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Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 Page 3 sur 86
Bas de page ↓christia
Invité
21le seuil de pauvreté aux usa - Lun 14 Sep 2009, 11:58
ce matin joseph stiglitz a dit que le revenu médiant aux usa avait baissé ces 8 dernières années.Donc,si le nombre de gens en-dessous du seuil de pauvreté relatif stagne ou augmente(je n'ai pas écouté le reportage sur l'économie us de vendredi matin)c'est bien qu'il ya une augmentation du nombre de pauvres.Ce fait n'est pas juste du à la déviance idéologique des journalistes de france culture!
rigadin
Invité
22pas rop mal - Lun 14 Sep 2009, 15:38
fait d'exeption, j'ai ecouté 20 minutes de fc ce matin et la j'ai été surpris, j'ai compris ce que j'avais a comprendre, a mon niveau, explication du PIB et nouvelle methode de calcul, le peu que j'ai écouté avait l'air tres bien fait, j'essaie de récouter la chronique, histoire de voir ce qui c'est dit, mon réal player est planté, tant pis on passe a autre chose, j'attendai aussi un commentiare d'henry.....
Nessie
23Réponse à un post du Blog Lebrun sur le site de FC - Mar 15 Sep 2009, 10:36
Sur le Blog de J. Lebrun, Chantal a écrit: << Mais si j’ose dire - parce que je le dis - que je suis désormais réconciliée avec l’émission “Les Matins de FC” animé par Marc Voinchet. Et que, de façon régulière, j’apprécie les émissions d’actualité et leur décryptage, la place donnée aux Sciences Sociales : quelle sera votre réaction ? >>
Ma réaction Chantal, je la dépose ici parce que sur le Blog Lebrun, il devient progressivement impossible de parler des programmes de cette radio. Alors que RegardsFC est fait pour ça.
Après 2 semaines de Voinchet, j'abonde en partie dans votre sens : il me réconcilie avec les Matins de FC. C'est à dire qu'il ne me donne pas envie de couper au bout de 2 minutes, alors qu'avec son prédécesseur c'était le cas. Je ne sais pas bien comment l'expliquer : une différence de maturité, certainement. Peut-être aussi une autre forme de professionalisme, moins auto-centré. Par ailleurs, je m'attendais à retrouver certains défauts bien identifiés dans le style d'interview de Voinchet, et comme je ne les entends pas, eh bien je suis surpris en bien
(Juste entre parenthèses : quand ceux qui nous agonisent sur le site de FC seront capables de mettre comme nous de l'eau dans leur vin, le dialogue y gagnera en mesure et en qualité ; merci de leur dire si vous en avez le temps)
Reste les thèmes & invités choisis dans cette matinale : je serai un client régulier des Matins quand ils accueilleront des invités dans une proportion proche de celle de "Culture-matin" en 1995 : 1/3 d'artistes et de créateurs + 1/3 d'intellectuels et d'essayistes + 1/3 d'institutionnels. Pour le moment on en est loin et je le regrette.
Concernant les émissions d'actualité en général, c'est un sujet en soi et ça serait bien long de vous répondre en profondeur. Si vous voulez bien nous ouvrir ici un fil, j'en dirai plus long que ceci : je les trouve très redondantes, avec une actu pas tellement décryptée mais plutôt balancée en chapelets et en teasing, non sans les défauts usuels dans les médias français (alarmisme, excès d'opinion, moraline). Quant aux sciences sociales elles sont traitées unilatéralement donc très mal chez Bourmeau, un peu mieux chez Brice Couturier mais trop souvent sur le mode passionné, et finalement le mieux ça pourrait être dans les Matins, à condition qu'ils échappent aux effets pernicieux du débat idéologique, or ça n'est pas toujours le cas.
Cancoillotte
24Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mar 15 Sep 2009, 18:57
Bonjour,
j'aime beaucoup plus le ton de Voinchet que celui de son prédecesseur. Je pense aussi que c'était une bonne idée d'inverser Slama et Duhamel, Slama fait souvent un édito intéressant qui peut faire un bon point de départ pour lancer un débat.
Ceci dit, j'ai été agacé par l'émission très vaseuse sur le PIB et ses limites ( je n'ai pas réussi à comprendre en quoi les conclusions des travaux de la commission Stieglitz différaient de leurs prémisses, ni apportent quoi que ce soit par rapport à ce qu'expliquent tous les manuels de comptabilité nationale) et ce matin j'ai été très agacé de la chronique d'Adler par téléphone et qui ne disait à peu près rien. Je n'ai rien contre Adler, mais c'est un mensonge de faire croire qu'il a quelque chose de très important à dire tous les jours. J'aimerais bien qu'il profite de son voyage en Russie pour penser à autre chose, se ressourcer, et revenir ensuite avec la patate et plein d'idées nouvelles.
j'aime beaucoup plus le ton de Voinchet que celui de son prédecesseur. Je pense aussi que c'était une bonne idée d'inverser Slama et Duhamel, Slama fait souvent un édito intéressant qui peut faire un bon point de départ pour lancer un débat.
