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Les magazines d'actualité sociopolitique    Page 1 sur 8

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Nessie 

Nessie

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Les magazines d'actualité sociopolitique - Jeu 20 Jan 2011, 14:05

[Post initialement intitulé "Sciences humaines & sociales sur France Culture" et dont 4 posts constituaient les contributions d'un fil indépendant]

Ouvrons ce fil par une précaution et par des remerciements : les sciences humaines et sociales (dites SHS) sont très présentes sur FC, à toutes heures et dans nombre d'émissions, mais il y en a finalement peu de spécialisées, et je crois que ça vaut mieux. Les sociologues, historiens, psychologues interviennent toute la journée sur l'antenne. Il y a donc à dire et ce fil est maintenant ouvert pour ça.

Cela dit, il y a quand même "la suite dans les idées", et la seconde partie d' "A plus d'un titre". De mon point de vue, la première a grandement gagné en qualité depuis que sous ce titre où pendant 3 ans il avait salopé l'antenne entre 12h et 13h30, Bourmeau s'est enfin réorienté et que depuis la fin 2003 il a entrepris de construire un magazine des sciences sociales. Les débuts en furent lamentables, mais le résultat mérite maintenant d'être salué, même s'il mérite aussi d'être critiqué. Je ne me priverai ni de l'un ni de l'autre dans le fil qui a été ouvert pour ça.

Et comme dans le post d'ouverture du même fil on tape un peu sur Jacques Munier, j'ouvrirai celui-ci en essayant de redresser la barre. J'ai déjà dit ailleurs dans ce forum que ses entretiens n'y sont pas toujours très clairs ni très bien menés (euphémisme pour parler du foutoir relatif de la présentation), et que l'orientation idéologique est un peu pénible ; d'ailleurs avec Laurent Mucchielli précisément il était difficile d'y échapper. Malgré cela, dans les médias courants je ne connais aucune meilleure source d'information sur ce qui se fait en SHS, que la demi-heure quotidienne de Jacques Munier. En plus, quand on connait son orientation politique, on peut redouter le même déséquilibre que je reprocherai explicitement à Bourmeau dans le fil de "la suite". Or il me semble qu'au contraire, la demi-heure de Munier est assez conforme à ce qu'on peut attend de l'honnêteté journalistique aussi faut-il saluer non pas la neutralité de Munier (ne rêvons pas), mais son effort de pluralisme.

Pour illustrer l'intérêt de A plus d'un titre (2e partie du moins) je voudrais en conseiller 2 numéros récentes :

- le 6 janvier : le théâtre musical au Népal. Présenté comme ça le sujet est aride et s'attirera un "who cares" de la part des amateurs de thriller. Justement j'écoute FC parce que je ne suis pas amateur de thrillers. Avec Gérard Toffin on entend 30' d'ethnologie réelle et non de ce qui se fait passer pour (je pense à la façon dont on encense la production d'un Chauvier sur FC). Des numéros comme celui-là compensent un peu la frustration des auditeurs qui n'ont pas digéré la suppression de la Matinée des autres.  

- lundi dernier, 19 janvier : l'invité Julien Damon travaille sur la pauvreté en France. Ecoutez-donc comment il en parle au micro de Munier : dans un style tout différent de celui de Julie Clarini. Lire : avec sérieux et avec l'esprit scientifique, comme Toffin ci-dessus cité ; en écoutant le ton vous sentirez la différence d'avec le discours engagé. On entend d'ici la réaction de Julie appuyée sur ses chevaliers servants Stéphane Hessel et Edgar Morin "Hou mais comment quelle horreur ! Faire de mes pauvres un nobjet de sciance - voila qui prayte à contrEverse" va pleurnicher Clarini. Ben oui Damon parle de la pauvreté sans viser à faire sortir ni mouchoirs pour les pleureuses, ni piques & baïonnettes contre les riches. Rien que ça dans l'émission d'un gaucho évident comme l'est Munier ça mérite un prix, le même qu'avait reçu Antoine Spire en 1997 (celui de l'honnêteté journalistique)

Si j'ai voulu citer ces 2 numéros dès le post d'ouverture de ce fil, c'est aussi pour défendre l'idée que France Culture a bien vocation à parler de ces ouvrages. 4 essais + 1 revue en SHS présentés chaque semaine : aucun autre média grand public n'en fait autant. En tant qu'auditeur demandant de la culture moi je me sens pas volé.

