Dans la dernière de « Sous les radars », énième mouture d’émission d’actu catastrophiste de France Cucucucurucuculutututure nous avons pu lire, et entendre par la même occasion,
« Pourtant, certaines cassandres nous prédisent durablement la fin de la fête… En cause : l’individualisme forcené, l’intolérance au bruit, l’obsession pour la mise en scène de soi et les réseaux sociaux, ou encore, la passion critique de générations d’adulescents, contraction d’adulte et adolescent, pour le jeu vidéo ou les plateformes de streaming… »
Nous glisserons par politesse sur la énième annonce de la problématique de l’émission, enfilade de questions dont nous n’aurons pas la réponse, fourrée dans un plan thèse/antithèse qui donne à l’auditeur l’impression d’assister à un exposé oral d’élève très moyen de terminale.
A l’arrivée, une grossière caricature de la réalité, parce qu’ « il faut que l’auditeur comprenne ». Et comme l’auditeur supposé de la chaîne est un con fini, il n’y a qu’à voir la tendance « culture gé » de la grille actuelle où les chroniques de 3mn et les émissions alignent des infos que quiconque peut trouver dans un dictionnaire ou dans une encyclopédie, il faut sim-pli-fier, et aussi dra-ma-ti-ser pour pas que le con décroche.
« Pourtant, certaines cassandres nous prédisent durablement la fin de la fête… »
La productrice qui a écrit cette phrase se rend-elle seulement compte qu’elle fait partie des « cassandres » ? A-t-elle seulement vu la grille de la chaîne pour laquelle elle travaille ? A-t-elle eu un vague regard rétrospectif sur ses propres émissions pour constater qu’elle se gave de catastrophes depuis que son émission, interchangeable avec tant d’autres, a commencé en septembre dernier ?
Relativisons les choses, cette phrase existe surtout pour faire thèse avant l’antithèse.
« En cause : l’individualisme forcené, l’intolérance au bruit, l’obsession pour la mise en scène de soi et les réseaux sociaux, ou encore, la passion critique de générations d’adulescents, contraction d’adulte et adolescent, pour le jeu vidéo ou les plateformes de streaming… »
Dans les causes, tout est mis sur le même plan, un vrai panier à salades, les maux sont jetés pêle-mêle, les plaies sont là, à vif, devant nous. Parmi ces plaies, l’intolérance au bruit.
C’est quoi ces gens qui ne tolèrent plus les bruits de la teuf ? Pourquoi ? Ils peuvent pas vivre comme tout le monde, faire la teuf avec nous ?
Ma liberté s’arrête là où j’empiète sur celle d’autrui est une règle pour débiles ! Je fais c’que j’veux quand j’veux, et c’est pas de l’individualisme forcené, c’est l’expression de ma liberté dans ma démocratie, celle où le bruit le plus fort est toujours le meilleur, à condition qu'il vienne de moi.
La productrice qui balance l’intolérance au bruit dans les maux de l’humanité, nous aimerions savoir quelle serait sa réaction si elle avait à passer une bonne nuit de sommeil réparatrice avec une méga teuf sous sa fenêtre.
Ministère de la transition écologique, circulaire du 6 janvier 2021, Bruit, nuisances sonores et pollution sonore.
« Le bruit est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme désagréable ou gênante. L’excès de bruit a des effets sur les organes de l’audition (dimension physiologique), mais peut aussi perturber l’organisme en général, notamment le sommeil ou le comportement (dimension psychologique).
Toute activité bruyante exercée à proximité de logements peut être génératrice de nuisances. Pour une meilleure gestion de ces nuisances, une réglementation nationale a été mise en place, de façon propre à chaque type d’activités.
Sont concernés les bruits provoqués par (…) les activités impliquant la diffusion de son amplifié à des niveaux sonores élevés : discothèques, dancings, bars, restaurants, salles de concerts, etc. »
« Intolérance au bruit » signifie qu’il existe des « gens » qui tolèrent et d’autres non. Qui sont ces « gens » ?
