Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1 ... 20 ... 37, 38, 39 ... 62 ... 86  Suivant

Accueil / France Culture

Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014    Page 38 sur 86

Bas de page ↓   

Nessie 


371
Répondre en citant  
Entracte - Jeu 26 Jan 2012, 12:50

Avant de poursuivre sur la critique d'Hagège dans sa 2eme mi-temps, 2 remarques d'auditeur amusé. Ce sont 2 remarques sur Marc Voinchet :

- à 7h55 en passant la parole à Meyer pour la chronique du toutologue, on devine que Voinchet n'est vraiment pas l'arrogant de service. Parce qu'il lui passe le micro avec un cliché (pas plus scandaleux que ses tours habituels) on devine que l'autre lui balance une mimique assassine car le Voinche se répand en excuses "oui je sais c'est nul pour passer le micro". Le pire, c'est qu'il le sait vraiment, et qu'au lieu de partir d'un grand éclat de rire pour se réaffirmer lourdissime comme les bouffeurs de micro des années précédentes, le Deum et Ali Balourd, Voinchet joue l'humiliation bon-enfant. Alors on se dit qu'il ne peut pas être entièrement mauvais et qu'on fera -peut-être- quelque chose de lui ?

- Nettement plus cocasse : quand Claude Hagège à 2 reprises prendra le Voinche à rebrousse-poil. Parce qu'au moment où l'invité ouvre la bouche pour répondre à Couturier, le meneur de jeu lui attache un boulet en sous-titrant lourdement le début de réponse du linguiste : il claironne son nom 'CLODAJèJ' comme s'il l'interpellait, ainsi qu'est bien installée l'habitude à FC, et pas seulement quand c'est utile mais systématiquement. Bien sûr c'est fait à l'intention de l'auditeur qui ne sait plus si FC le prend pour une andouille, pour un distrait, ou pour un poisson fuyant qu'il importe d'attraper et de retenir. Le problème c'est que l'invité ne digère pas ce sous-titrage, ce 'claude hagège' qu'on lui balance même pas en arrière-plan alors que lui est déjà parti pour faire son numéro de star. Alors le voila qui tique et qui s'interrompt d'un 'pardon ?' exactement comme si à ce moment-là, Voinchet lui arrachait la parole. On se doute qu'il y a un peu de comédie là-dedans. Hagège, vraiment déstabilisé ? Allons, il connait très bien les usages et les tics de France Culture. Et comme c'est plutôt un roublard, je le soupçonne de jouer la gêne pour gêner l'autre. Suivez-moi bien : ça le dérange plus que ça le gène, alors pour déranger le Voinche, l'invité sent que c'est le moment de le géner et tente de lui faire sentir qu'il le gène afin que l'animateur se sente gêné de sentir que l'auditeur sentira que c'est gênant pour le Voinche de sentir que l'invité se sent gêné (je sais pas si je me fais bien comprendre).



Dernière édition par Nessie le Sam 04 Fév 2012, 17:28, édité 4 fois

Nessie 

Nessie

372
Répondre en citant  
J'ai gardé la fin pour la fin... - Jeu 26 Jan 2012, 13:09

./...

Et puis il y avait une 2 eme partie d'émission : un débat lancé par la chronique de Couturier, et qui sera écourté parce qu'il y a un artiste disparu la veille, et que l'hommage va à lui rendre va occuper le dernier quart d'heure de la matinale. Et donc dans ce début de débat, qu'a-t-on entendu ? Eh bien pour répondre à Leniax, je ne sais pas si Hagège a été ou non respecté (je pense que oui), en tous cas il a été contredit dans le détail.

Après l'exaspération de 7h50, il faut signaler que les deux parties de l'émission sont très différentes : avant 8h, l'invité dont le brio serait sympathique s'il n'était recruté pour le mensonge idéologique, a fait son numéro d'illusionniste pour éblouir l'assistance (mais les sceptiques tordent le nez). Dans la partie débat, il est mis face aux contradictions de son message de "souveraineté culturelle", et il apparait assez vite qu'il est largement sorti de son domaine de compétence. Ses réponses ont de quoi faire pâlir de honte : nous aurions des sociétés "complètement américanisées", il faut préserver "la diversité des cultures", et malgré tout le livre serait "américain" puisqu'il est inspiré par des amis américains : notez bien que ce sont les seuls bons américains, les seuls vrais, puisqu'ils sont anti-libéraux, mais du coup on se demande s'ils sont encore vraiment américains ? Hum hum.... Tout le monde a le droit de parler société, mais si c'est pour raconter de telles sornettes, à quoi bon ? Surtout quand on voit comment sont utilisés les mots et les idées : aux premiers on donnera des sens variables du coup l'auditeur qui croyait avoir compris que le français est une langue riche parce que pauvre, comprend ici qu'avec Hagège c'est l'usage qui est pauvre parce que riche ; quand aux idées, elles servent de support à des généralisations grossières, et là encore c'est un coup dans un sens, un coup dans l'autre, mais l'important est que ce soit au service d'une pensée monolithique. L'auditeur est en droit de se poser la question suivante : à quoi ça sert d'être un linguiste aussi chevronné si c'est pour utiliser n'importe comment sa propre langue ? Eh bien, c'est que Claude Hagège n'est pas aussi incohérent qu'il le donne à croire : son message faussement assis sur une compétence linguistique, est un numéro d'influence sans étayage ni conceptuel ni empirique, et tenu uniquement par quelques grosses ficelles.