Nessie 

Nessie

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Hier Bernard Lortat-Jacob dans Du jour au lendemain - Ven 21 Jan 2011, 23:53

Le 20 janvier dans Du jour au lendemain, Bernard Lortat-Jacob au micro d'Alain Veinstein.
- Aujourd'hui retraité (plutôt récemment ?) après une carrière au CNRS et au Laboratoire d'Ethnomusicologie du Musée de l'Homme, maintenant rattaché à Paris X-Nanterre depuis que le Musée de l'Homme a été mis sur la touche.
- Son terrain : les peuples de la méditerranée : berbères du Maroc, paysans sardes, Balkans.
Mais il présente ici une enquête imaginaire déjà publiée il y a 15 ans, et qu'il avait située dans l'aire sud-amérique : Indiens chanteurs - L'oreille de l'ethnologue (Hermann).
Coté actualité, il y a aussi un ouvrage collectif  : La voie actée - Pour une nouvelle ethnopoétique (Eds Kimé)

Un des avantages des SHS c'est leur ouverture à l'autodidacte, qui peut entrer un peu n'importe où dans n'importe laquelle des disciplines ou sous-disciplines, à la faveur d'un hasard, d'une rencontre, d'un livre, d'une émission de radio. Ca ne se fait pas sans risque : on peut tomber sur un fabriquant de charabia ou sur un faussaire ou encore sur les deux en un seul homme, fut-il au sommet de la gloire. Plus souvent le risque c'est l'hermétisme du discours. Mais contrairement aux sciences dures, il est bien rare que le propos n'offre aucune prise au lecteur, qui trouve couramment de quoi éveiller son intérêt fut-ce par une question, et la réponse peut-être il faudra la chercher ailleurs non sans soulever d'autres questions. Ainsi se fera la construction de l'amateur, celle que vivent au moins pendant un temps les lecteurs venus d'ailleurs, approchant l'un ou l'autre (ou plusieurs) des genres du domaine, pour ensuite persévérer au point d'y entrer franchement. Ou non, d'ailleurs, mais ça c'est leur affaire.

C'est sans difficulté qu'on trouvera quelque accroche dans le dialogue d'hier soir où assez sages pour ne pas se donner le mal de définir le sujet en profondeur, le responsable de l'entretien et son invité ouvrent à l'auditeur une porte, celle de l'ethnomusicologie. Je crois ce dialogue réussi, d'abord pour ceux qui n'y connaissent rien et feront leur première rencontre avec la discipline. Ensuite pour ceux qui ont déjà été dégrossis jadis par quelques séries de Chemins de la musique, et qui se trouveront aussi bien en terrain connu qu'en position de s'instruire. Au carrefour de l'ethnologie et de la musicologie, la discipline évolue, et en 30 ans de recherche l'auteur a eu le temps de la voir muter. Il en dira quelques mots, mais pas trop : on n'est pas chez Munier, et l'invité est accueilli non par un spécialiste, mais par une sorte d'homme de lettres. Certes loin d'être un simple ignorant, au contraire un homme de très vaste culture. Mais davantage rompu à l'échange autour d'un livre, qu'aux démarches de la recherche. Ce dont témoigne la phrase que Veinstein extrait pour la placer en exergue de l'entretien : << Rien de ce que j'ai pu voir ne correspond à ce que j'ai lu dans les livres - C'est à se demander si les ethnologues n'inventent pas ce qu'ils racontent >>. Comme souvent donc ça ne se fait pas sans ce que certains auditeurs à l'esprit peut-être rigoriste pourraient juger être des dérives, parfois de ratiocination, parfois de personnalisation. C'est d'ailleurs l'impression qu'avait pu donner l'émission de lundi où il recevait Françoise Héritier. C'est fait sans conséquences néfastes, car l'important est de donner envie. Le but de Veinstein était de rencontrer l'auteur et de proposer une introduction à son travail et aux 2 ouvrages présentés, et ça marche.