Ceci dit, j'ai été agacé par l'émission très vaseuse sur le PIB et ses limites ( je n'ai pas réussi à comprendre en quoi les conclusions des travaux de la commission Stieglitz différaient de leurs prémisses, ni apportent quoi que ce soit par rapport à ce qu'expliquent tous les manuels de comptabilité nationale) et ce matin j'ai été très agacé de la chronique d'Adler par téléphone et qui ne disait à peu près rien. Je n'ai rien contre Adler, mais c'est un mensonge de faire croire qu'il a quelque chose de très important à dire tous les jours. J'aimerais bien qu'il profite de son voyage en Russie pour penser à autre chose, se ressourcer, et revenir ensuite avec la patate et plein d'idées nouvelles.
Henry Faÿ
25laissez parler les invités - Mer 16 Sep 2009, 09:16
Ah, ces animateurs d'émission qui ne laissent pas parler leurs invités!
Ce matin, il était question d'Europe avec Philippe Herzog et Guillaume Klossa, président d'Europanova. Celui-ci s'engage dans un petit développement sur le vieillissement démographique, 10 à 15 ans de plus de moyenne d'âge, entre quelle et quelle date, on ne sait pas. Marc Voinchet lui coupe la parole et l'engage vers un autre sujet, on ne saura jamais quelle conclusion voulait tirer Guillaume Klossa du vieillissement de la population européenne, question pourtant essentielle.
Il est très très bien, Philippe Herzog, un européen très convaincu qui pour cette raison s'est séparé du PC. Il a expliqué en terme mathématique que dans une élection, la règle de l'unanimité était une aberration, en fait, ça tombe sous le sens même quand on est nul en maths.
J'aime bien Danièle Sallenave, elle m'a quand même un peu agacé. Elle trouve que l'Europe se fourvoie en poursuivant des objectifs d'accroissement de la production. Ils sont marrants ces intellos fonctionnaires qui ont toujours un salaire assez confortable qui leur tombait en fin de mois et qui prétendent mépriser les biens de ce monde pour eux et pour les autres. Le débat n'est pas nouveau.
Henry
Ce matin, il était question d'Europe avec Philippe Herzog et Guillaume Klossa, président d'Europanova. Celui-ci s'engage dans un petit développement sur le vieillissement démographique, 10 à 15 ans de plus de moyenne d'âge, entre quelle et quelle date, on ne sait pas. Marc Voinchet lui coupe la parole et l'engage vers un autre sujet, on ne saura jamais quelle conclusion voulait tirer Guillaume Klossa du vieillissement de la population européenne, question pourtant essentielle.
Il est très très bien, Philippe Herzog, un européen très convaincu qui pour cette raison s'est séparé du PC. Il a expliqué en terme mathématique que dans une élection, la règle de l'unanimité était une aberration, en fait, ça tombe sous le sens même quand on est nul en maths.
J'aime bien Danièle Sallenave, elle m'a quand même un peu agacé. Elle trouve que l'Europe se fourvoie en poursuivant des objectifs d'accroissement de la production. Ils sont marrants ces intellos fonctionnaires qui ont toujours un salaire assez confortable qui leur tombait en fin de mois et qui prétendent mépriser les biens de ce monde pour eux et pour les autres. Le débat n'est pas nouveau.
Henry
Henry Faÿ
26l'éternelle question des indicateurs de la croissance - Mer 16 Sep 2009, 09:41
Cancoillotte a écrit:
Ceci dit, j'ai été agacé par l'émission très vaseuse sur le PIB et ses limites ( je n'ai pas réussi à comprendre en quoi les conclusions des travaux de la commission Stieglitz différaient de leurs prémisses, ni apportent quoi que ce soit par rapport à ce qu'expliquent tous les manuels de comptabilité nationale)
Oui, tout à fait, on n'arrête pas de tourner en rond avec ces histoires d'indicateurs de la croissance. Comme l'a bien dit Stiglitz, les créateurs du concept, dès les origines n'étaient absolument pas naïfs sur les limites de ces indicateurs issus de la comptabilité nationale. On pourrait presque en rester là. C'est un très vieux débat qui alimentait nos discussions du temps où j'étais étudiant et qui n'avance pas d'un pouce. Quand on écoute ce que dit Stiglitz, on peut se demander si cette question méritait bien une commission internationale et même une émission matinale sur France Culture.