Et le piquant de la chose, c'est que le personnage illustre lui-même ce qu'il voudrait combattre, à savoir le manque de diversité ; ici non pas linguistique, mais méthodologique. On veut bien croire que Claude Hagège maîtrise à fond les techniques et les méthodes de la linguistique, et qu'il est même capable d'en inventer de nouvelles : dans une brillante impro en amphi je l'ai vu arguer que l'ordre des morphèmes était lui-même assimilable à un morphème. En sociologie, il n'est pas aussi avancé : visiblement resté au bistrot, et semble se satisfaire d'approximations, de généralisations, lieux communs, au service d'un engagement un peu basique. Un cours élémentaire de méthodologie en socio aurait certainement allumé la conscience de cet esprit affuté, et lui aurait évité ces errements. En face, un journaliste bien formé, c'est-à-dire au doute et à l'enquête, et capable de chercher des indicateurs, a un meilleur regard sociologique. C'est précisément ce qu'on a entendu hier avec le questionnement de la chronique et le débat qui a suivi. Cela dit Hagège a été sauvé par le gong puisque l'émission a été écourtée pour l'hommage à Angelopoulos. Enfin il faut remarquer que l'échange est resté cordial, donc pas comme d'autres qu'on a entendus récemment à la même heure avec certains invités infects qui ont fait avorter le débat soit par les pleurnicheries répétées (comme Jorion) soit par le passage en force, comme Noël Mamère qui a vigoureusement répliqué à Couturier mais sans vraiment détailler ou justifier ce qu'il avançait.

Gomez 

Gomez

373
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mar 31 Jan 2012, 09:15

Dans le genre "enfumage idéologique", Couturier était pas mal ce matin face à Joxe. L'enfumage à la Couturier, c'est de cacher (maladroitement) son idéologie derrière le paravent magique des fameux "chiffres" ("j'ai les chiffres! j'ai les chiffres!" semble-t-il crier chaque matin). Sauf que ces derniers sont toujours soigneusement sélectionnés parmi les milliers de statistiques disponibles afin de défendre sa thèse (augmentation de la délinquance, nécessité de réduire le poids des dépenses publiques, etc.), rarement mis en contexte (comme l'a rappelé Joxe ce matin à propos des chiffres de la criminalité), interprétés souvent de manière biaisée, parfois carrément erronée: je me souviens l'avoir entendu dire au moins deux fois que la délinquance ne saurait s'expliquer par la pauvreté, et donc que les quartiers sensibles ne méritaient sans doute pas autant d'attention car... la Creuse est plus pauvre que la Seine-Saint-Denis, raisonnement qui met de côté la notion de densité, la structure démographique des populations, et tout simplement la notion même de moyenne, et que le plus grossier des sociologues, le plus débutant des géographes n'oserait tenir. On a pu aussi l'entendre se féliciter, en vengeur masqué du "politiquement correct économique", du fait que les inégalités ne se creusaient pas tant que ça depuis dix ans (ce qui est fortement à nuancer, et ce qui dissimule soigneusement le fait qu'avant elles reculaient, et que c'est ce renversement de tendance est inquiétant).
Quand il est à court d'argument, et qu'à ses chiffres un invité informé répond par ses propres chiffres ou une analyse plus fine que la sienne, il change de registre, adoptant alors une posture morale, moralisatrice même, et c'est encore pire: on a pu l'entendre accuser Sapir de défendre les mêmes idées que le Front national (ce qui ne le dérange nullement lui-même quand il s'agit d'immigration), lui rappeler qu'il avait été conseiller d'un gouvernement russe (et alors?). Ce matin, on a atteint les sommets de mauvaise foi, quand il a tout bonnement déclaré que Joxe était raciste au motif qu'il constatait ce que tout le monde sait très bien, à moins de vivre sur une autre planète, à savoir que la délinquance possède un terreau favorable dans les milieux défavorisés, dans les familles déstructurées, et dans les quartiers où se concentre toute la misère sociale, et qu'évidemment cela ne veut pas dire que tous les pauvres deviennent délinquants. Mais pour l'esprit binaire de Couturier, "conditions favorables à la délinquance" devient "fatalité" et "fatalité" devient "racisme anti-pauvre" ou racisme "anti-noir". Venant de quelqu'un qui brandissait son Hugues Lagrange à tout va l'an dernier, et qui depuis qu'il a lu Christophe Guilluy passe son temps à faire pleurer dans les chaumières sur les "bons pauvres" des banlieues pavillonnaires oubliées, qui votent FN mais qu'il faut comprendre, ma bonne dame, parce qu'ils souffrent...cela ne manque pas de sel.