Le premier des deux livres pourrait mettre mal à l'aise : c'est une enquête fictive, publiée de nouveau selon le désir de l'éditeur, et augmentée d'une postface. Lortat-Jacob explique sa démarche ici non plus descriptive et toute d'enquête, mais créative et synthétique. Il raconte la réception du livre en 1994 du coup on croit comprendre le souhait d'une réédition augmentée. Il justifie sa méthode par la part d'imaginaire. Entre parenthèses, ça fait du bien d'entendre -même brièvement- parler d'imaginaire autrement que chez Laure Adler qui en fait la scie des scies (et d'ailleurs la moitié de la station a suivi : chaque jour on entend utiliser le mot pour remplacer imagination, ou fantasmes, ou rêveries).

C'est plutôt dans la deuxième moitié de l'émission que le dialogue se centre sur la musicologie de l'ethnologue. On apprend que la discipline est lieu de débats et probablement de polémiques ; que Lortat-Jacob est plutôt du côté de ceux qui soulignent des invariants ; qu'il y a une part de création dans la recherche ou en tous cas dans le travail obtenu et qu'on présente parfois comme de la trouvaille. Si je rapporte ces généralités c'est pas pour remplacer l'émission ni même dans le but de la discuter, mais pour inciter à l'écoute : en annonçant quelques jalons du parcours, j'espère donner quelques bonnes raisons de se transporter jusqu'à la page de l'émission.  

L'entretien s'achève après un peu plus de 30 minutes, soit à peine plus que chez Jacques Munier depuis 2 ans, ou jadis dans les rencontres avec Pascale Werner qui  nous avait déjà donné à entendre Bernard Lortat-Jacob à l'antenne de France Culture, dans des entretiens qu'il faut reconnaitre plus savants que celui de ce soir. Du coup on n'a pas même entendu, non pas la définition basique de l'ethnomusicologie, mais celle qu'aurait pu en donner l'invité : "être ethnomusicologue, c'est essayer de comprendre ce qu'est la musique dans la vie des gens". On pourra trouver cette définition et aussi pas mal d'autres choses dans le blog de Bernard Lortat-Jacob.



Dernière édition par Nessie le Sam 29 Jan 2011, 04:57, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

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De nouveau ''La voix actée'' (cf post précédent) - Mer 26 Jan 2011, 00:56

A France Culture il n'est pas rare que certains sujets se trouvent multi-exploités, et que l'auditeur retrouve dans l'après-midi le même truc qu'il a entendu l'avant-veille dans la matinée ou la soirée. Mais ça n'a pas forcément le même goût, et pour peu que les producteurs aient chacun leur style justement c'est l'occasion de les comparer, d'ailleurs pas nécessairement pour en dégommer un (ou l'autre, ou bien les deux). Après le passage de Bernard Lortat-Jacob dont on a dit un mot au post précédent, Florence Dupont et Katell Morand sont venues lundi dans la deuxième demi-heure de "A plus d'un titre" pour présenter le même recueil "La voix actée". Et en l'occurrence ça ne donne envie de dégommer personne : au contraire je saisis cette occasion de signaler ce qu'en a fait Munier (juste avant de lui envoyer une volée de bois vert parce que je viens aussi de tomber sur son ahurissante intro de jeudi dernier - patience, j'y viens).