Une émission de l'économie en question juste avant les programmes d'été allait un peu plus loin sur la question mais m'a foutu l'angoisse, j'avais comme l'impression qu'ils n'avaient pas renoncé à calculer tout simplement le bonheur, Dominique Meda, je crois voulait convoquer des philosophes, des anthropologues, des psychologues, des sexologues pourquoi pas des théologiens, des rabbins, des humoristes, des académiciens, des acrobates, des astrologues et des cartomanciens pour nous dire ce que c'est que le bonheur, au secours!
Jean-Paul Fitoussi a dit quelque chose d'assez sensé, c'est qu'on peut dire tout le mal qu'on veut du PIB, il n'en reste pas moins qu'il y a une relation forte entre évolution du PIB et évolution de la situation de l'emploi.
D'habitude, quand un invité parle anglais avec traduction simultanée, je coupe, j'ai fait cette fois-ci une exception pour Joseph Stiglitz parce que c'est lui. Il a été habile, modeste, diplomate et n'a pas fait plus que ça avancer ce débat impossible.
Henry
Nessie
27liminaire - Mer 30 Sep 2009, 12:26
2 remarques avant de vous répondre sur le passé mythifié.
2 remarques car il y a 2 malentendus :
Premier malentendu : nous n' "attaquons" pas. Rien, ni personne. Notre propos d'auditeurs critiques n'est aucunement d' "attaquer". Ce que nous faisons ici, c'est de la critique, et nous tentons de la mener avec les outils de l'analyse, d'où cette séparation provisoire entre forme et fond. De préciser que nous ne sommes pas là pour attaquer (sens toujours négatif) mais pour "critiquer" (acte qui peut être positif ou négatif) ça n'est pas une clause de style. Ce qui est en jeu derrière le sens des mots, c'est le sens réel de notre démarche et son intention qui, je le vois ici, est mal comprise.
Seconde remarque, en rappel : alors justement, comme on l'a écrit dans le fil "critique de la critique", ça n'est pas bétonner que de traiter séparément de la forme et du fond. On peut imaginer 4 cas de figure selon que l'un ou l'autre nous sied ou nous déplait. Du coup comme vous l'avez surement remarqué, le fil ici ouvert parle plutôt du fond, en réunissant 4 émissions de la matinée (je m'aperçois que j'ai oublié la 5ème) parce qu'on y répond à votre post d'ouverture sur la teneur culturelle du programme de matinée (votre post dit 47). La qualité et la forme, seraient en effet d'autres sections de la critique, qui trouvent déjà leur place dans les fils spécifiques des émissions ici cités. A titre d'exemple, je ne nie pas que le Rendez-vous de 19h soit une émission culturelle. Aussi est ce dans un fil approprié que je la critiquerai sur la qualité de ce qu'on nous y propose, et non sur le projet en général (ça j'aurais tendance à faire dans un fil "L'après-midi sur FC, culturel dites-vous ?). Vous me direz que c'est là une autre séparation, eh oui c'en est une : entre le niveau proposé et le niveau demandé, peut-être ; ou bien entre l'intention et le résultat. Mais dans tous les cas , nous n'avons pas d'autre choix que de distinguer entre les différents aspects de ce que nous critiquons. La critique recourt à l'analyse. L'analyse sépare les choses. Navré de répéter ce B-A-BA. Quant à la synthèse, c'est une autre histoire.
2 remarques car il y a 2 malentendus :
Premier malentendu : nous n' "attaquons" pas. Rien, ni personne. Notre propos d'auditeurs critiques n'est aucunement d' "attaquer". Ce que nous faisons ici, c'est de la critique, et nous tentons de la mener avec les outils de l'analyse, d'où cette séparation provisoire entre forme et fond. De préciser que nous ne sommes pas là pour attaquer (sens toujours négatif) mais pour "critiquer" (acte qui peut être positif ou négatif) ça n'est pas une clause de style. Ce qui est en jeu derrière le sens des mots, c'est le sens réel de notre démarche et son intention qui, je le vois ici, est mal comprise.