Nessie 

Nessie

374
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mar 31 Jan 2012, 10:48

Right. Brice Couturier ce matin avait mis dans son fusil de bien mauvaises cartouches, du coup il s'est fait aligner par l'invité qui n'est pas un lapin de l'année. Le chroniqueur avait-il lu le livre "Pas de quartier ?". Peut-être pas. Ou bien peut-être que dans ce livre il n'y avait pas grand chose qui prêtât au débat essentiel ; j'y reviendrai en fin de post. En tous cas son sens sociologique était bien enrhumé, comme vous l'avez remarqué. Et la chose a été aggravée par l'invité qui a répondu avec une agressivité qu'a parfois le grand animal politique. De sa part j'aurais aimé entendre mieux que de traiter un peu tout le monde de réactionnaire (combien de fois ? entre 5 et 10 fois le mot), ou monter sur ses grands chevaux quand Voinchet dit "faisons avancer le débat d'un cran", voila que Pierre Joxe lui renvoie sur un ton agressif "mais en quoi ai-je fait reculer le débat ? je n'aime pas qu'on me prenne sur ce ton, ici et à 8h du matin" (je cite très approximativement mais je crois que c'est bien l'esprit).

J'écris tout cela après coup. En fait je ne m'attendais à rien de précis, donc je reconnais ma sous-information sur le sujet, et j'en sors avec zéro réponses et pas mal de questions. Si j'ai entendu comme vous Brice Couturier, je n'ai guère apprécié la conduite lourdingue de Joxe, qui a sorti à tout bout de champ le violoncelle du misérabilisme (les pauvres gosses, les pauvres gens odieusement traités dans les prisons, les pauvres délinquantes enceintes), et surtout qui a préconisé une politique des moyens. Or la chose est discutable. Il demande des moyens toujours plus, et finalement développe un corporatisme local. Notons que tant qu'il joue sur ces deux cordes, il aura l'aval de France Culture, puisque le misérabilisme et la pilule "création d'emploi" (fussent-ils à la mode des ateliers nationaux) sont deux des principaux ressorts idéologiques et économiques du paradigme FC.

Il y avait pourtant d'autres choses à lui objecter : quand on est à 80% d'efficacité, passer à 90% va coûter forcément assez cher car selon la loi rendement/puissance, le progrès marginal est de plus en plus coûteux, et même il se peut qu'il exige des outils nouveaux. Est-ce le cas ou non ? Et si oui lesquels ? Rien à-dessus. Trop compliqué pour la Matinale de FC, certainement. Cela dit, Joxe place un très fort argument en disant que c'est un investissement sur le futur. Pour autant, les moyens ne sont aucunement une garantie de progrès : prenons le cas de l'Education nationale bousillée depuis le début des 70's : ce dont elle a besoin pour remplir sa mission, est-ce d'avoir davantage de moyens, ou bien serait-ce d'une meilleure doctrine et d'un autre esprit, véritablement tournés vers l'éducation de tous ? Joxe dit que tous les petits délinquants ne deviennent pas de grands bandits mais que tous les grands bandits ont été des petits délinquants. Ouais. Mais il pourrait dire aussi que tous sont passés à l'école, et se demander si l'école de la Veme est capable d'oeuvrer à la structuration des esprits, aussi bien qu'avaient su le faire celles de la IIIeme et de la IVeme.

Est-ce que ça aurait été un déplacement du sujet ? Je ne sais pas. Mais c'est précisément cela que j'aurais voulu voir arriver dans le débat : la prévention. Avant d'être délinquant, on a été écolier. Les 80% de non-récidive que Joxe voudrait voir passer à 90% comme au Canada, pour avoir non plus une des meilleures justices des mineurs au monde, mais la première ex-aequo, est-ce cela le véritable objectif, ou bien est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt réduire le nombre des primo-délinquants ? Et au fait, de ce côté là où en est-on ? Est-ce que la primo-délinquance est en augmentation ou en récession, et quelles sont ses causes ? Et là est-ce qu'on sort du sujet ? Surement pas, car la justice curative n'est pas toute la justice. Donc, désolé de dire que dans cette impasse sur l'action préventive, je vois une carence. Cela dit, ça n'était pas le sujet de Joxe, qui s'est inscrit au barreau et mène son action comme avocat (je veux bien croire que ça ne lui rapporte pas un fifrelin). N'empêche : c'est très bien de faire pleurer Margot sur le cas de la roumaine de 14 ans enceinte qui ne parle même pas le français et se fait choper à voler dans le métro, mais s'il y a un problème de délinquance massif dans le pays, est-ce vraiment celui-là ? Ce cas est-il représentatif ? Certainement pas, si cette fille est en France depuis un an. Alors à quelle demande répond cette offre mélodramatique ? A une demande d'apitoiement peut-être, mais ni de rassurance, ni de compréhension.