Pas le temps, ce texte adulescent doit vite laisser place à l’antithèse, que nous laisserons tomber en évitant de faire trop de bruit.
« Pourtant, certaines cassandres nous prédisent durablement la fin de la fête… En cause : l’individualisme forcené, l’intolérance au bruit, l’obsession pour la mise en scène de soi et les réseaux sociaux, ou encore, la passion critique de générations d’adulescents, contraction d’adulte et adolescent, pour le jeu vidéo ou les plateformes de streaming… »
Nous glisserons par politesse sur la énième annonce de la problématique de l’émission, enfilade de questions dont nous n’aurons pas la réponse, fourrée dans un plan thèse/antithèse qui donne à l’auditeur l’impression d’assister à un exposé oral d’élève très moyen de terminale.
A l’arrivée, une grossière caricature de la réalité, parce qu’ « il faut que l’auditeur comprenne ». Et comme l’auditeur supposé de la chaîne est un con fini, il n’y a qu’à voir la tendance « culture gé » de la grille actuelle où les chroniques de 3mn et les émissions alignent des infos que quiconque peut trouver dans un dictionnaire ou dans une encyclopédie, il faut sim-pli-fier, et aussi dra-ma-ti-ser pour pas que le con décroche.
« Pourtant, certaines cassandres nous prédisent durablement la fin de la fête… »
La productrice qui a écrit cette phrase se rend-elle seulement compte qu’elle fait partie des « cassandres » ? A-t-elle seulement vu la grille de la chaîne pour laquelle elle travaille ? A-t-elle eu un vague regard rétrospectif sur ses propres émissions pour constater qu’elle se gave de catastrophes depuis que son émission, interchangeable avec tant d’autres, a commencé en septembre dernier ?
Relativisons les choses, cette phrase existe surtout pour faire thèse avant l’antithèse.
« En cause : l’individualisme forcené, l’intolérance au bruit, l’obsession pour la mise en scène de soi et les réseaux sociaux, ou encore, la passion critique de générations d’adulescents, contraction d’adulte et adolescent, pour le jeu vidéo ou les plateformes de streaming… »
Dans les causes, tout est mis sur le même plan, un vrai panier à salades, les maux sont jetés pêle-mêle, les plaies sont là, à vif, devant nous. Parmi ces plaies, l’intolérance au bruit.
C’est quoi ces gens qui ne tolèrent plus les bruits de la teuf ? Pourquoi ? Ils peuvent pas vivre comme tout le monde, faire la teuf avec nous ?
Ma liberté s’arrête là où j’empiète sur celle d’autrui est une règle pour débiles ! Je fais c’que j’veux quand j’veux, et c’est pas de l’individualisme forcené, c’est l’expression de ma liberté dans ma démocratie, celle où le bruit le plus fort est toujours le meilleur, à condition qu'il vienne de moi.
La productrice qui balance l’intolérance au bruit dans les maux de l’humanité, nous aimerions savoir quelle serait sa réaction si elle avait à passer une bonne nuit de sommeil réparatrice avec une méga teuf sous sa fenêtre.
Ministère de la transition écologique, circulaire du 6 janvier 2021, Bruit, nuisances sonores et pollution sonore.
« Le bruit est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme désagréable ou gênante. L’excès de bruit a des effets sur les organes de l’audition (dimension physiologique), mais peut aussi perturber l’organisme en général, notamment le sommeil ou le comportement (dimension psychologique).
Toute activité bruyante exercée à proximité de logements peut être génératrice de nuisances. Pour une meilleure gestion de ces nuisances, une réglementation nationale a été mise en place, de façon propre à chaque type d’activités.
Sont concernés les bruits provoqués par (…) les activités impliquant la diffusion de son amplifié à des niveaux sonores élevés : discothèques, dancings, bars, restaurants, salles de concerts, etc. »
« Intolérance au bruit » signifie qu’il existe des « gens » qui tolèrent et d’autres non. Qui sont ces « gens » ?
Pas le temps, ce texte adulescent doit vite laisser place à l’antithèse, que nous laisserons tomber en évitant de faire trop de bruit.