Seconde remarque, en rappel : alors justement, comme on l'a écrit dans le fil "critique de la critique", ça n'est pas bétonner que de traiter séparément de la forme et du fond. On peut imaginer 4 cas de figure selon que l'un ou l'autre nous sied ou nous déplait. Du coup comme vous l'avez surement remarqué, le fil ici ouvert parle plutôt du fond, en réunissant 4 émissions de la matinée (je m'aperçois que j'ai oublié la 5ème) parce qu'on y répond à votre post d'ouverture sur la teneur culturelle du programme de matinée (votre post dit 47). La qualité et la forme, seraient en effet d'autres sections de la critique, qui trouvent déjà leur place dans les fils spécifiques des émissions ici cités. A titre d'exemple, je ne nie pas que le Rendez-vous de 19h soit une émission culturelle. Aussi est ce dans un fil approprié que je la critiquerai sur la qualité de ce qu'on nous y propose, et non sur le projet en général (ça j'aurais tendance à faire dans un fil "L'après-midi sur FC, culturel dites-vous ?). Vous me direz que c'est là une autre séparation, eh oui c'en est une : entre le niveau proposé et le niveau demandé, peut-être ; ou bien entre l'intention et le résultat. Mais dans tous les cas , nous n'avons pas d'autre choix que de distinguer entre les différents aspects de ce que nous critiquons. La critique recourt à l'analyse. L'analyse sépare les choses. Navré de répéter ce B-A-BA. Quant à la synthèse, c'est une autre histoire.
Dernière édition par Nessie le Mar 03 Aoû 2010, 12:37, édité 1 fois
Frédéric / masterkey
Admin
28Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Mer 30 Sep 2009, 16:44
Henry Faÿ a écrit:
[...] j'avais comme l'impression qu'ils n'avaient pas renoncé à calculer tout simplement le bonheur, Dominique Meda, je crois voulait convoquer des philosophes, des anthropologues, des psychologues, des sexologues pourquoi pas des théologiens, des rabbins, des humoristes, des académiciens, des acrobates, des astrologues et des cartomanciens pour nous dire ce que c'est que le bonheur, au secours!
Si vouloir se lancer dans une approche quantitative du bonheur paraît effectivement bien imprudent, et poser sans le dire un nombre important de présupposés philosophiques de toutes sortes, je crois qu'il n'en irait pas de même si l'on cherchait à mesurer le niveau d'ataraxie.
Nul ne niera qu'il est difficile (euphémisme) de dresser la liste de ce qui entre en ligne de compte dans l'élaboration du bonheur, de savoir s'il tient pour tous aux mêmes causes, s'il ne dépend pas dans une large mesure de facteurs innés, et si la quantification des divers facteurs extérieurs devrait s'exprimer relativement aux conditions de vie environnantes, ou absolument.
Par contre, il me semble que la quantification des souffrances, des malheurs, des afflictions diverses et des manques en tout genre, qui sont des entraves au bonheur, peut se faire plus objectivement et se prête sûrement plus à quantification. Le bonheur positif, d'accord pour en reconnaître les aspects insaisissables, mais la mesure de l'exposition au malheur, why not ?
Qu'en pensez-vous, d'un eudémonisme quantitatif (pour parodier les expressions de la MOnf')
J'ajoute qu'un indicateur portant sur de grandes quantité de données n'a pas besoin d'avoir un niveau de corrélation énorme avec ce qu'il est censé aider à mesurer, on considère souvent, comme dans le cas du PIB et de la santé économique du pays (jusqu'à la remise en cause amenant à la commission Stiglitz), qu'il suffit qu'il y ait une certaine congruence de ces deux-là pour que le chiffre soit intéressant à calculer .
PS : ça ne concerne pas les matins, donc si cette parenthèse dans le sujet principal dépasse 3 messages, je déplacerai le tout dans un sujet dédié.
Henry Faÿ
29Philippe Meyer et la politique municipale - Ven 02 Oct 2009, 23:51
Ce matin, Philippe Meyer était l’invité de Marc Voinchet. Celui-ci lui a fait remarquer qu’il avait permis à Jean Tiberi de rester le maire indéboulonné du Ve arrondissement. Rappelons que Philippe Meyer était le candidat de MODEM dans cet arrondissement, qu’il était arrivé en troisième position et qu’il s’était maintenu, ce qui a assuré la victoire du candidat inamovible de la droite. Mais avec un aplomb incroyable, Philippe Meyer a rejeté les torts sur la candidate socialiste, Lyne Cohen Solal.