Bref j'ai été sinon déçu (non je ne m'attendais à rien), mais en tous cas vraiment pas satisfait, ni par le tour qu'a pris le débat, ni finalement par le propos de l'invité. Avait-il choisi d'appliquer le principe de Brauman, qui dit que dans les médias on ne peut faire passer qu'un message simple ? Justement, à la fin de l'émission, Joxe applaudit à la lecture d'un article de journal, et commente que ce papier de journaliste résume très bien son livre. Ca veut dire dans le livre il n'y a pas grand chose ? Et que sa fonction serait d'attirer l'attention ? Si c'est ça, alors admettons, oui, très bien, mais où est l'analyse sur la délinquance ? Si on veut faire une matinale sur le sujet, plutôt que d'inviter un ancien ténor du parti favori de la chaîne, qui bien entendu nous balance au passage sa consigne de vote, eh bien j'aurais préféré entendre un spécialiste de la question. par exemple un bon connaisseur de la carrière du petit délinquant de la banlieue. Et pourquoi pas, un qui se placerait sous l'influence de la vieille école de Chicago (le connaisseur, pas le délinquant), dont les travaux pourraient trouver pour la première fois chez nous une application presque directe. N'y a-t-il pas un parallèle à tenter entre d'une part, les échos de la déstructuration de la famille polonaise jusque dans la délinquance à Chicago, et d'autre part les effets sociaux ravageurs de la deshérence identitaire qui frappe nos arrivés de première ou deuxième génération ? Certes ce tableau ne s'applique pas au fameux cas de la mineure exploitées en mendicité par une famille elle-même criminelle. Voila pourquoi je n'ai pas digéré cet épisode, d'ailleurs inséré par l'inévitable Marc Voinchet probablement sous l'oeil de Laure Adler. Episode humain épais et digne d'attention, évidemment, mais propre à égarer l'analyse. Et justement là on aurait aimé avoir quelques chiffres bien discutés, pour savoir où se trouve le fait sociologique réel et où est le fait divers exceptionnel. Je reste donc sur ma faim car ce matin la querelle de chiffres a tourné court, et l'invité qui a envoyé à la poubelle les chiffres du chroniqueur, lui il n'en a finalement produit qu'un seul : "je suis à 80% je veux passer à 90%". Là-dessus le renard Joxe a laissé Couturier entrer dans son terrier et il lui a mordu le pif. Mais si un débat suivi est possible, j'aimerais qu'on interroge d'autres chiffres que ceux de la récidive, et d'autres cas humains que des exceptions.

Langevin 


375
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mar 31 Jan 2012, 23:00

AH !

Je me doutais de la teneur de cet échange et autant le dire de suite, je vais abonder dans le sens de Gomez.

Une précision préalable (car je ne suis pas intervenu depuis un certain temps sur ce fil). Contrairement à ce que vous suggérâtes, Nessie (mais comme on peut se tromper...), j'ai été charmé par le tête-à-tête que nous offrit Brissounet le vendredi 21 janvier, un beau moment de radio où la pensée pouvait s'étendre sans contraintes, ce qui confirma d'ailleurs une intuition que j'avais depuis longtemps, à savoir que Couturier est meilleur en entretien, en maïeuticien -et sans doute par ce qu'il peut choisir ses interlocuteurs, qu'en chroniqueur. je pense d'ailleurs qu'il devrait envisager un viager sur "Répliques". Vous me ferez donc crédit de ce que ma détestation de Brice ne va pas jusqu'à occulter ses mérites.

L'émission de ce mardi, donc.

Elle a mis à nu toutes les faiblesses, et, ce qui est pire, tous les artifices de la méthode Brice Couturier.

Je pourrais dévaluer, Nessie, votre propos, et ricaner contre votre fébricule idéologique qui vous fait voir des propagandistes du "camp-du-bien" à toute heure du jour et de la nuit sur FC (sauf il est vrai, le samedi matin à 9 h 00). Je ne le ferai pas pour trois raisons. Le reproche pourrait aisément m'être retrourné, votre position sur le sujet, que je trouve excessivement extensive, a quand même un fond de vérité, et j'ai trop d'estime pour vous pour vous faire ce genre de procès.

Mais il se trouve qu'il s'agit d'un sujet que je connais un peu.