La visée de Munier est résolument informative, à la différence de ceux de Veinstein qui pratique un style d'entretien centré sur la personne de son vis-à-vis et sur son intériorité. Soucieux de parler cuisine et terrain, il attaque donc son sujet en prenant soin de le définir ; il précise en quoi l'ethnopoétique va un pas (au-delà) plus loin que l'ethnomusicologie. Ensuite il balance sa longue intro de 2 bonnes minutes car il veut d'emblée dire l'essentiel, et donner de quoi cadrer l'échange mais sans faire l'impasse sur la problématique. A certains ça pourra sembler un peu long mais c'est exceptionnellement clair (pré-rédigé, pour le coup ? ), riche et du coup son intro est accueillie avec enthousiasme par l'invitée qui peut enchaîner directement et nous voila dans le sujet. La discussion sera à la fois factuelle et théorique car si le livre est un recueil d'enquêtes sur des terrains variés et donc un travail factuel, il ouvre aussi une réflexion critique sur certaines notions prétendument de base pour l'ethnologue, en fait lourdement littéraires, dit Florence Dupont qui dégomme assez vite la notion de genre. La seconde invitée confirme et enchaîne, et au bout de même pas 5 minutes voila l'auditeur embarqué dans une conversation entre spécialistes, conversation qu'il n'a aucun mal à suivre quand bien même il n'a reçu aucun entrainement particulier. C'est que le dialogue se fait sans jargon, en convoquant sans se priver les données du terrain : chant collectifs en Sardaigne, joutes verbales, chants funéraires en Ethiopie, oui comme l'a dit Florence Dupont il a fallu rester concrets et factuels.

Bon cette fois encore je n'en dis pas plus sinon que ça s'écoutera très bien. Cette discussion est une aubaine pour l'auditeur curieux des cultures mais qui se laisse facilement refroidir par le ton de maîtresse pète-sec de Catherine Clément, une aubaine aussi pour qui se montre allergique au militantisme tiers-mondiste de Marie-Hélène Fraïssé, c'est bien gentil mais un rien usant. Comme chez Veinstein, en passant on offre à l'auditeur de l'extrait pris sur le vif, suivi de commentaires de la spécialiste. Ca c'est une chance rare : on me dira que les disques d'ethnomusico sont souvent accompagnés d'une notice fournie, mais nous sommes à la radio et, direct ou pas, la séquence extrait + commentaire c'est toujours mieux parlant. En 2 x une trentaine de minutes on aura donc pu entendre 3 des auteurs du recueil, et dans les jours à venir peut-être qu'il y en aura encore ou bien le retour de l'un ou l'autre si à FC on continue de tirer sur la ficelle (mais enfin j'y crois pas trop). En tous cas, de mon point de vue ces 2 émissions sont tout à fait complémentaires. On ne peut qu'inciter à l'écoute successive de l'une et de l'autre ou bien de l'autre et de l'une, ou bien des deux en même temps si on a vraiment le vice dans la peau ou si on veut s'improviser son petit ACR-chez-soi. On peut aussi aller chercher quelque supplément dans les bases des collectionneurs qui ont pris soin d'archiver avant liquidation l'un ou l'autre numéro d'Equinoxe, ou d'Un Poco Agitâto qui consacrait 2 ou 3 séquences chaque année au genre.

antonia 


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Les magazines d'actualité sociopolitique - Ven 31 Oct 2014, 19:18

"Le magazine de la rédaction" (le vendredi de 17 à 18h)

je n'écoute guère ce magazine qui semble être réalisé par Anne-Laure Chouin. Je l'ai trouvée assez sotte, ce soir, dans cette émission consacrée à l'éolien.L'un des deux intervenants argumentait pour démontrer que les éoliennes à 3 pales ont un très mauvais rendement, qu'il faut des terres rares pour le moteur, etc, alors que nous aurions en France des constructeurs d'éoliennes très différentes et à bien meilleur rendement.Cela ne semblait pas beaucoup plaire à Anne L. Chouin, qui sommait l'intervenant en question de se déterminer entre le recours aux énergies fossiles et le nucléaire, comme si elle n'avait rien compris aux propos de son interlocuteur qui n'était pas contre les éoliennes, mais contre le choix des éoliennes que l'on voit partout.
Que d'ignorants à France Culture qui sont heureux dans leur bauge...

