Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Nouveau cas particulier de photos sur le site de France Culture : La photographie bancale, au sens propre du terme. Située à mi-chemin entre le format paysage (horizontal) et le format portrait (vertical), cette esthétique photographique est pour l'heure uniquement pratiquée par Virginie Mourthé, dont vous pouvez voir un montage ci-dessous :



Les photographies sont issues des Nuits rêvées de France Culture, avec de gauche à droite : Noël Véry (24 janvier 2016), Jean-Philippe Guérand (17 janvier 2016) et Valérie Jouve (31 janvier 2016).

La question a déjà été posée dans ces pages, mais il est permis de se demander si les 10 sujets « les plus consultés » figurant sur la page d'accueil sont bels et bien ceux qui sont le plus écoutés/cliqués. Par exemple, depuis hier, le sujet positionné au deuxième rang (ce n'est pas à proprement parler une émission) Peut-on souffrir des tragédies vécues par nos ancêtres ? (19 mai 2016) est propulsé sans raison apparente (si ce n'est peut-être celle de promouvoir la nouveauté de rentrée du site : la reconversion en « Conférences » de « France Culture Plus ») en haut de l'affiche. Mais ceci est moins intéressant que cela : l'image d'illustration de ce sujet.

Le hasard fait que j'ai déjà parlé de cette conférence vidéo de Isabelle Mansuy, moins pour son contenu que pour l'illustration dont elle faisait l'objet du temps révolu de « France Culture Plus » (message 88, page 9 de ce fil)

Jean-Luuc(https://regardfc.1fr1.net/t681p80-de-l-image-dans-votre-radio#25874) a écrit:A chaque jour sur le site de France Culture, sa petite image de corps nu allongé, pour taper dans l'oeil de l'internaute distrait ou las. Pour illustrer une conférence intitulée : Traumatismes en héritage (20 mai 2016), les zélés collaborateurs du site France Culture plus ont encore su dénicher, via une combinaison secrète de mots-clés, ce dessin sans auteur (une fois de plus).

(...)



Que voyons-nous ? Le dessin au fusain/pierre noire + crayons et craie, montre le corps d'une femme nue étendue sur un divan, la main plongée dans le sexe, invisible mais dont on pourrait voir un transfert inversé dans le motif de l'accoudoir rouge sang - couleur également choisie pour les mamelons et une partie de l'oreiller. Apparenté aux oeuvres d'art brut, ce dessin peut s'interpréter sans grande difficulté : un visage transfiguré par l'émotion née d'un attouchement solitaire. (...)

Il y a quelques mois, je suggérais que cette image n'avait pas l'air d'entrer en résonance avec le sujet de la conférence. Loin de moi l'idée de croire que la remarque a été méditée en haut lieu, mais force est de constater que cette pseudo masturbation dessinée n'a pas résisté au transfert de données vers la section jaune. À la place, nous y voyons cette aimable photographie d'enfant bourrée de photoshop :



En effet, pas tout à fait la même impression à l'arrivée :

Spectacle, mise en scène, narcissisme, exhibitionnisme, on ne sait plus comment appeler les bouffonneries photographiques imaginées par certains producteurs de France Culture sur leur page Internet d'émissions. Souvenons-nous des pitreries offertes par les deux guignols de Ping Pong la saison dernière :


(copie d'écran)

Invités et producteurs se lisent sur le même plan (le gag) tout en restant identifiables, grâce à la légende. Avec Marie Richeux (saurez-vous la reconnaître ?), les hiérarchies s'effacent, le copinage s'affiche, on ne sait pas qui est qui, et cela n'a aucune importance, l'objectif est d'horizontaliser, de rendre égal, d'être ensemble, sans frontières. C'est : l' autoportrait photographique le selfie de groupe invités/productrice.


Les nouvelles vagues, 30 septembre 2016

N.B. : À retrouver dans la section 2 B/ des catégories d'images en circulation sur le site de France Culture.

L'image du post précédent est un photogramme de "l’hôpital et ses fantômes" de Lars von Trier
L'image du site de FC (utiliser le lien) est du type photomaton haut de gamme rideau tiré mais je souris trop pour la mettre sur mon passeport.
Harmonie cheveux-rideau, regard brillant, dents blanches et mystérieuse amulette au bout de la ficelle.
Sourcils impeccables tee-shirt noir équilibrant l'ensemble.
En résumé, beau travail et bon support pour vendre le livre.

France Culture le recherche et Regards attend son retour dans ses fils.
Oui, le retour du Nessie...

Comme dans les collaborateurs des NCC pour  Glenn Gould, pianiste spirituel 1/3 Le piano de l’esprit on trouve un seul nom aux initiales de MC on suppose que c'est MC que l'on voit en reflet dans la vitre en train de prendre la photo :



Personnellement, je préfère les clichés soignés d'Annick Haumier (France Musique) et ses sympathiques remarques :



“Musique et musiciennes à Venise. Histoire sociale des ospedali - XVIIe-XVIIIe siècles”[/justify]

Ping Pong, de Martin Quenehen et Mathilde Serrell, nous offre encore l'occasion d'alimenter ce fil en ouvrant la case Photos de famille de la recension des images en circulation sur le site de France Culture :



Copie d'écran de l'émission du 25 novembre 2016 : Béatrice Dalle & Abel Ferrara

Une écoute du premier quart d'heure de cette émission donne le vertige, la syncope, la nausée : Serrell commence par nous informer d'un documentaire consacré à l'acteur porno Rocco Siffredi (l'on y cause notamment de « petite chatte mouillée »), Abel Ferrara, ivre ou feignant de l'être, chahute le traducteur, et un enfant (celui de la photo sans doute) a tout l'air de courir dans le studio. Cette station a perdu les pédales.