Sans nommer le maire, Philippe Meyer a dit pis que pendre de l’électorat de Bertrand Delanoë. Selon lui, ces Parisiens sont les plus irresponsables et les moins cultivés qui soient, ce qui reste à démontrer. Philippe Meyer accuse ces parisiens de « vouloir vivre dans un musée », parce c’est ce qu’on dit toujours de ceux qui se soucient de défendre leur cadre de vie. La question, c’est celle de la construction de tours. S’opposer aux tours, c’est très mal. Or Philippe Meyer avait bien indiqué que la densité de la population à Paris, 20.000 par km2 était une des plus fortes des densités urbaines au monde, bien plus élevée que dans les autres capitales européennes, Londres et Berlin. Le souci des Parisiens de ne pas accroître la densité est peut-être légitime.
Philippe Meyer a pris fait et cause pour une une commerçante mécontente de la rue de Bretagne dans le IIIe arrondissement qui s’inquiétait d’une mesure d’urbanisme, probablement une piétonisation partielle ou totale, il n’a pas précisé que les commerçants par principe s’opposent à ce type de mesures, alors que les espaces piétonnisés sont ce qu’il y a de plus favorable au commerce.
Il y a quelques années Philippe Meyer avait parlé en des termes très durs des Verts, les accusant d’être des bourgeois de la pire espèce, inconséquents et hypocrites. Sans avoir prononcé le mot, c’est le concept de bobo qui faisait son apparition. Je lui ai écrit pour lui préciser que les militants et sympathisants écolos ne se recrutent pas dans les couches les plus fortunées de la population, et pour illustrer mon propos, je lui ai envoyé une liste de candidats des Verts à une élection dans le XIXe arrondissement, à une exception, la tête de liste, Denis Baupin, ingénieur, aucun n’était d’une CSP bourgeoise, il y avait des paramédicaux, des fonctionnaires municipaux, des employés, des enseignants du secondaire, des artistes, des travailleurs sociaux etc. Philippe Meyer ne m’a pas répondu.
Henry
Sans nommer le maire, Philippe Meyer a dit pis que pendre de l’électorat de Bertrand Delanoë. Selon lui, ces Parisiens sont les plus irresponsables et les moins cultivés qui soient, ce qui reste à démontrer. Philippe Meyer accuse ces parisiens de « vouloir vivre dans un musée », parce c’est ce qu’on dit toujours de ceux qui se soucient de défendre leur cadre de vie. La question, c’est celle de la construction de tours. S’opposer aux tours, c’est très mal. Or Philippe Meyer avait bien indiqué que la densité de la population à Paris, 20.000 par km2 était une des plus fortes des densités urbaines au monde, bien plus élevée que dans les autres capitales européennes, Londres et Berlin. Le souci des Parisiens de ne pas accroître la densité est peut-être légitime.
Philippe Meyer a pris fait et cause pour une une commerçante mécontente de la rue de Bretagne dans le IIIe arrondissement qui s’inquiétait d’une mesure d’urbanisme, probablement une piétonisation partielle ou totale, il n’a pas précisé que les commerçants par principe s’opposent à ce type de mesures, alors que les espaces piétonnisés sont ce qu’il y a de plus favorable au commerce.
Il y a quelques années Philippe Meyer avait parlé en des termes très durs des Verts, les accusant d’être des bourgeois de la pire espèce, inconséquents et hypocrites. Sans avoir prononcé le mot, c’est le concept de bobo qui faisait son apparition. Je lui ai écrit pour lui préciser que les militants et sympathisants écolos ne se recrutent pas dans les couches les plus fortunées de la population, et pour illustrer mon propos, je lui ai envoyé une liste de candidats des Verts à une élection dans le XIXe arrondissement, à une exception, la tête de liste, Denis Baupin, ingénieur, aucun n’était d’une CSP bourgeoise, il y avait des paramédicaux, des fonctionnaires municipaux, des employés, des enseignants du secondaire, des artistes, des travailleurs sociaux etc. Philippe Meyer ne m’a pas répondu.
Henry
Dernière édition par Henry Faÿ le Sam 03 Oct 2009, 11:07, édité 2 fois (Raison : correction)
Nessie
30Les chroniques - Mer 07 Oct 2009, 15:00
Que dire des chroniques sur FC entre 7h20 et 9h ?
Première remarque : elles n'ont rien à voir avec la culture. Ce sont des chroniques d'actu. L'exception est bien celle de Slama, qui est toujours dans le sujet. Cet effort de pertinence est très rarement salué dans nos contribs sur Les Matins.
Quant à la forme radiophonique : pour la plupart d'entre elles, elles sont mal foutues parce que lues sans art radiophonique par des gens dont ça n'est pas le métier et ça se sent. Du fait de l'amateurisme, elles laissent la place à divers défauts, par exemple le militantisme, un peu raffiné (Duhamel) ou bien carrément neu-neu (le même Duhamel pendant ses 2 premières années, et Clémentine Autin l'an dernier - cette année j'ai réussi à y échapper donc je ne sais pas).