Y a-t-il un ferment culturel, voire même, disons-le, ethno-culturel au phénomène de la délinquance juvénile ? Eh bien cela n'est pas certain ou, pour être plus précis, (et je me réfère aux travaux de Thrasher), l'isolat culturel n'est sans doute qu'un aspect de l'apparition de la délinquance juvénile qui fait intervenir d'autres variables, pour le coup rappelées par Guillery, dont l'isolation économique et l'isolation spatiale. Au demeurant, la question de la déstructuration identitaire dans la formation des gangs a été discutée au sein de l'école de Chicago. En tous cas, il me me semble pas qu'on puisse faire le raccourci que vous semblez suggérer.

En revanche, et il y a là un manque flagrant de Brice, on aurait pu convoquer George Mosse et la notion de brutalisation. Car enfin, quand Brice nous dit "mais les jeunes sont-ils les mêmes qu'en 1945 ?" pour disqualifier la critique de Joxe de la réforme (permanente) de l'ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, on pourrait répondre "non", mais je ne suis pas sûr que les jeunes de 1945 étaient meilleurs, loin de là ! C'était une jeunesse élevée dans une période de guerre, puis d'Occupation propice à toutes les déliquescences morales (marché noir, Collaboration), habituée à la violence de guerre, réactivée d'ailleurs à la Libération, et confrontée à la fois à la pénurie matérielle et au conformisme social. Cette jeunesse-là était au mois aussi habituée au trafic, au vol (et au meurtre) que la nôtre. Et pourtant, l'rodonnance de 1945 est intervenue dans ce contexte.

Et Brice... ah, Brice !

Ses chiffres tronqués et idéologisés, récupérés, non pas aux sources primaires, mais dans la presse (je ne me prononcerai pas sur ses autres statistiques, mais il est certain que les chiffres de l'OND de M. Bauer sont plus que sujets à caution. J'ai suffisamment eu à comparer lesdits chiffres avec l'état "4001" des faits de délinquance bruts relevés par les services de police pour m'interroger sur la méthodoligue nde l'observatoire de ce monsieur. C'est là que l'antienne "vous contestez LES chiffres ?" prend tout son sens. Hélas pour Brice, oui, on peut contester SES statistiques, pas seulement, comme il le prétend, sur un plan idéologique, mais également, et Joxe le dessina aujourd'hui, sur un terrain méthodologique.

Ses procès d'intention. Nausée à l'accusation de racisme proférée contre Joxe. On peut reprocher bien des choses à l'homme, son sectarisme, son manque de lucidité ou de courage politique (notamment s'agissant de l'amnistie des généraux du Putsch de 1961. Soit il démissionnait, soit il avalisait), mais le point Godwin de Couturier était ici ignoble... et à contretemps de l'hypothèse culturaliste que Brice aime par ailleurs à défendre.

Ses mesquineries. L'attaque minable de Joxe sur son vote aux primaires (car Montebourg, n'est-ce pas, c'est quasiment Marine Le Pen en veste de tweed jaune à la fête de la rose de Frangy-en-Bresse). Non seulement c'était faux (et la lecture attentive de la presse en septembre aurait pu éviter cette bourde), mais encore, et après ? Cela changerait-il quelque chose à la validité de la position de Joxe s'agissant de la justice des mineurs?

Pauvre Brice, inconsistant face à un interlocuteur un peu solide. Pauvre Brice, qui se rêve en avocat général mais qui n'est qu'un Vyschinsky aboyant (la sortie de Joxe, maladroite sur la forme, était bienvenue sur le fond. La Voinche devrait commencer à s'inquiéter, grâce aux jappements de Brice, c'est "un invité-un incident". Je veux bien qu'on considère que tous les invités de FC sont des bobs gauchistes peigne-moumouttes mais la récurrence des accrochages pose question). Pauvre Brice, cuistre content d'être...

Nessie 

Nessie

376
Répondre en citant  
Demandez et vous recevrez - A lire peut-être : Marwan Mohammed - Mar 31 Jan 2012, 23:09

(suite imprévue)

Je ne suis pas un lecteur spécialisé sur le sujet. C'est le hasard qui a fait coincider mon post de ce matin (page précdente) et l'arrivée à l'instant dans ma boite mail, à la faveur d'une livraison de "La vie des idées", de cette recension par Michel Kokoreff d'un ouvrage tiré d'une thèse soutenue en 2007 sur la sociologie des bandes. Ensuite largement remaniée, ce qui est plutôt bon signe. Finalement parue dans la collection de Paugam, ce qui n'est ni bon ni mauvais signe, la collection vivant sa vie.

Je donne le lien vers Kokoreff (en pdf à charger) , avant même de l'avoir lu : http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20120102_kokoreff.pdf

En cas de besoin on pourrait transporter ce post avec le lien et des éventuelles réponses dans un fil du conversatoire, selon le souhait de l'un ou de l'autre forumeur.