Philaunet 

Philaunet
Admin

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À propos de projet industriel éolien - Sam 01 Nov 2014, 21:39

antonia a écrit:
je n'écoute guère ce magazine qui semble être réalisé par Anne-Laure Chouin. Je l'ai trouvée assez sotte, ce soir, dans cette émission consacrée à l'éolien.L'un des deux intervenants argumentait pour démontrer que les éoliennes à 3 pales ont un très mauvais rendement, qu'il faut des terres rares pour le moteur, etc, alors que nous aurions en France des constructeurs d'éoliennes très différentes et à bien meilleur rendement.Cela ne semblait pas beaucoup plaire à Anne L. Chouin, qui sommait l'intervenant en question de se déterminer entre le recours aux énergies fossiles et le nucléaire, comme si elle n'avait rien compris aux propos de son interlocuteur qui n'était pas contre les éoliennes, mais contre le choix des éoliennes que l'on voit partout.
Que d'ignorants à France Culture qui sont heureux dans leur bauge...

C'est beau l'organisation de France Culture : ce « Magazine de la rédaction » ne mentionne nulle part la présentatrice qui dirige le débat. Ce n'est pas Anne Laure Chouin. Celle-ci dit en effet à celle qui la présente comme intervenante  « Bonsoir Sarah » (à 3'21"), Sarah qui ? On ne sait pas, et je ne trouve pas son nom dans l'organigramme de France Culture (Help Nessie !). Quoi qu'il en soit, c'est bien cette Sarah (et non ALChouin qui fait un bon reportage) qui tente de couper plusieurs fois au cours de l'émission le très informé Ludovic Grangeon (en duplex depuis Lyon : expert en économie et en énergie, ancien banquier international d'investissment [sic], ancien dirigeant de la branche énergie de la Compagnie Générale des Eaux dans le Sud-Est. Il a travaillé à l'Agence Française de Normalisation (Afnor), et enseignge [sic] à l'ESC Lyon.).  Et vous avez raison de signaler que bêtement en fin d'émission (voir pastille ci-dessous), cette présentatrice veut réduire de manière manichéenne le sujet à « Si pas éolien, alors fossiles ou nucléaire ». Du France Culture moderne ou je ne m'y connais pas.  

Et pourtant ce magazine est de qualité supérieure, le reportage est bon (sauf que l'on n'a pas entendu les voix de ceux qui ont d'autres arguments que le business ou l'emploi, dont  Grangeon, ce qui se conçoit vu son CV...). Pour cela il faut lire le seul commentaire sur la page de l'émission (eh oui, faut pas rêver, la politique fait commenter, mais ce sujet, comme bien d'autres, non), le seul commentaire, donc, qui vient du coeur et qui est de quelqu'un qui a compris quelque chose du gaspillage de l'énergie dans notre société moderne, voir donc en bas de la page de Eolien français : vents contraires sur le marché de l'air

Comme vous Antonia, j'ai trouvé passionnant le court moment où l'on est entré enfin dans le réel et non dans les annonces générales sujettes à caution (par exemple, les 10 000 emplois parfaitement illusoires) , le voici : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/10/s44/NET_FC_79333521-0a9b-41c8-b515-73972c7db320.mp3" debut="41:35" fin="43:12"].

Reste que si les jeunes businessmen à la solde des groupes étrangers n'ont rien à répondre de sensé aux arguments de M. Grangeon, celui-ci ne semble critiquer le projet industriel éolien que parce qu'il est issu de capitaux étrangers, alors que lui défend un modèle industriel français.

Cela fera une belle jambe au Philippe, accompagnateur de moyenne montagne qui dit justement  dans son commentaire : « (...) On detruit localement l'environnement par des pistes d'acces de 6 a 8 metres de large, et on coule des centaines de tones de beton au pied de chaque mats. Le resultat c'est la nuit une guirlande de flashes rouges ou blanc visibles a plusieurs dizaines de km (50 sans pb!!)
quand a l'impact local sur les oiseaux et chauves souris...mystere!
bien sur on demande l'avis a la mairie locale, mais l'impact visuel est plus que communal (d'ailleur bien souvent on ne vois pas les mats du village qui les a accepté car il faut se doner la peine de monter sur les hauteurs pour s'apercevoir du bouleversement paysager!)
Et pour quoi se permet t'on en francede detruire des paysages magnifiques (parc naturel regional des grands causses, pnr du haut languedoc)? par interet public?
Il suffit de voir en ville la dilapidation d'electricité la nuit pour voir que ces eoliennes servent a eclairer les stades la nuit, les parkings, les bureaux, les enseignes lumineuses...et ici dans nos campagnes on eclaire certaines falaises la nuit pour faire joli!!!
(...)»