Autre défaut des chroniques, toujours par l'amateurisme : la lecture sur un ton soit compassé, soit sermonnard. C'était le cas ce matin avec Danièle Sallenave. Ca n'est pas lui faire injure que de dire que sa chronique et délivrée sur un ton qui est plus proche du sermon de cathédrale que de la radio. Les deux seuls chroniqueurs qui semblent avoir apprivoisé le média radio, c'est Slama et Adler. Kravetz aussi, quand il aura la possibilité de calibrer son papier dans le temps qu'on lui laisse pour le dire.
Je ne parlais pas ici de la qualité du contenu, ni même de leur intérêt culturel presque toujours absent, et encore moins de leur coût qui n'a aucun rapport avec leur qualité. Le reste de mes remarques est dans le fil "De la culture le matin sur France Culture z'êtes surs ?"
Première remarque : elles n'ont rien à voir avec la culture. Ce sont des chroniques d'actu. L'exception est bien celle de Slama, qui est toujours dans le sujet. Cet effort de pertinence est très rarement salué dans nos contribs sur Les Matins.
Quant à la forme radiophonique : pour la plupart d'entre elles, elles sont mal foutues parce que lues sans art radiophonique par des gens dont ça n'est pas le métier et ça se sent. Du fait de l'amateurisme, elles laissent la place à divers défauts, par exemple le militantisme, un peu raffiné (Duhamel) ou bien carrément neu-neu (le même Duhamel pendant ses 2 premières années, et Clémentine Autin l'an dernier - cette année j'ai réussi à y échapper donc je ne sais pas).
Autre défaut des chroniques, toujours par l'amateurisme : la lecture sur un ton soit compassé, soit sermonnard. C'était le cas ce matin avec Danièle Sallenave. Ca n'est pas lui faire injure que de dire que sa chronique et délivrée sur un ton qui est plus proche du sermon de cathédrale que de la radio. Les deux seuls chroniqueurs qui semblent avoir apprivoisé le média radio, c'est Slama et Adler. Kravetz aussi, quand il aura la possibilité de calibrer son papier dans le temps qu'on lui laisse pour le dire.
Je ne parlais pas ici de la qualité du contenu, ni même de leur intérêt culturel presque toujours absent, et encore moins de leur coût qui n'a aucun rapport avec leur qualité. Le reste de mes remarques est dans le fil "De la culture le matin sur France Culture z'êtes surs ?"
Dernière édition par Nessie le Mer 07 Oct 2009, 16:48, édité 1 fois (Raison : Copeaux à la ramasse)
Nessie
31Pascal Bruckner au poteau de l'actu dans les Matins - - Mer 07 Oct 2009, 17:32
Bon les chroniques (cf post précédent) c'est pas le pire, finalement dans les Matins.
Tiens parlons des Matins de ce matin : pour la 5 ème fois en un mois on échappe au ravioli politique. Invité Pascal Bruckner, romancier et essayiste. Mais voila : quand on invite un essayiste, est-ce que c'est bien pertinent de le forcer à se prononcer sur les questions d'actu ? Bruckner a passé la majeure partie du temps de débat à répondre aux questions de Huertas qui, fièrement parachuté, y prend sa place avec le projet affiché de le tirer vers la question d'actualité. Il le dit, et il le fait. Ainsi au lieu de parler de son sujet, de son propos (pour ça il aura eu 12 minutes sur les 50 où il est à l’antenne !), Pascal Bruckner doit commenter l'actualité. Déjà qu'il a passé son temps à échapper aux interruptions neuneu de Voinchet, déjà que 2 minutes avant la coupure de 7h55, MV fidèle à ses pratiques de jadis à "Tout arrive", a placé LA question de transition en prévision de la reprise de 8h20 (cette fois l'affaire Polanski).
Et une fois passé l’affaire Polanski, se pointe Huertas heureux et fier, avec son habituel ton de sérieux surjoué si courant chez le journaleux qui se la pète, affairé à tirer vers l'actu un débat qu'on aurait pu avoir, pour une fois, un peu coupé de l'actu. C'est un nouvel exemple de l'absence complète de pertinence qu'on nous impose sur FC. A qui la faute me dira-t-on (car il s'agit bien de faute) sinon de gens qui ne savent plus quelle est la finalité de la radio originale de cette station (syndrôme de Biddle cf sujet "La maison radio-france"). Huertas, typique du journaliste d’opinion, m’intéresse par ailleurs assez peu, et je me dis que s’il peut se livrer à un tel exercice de démolition de la teneur culturelle d’un entretien, c’est qu’il y est soit poussé soit autorisé par la politique des programmes de FC. Donc sur la tranche 7-9, m’est avis qu’on n’est pas sortis du marécage.