Dernière édition par Nessie le Mer 01 Fév 2012, 00:11, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

377
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mar 31 Jan 2012, 23:52

2 posts plus haut à 23h00 Langevin a écrit:des tas de choses

Welle, vous ne venez pas souvent nous voir mais à chaque fois on constate que ça n'est pas pour rien.

J'avais posté le ci-dessus presque en même temps que vous. Au moment de valider le mien, le vôtre était tout frais. Après avoir hésité sur la marche à suivre, j'ai choisi de publier ma kokorefférence et ensuite seulement j'essaie de vous répondre. Oh, pas pour défendre Couturier sur le débat de ce matin, s'il s'est mis tout seul dans le sac il est assez grand pour s'en sortir et "retrouver la face" dans les jours à venir. Là-dessus je lui fais confiance autant qu'à Goffman.

Cela dit, se faire planter sur un chiffre mal choisi, c'est moins recevoir une correction méthodologique qu'un simple recadrage. Mais la méthodo chez Joxe, entre nous je crois qu'elle est un peu reléguée, ce qui n'aurait rien de scandaleux dans un livre de témoignage. Mais celui qui dit "vous additionnez des carottes et des fourchettes" et ensuite met en avant des cas minoritaires, eh bien il a raison tant qu'il est là pour raconter des histoires humaines, mais pour le tableau d'ensemble ça fait désordre cas ce matin il n'y avait rien de bien précis, sinon du tiré de mouchoir ; remarquez, il en faut. Mais ça ne me suffit pas. Je pense donc qu'il y a eu un soupçon de malhonnêteté de sa part, non pas en boutant hors du studio les chiffres de Brissou, mais en liquidant tout ce que le débat pouvait avoir de quantitatif hormis son fameux passage de 80% à 90%. Car dans ses 80 comme dans ses 90, ou trouvera carottes et fourchettes mais ça personne ne lui dira. Dommage, dommage.

Concernant l'ethnicisation de la délinquance, c'était de ma part une suggestion involontaire, de pure naïveté et qui m'étonne moi-même. J'écris parfois un peu vite, aneffet, et je n'interroge pas toujours mes propres simplifications. Alors serais-je intoxiqué par Zemmour ? Celle-là de simplification, me semble idéologiquement secondaire et après coup, bien maladroite, mais tablant sur le fait que le regard Chicagoïen est davantage chargé du souci de comprendre et de résoudre que de la joie d'incriminer, j'assumerai ma maladresse en même temps que j'insisterai : et si Zemmour avait raison dans son diagnostic ? Après tout en quoi cela serait-il scandaleux ? Le véritable scandale serait d'en tirer non les mesures préventives ou curatives dignes des valeurs de la république, mais des conclusions racistes, une politique de répression ciblée, et de là en rupture avec la logique républicaine, une dérive autoritaire ou d'exclusion massive disons par le chemin des frontières maritimes et hop on coule le bateau pendant la traversée. Ni vu ni connu << Alors monsieur Le Pen -twinkle, twinkle- on braconne ? Et maintenant en haute-mer et à la torpille, hmmmm ? >>. Mais peut-être que ceux qui ethnicisent la délinquance n'en sont pas là ? Pas même le Finkouillou des Ardennes qui grelotte dans son slibard de gladiateur en affrontant le mirmillon de l'invasion, car dans le même temps en bon rétiaire il brandit le filet de l'intégration (vous avez vu aujourd'hui je me défonce pour les images, j'ai fait un stage chez Quénéhen par coup de pot il ne connait pas Lautréamont sinon c'était grandiose).

A part ça je crois que la concomittance des deux autres variables que sont l'exclusion économique et l'isolation spatiale ne fait guère de différence avec le modèle de Chicago, qui d'ailleurs demeure un modèle qualitatif. Donc devrions-nous dissocier les variables à coups de statistiques ? Je pense que d'autres le feront pour nous, mais ces chiffres au fait où sont-ils ? Inexistants, ou mis sous le boisseau ? Anyway, ce raisonnement statistique était fort peu prisé et même assez mal à Chicago, si j'en crois Halbwachs... Et il faudrait vraiment s'appeler Boudon pour faire remarquer (et pire : démontrer) que les français nommés durand, dupond, lopez kowalski et graziani qui vivent la relégation en banlieue, délinquent moins que les autres relégués qui sont fils d'importés -souvent de force, ne l'oublions pas- d'outre-mediterranée. Je ne sais pas si c'est le cas, mais le diagnostic ne me scandaliserait pas, si on en tirait non pas le tableau d'une vermine à exterminer, mais l'idée que notre école a lourdement failli en ne les intégrant pas, et que c'est en premier lieu ce scandale là qui est inacceptable. de même on en tirerait peut-être que le délire pseudo-identitaire (je dis pseudo car il résulte d'un sociologisme à la mords-moi-la -capuche) et l'abandon du modèle d'assimilation conduisent tout droit à un pic d'anomie.