antonia 


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Re: Les magazines d'actualité sociopolitique - Dim 02 Nov 2014, 09:56

Je suis désolée d'avoir critiqué la pauvre Anne-Laure Chouin, à la place de Sarah X. Mais ce n'était pas clair sur le site, comme le montre Philaunet.
Ce sujet a , sans doute, été déjà traité par Sylvain Kahn, ou Flarian Delorme, ou Ruth Stegassy, ou Hervé Gardette.
Mais jamais, plus d'une heure de suite.Je ne comprends pas que la Direction ne consacre pas à ce type de sujet,une journée, sans bousculer trop les programmes, ou même une semaine.On pourrait ainsi se faire une réelle opinion.Au lieu de nous bassiner avec des sujets soi-disant culturels.
Gaspillage d'électricité, gaspillage de vrais talents dans ces bavardages.Culpabiliser à tous crins sans montrer de vraie porte de sortie, semble être une devise de la chaîne.

Nessie 

Nessie

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Re: Les magazines d'actualité sociopolitique - Dim 02 Nov 2014, 21:35

Philaunet a écrit:C'est beau l'organisation de France Culture : ce « Magazine de la rédaction » ne mentionne nulle part la présentatrice qui dirige le débat. Ce n'est pas Anne Laure Chouin. Celle-ci dit en effet à celle qui la présente comme intervenante  « Bonsoir Sarah » (à 3'21"), Sarah qui ? On ne sait pas, et je ne trouve pas son nom dans l'organigramme de France Culture
Sarah Petitbon.

J'entends régulièrement son nom, sans pouvoir situer exactement où elle est. A la Rédaction, je présume car en général les noms qu'on ne parvient pas à situer dans l'organigramme alors qu'on les entend régulièrement, c'est soit un réalisateur, soit un des petits soldats de la matinale, soit quelqu'un de la Rédaction. Cela dit, son nom n'apparait pas dans l'actuelle composition de ladite. En cherchant, on trouve qu'elle a présenté le journal à plusieurs éditions différentes dans la journée pendant quelques temps après la rentrée de septembre 2012.

Il y aurait une petite armée de pigistes au magazine de la rédaction, que ça ne m'étonnerait pas.

Philaunet 

Philaunet
Admin

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L'industrie du vent en Grande-Bretagne - Lun 03 Nov 2014, 09:42

Merci pour votre réponse, oui, Sarah Petitbon n'est pas un nom inconnu. Et oui, il faudrait bien plusieurs émissions pour circonscrire la question des énergies renouvelables, comme le souhaite Antonia. Sauf que nous sommes à France Culture et, comme son nom l'indique, en France, aussi le bavardage durant plusieurs émissions sur la conférence de presse d'un président est-il préféré à un sujet qui pourrait être traité par bien des aspects au-delà de celui de l'argent (perspectives historique, géographique, scientifique, etc).

En attendant, on voit comment les industriels essaient d'appâter les gens en Grande-Bretagne : en leur proposant d'acheter des parts d'entreprise de turbines à 5 livres l'unité :   People living near windfarms to be offered stakes from £5 to counter opposition. Incidemment, on apprend que le parti conservateur a promis de supprimer les subventions aux industriels du secteur en cas de victoire aux prochaines élections. En France, comme on l'apprend dans le reportage, le prix d'achat de l'électricité par le vent aux industriels est garanti par l'État via une taxe sur chaque foyer, et ce, que le pays ait ou non besoin d'électricité (qui ne peut être stockée en grandes quantités comme chacun sait).

Cette pilule financière n'empêchera sans doute pas que les ventes de maisons à proximité des champs de turbines se poursuivent...