D’ailleurs après l’embellie de Septembre (il faut dire qu’après Baddou, l’embellie est structurelle), on voit revenir les aspects pénibles de la radio de Marc : le ton rigolard, le style Lebruno-Laurentinesque après les cours d’emberlificotage au kilomètre chez Nicolas Hulot, les interruptions hors-sujet, et cette trouvaille géniale de la question d’avant-journal qui anticipe la reprise d’après-journal, piting il fallait bien 20 ans de métier pour trouver ce truc, qui ne nous évite même pas une nouvelle intro sac-de-noeuds à 8h20 : mais non voyons, c’était pas pour préparer la transition, c’était un coup de teasing à la Morandini « ne zappez-pas !! ».
Des interventions du Voinche ce matin j’en retiens une, ‘achement pertinente : « Pascal Bruckner en disant cela vous avez conscience que vous choquez des centaines de milliers d’auditeurs tout de même ? ». Alors là c’est super, vraiment : sur France Culture, radio des idées, la parole est libre mais à condition que ça ne dépasse pas de la bouillie moyenne, sinon on se dédouane. Outre qu’il y avait peut-être pas matière à ouvrir le parapluie, Marc, eh bien si c’est ça, pourquoi inviter Bruckner alors ? De toutes façons, une des tares de cette station (car là il ne s’agit plus de défauts) c’est bien la façon dont on y parle de l’Opinion, que ce soit celle de l’électeur ou celle de l’auditeur. Mais qu’est-ce qu’il en sait, le Voinche, de ce que l’auditeur de 8h40 il pense de la pensée libre de Bruckner ? Et qu’est-ce qu’il en sait, le journaleux qui une demi-heure plus tôt, nous a dit que tous les italiens ils en veulent plus, du Berlusconi ? Moi Berlusconi je le soutiens pas, mais quand j’écoute un journal radio c’est pour être informé sur les faits, pas sur les fantasmes du journaliste. Si les italiens n’ont pas ou pas encore désavoué leur dirigeant, pourquoi le journaliste se croit il autorisé à dire le contraire ? Réponse : parce que dans un média d’opinion, on prend ses désirs pour la réalité. Ah il est beau le journalisme à FC. Et pas tellement différent de la Une du Parisien qui titre « Contrairement à toute attente, les français n’ont pas peur de la grippe » . J’ai bien lu A TOUTE ATTENTE ? Mais d’où sort cette « toute attente » sinon de la boite à fantasmes de celui qui a rédigé le chapeau ? Sur FC de 7h à 9h c’est pareil, et de toutes façon dans les journaux de FC c’est toujours pareil, et cela qu’il s’agisse des infos alarmistes ou des nouvelles sauciales sur les mouvements sauciaux dans la sauciété sauciale. La grippe, Obama, la rentrée sauciale, Berlusconi cette année comme Sarko l’an passé: ce qu’on y entend au journal de FC, quand c’est pas les désirs du journaleux qu’il nous fait passer pour la réalité, ça sera ses frousses, ses fantasmes, ses préjugés. La rédaction de FC ne se contente pas d’envahir le programme : elle envoie au ras de la moquette ses propres journaux (et avec un ton de certitude et d’auto-satisfaction qui ne trompe pas, car on ne le trouve que dans des médias d’opinion).
Comment s’étonner après ça, qu’on réclame de remettre l’info à la portion conggrue, pour entendre de nouveau sur la fréquence de FC de la culture et des gens qui savent de quoi ils parlent ...
Tiens parlons des Matins de ce matin : pour la 5 ème fois en un mois on échappe au ravioli politique. Invité Pascal Bruckner, romancier et essayiste. Mais voila : quand on invite un essayiste, est-ce que c'est bien pertinent de le forcer à se prononcer sur les questions d'actu ? Bruckner a passé la majeure partie du temps de débat à répondre aux questions de Huertas qui, fièrement parachuté, y prend sa place avec le projet affiché de le tirer vers la question d'actualité. Il le dit, et il le fait. Ainsi au lieu de parler de son sujet, de son propos (pour ça il aura eu 12 minutes sur les 50 où il est à l’antenne !), Pascal Bruckner doit commenter l'actualité. Déjà qu'il a passé son temps à échapper aux interruptions neuneu de Voinchet, déjà que 2 minutes avant la coupure de 7h55, MV fidèle à ses pratiques de jadis à "Tout arrive", a placé LA question de transition en prévision de la reprise de 8h20 (cette fois l'affaire Polanski).