Mais si vous connaissez même rien qu'un peu le sujet comme vous dites, alors là-dessus vous en savez déjà 100 fois plus que moi. Aussi ma réaction dans ce post, ce ne sont que des hypothèses comme dans une discussion. Si c'était une discussion de bistrot, je les poserais comme des évidences. Mais ici on est dans un forum, pas sur France Culture, donc ça rebondit comme ça peut, entre nous...

duparc 


Invité

378
Répondre en citant  
censure - Mer 01 Fév 2012, 14:22

Débat avec P. Joxe! 0 commentaires. De qui se moque-t-on? Les second couteaux de la bobosphére cucul censurent, censurent, censurent....mais c'est pour le bien pensent-ils ces grenouilles de bénitiers de la mondialisation heureuse et sympa. Mais il n'empèche qu'il censure!

masterkey 

masterkey
Admin

379
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mer 01 Fév 2012, 14:46

C'est sur la page des matins du site de France Culture, que vous voulez dire qu'on censure?

Non, parce qu'en déboulant ici le clavier plein de colère, on voit l'énervement avec lequel vous revenez de la crèmerie d'en face, mais on ne vous comprend pas bien si on n'est pas un minimum un habitué du site de la chaîne. Une petite intro pour dégrossir le propos ne serait pas de trop.

Alors, de quoi vous a-t-on censuré ? Dites-le ici puisque vous y êtes à peu près libre, à la diffamation et aux propos orduriers près.

http://www.regardfc.com

Nessie 

Nessie

380
Répondre en citant  
Quand la radio de l'inculture reçoit le ministre de la culture - Sam 04 Fév 2012, 11:48

Dur, dur, les Matins de ce vendredi, le Voinche face à Frédéric Mitterrand. Ca faisait longtemps que l'animateur n'avait pas été aussi pénible : encore plus claironnant qu'à son habitude. Il n'a tiré aucun enseignement de l'épisode Hagège, donc il persiste à beugler le nom de son invité plusieurs fois par minute, parasitant à chaque fois le début de la réponse. Voila ce qui se passe quand on prend les auditeurs pour des cons : on fout la merde dans sa propre émission. C'est qu'il faut bien identifier l'invité, hein, et même si c'est 2 ou 3 fois par minute, et même si c'est une des voix les plus caractéristiques et les plus connues du pays. C'est vrai qu'il y a là une habitude déjà bien ancienne sur FC, probablement une bonne idée, mais comme toutes les bonnes idées quand elle est appliquée systématiquement ça devient une idée stupide. On pourrait s'interroger sur la conscience que ce type a de son métier -conscience non pas morale mais technique- car rappeler ainsi à tout bout de champ le nom de son invité, au fait ça sert à quoi ? Réponse : à rien. Surtout quand les réponses et donc les rappels s'enchainent à un tel rythme, que le rappel précédent n'est pas encore refroidi dans la mémoire des auditeurs. Auditeurs que Voinchet prend pour des abrutis ? Déjà que c'est toute la rédac' qui les prend pour des veaux...

Vu d'ici, ça veut dire une chose simple : Marc Voinchet, peut-être trop occupé par le pilotage de sa matinale en direct, n'a pas le temps ou pas le souci de penser son métier, résultat il suit bêtement des consignes maison. Et à coup sûr il ne se réécoute pas sinon il aurait honte. Enfin espérons. Au fait, c'est ce qu'on avait appris de Jean Lebrun dans son entretien chez Thomas Baumgartner, l'été dernier : il faudrait se réécouter oui, disait Lebrun, pour corriger les erreurs et les scories... mais on ne le fait pas. On devine que réécouter tant de conneries et en plus devoir avaler que ce sont les siennes propres, de conneries, ça doit être assez douloureux. Pauvre Voinchet. C'est pas grave, cela dit, non. Mais c'est révélateur. Et c'est pas non plus une exclusivité-voinchet : cette absence d'auto-correction est évidente dans les 4 grands rendez-vous du direct quotidiens, qui sont de plus en plus médiocres.