Parmi les commentaires de l'article :

Maida  03 November 2014 8:11am
Lots of blighted cheap houses for sale near windfarms ...go and buy one the owners will be delighted....maybe offer a house swap??
et plus informatif le commentaire de billslycat 03 November 2014 6:30am

Jean-Luuc 


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Re: Les magazines d'actualité sociopolitique - Dim 24 Jan 2016, 03:04

Un curieux titre pour commencer : A 30 ans chez papa maman : les Tanguy de la crise, infantilisant, à la limite du mépris mais dissimulé derrière un sourire.

Ecoutons Tara Schlegel exposer son sujet : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-22.01.2016-ITEMA_20894980-0.mp3" debut="01:46" fin="02:17"]

Le reportage de Sophie Delpont diffusé le 22 janvier 2016 semble dérouler une pensée programmatique. Revenir vivre « chez papa maman » signifie d'emblée un retour à la case départ : la chambre d'enfant et les peluches qui vont avec. Une perche tendue par les témoins Martine et Corentin que la journaliste s'empresse de saisir :

Sophie Delpont (visiteuse d'appart) : Est-ce qu'il a rangé sa chambre ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-22.01.2016-ITEMA_20894980-0.mp3" debut="05:26" fin="07:18"] + Y'a un masque de Batman, je vois sur la commode (...) Y'a un nounours je vois sur la table de nuit [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-22.01.2016-ITEMA_20894980-0.mp3" debut="07:42" fin="08:04"] + C'est un peu alors une sorte de garde partagée [entre le père chez qui Corentin travaille et la mère chez qui il dort] [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-22.01.2016-ITEMA_20894980-0.mp3" debut="11:45" fin="12:00"].

Assez rigolé, place maintenant aux raisons qui conduisent Corentin à revenir vivre chez sa mère (parce que, rappelons-le, son précédent employeur lui a préféré pour un travail équivalent mais un salaire moindre un autre monteur vidéo) : Est-ce que vous vous dites à certains moments : c'est de ma faute s'il en est là aujourd'hui ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-22.01.2016-ITEMA_20894980-0.mp3" debut="12:15" fin="12:44"]

Direction l'appartement de Thiphaine qui a le bonheur de cumuler pour Sophie Delpont un appartement de 25 m2 sans lumière, sans salle de bains (ou presque) à 800 E/mois dans le 15è à Paris, avec un canapé convertible dans lequel dort un ami parce que sans logement quoique en CDI et un frère revenu vivre chez leur mère avec sa femme et ses deux enfants (ouf ! On a failli être hors-sujet, mais pourquoi ne pas interroger directement ce frère ?).

[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-22.01.2016-ITEMA_20894980-0.mp3" debut="20:19" fin="21:27"]

Le reste : du même acabit.

Conclusion : pour un bon reportage : des traits déjà gros transformés en clichés.

P.S. : LA référence culturelle datant de 15 ans pour le sujet : le film Tanguy, d'Etienne Chatiliez (orthographié Chatillez dans le descriptif) sorti le 21 novembre 2001. Un cliché de plus, conforme au reste.

Philaunet 

Philaunet
Admin

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France Culture, et après ? - Mar 24 Oct 2017, 08:42

"Dimanche, et après ?" le dimanche de 18h10 à 19h

Le dernier numéro (22/10/2017) était consacré, surprise, surprise, au thème : Harcèlement, agression : que nous disent les réactions des hommes ? avec cette présentation : "L'Affaire Weinstein a ''libéré la parole'', dit-on, au sujet de tous les témoignages de harcèlement sexuel qu'ont livrés les femmes sur les réseaux sociaux. Mais comment ont réagi les hommes à ces accusations ? Comment se recomposent les discours mâles sur ces questions ?"

Nous devrions faire un fil recueillant les citations abracadabrantesques des descriptifs de France Culture. Celle-ci : "Comment se recomposent les discours mâles sur ces questions ?" y trouverait une place de choix.

"Les discours mâles", on est mal... (ce n'est pas une chanson...).

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Re: Les magazines d'actualité sociopolitique -

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