Et une fois passé l’affaire Polanski, se pointe Huertas heureux et fier, avec son habituel ton de sérieux surjoué si courant chez le journaleux qui se la pète, affairé à tirer vers l'actu un débat qu'on aurait pu avoir, pour une fois, un peu coupé de l'actu. C'est un nouvel exemple de l'absence complète de pertinence qu'on nous impose sur FC. A qui la faute me dira-t-on (car il s'agit bien de faute) sinon de gens qui ne savent plus quelle est la finalité de la radio originale de cette station (syndrôme de Biddle cf sujet "La maison radio-france"). Huertas, typique du journaliste d’opinion, m’intéresse par ailleurs assez peu, et je me dis que s’il peut se livrer à un tel exercice de démolition de la teneur culturelle d’un entretien, c’est qu’il y est soit poussé soit autorisé par la politique des programmes de FC. Donc sur la tranche 7-9, m’est avis qu’on n’est pas sortis du marécage.
D’ailleurs après l’embellie de Septembre (il faut dire qu’après Baddou, l’embellie est structurelle), on voit revenir les aspects pénibles de la radio de Marc : le ton rigolard, le style Lebruno-Laurentinesque après les cours d’emberlificotage au kilomètre chez Nicolas Hulot, les interruptions hors-sujet, et cette trouvaille géniale de la question d’avant-journal qui anticipe la reprise d’après-journal, piting il fallait bien 20 ans de métier pour trouver ce truc, qui ne nous évite même pas une nouvelle intro sac-de-noeuds à 8h20 : mais non voyons, c’était pas pour préparer la transition, c’était un coup de teasing à la Morandini « ne zappez-pas !! ».
Des interventions du Voinche ce matin j’en retiens une, ‘achement pertinente : « Pascal Bruckner en disant cela vous avez conscience que vous choquez des centaines de milliers d’auditeurs tout de même ? ». Alors là c’est super, vraiment : sur France Culture, radio des idées, la parole est libre mais à condition que ça ne dépasse pas de la bouillie moyenne, sinon on se dédouane. Outre qu’il y avait peut-être pas matière à ouvrir le parapluie, Marc, eh bien si c’est ça, pourquoi inviter Bruckner alors ? De toutes façons, une des tares de cette station (car là il ne s’agit plus de défauts) c’est bien la façon dont on y parle de l’Opinion, que ce soit celle de l’électeur ou celle de l’auditeur. Mais qu’est-ce qu’il en sait, le Voinche, de ce que l’auditeur de 8h40 il pense de la pensée libre de Bruckner ? Et qu’est-ce qu’il en sait, le journaleux qui une demi-heure plus tôt, nous a dit que tous les italiens ils en veulent plus, du Berlusconi ? Moi Berlusconi je le soutiens pas, mais quand j’écoute un journal radio c’est pour être informé sur les faits, pas sur les fantasmes du journaliste. Si les italiens n’ont pas ou pas encore désavoué leur dirigeant, pourquoi le journaliste se croit il autorisé à dire le contraire ? Réponse : parce que dans un média d’opinion, on prend ses désirs pour la réalité. Ah il est beau le journalisme à FC. Et pas tellement différent de la Une du Parisien qui titre « Contrairement à toute attente, les français n’ont pas peur de la grippe » . J’ai bien lu A TOUTE ATTENTE ? Mais d’où sort cette « toute attente » sinon de la boite à fantasmes de celui qui a rédigé le chapeau ? Sur FC de 7h à 9h c’est pareil, et de toutes façon dans les journaux de FC c’est toujours pareil, et cela qu’il s’agisse des infos alarmistes ou des nouvelles sauciales sur les mouvements sauciaux dans la sauciété sauciale. La grippe, Obama, la rentrée sauciale, Berlusconi cette année comme Sarko l’an passé: ce qu’on y entend au journal de FC, quand c’est pas les désirs du journaleux qu’il nous fait passer pour la réalité, ça sera ses frousses, ses fantasmes, ses préjugés. La rédaction de FC ne se contente pas d’envahir le programme : elle envoie au ras de la moquette ses propres journaux (et avec un ton de certitude et d’auto-satisfaction qui ne trompe pas, car on ne le trouve que dans des médias d’opinion).
Comment s’étonner après ça, qu’on réclame de remettre l’info à la portion conggrue, pour entendre de nouveau sur la fréquence de FC de la culture et des gens qui savent de quoi ils parlent ...
Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 Page 3 sur 86
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