Autrement pénible est ce trick de pseudo journalisme qui consiste surtout à ne pas réfléchir, à ne pas engager de conversation alors que dans nombre de cas, on pourrait rebondir sur la réponse de l'invité. Le dernier quart d'heure du débat sera comme çà : à peine reçue la réponse de l'invité, le Voinche balance la question suivante, comme s'il avait une liste à écluser absolument. Alors on enchaîne, on enchaîne, et tant pis si à l'ambiance déjà pas mal concon il ajoute le refus actif de la discussion. Il faut dire aussi que la moitié des questions sont des crasses à balancer, alors allons-y, il ne faut pas laisser perdre toute cette bonne came amoureusement préparée certes non pour dégommer l'ami qui est de l'autre côté de la table, mais pour le mettre en difficulté du fait de sa compromission avec la Droite. Je ne sais pas si c'est l'école Ferrari ou l'école Martel, ou peut-être cette grande référence journalistique qu'est Tewfik Hakem. Un peu de tout ça, sans doute. Alors on tentera de déstabiliser le décideur sur les questions budgétaires, sur ses choix et sur ses ukases : ainsi de l'affaire Py ressortie comme un dossier pourri alors que sur cette affaire c'est tout France Culture qui s'est vautré, a monter au créneau et à tenter de déclencher une révolution, avec une rhétorique de tonalité syndicaliste "nous défendrons notre camarad' ". Pas de pot pour eux, Frédéric Mitterrand n'est pas un fantoche car la décision avait ses justifications, donc il a de quoi les renvoyer dans leurs buts. On se souvient -nous oui mais Voinchet non- de la déconfiture en direct de Laure Adler sur France Inter. Ce fut un bon moment, et une belle tape sur le museau de son ex-directrice.

Et le pire, alors vraiment le pire : reprocher au ministre de la culture de ne pas faire assez son boulot, de ne pas assez promouvoir et financer la culture, alors que la chaine culturelle en fait elle-même de moins en moins, là c'est le bouquet. Il est vrai que le paradigme gestionnaire de FC se limite aux moyens (lire : des emplois et du pognon) et surement pas à la réflexion sur le contenu, sur sa nature ou sa pertinence. Alors tout en livrant aux auditeurs un contenu de plus en plus exsangue de culture et de plus en plus mal foutu, en direct on tire l'oreille du ministre 'alors mon ptit gars tu nous en fais de moins en moins' ?? Juste avant d'agiter comme un drapeau deux bourdes de Sarkozy, et là Mitterrand est gêné 'bah oui, des bourdes tout le monde en dit', oui Fredo, tout le monde, et surtout... Marc Voinchet, journaliste animateur et producteur de la chaine culturelle, qui comme tous les bavards de cette chaine, ne laisse pas passer une journée sans en balancer quelques unes qui devraient lui valoir la fessée. Alors balancer à Mitterrand sur l'air du triomphe mi-rigolard mi-inquisiteur les deux derniers cuirs du Sarko, comme si c'étaient des brevets d'inculture, mon dieu que c'est con Voinchet. Bine donc plutôt ton jardinet...

J'ai écouté le tout de plus en plus distraitement, au fur et à mesure de ce numéro minable où l'on n'apprend rien, sinon que le petit politique bien préparé cloue amicalement le bec à ses vieux poteaux qui tentent de l'allumer. Car au bout du compte, les questions idiotes de Voinchet ont plutôt bien servi l'invité. Donc il y a une justice. Quant à l'auditeur, il a intérêt à ce que la Frédouille reste au Ministère encore pendant 10 ans ou mêmes 20. Oui intérêt, et bigrement même, mais pourquoi ?
a) parce que Laure Adler briguera le poste et là, bonjour la cata !!
b) parce que s'il quitte le ministère il reviendra faire des émissions sur FC, et là (on se souvient de ses samedis affligeants) ça sera encore une autre cata !!



Dernière édition par Nessie le Sam 04 Fév 2012, 17:29, édité 1 fois

Mitsouko 

Mitsouko

381
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Sam 04 Fév 2012, 15:19

Une fois n'est pas coutume, j'ai entendu cette émission. Je l'ai aussi trouvée sotte et lourdingue cette émission !
Quel besoin Voinchet avait-il de dire qu'un chanteur pour F. Mitterrand, c'était Maurice Chevalier. Une façon bien idiote et bien facile de dire qu'il avait des goûts de chiottes et de vieux con alors que sur France Culture, sont branchés, ça oui ! A quoi le sont-ils, c'est une autre histoire ...

Le fin du fin, fut, malgré tout, la venue de Marie-Pierre Lannelongue, la nouille magistrale, venue faire la promotion d'une expo à la MEP. Une expo merveilleuse, superbe, très bien et tout et tout. Le problème c'est que la nouille Lannelongue et Voinchet devaient disposer d'une fiche mal faite puisqu'ils ont insisté à l'envi sur le fait que la MEP était rue de FOUCRY. Manque de bol, c'est rue de FOURCY.
Voilà ce qui arrive lorsque l'on parle de ce qu'on ne connaît pas !

Contenu sponsorisé 


382
Répondre en citant  
Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 -

Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014     Page 38 sur 86

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1 ... 20 ... 37, 38, 39 ... 62 ... 86  Suivant

Accueil / France Culture

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum