explique peut-être par le désir de se donner une contenance, car en général les médiocres qui cherchent à se donner une contenance ne parviennent qu'à redoubler de médiocrité. Ici ce n'est pas tant la qualité de l'interview qui sera en cause, car elle n'est pas tellement plus faible que ce qu'on entend d'habitude à cette heure sur cette antenne ; ce qui me désole, c'est plutôt l'affectation, le mauvais jeu et la mauvaise comédie. Bouscarel fait partie de ces esprits nourris de télé, qui croient faire qualité en s'alignant sur le standard du J-T.

Je vais livrer dès que possible la transcription de son intervention, avec pastille sonore pour faire stéréo. On y verra et entendra comme le "euh" artificiellement placé et en quantité industrielle, finit par donner un petit genre.

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Voici la question de Bouscarel à E. Guigou : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/05/s21/NET_FC_284c2941-c21d-4cf5-a22a-15c7af80740c.mp3" debut="14:10" fin="14:50"]
Et la transcription à lire simultanément : "Il faut-eeuh écrivez-vous-eeuh dans votre livre-eeuh justemeent Elisabeth Guigou-eeuh sécuriser et réguler la finance mondiale c'eeest d'ailleurs un titre-euh deeee chaPItre on a r'çu euh Michel Barnier dans la première partie-eeuh de ces Matiiins poliTIQues ests-que vous faites partie de celles et ceux [respire]qui lui font crédit d'avoir fait avancer-euh les choses pendant quatre ans et demi-euh, sur ce front là d'la régulation-euh financière ?  (... Elisabeth Guigou ?)"

Le tout avec une élocution tendue c'est à dire pas tout à fait cavalante mais enfin rapide tout de même ce qui montre que l'hésitation est bidon. Quand l'invitée commence à répondre, au bout de quelques secondes il l'interrompt ainsi :
" Et elle n'avait rien changé-eeuh quand la crise s'est déclenchée ?"

Dans cette façon de questionner l'invité, Bouscarel me fait penser à une cantinière de self-service qui au moment de nous tendre l'assiette, recouvrirait sa tranche de viandasse d'une louche de sauce moutarde ou pire madère, pour dissimuler l'allure douteuse de la chose. La sauce Bouscarel redouble l'apparence infecte du plat.

Le plus drôle est que E. Guigou elle aussi est une spécialiste des "euh" et, ce qui devenu rare, des "hein".Dans sa réponse : "La précédente commission, elle a rien vu venir…" ou " y'en a pas eu un là d'dans qui…" montre que l'ancienne ministre préfère toujours soigner plutôt son apparence que son expression.

(....)

Aneffet : en réécoutant les 10 minutes précédentes à la recherche de euh-euh-tements prémonitoires, je constate que lors d'une précédente question, la cantinière Bouscarel passait du radin au prodigue. Prodigue en sauce euh-euh-tante, je veux dire. Mais dans l'intervention de 8h40, il en  devient ultra-prodigue après que l'invitée s'est mise elle aussi à euh-euh-ter d'abondance lors des moments de gène. Quelle gène ? Eh bien d'abord en répondant à l'économiste ce qui montre qu'E. Guigou n'est guère à son aise sur ces questions. Ensuite sa parole devient carrément cahotante à force de se faire bousculer par l'inquisition de Couturier qui cible Harlem Désir. Il le fait de façon insistante et elle a beau tenter de dégager en touche, Couturier ne lâche pas. De là une réponse pleine de gêne : on trouve ici l'extrait avec en fond sonore l'inévitable halètement ricanant de Voinchet qui tient absolument à manifester sa présence tout en se démarquant de son chroniqueur par un rire affecté Verdurinien à la 20e seconde de cet extrait où l'on entendra Elisabeth à la limite d'appeler les secours :  [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/05/s21/NET_FC_284c2941-c21d-4cf5-a22a-15c7af80740c.mp3" debut="10:55" fin="12:40"]

Peut-être est-ce donc plutôt un simple mimétisme qui a ainsi poussé Bouscarel à euh-euh-ter benoîtement.
Oui, mais quelle sorte de mimétisme ? Est-ce empathie énamourée, encore renforcée par la gène de l'invitée ? Ou bien est-ce un ordinaire manque de personnalité qui pousse le journaliste à s'aligner sur une des têtes du parti politique qui a toute sa dévotion ?

munstead a écrit:(...) Plus loin, l'éditorialiste politique (ne riez pas) de FC, Bouscarel, redécouvre Sarkozy dans ses œuvres. Il est tellement étonné que son billet pourrait être diffusé dans les permanences de l'UMP tel quel. Bouscarel est un invertébré.

Question : combien France Culture paie-t-elle pour publier et faire entendre cela : C'est la guerre des tribunes ? 15 minutes de préparation avec lecture de la presse, 15 minutes d'alignement de mots, 2 minutes de lecture en studio : 30 euros TTC ?

Philaunet a écrit:15 minutes de préparation avec lecture de la presse, 15 minutes d'alignement de mots, 2 minutes de lecture en studio : 30 euros TTC ?

D'après Xavier de la Porte s'adressant à Benoît Bpuscarel :
"mais bon… je sais que t’écris tes papiers entre 5h et 7h15, t’es décalqué, tu peux non plus être à la pointe de la logique, je connais le problème… "

Et d'après Voinchet : "je vous rappelle que le tutoiement est formellement interdit à l'antenne".